Citations de Adam Baker (16)
Nous devons tous croire que notre vie a une signification fondamentale. En ce qui me concerne, j'ai un rang et des responsabilités. Il n'est pas stupide de vivre ses idéaux jusqu'à la dernière heure.
Quelques nuits plus tôt, elle et Ghost avaient commencé à envisager l'avenir de la race humaine dans le confort de leur lit.
S'il y a des enfants, lui avait demandé Ghost, tu leur parleras de Jésus ?
Non, avait répondu Jane. Je suis heureuse d'être la dernière chrétienne. Si jamais ils tombent sur une bible, je leur dirai que ce n'est qu'un ramassis de conte de fées et de conneries.
- Vous devez m'amputer le bras. [...] Vous êtes des secouristes du FDNY, toi et Tombes. Vous avez tout ce qu'il faut de médocs et de scalpels. Coupez mon bras au niveau du coude avant que cette saloperie ne se répande.
Donahue secoua la tête.
- Désolée, mon gars. Tu connais la chanson : une morsure suffit. Tu es infecté ; pas d'antidote, pas de remède.
Il leva les yeux sur elle comme un enfant apeuré.
- Tu dois bien pouvoir faire quelque chose !
Lupe les rejoignit alors. Elle se dressa devant Galloway et lui tendit sa hache.
- Fais-toi un garrot et tranche-toi le bras si ça te change, mais on sait tous mes deux que t'es foutu. A ta place, je réfléchirais à la façon de passer mes dernières heures.
Des membres de l'autre équipage réussirent à s'extirper de l'appareil en flammes. Des silhouettes chancelantes surgirent alors des ruelles et des bâtiments alentour pour converger vers l'incendie. L'équipage fut rapidement encerclé et réduit en pièces.
- Est-ce que tu vois des survivants ? demanda Nariko.
- Non. Aucun.
- Tu es sûre ?
- Oui, j'en suis sûre.
- Alors, fais ton boulot, bordel de merde, et conduis-nous jusqu'au Fed.
Le Moyen-Orient est constamment agité par la guerre et les révolutions. Les billets de banque ont la fâcheuse tendance à perdre leur valeur. Et la plupart des habitants préfèrent faire confiance aux agents hawala locaux qu’aux banques.
En principe, ça aurait dû être chose simple. Mais l’avidité et la méfiance se sont glissées dans nos rangs comme une maladie contagieuse. Nous nous sommes scindés en factions armées où chacun se méfiait de son frère. Il y a eu beaucoup de trahisons dans les camps. Les bagarres sont devenues des batailles.
Faut pas avoir honte d’avoir la trouille, petit... Il n’y a que les malades qui n’ont jamais peur.
La différence entre l’armée régulière et les forces spéciales, c’est la capacité de garder son sang-froid, même lors d’une situation extrêmement périlleuse.
Saloperie d’armée. Elle vous presse comme un citron et vous jette aux ordures quand elle en a terminé avec vous.
Toute femme dans une zone de guerre est une beauté.
C’est lorsqu’on baisse sa garde qu’on risque de se faire buter. Je préfère m’attendre à croiser l’ennemi sur ma route, quitte à être agréablement surprise au bout du compte.
Plusieurs bossent pour la CIA ou pour des sociétés de biotechnologie privées, Dieu sait pour y faire quoi. On dit que certains se sont pointés au Kosovo pour y récupérer des membres humains ou des organes pour des richards sous dialyse. Paraît qu’ils utilisent les camps de prisonniers de guerre comme banques d’organes.
C’est une question de volonté. Mettez un homme dans un environnement extrêmement hostile comme le désert, ou isolez-le au cœur de l’Arctique, et vous verrez ce qui se cache au fond de son cœur.
L’or peut pousser les hommes à faire de terribles choses.
Ça sert à rien d’être riche si on est mort.
Personne n’en aura rien à foutre de la disparition de deux mercenaires.