Citations de Abigail Barnette (48)
Mais une chose est sûre : je nai jamais aimé quelqu'un aussi fort que je t'aime.Si quoi que ce soit se met entre nous,je me battrai bec et ongles pour te garder.
D'autres personnes auraient fini par dévoiler ces facettes de ma personnalité que Neil illuminait, mais quand j'y réfléchissais, c'était justement ce qu'il y avait de magique dans notre amour. Nous n'avions pas besoin l'un et l'autre pour nous compléter, nous étions déjà deux êtres entiers. En revanche, nous choisissions de nous aimer pour être plus que cela, pour aller plus loin.
Aucun autre homme au monde ne me faisait cet effet, je pouvais donc comprendre qu'il en soit '' terrifié''.
Clignant doucement des yeux, Neil esquissa un sourire qui creusait ses fossettes.
- Si je m'emporte, c'est uniquement parce que j'ai peur de t'aimer, balbutiai-je en me sentant ridicule.Je ne voulais pas que l'amour s'immisce entre nous.
- Eh bien, excuse-moi d'être parvenu à te charmer.
Relevant mon menton,il sourit et s'empara de ma bouche avec sensualité.La main qu'il n'avait pas blessée vint épouser la forme de ma joue et il frotta son nez contre le mien.C'était le baiser le plus romantique de toute ma vie.
- Les choses ne sont pas obligées de changer, Sophie. Je t'aime. Si on y est enfin,on forme un couple, je suis prêt à prendre ce que tu me donneras.
- Hum, oui. J'ai une envie de sexe irrépressible depuis que je t'ai vu sous la douche, assumai-je à ma grande surprise.Mais d'abord, on devrait manger quelque chose.
- Je te l'ai offert parce que je t'aime et que je tenais à te le prouver d'une façon extraordinaire.Je voulais te donner ce qu'aucun homme ne t'a jamais donné.Est-ce par insécurité,par immaturité ou par égoïsme ? Peu importe, mais une part de moi tient à t'apporter tout ce dont tu as envie.Des envies dont tu n'avais pas encore conscience.Je veux être celui qui les assouvit.
- On dirait que tu achètes mon amour.
- Non. Tu me donnerais ton amour quoi qu'il en soit. Si je n'en étais pas certain, tu ne serais pas là aujourd'hui.
- Exact, admit-il tout en étirant la jambe pour fermer le robinet avec ses orteils.Je sais qu'une fois que tu as ouvert ton coeur à quelqu'un, ton amour est inconditionnel.
Ses mots me provoquèrent une bouffée d'émotions qui me compressa les côtes.
- Tu es prêt à tant donner de ta personne que si tu venais à être déçu, tu ne t'en remettrais sans doute jamais.
- Non. Sophie, non. Paris représente autant pour moi que pour toi.Je veux faire quelque chose de romantique pour toi, pour que tu gardes un souvenir heureux de moi, au cas où ...
Quel abruti a eu l’idée saugrenue d’inventer les blind dates ? Franchement, il aurait mérité qu’on l’exécute sur la place publique. Comme au Moyen Âge, écartelé par deux chevaux lancés au galop. Ou bien écrabouillé par une pluie de rochers. Ou encore plongé dans de l’huile bouillante. Les rendez-vous galants, ce n’était pas mon fort. J’avais attendu la fac pour connaître mon premier véritable rencard. Et encore, il s’était arrêté devant le dortoir de la fille, quand elle m’avait dit : — On va peut-être arrêter là, non ? Après avoir tenté de redresser la tour de Pise qu’était ma relation amoureuse pendant les huit dernières années, je n’étais pas sûr de vouloir recommencer à zéro avec une autre femme. Mais celle-ci était « faite pour moi », me disait-on. C’était sûr, j’allais « l’a-do-rer ». Ben voyons. J’avais la pression, maintenant.
Recevoir l'amour de Neil avait été la plus belle chose dont j'aurais pu rêver. Si un avenir ensemble nous attendait, j'étais partante. Pourvu que ce soit le cas. Mais si nous n'avions pas d'avenir à deux...
Je pouvais me satisfaire de cela. Ce court laps de temps à ses cotés me comblerait pour une vie entière.
Je ne cesserais jamais d'être la petite amie de Neil Elwood.
Je croyais avoir mis ma vie entre parenthèses pour lui, mais c'était faux. Je l'avais vécu avec lui. Il ferait partie de ma vie jusqu'au bout, même emporté par la maladie.
- Alors comme ça, tu aimes la fessée, Sophie ?
- Oui.
Mon cœur battait la chamade, mais, oui, j'allais mieux. Beaucoup mieux. J'étais amoureuse de mon patron.
Et donc, j'étais foutue.
Un délice, murmura-t-il contre ma cuisse. Je pourrais te savourer comme ça toute la nuit.
J’aimais mon fiancé de tout mon cœur, mais cet orgueilleux était obnubilé par son reflet dans le miroir. Or, même dans cet immense dressing, il n’y avait la place que pour un vaniteux. Pas deux.
Si je me sentais mal, il me suffisait de prononcer le mot de passe pour qu’il retrouve son rôle protecteur de fiancé aimant. La plupart du temps, le supplice était juste assez supportable pour patienter jusqu’à la récompense. Le déni d’orgasme n’était pas le pire d’entre eux, loin de là.
La torture sensuelle qu’il m’infligeait exprimait tout l’amour et la confiance que nous nous portions.
Ma libido s’enflammait, je voulais qu’il me prenne là, sur le comptoir, tout de suite. Mais nous avions la nuit devant nous, chose plutôt rare.
Je me retrouvais face à cette drôle d’étape de la vie, où chaque chose trouve enfin sa place et sa logique. Finis les doutes et les regrets du passé. Je me tournais désormais vers l’avenir et ses innombrables possibles.