AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de A. M. Homes (113)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le sens de la famille

« Le sens de la famille » est un récit autobiographique. A.M. Homes a 31 ans lorsque sa mère biologique fait soudainement surface, telle une onde de choc qui va ébranler toute son existence.

Mais rapidement, l’auteure avoue que sa vie n’a jamais été si paisible : depuis toujours, elle est tiraillée par des sentiments étranges, des interrogations sur ses origines et sur les raisons qui ont conduit à son adoption alors que ses parents adoptifs venaient de perdre un fils.



Désormais, tous les fantasmes qu’elle avait pu nourrir sur ses parents biologiques sont anéantis : elle se retrouve confrontée à leur véritable identité et à leur histoire, cette aventure entre un homme marié et sa maîtresse, entre une étudiante perdue et un homme lâche.



Le lecteur est alors plongé dans les tiraillements intérieurs de A.M. Homes, entre son désir de retrouver le cours de sa vie, et celui d’en savoir toujours plus sur ses véritables origines ; mais aussi entre son amour pour ses parents adoptifs et son attirance pour ses ancêtres génétiques.



Le récit est brut, sévère et n’épargne personne. Il est authentique et impudique. Même l’auteure ne cherche pas à masquer ses sentiments, parfois honteux mais tellement réels.



Certains passages sont longs, trop longs, comme l’inventaire généalogique de ses 2 familles, mais on comprend que l’écriture est comme une libération nécessaire, un exutoire. Il faut que cette histoire cachée sorte au grand jour, malgré le secret entretenu pendant tant d’année sur sa naissance, son identité. On comprend alors sa lutte pour se faire reconnaître, pour que son véritable père accepte de lui remettre les résultats d’un test de paternité qui confirme la filiation. Son refus ne fait que confirmer son histoire et le récit prend également le sens d’une vengeance, pour rétablir l’honneur de la mère biologique de l’auteure, désormais décédée et dont on comprend les souffrances face à un homme instable qui n’a jamais fait face à ses responsabilités.



On ne peut qu’admirer l’honnêteté avec laquelle A.M. Homes dévoile une partie de sa vie, mais s’il est clair qu’il s’agit avant tout de subvenir à un besoin viscéral de faire toute la lumière sur son histoire personnelle.


Lien : http://blogs.elle.fr/kornali..
Commenter  J’apprécie          00
Le sens de la famille

Il faut donc que j’explique à quel point j’ai aimé mais vraiment aimé ce livre et je me rends compte que, finalement, c’est la première fois depuis le début de l’aventure du Grand Prix.

Je l’ai aimé, et je vais le relire, parce que c’est un livre qui parle à la fois à la tête et au cœur tout en étant drôle. Pas facile. De l’auteur, je ne connaissais que le titre de son précédent livre « Ce livre va vous sauver la vie », déjà publié chez Actes Sud. Cela me semblait prometteur.


Lien : http://manoes.canalblog.com
Commenter  J’apprécie          00
Le torchon brûle

J'aime cette auteure, mais ce livre m'a donné l'impression d'une chute sans espoir de rédemption au contraire de "Ce livre va vous sauver la vie" ou "Puissions-nous être pardonnés" qui malgré l'humour noir débouchaient sur une certaine positivité.... Ici, rien de ça, le couple est perdu, et leurs voisins en apparence si parfaits montrent peu-à-peu leur propre détresse et leurs failles.

On perd pied, on se demande si les histoires sont vécues ou si elles relèvent de cauchemars.

Et la volonté de reconstruire, de normaliser une vie qui n'aurait pu n'être au pire que banale, ne suffit pas et entraîne tout ce petit monde dans un chaos inextricable.

Commenter  J’apprécie          10
Le torchon brûle

Un couple qui selon les apparences a tout pour être heureux mais qui voudrait que quelque chose se passe dans la routine de leur vie. Incendiant volontairement leur maison, Elaine et Paul vont faire des expériences surprenantes et chacun se remettra en question sur sa vie personnelle, de couple. L'auteur allie finesse psychologique et humour noir pour nous décrire la lente descente vers le drame de ce couple. J'ai bien aimé mais j'ai largement préféré "Ce livre peut vous sauver la vie". Un auteur à retenir.
Commenter  J’apprécie          50
Le torchon brûle

Crise de la quarantaine, pétage de plomb magistral, faussement rigolo. Certains vont trinquer horriblement.
Commenter  J’apprécie          20
Le torchon brûle

Elaine et Paul Weiss ont une maison dans un quartier de banlieue d’une ville près de New York. Ils ont deux enfants, des voisins sympas, lui travaille, elle s’occupe de la maison. Un couple tout ce qu’il y a de plus classique de la middle-class américaine. En apparence.



Car derrière leurs barbecues mondains et leurs vies parfaites, il y a un profond ennui, que lui comble dans ses aventures extra-conjugales, et dont elle se laisse dévorer, dans une espèce de folie intérieure qui la ronge et qu’elle finit, elle aussi, par extérioriser dans un lit.



La suite sur Pénibles.fr (http://penibles.fr/livre-le-torchon-brule-quand-la-routine-vire-a-la-folie/)
Lien : https://penibles.fr/livre-le..
Commenter  J’apprécie          10
Le torchon brûle

Un de mes romans favoris. Une satire brillante et acide de la middle-class américaine, mais aussi de ces couples qui s'enlisent dans la routine, au point d'imploser dans un burlesque tragico-comique, jusqu'à son final qui ramène à une effroyable réalité, morale amère sur la parentalité, et l'égoïsme détaché de Paul et Elaine, le couple du livre. Une bonne réflexion sociale délicieusement enrobée d'humour noir. Je me suis régalé.
Commenter  J’apprécie          20
Mauvaise mère

Il y a comme une sorte de perversité jubilatoire de la part de A.M. Homes à nous raconter cette histoire.

Claire est psy, elle est mariée, a deux fils. Claire a aussi un passé dans lequel elle a laissé une fille, abandonnée à la naissance.

Jody a 24 ans, le souhait d’entreprendre des études de cinéma mais pour cela il faudrait qu’elle quitte ses parents adoptifs, ses amis, ses habitudes. Elle devient la patiente de Claire. Qui se persuade très vite que Jody pourrait être sa fille abandonnée il y a 25 ans.

Avec habileté, A.M. Homes distille des moments de doute, des coïncidences troublantes, crée une toile autour de ces deux personnages dont la relation devient de plus en plus toxique à mesure que Claire s’enfonce dans son obsession.

Le roman aborde les questions de filiation, de la maternité, des difficultés de l’adoption et de la relation parents-enfants.

La force du récit est d’être plus suggestif que frontal, de décrire subtilement les moments de bascule de Claire jusqu’au final qui amène un moment de confrontation plus violent.

A.M. Homes a aussi ce grand talent de savoir alléger son propos par un humour constant. Son écriture est incisive, percutante et toujours juste. Volonté ou non de l’auteure, la construction de ce livre est très cinématographique et rend l’histoire très fluide à travers la succession des scènes.
Commenter  J’apprécie          20
Mauvaise mère

L'histoire est racontée du point de vue alternatif des deux protagonistes : d'un côté Jody, jeune femme un peu paumée qui travaille dans le cinéma, de l'autre Claire, la psychanalyste, qui va peu à peu se persuader d'avoir retrouvé sa fille perdue et commence à insidieusement s'immiscer dans la vie de la jeune femme. L'auteur n'a pas cherché à rendre ses héroïnes sympathiques, les descriptions (en particulier des relations sentimentales) sont vraiment sèches, j'ai trouvé plus intéressant le récit qu'elle fait de l'obsession, une obsession qui grandit jusqu'à détruire l'entourage, à la limite de la folie. Je vous encourage à lire "Le sens de la famille", quant à moi je compte poursuivre ma découverte de cet auteur singulier en lisant prochainement "Ce livre va vous sauver la vie".
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          50
Mauvaise mère

C'est une histoire riche en émotion entre ces deux femmes: l'une de 24 ans qui a du mal à avancer sereinement dans la vie à cause de son histoire (abandon, adoption); l'autre environ 45 ans, psychologue, mariée, deux enfants, une vie paisible et satisfaisante. Mais leur rencontre va bouleverser les équilibres, instables, et la plus fragile des deux ne sera pas forcément celle que l'on croit.
Commenter  J’apprécie          00
Mauvaise mère

moyen moyen. L'histoire d'une psy et d'une de ses patientes. Ça aurait pu être bien, mais non, je n'ai pas été emporté. Un peu décevant.
Commenter  J’apprécie          00
Mauvaise mère

Livre lu dans le cadre du club de lecture de mai 2017 - Librairie L'Attrape-Mots.



Epigraphe :

Remplace-le par moi

Remplace mon gin par du Coca.

Remplace ma mère,

Qu'au moins ma lessive soit faite.



Peter Townshend (guitariste et compositeur du groupe de rock The Who)





Claire est psychiatre à New York. Elle a réussi sa carrière et a une famille adorable : un mari aimant et deux garçons épanouis. Elle se persuade que sa nouvelle patiente, Jody, est la fille qu'elle a abandonnée vingt-cinq ans plus tôt. Simple coïncidence ou pas, Jody est née à quelques jours près, dans la même maternité que Claire et adoptée à sa naissance. Claire n'avait pas eu le choix : elle était mineure.





Ce geste la hante et la ronge depuis. D'où cette idée folle émergeant, dans le cerveau de Claire, lors de la première consultation avec Jody.



"Si elle avait une fille, si sa fille était là, elle serait revenue à la maison avec Claire. Elle se serait glissée dans le lit de sa mère et y aurait passé l'après-midi, à lire des magazines et à boire des granités de yoghourt. Si sa fille était là, elles prendraient la voiture et iraient courir les magasins, les antiquaires et les brocantes de Sag Harbor. Elles sortiraient déjeuner et laisseraient Sam et les garçons se débrouiller seuls." (page 244).





Entre les deux femmes se noue une relation toxique. Et le lecteur découvre que la plus névrosée n'est pas celle qu'il pourrait supposer.



"La perpective de revoir Claire l'angoissait. Ce qui s'était passé entre elles avait été roboratif, mais la fin de leur relation l'avait soulagée. La passion dont Claire s'était prise pour son cas était presque inquiétante. Mais elle se conduisait d'une façon si naturelle que Jody se trouvait mesquine et se reprochait son sentiment de malaise." (page 334).





La relation devient addictive, de plus en plus nocive, du côté de Claire.



"La lettre lue, Claire téléphona aussitôt à Jody. Elles eurent une longue conversation, rirent beaucoup. Jody lui appartenait, même si elle était à Los Angeles. Elle lui appartiendrait toujours.

Claire prit l'habitude de téléphoner à Jody une ou deux fois par semaine, entre les séances, pour se détendre et se remonter le moral." (page 276).





Cette idée devient tellement obsessionnelle qu'elle est prête à sacrifier sa famille. Elle est à la limite de la folie.



"Claire s'arrêta sur le bord de la route, à côté de l'allée. Elle n'avait plus envie de montrer la maison à Sam. Elle avait l'impression qu'il allait la lui prendre.... Claire pleurait pour de bon. Sur Sam, la maison, Jody. Sur tout. Un désert, sans rien, sans personne, voilà ce qu'elle désirait. (Elle) réfléchissait au moyen de reprendre les rênes de sa vie. Se débarrasser de Sam, des enfants, de l'appartement. Oublier Jody. Se prendre un studio en ville, ou en banlieue, aucune importance." (page 379).





Ce que veut nous dire l'auteur (à mon avis) est que Claire est trop névrosée pour exercer le métier de psychiatre. Elle n'a pas encore réglé son propre traumatisme (l'abandon de sa petite fille à la maternité). Comment pourrait-elle être efficace pour soigner ses propres patients ?





Un autre thème est abordé en filigrane : les liens familiaux réels ou fantasmés. Ceux-ci peuvent être très problématiques et, pourtant, nous ne pouvons pas nous en départir. Jody s'entend assez mal avec sa mère biologique. Claire a des difficultés à éduquer ses deux garçons.



"- Vous (Jody) éprouvez des difficultés à parler de votre famille ?

- Pas du tout. C'est comme Hollywood Chewing-Gum. "La fraîcheur de vivre !"" (page 113)



" Lorsque Jody la pria de demander une couverture à l'hôtesse, elle la regarda, bouche bée. Jody la détesta. Elle détestait cette mère, car elle se révélait incompétente, et ne pouvait ou ne voulait l'aider en rien." (page 303).



" - On est comme deux amies, non ?

- Des amies, j'en ai, dit Jody. Sois ma mère." (page 339).





A.M. Homes (Amy Michael Homes) s'attaque, dans son roman, à la condition féminine, à la maternité et à la psychanalyse. Elle a été elle-même abandonnée par ses parents biologiques. Elle ne les a rencontrés qu'à l'âge de trente et un ans.

Ce qui explique, entre autre, l'oeuvre d'A.M. Homes ; peuplée par les questions sur les rapports entre parents et enfants ; sur l'identité aussi.

A.M. Homes vit à New York. "Mauvaise mère" est son premier roman, paru en 1997.
Commenter  J’apprécie          60
Puissions-nous être pardonnés

Un réel coup de coeur, je ne connaissais pas l'auteur et je l'ai choisi sur base du résumé au verso.

Et j'ai été séduite dès les premiers instants par le personnage un peu terne, peu attaché aux gens qui va reconsidérer complètement ses priorités et endosser un costume qui paraît trop grand mais qui va lui aller de mieux en mieux, grâce à un panel de personnages joyeusement déjantés.

Il est donc possible de rire de « presque » tout, ce livre réjouissant en est la preuve.

Le livre fini, j'aurais voulu ne jamais l'avoir lu pour le redécouvrir.

Commenter  J’apprécie          00
Puissions-nous être pardonnés

Trés laborieux !!!! une succession d'évenements sans plus. C'est le deuxiéme livre de cet auteur que je lus, ce sera aussi le dernier !
Commenter  J’apprécie          00
Puissions-nous être pardonnés

Le début est excellent.

Mon erreur a été de lire au-delà des 30 premières pages.

C’est une œuvre typique d’une certaine gauche américaine, qui m’a exaspérée à la mesure du film « Juno ». Juno est une adolescente qui tombe enceinte lors de son premier rapport sexuel. Une ado qui couche, comme c’est osé. Oui mais elle n’avorte pas et continue à vivre une grande histoire d’amour avec le même garçon tandis que son bébé est recueilli par une femme seule car les femmes n’ont qu’un seul rêve, être mère.

J’ai retrouvé dans ce roman la même tentative désespérée de cacher un puritanisme fondamental sous des oripeaux dégoulinant de coolitude et de branchitude.

Donc, ça parle de bite, de Nixon, de diarrhée, de CIA, les épisodes les plus rocambolesques s’enchaînent péniblement et à la toute fin:

- le héros comprend à quel point c’est chouette d’avoir des enfants et de les aider à grandir en réalisant leurs rêves (surtout que tout le monde l’aide dès lors qu’il sort sa carte bleue)

- le héros comprend à quel point c’est chouette d’avoir des enfants et de les aider à être heureux (il est très attendrissant de les voir dévaliser toutes les boutiques de gadgets devant lesquels ils passent)

- le héros comprend à quel point c’est chouette d’avoir des parents qui sont très gentils et faciles à vivre quoique toqués.

- le héros comprend à quel point c’est chouette d’aller en Afrique parce qu’il n’y a rien de tel que des voir des petits Africains démunis quoique prompts à réclamer pour se rendre compte qu’on est très heureux en Amérique.

Bref sous des dehors anti conventionnels, c’est un éloge sirupeux et très faux-cul de l’american way of life.
Commenter  J’apprécie          178
Puissions-nous être pardonnés

'ai terminé l'année 2018 et commencé l'année 2019 avec ce livre, cette chronique de la vie.



Un réel coup de coeur et un bonheur.

Un livre où la bienveillance et l'humanité prennent le dessus.



Un homme, passionné par Nixon, se retrouve à devoir s'occuper de sa nièce, Ashley, de son neveu, Nate, suite à un évènement dramatique ; puis d'un orphelin et d'un couple de retraité excentrique qui vont venir se greffer à ce petit monde sans oublier les animaux de la maisonnée.



J'ai aimé la bienveillance de cet homme envers tous les Etres.



Ce livre est truffé d'humour, de maladresse, de rires, de pleures, de tristesse, de violence, de joies, de liesse, d'amour.



Certains passages permettent de sourire :

C'est Ashley qui m'annonce qu'Amanda ne reviendra pas. Et les sanglots longs n'y pourront rien changer, dit-elle.

- Elle a dit ça ?

Ashley secoue la tête "non c'est tout comme"



D'autres sont des réflexions sur la vie :

- Mais pourquoi je pleure ? Je suis heureuse et triste en même temps.

- C'est comme quand il pleut et qu'il y a un arc en ciel dit Ashley.



J'ai découvert cette auteure grâce à ce petite coin et je vous remercie du fond du coeur pour une telle découverte.







Commenter  J’apprécie          00
Puissions-nous être pardonnés

Voici un livre que j𠆚i fait durer aussi longtemps que possible, me régalant par petits morceaux. Humour noir, histoire qui commence très mal, voire sordide et se finit en « feel good » autour d’une famille recomposée autour d’éléments improbables. Au fil des 600 pages, ce sont des vies brisées par un drame qui se ressoudent, grâce à l’humble patience du narrateur, un historien érudit monomaniaque de Richard Nixon, qui se révèle un catalyseur par sa capacité à tout accueillir avec bienveillance. Avec un petit côté ᔼuménique sur la fin comme la bar-mitsvah humanitaire en Afrique du Sud. Une succession de péripéties cocasses, improbables qui évolue doucement vers une belle fin.

Un livre qui fait vraiment du bien!
Commenter  J’apprécie          10
Puissions-nous être pardonnés

A.M. Homes s’immisce une nouvelle fois avec brio dans les tortueux méandres des aventures familiales. Tout débute par un drame qui ouvrira d’insoupçonnables horizons. Un opus virevoltant et enjoué.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
Commenter  J’apprécie          20
Puissions-nous être pardonnés

Péripéties en cascade pour une famille américaine pas si ordinaire. Une fiction réaliste qui tient aussi de la farce, menée à un rythme haletant.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          30
Puissions-nous être pardonnés

Deux tragédies successives et familiales vont totalement bouleverser la vie de deux frères,opposés, "les deux faces d'une même pièce."

Si George a longtemps volé à Harold sa place d'aîné ,accaparant l'attention par son caractère explosif et violent, ce dernier se contentant d'une vie sclérosée et d'un rôle plus passif, les rôles vont changer. Harold, investissant la maison de son cadet, va prendre sa place de père de famille et, par là même s'autoriser à devenir enfin adulte.

Familles dysfonctionnelles et hautes en couleurs, personnages principaux attachants, personnages secondaires farfelus et joyeusement hors-normes , tout m'a enthousiasmé !

Les épisodes drolatiques (j'ai éclaté de rire à plusieurs reprises) et émouvants alternent dans ce roman de 500 pages qu'on quitte à regrets. A.M. Homes revient avec jubilation et profondeur sur ce thème de la famille et on la suit avec tout autant de bonheur dans cette Amérique qu'elle égratigne au passage . Un coup de cœur !

Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de A. M. Homes (590)Voir plus

Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1726 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}