A. M. Homes

Il aurait pu nous déplaire, Richard !...

Très riche, coupé « volontairement » des autres, une vie aseptisée, dans une villa aseptisée, entre coach et diététicienne, jusqu’au jour où ....



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Je ne sais si ce livre a sauvé des vies; en tout cas, il m'avait fait bcp de bien à l'époque où je l'ai lu (il y a deux ans). L'histoire est fluide bien construite. Aucun esprit de démonstration. A.M Holmes a réussi avec subtilité à faire passer un message. Ce que d'autres essaient de faire laborieusement avec force démonstrations, elle, elle le fait avec simplicité et talent.

Encore un livre qui parle de solitude, de perte de répères, et de recherche d'harmonie. Richard, le personnage principal, vit seul en Californie et passe son temps à faire prospérer sa fortune sans quitter son salon. A l'occasion d'une alerte médicale, il fera des rencontres qui lui permettront de sortir de ce monde asptisé dans lequel il vit : un marchand de donuts qui aime les belles voitures, une mère de famille qui n'en peut plus d'être au service de sa famille, un voisin hippie et puis son fils avec lequel il a perdu tout contact. Tout ce petit monde grâce à une solidarité que met en place Richard va pouvoir vivre tout simplement, créant des liens qui les aideront à trouver cette harmonie, cette paix que nous recherchons avec avidité tout au long de notre vie. Ce livre ne va pas vous sauver la vie mais il vous aidera à reconnaître l'essentiel de la vie !

A.M. Homes, je ne connaissais pas. Maintenant je m'en rappellerais, de cette auteure étonnante.

En choisissant ce livre au hasard à la médiathèque, je n'avais aucune idée de ce que j'allais trouver comme histoire au vu du titre alléchant : Ce livre va vous sauver la vie.

Très bonne surprise au final, au début aussi d'ailleurs.

Dès le début, on est intrigué par cet homme, Richard Novak, et la douleur étrange venue de nulle part qui le saisit un beau jour, comme ça, sans prévenir.

Et puis tout s'enchaine, fluide, drôle, touchant, intelligent, vivant. Les personnages se croisent, se lient, s'éloignent, tout cela naturellement, sans heurt.

Cela tient sans doute au personnage principal, Richard, cet homme en rémission/rédemption, qui découvre la vie autour de lui avec le regard d'un nouveau-né, une espèce de naïveté retrouvée qui agit comme un débrideur, pas de filtre, Richard est grand ouvert au changement, à la découverte des autres et de lui-même.

Un livre qui, s'il ne vous sauvera peut-être pas la vie (quoique, si vous habitez en Californie, vous pourriez user à bon escient de quelques pages sur la bonne conduite à avoir en cas d'incendie de grande ampleur...), aura au moins le mérite de vous faire passer un bon moment avant de mourir...

En tout cas, auteure à suivre que cette A.M. Homes.

Titre ambitieux, résumé alléchant, et vraie déception ! L'ouvrage fait le récit de la vie d'un homme vivant reclus dans sa maison, ne voyant que ses employés domestiques, sans contact avec son fils de 17 ans et son e-femme, et qui va chercher à sortir de cette situation.

En effet, un certain nombre d'événements en apparence anodins vont lui faire reprendre contact avec des personnes perdues de vue, mais également lui faire faire des rencontres. Il va alors prendre conscience de ce qu'il peut apporter à ces personnes et qu'elles peuvent également lui donner.

L'ambition de l'auteur est grande, mais l'écrit n'est pas à la hauteur et laisse un goût d'inachevé, avec pas mal de longueurs, de pauses, etc. La sauce ne prend pas vraiment malgré la présence des ingrédients : introspection, doutes, humour; d'où ce vif sentiment de frustration ! Dommage.

Livre sympa, avec beaucoup de bonnes idées, des personnages bien campés, quelques coups de génies (j'adore toute la partie concernant le fossé se creusant à côté de la maison du narrateur). Il manque un petit quelque chose pour en faire un vrai coup de coeur, mais à conseiller sans souci, surtout aux amis pas trop lecteurs.

Dans ce roman drôle et touchant, A. M. Homes nous entraine avec son style ironique et agréable à lire, dans les aventures proches de l'absurde de son héros.



Richard Novak, riche homme d'affaire divorcé d'une quarantaine d'années, vit coupé du monde dans sa grande villa de Los Angeles. Son casque anti-bruit et autres gadgets ultra-modernes l'éloignent autant des autres que de lui-même, mais une série d'incidents, à commencer par un malaise lors duquel il croit mourir, vont petit à petit lui réapprendre à vivre.



Résolument ancré dans notre époque où la solitude et l'individualisme marquent les âmes, ce roman s'attache, sous des dehors de légèreté, à montrer l'importance des liens, sociaux, familiaux, amicaux... Au fil de rencontres improbables, drôles et touchantes, notre héros va en effet réapprendre à créer des liens, et découvrir que c'est là, dans l'humain et la rencontre de l'autre, que l'on peut peut-être trouver un sens à la vie.



Dans l'ensemble je n'ai pas trouvé ce roman renversant, mais de certains passages se dégage vraiment quelque chose de fort qui fait qu'il me reste en mémoire comme un bon livre. J'ai été particulièrement sensible aux jolies retrouvailles père-fils qui sont abordées avec humour et finesse.

Un livre très étrange, et... sans chapitres! On glisse dans la folie avec le héros.

Une écriture très américaine mais loin de la soupe habituelle. A lire pour les amateurs de romans différents.

Rien que le titre je trouve donne envie de lire ce roman (en plus je trouve le livre très agréable, j’aime bien Actes Sud comme édition!).







Ce roman est un petit bijou, un roman de naissance /renaissance.

On ressent tout aussi bien l’angoisse de ce genre de situation (oser aller vers les autres, réapprendre à aimer la vie et les gens, à ne pas tout voir de manière négative) que l’humour de l’auteur à travers les situations.





Il lui suffit de prendre cette décision, de recommencer à vivre pour qu’il arrive mille aventures à Richard, comme ci en fait, tout était déjà là avant et que la seule chose à faire finalement, c’était d’ouvrir les yeux et de se lancer.





Au début on a du mal à comprendre où est ce qu’il veut en venir, puis on laisse tomber et on se laisse porter, dans les situations incroyables dans lequel le héros tombe.

C’est un beau roman sur le fait que finalement la communication, le partage est toujours le plus important, que l’argent et la gloire ne fait certainement pas le bonheur et qu’un père ne peut pas oublier son fils.

Tout cela au milieu de chevaux sauvés par hélico, de donuts, de célébrités et de femmes-au-foyer qui pleurent au rayon légume du supermarché.





Moi je trouve que ce livre fait un peu film de Woody Allen (J’aime Woody Allen, alors c’est un compliment pour moi…c’est le même genre de personnages paumés attachants mais souvent assez idiots dans des situations quotidiennes mais pourtant incroyables.).





Pour conclure, ce livre ne vous sauve peut-être pas la vie, mais il vous fait passer un moment bien agréable!
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Un titre un peu racoleur, pour autant on se laisse prendre petit à petit par le cheminement de cet homme qui à tout pour être heureux sur le papier mais qui est déconnecté de la " vraie vie",seul dans sa tour d'ivoire.Il va progressivement,suite à plusieurs incidents et au hasard des rencontres,trouver un sens à sa vie.Le style est efficace,la côte ouest des États-Unis décrite à travers les personnages ajoute à cette ultra moderne solitude une dimension particulière. "L'enfer, c'est les autres",pourtant le salut viendra par eux,et on verra qu'ici les classes sociales,les générations, les ethnies ne sont pas des barrières mais des passerelles.

Richard Novak est un homme qui a réussit sa vie. Un compte en banque qui lui permet de faire ce qu’il veut, un coach sportif, une diététicienne, une employée de maison etc.

Mais voilà un soir, Novak est victime d’un malaise et appelle les secours. Et si dans sa belle maison surplombant L.A. il s’était trompé sur toute la ligne ?

Roman d’un homme qui s’ouvre au monde, cette renaissance par les autres est une belle réussite. A.M. Homes nous embarque dans des situations insolites qui vont être le déclencheur d’un retour à la vraie vie. Ce retour c’est aussi celui de belles rencontres qui donnent toute la sève du roman.

Son écriture très cinématographique, remarquablement dialoguée rajoute à notre plaisir. Encore une belle découverte chez l’excellente maison d’édition Actes Sud.

A 50 ans passés, Richard sort de son trou, pendant qu'un trou se creuse dans la colline de Los Angeles à laquelle est accrochée sa maison. Cette douleur intense, ce trou qui s'approfondit dans son jardin, ne seraient-ils pas la métaphore d'une renaissance, d'un accouchement qui le ramènent à la vie, Mmhh ?! Le matérialisme, le repli sur soi, la course à la réussite sociale, tout ce qui faisait sa vie ou plutôt son coma d'avant, craquent, volent en éclat, comme les fenêtres de sa villa, et laissent place à des relations vraiment humaines, parfois absurdes, souvent drôles. Richard redécouvre qu'il avait un fils, une ex-épouse, une enfance, une famille. Avec un regard complètement neuf et dépourvu de préjugés, il se met enfin à pratiquer une vie normale, rencontre des gens, tous plus originaux les uns que les autres, s'en fait ses amis, se découvre une vocation de bon samaritain, quitte enfin sa villa californienne ultra-confortable, sillonne Los Angeles, et s 'occupe de lui au travers des autres. "On fait pour les autres ce qu'on ne peut pas faire pour soi" dit-il.

Avec ces situations farfelues, ces portraits truculents, cette ville réellement vivante, je me suis bien fendu la poire. Ça détend, ça fait du bien, comme un donut bien gras à la confiture. Un roman d'initiation vraiment pas prise de tête, à lire entre un classique français et un Emmanuel Carrère par exemple.

Je me permets tout d'abord de signaler une légère erreur de titre pour ce livre qui s'appelle en réalité "Ce livre va vous tomber des mains". Un titre il est vrai beaucoup plus adapté pour ce roman bavard, long, foutraque et qui parvient à de bien jolies conclusions :

- vive l'imprévu dans la vie

- les rencontres c'est sympa.

Un livre qui ne m'a jamais intéressé un moindre instant, et qui raconte le parcours d'un homme riche et seul dans un Los Angeles contemporain et qui va de rencontre en rencontre tout en renouant avec son fils. Personnages aux contours vagues et peu intéressants, scènes absconses s'enchainant les unes aux autres...

Lorsque j'ai découvert, dans une boite à livre, ce roman dans un état parfait, édité dans la collection de poche d'Actes Sud, d'une romancière américaine que je n'avais jamais lue, j'ai remercié intérieurement la personne qui avait déposé cet ouvrage. Je me demande désormais s'il ne faut pas y voir une vengeance. A sauver toutefois une phrase par-ci par-là. Peu de chose donc.

En y repensant, une fois entouré d'acier pur, et dans le cas ou ce livre se trouverait placé à l'endroit où l'on vous tirerait dessus avec un calibre modeste, ce livre pourrait bien remplir sa fonction, et je me rends compte que j'ai peut-être été un peu sévère. Mais trop tard pour revenir sur ce billet...

Une comédie loufoque et généreuse comme je les aime !

Comment un passage aux urgences et des rencontres inattendues peuvent changer votre vie !

A défaut d'y croire dans la vraie vie, un vrai plaisir de lecture à s'offrir !

Richard Novak a des douleurs épouvantables dans le corps, il ne saurait même pas dire où. Sur son terrain des hauteurs de Los Angeles, dans un quartier fréquenté par les stars ou ceux qui savent faire, comme lui, fructifier leur argent en Bourse, une sorte de dépression se creuse dans le sol, mettant en danger le bâtiment. Hospitalisé, on ne lui trouve rien. Sa routine est bouleversée et l'amènera, en sortant des rails, à rencontrer des gens, voisins, inconnus, hommes, femmes et il découvrira que leurs existences peuvent faire plus que se croiser... Mais sa famille, son fils Ben, qu'en a-t-il fait ?



Voilà un titre très alléchant ! Je l'avais mis sur ma pile-à-lire, ce qui a fait que jemlire me l'a très gentiment offert lors de la Tombola BookCrossing d'Octobre 2012.J'ai dû le prendre pour un roman dans un genre plus achevé qu'Ensemble, c'est tout, d'Anna Gavalda, que je n'ai, d'ailleurs, pas lu. Les ingrédients y sont : des gens souffrent d'être seuls, qu'ils le soient sous la forme absolue du personnage principal, Richard Novak, ou plus larvée, mère de famille ignorée, célébrités isolées... Mais le côté lénifiant s'il n'est pas complètement absent, a des tonalités un peu déconcertantes.



D'ailleurs, la leçon du roman me paraît obscure et je ne parviens pas vraiment à comprendre si l'auteur l'a fait en toute conscience, tant elle est amère et, pour tout dire, assez peu Nord-Américaine.



Je suis surprise d'avoir l'impression que l'argent est omniprésent dans le roman et qu'il est la solution aux malheurs des riches comme des pauvres : il permet aux riches de jouer les pères Noël auprès des pauvres (on leur offre des voitures, des boutiques, des séjours en thalasso, etc.) et de retrouver une sorte de lien avec les gens en général, comme si la charité était la clé de la rédemption. Remarquez, pourquoi pas ? Mais ces humbles achetés, comment se positionnent-ils par rapport à l'argent eux-mêmes ? c'est plus délicat : il semble que ce soit le dénominateur du bonheur dans ce roman. Une satire légère du parasitisme des riches et célèbres de la Côte Ouest apparaît donc, tous ces diététiciens, marchands de bien-être, grands gourous pourvoyeurs de vents et de flatulences, coachs divers, médecins sans diplômes, artisans escrocs qui proposent (et parfois imposent) de refaire toute la maison pour une vitre cassée...



Pour finir un roman qui ne tient pas vraiment les promesses du titre, pour moi, mais qui n'est pas inintéressant et qui fait faire un peu de tourisme à Malibu.
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Je me suis plongée dans ce livre, car l'écriture avait l'air très fluide, agréable, et l'histoire sympathique (un homme qui doit faire brutalement face à un problème de santé, et qui découvre un mystérieux trou dans son jardin). Malheureusement, on se rend vite compte que l'histoire ne décolle pas et je me suis vite ennuyée. En réalité, l'auteur se contente de raconter les journées du héros ! Mais aucune intrigue, aucun suspense... Persuadée qu'il allait se passer quelque chose, j'ai continué ma lecture... Mais rien, à part des anecdotes entre le héros, ses amis et sa famille ! Seules les 30 dernières pages étaient un peu plus intéressantes, lorsqu'il renoue avec son fils... et encore. Bref j'ai dû me faire violence pour le finir. Point positif : on s'attache vite aux personnages, et l'écriture est effectivement fluide et agréable. PS : si vous voulez un livre qui "vous sauvera la vie", agréable à lire et avec une vraie histoire, préférez un "Les dieux voyagent toujours incognito" de Laurent Gournelle.

Richard Novak quinqua, vie seul dans sa luxueuse maison à l'écart de tous à Los Angeles. Il prends soin de lui en faisant de l'exercice physique et en mangeant bio. Un soir il a un malaise et appelle les secours...Joli roman bien écrit, souvent drôle, émouvant, et humain. A lire pour se détendre...

Quel plaisir de lecture, quel bonheur ! Je ressors enchantée de la découverte de cet auteur américain. Une écriture décalée qui nous révèle les personnages de cette oeuvre. Des personnages qui au départ n'ont rien en commun mais que le hasard rassemble et cela donne des cocktails de vie explosifs dans le bon sens. Un livre à ne pas laisser traîner dans un rayon de bibliothèque et en parler autour de soi.

Richard Novak, riche rentier vivant reclus dans une superbe maison située sur les collines qui dominent Los Angeles, ne va pas bien : de fortes douleurs inexplicables le forcent à sortir de sa coquille. Il n'a vraiment pas le choix : les catastrophes s'enchaînent à toute vitesse. Sa maison est endommagée par une sorte de glissement de terrain, il va vivre tout d'abord à l'hôtel puis va louer une superbe résidence à Malibu. Toutes ses mésaventures vont lui faire rencontrer une foultitude de marginaux, riches ou pas. Il finira par renouer avec son fils et son ex-femme même si la fin du roman le trouve dérivant sur l'océan, perché sur une table en polystyrène ayant réussi une fois de plus à sauver sa personne et le chien qu'il avait recueilli. Lecture agréable mais j'ai eu parfois du mal à comprendre où l'auteur voulait en venir dans ce croisement entre le film "After hours" et un autre roman que j'ai lu il n'y a pas si longtemps, de Rick Moody, qui s'appelle "Le script".

Comment un livre peut-il simplement vous rendre heureux ???? J’avais déjà eu cette sensation avec « Puissions-nous être pardonnés»

Quoi de mieux, dès lors, que de retrouver l’auteure. Et je n’ai pas été déçue.

Tout commence presque dans l’ennui et vous sentez le bonheur monter crescendo, vous vous réjouissez à chaque évolution de Richard vers sa sortie du « trou », qui, ici, n’est pas qu’une image.

Je ne me sens pas d’humeur à parler de style, ni de transcendance littéraire…. Je peux juste dire que pour m’avoir apporté un tel bonheur, je veux encore des livres écrit avec ce genre de talent.