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Critiques de Adrienne Yabouza (33)
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La patience du baobab

Un roman offert dans le cadre de la Masse Critique.

Merci à Babelio et aux éditeurs pour leur envoi.



Ce roman, court et agréable à lire est vraiment très intéressant, riche en culture. On découvre la culture africaine et comment elle est parfois confrontée avec dureté et difficulté avec la culture "blanche". On constate avec ce roman combien les obstacles sont nombreux et également combien les frontières sont grandes entre nos deux continents. Un bon roman pour comprendre certaines de nos différences et des combats à vivre chaque jour pour certains.



Les personnages sont attachants, nous les découvrons très vite. Ainsi, nous trouvons très vite nos marques et pouvons rentrer dans l'histoire.

Néanmoins, je me suis tout de même un peu ennuyée pendant cette lecture. Mais je le recommande tout de même pour l'ouverture culturelle et le plaisir de découvrir une belle histoire d'amour.
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La patience du baobab

Un livre qui m'attendait pour valider dans un challenge.

J'aime beaucoup Adrienne Yabouza qui nous parle admirablement de l'Afrique

On s'y croirait . Les dictons africains qui émanent ses récits sont plein de sagesse et nous font réfléchir.

Les réflexions sur les Blancs sont bien sympatiques et sont très réalistes.

En bref une lecture très agréable qui m'a emporté à des milliers de kilomètres

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La patience du baobab

Adrienne Yabouza nous livre le récit d’une Africaine naïve qui va se marier à un Blanc (non moins naïf, son coup de foudre est un peu caricatural, mais je reconnais que c’est mon point de vue…). Le récit fonctionne parfaitement sur les 100 premières pages. La naïveté de l’Africaine qui s’est trouvée un Blanc rend le récit amusant, agréable à lire et intéressant. Ensuite, je me suis un peu lassé. En particulier les difficultés qu’elle rencontre à l’ambassade n’apportent pas grand-chose, en tout cas aucune tension narrative. C’est le principal reproche que je ferai à ce livre : il n’y pas vraiment de développement romanesque, juste un récit linéaire d’une femme qui veut partir en France rejoindre son amoureux et qui nous conte les difficultés qu’elle rencontre. Vous me direz que c’est pas la première fois dans un roman qu’on trouve un scénario assez simple. La qualité stylistique de ce roman fait que cela fonctionne bien – je me répète – sur la moitié du bouquin. Mais A. Yabouza aurait pu introduire un peu plus de romanesque. Elle exploite que très peu les réticences de la mère de la narratrice qui voit sa fille partir. (Il y a peut-être de l’autobiographie dans ces passages). Le lecteur est en droit de se demander quel projet familial a la jeune mariée vis-à-vis de sa famille restée réfugiée au Congo. La narratrice a beau être naïve, le lecteur la trouve bien égoïste vers la fin du récit. L’empathie qu’il éprouve au début du texte se perd peu à peu. L’image de l’Afrique qui est donnée à travers ce texte est des plus négatives : La Centrafique n’est pas un Etat (on le savait, hélas), les Congolais ne sont très pas très accueillants (on s’en doutait aussi) et la fille mariée à un Blanc, si elle est triste de quitter sa famille qui se trouve tout de même dans une situation de détresse, ne donne au lecteur aucun élément sur les projets qu’elle pourrait avoir en France pour l’aider. Peut-être que A. Yabouza considère que cela va de soi, que western union fonctionnera à plein pot dès que Aïssatou aura mis un pied en France. Mais en tant que lecteur, j’ai trouvé qu’à force d’être naïve, la narratrice en devient bête.

Pour finir sur une note positive, il faut insister sur la qualité du style de Yabouza.
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La patience du baobab

Je remercie Masse Critique, Babélio et les éditions L'aube pour l'envoi de ce roman. L’Afrique est un sujet sur lequel j'ai assez peu lu, ceux qui me connaissent savent mon gout porté vers la Chine, que voulez vous on ne se refait pas !

Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé ce petit roman qui se lit vite et qui est plein de fraîcheur. Ce livre retrace le parcours d'Aïssatou jeune africaine tombée sous le charme d'un français, Rémi, de leur mariage dans un pays secoué par des événements instables, puis du long parcours administratif pour obtenir un visa et venir vivre en France avec son mari, quasiment un an, une éternité quand on s'aime !

L'auteur a un style très imagé et c'est un bonheur de la lire, de faire connaissance avec son beau pays et ses habitants ainsi que de leur sagesse. Un bon moment de lecture.
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La pluie lave le ciel

Dans La Pluie lave le ciel, Adrienne Yabouza, usant d’une ironie féroce qui au départ amuse, nous prend dans les filets de la farce pour mieux nous sensibiliser à la condition des femmes en République centrafricaine, en particulier en ce qui a trait aux violences sexuelles, le ton se faisant de plus en plus grinçant au fur et à mesure que nous passons de la réélection du président M’Mollo M’Mollo à sa fuite suivant le coup d’État orchestré par les rebelles. Lu en une journée, ce petit roman de moins de deux cents pages m’aura dérangée plus que ce à quoi je m’attendais, considérant que l’auteure a connu la réalité qu’elle décrit.
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La pluie lave le ciel

La république des Murmures connaissez vous?

sI vous souhaitez en savoir plus découvrez ce petit chef d'oeuvre

Une découverte de l'Afrique un peu spéciale je vous l'accorde

C'est très plaisant à lire des réflexions sur la politique la vie la considération des femmes , beaucoup de sujets de societe sont traités avec humour c'est très sympa à lire

Je vais lire un autre roman de cet auteur dés que possible.
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Le mal de mer

"C’est comme ça, sous le ciel bleu de Bretagne, alors que l’océan montait une fois de plus, il y a eu un coup de foudre… Entre une femme très noire et un homme très blanc."

Dans un petit port breton, Aïssatou et Erwan tombent amoureux au premier regard. Mais la famille d’Erwan juge l’amoureuse "trop noire". Où trouver une île pour s’aimer en paix ?

Les très jolies illustrations colorées de Philippe Sternis font beaucoup pour le charme de ce minuscule livre (complété page de gauche en FALC, facile à lire et à comprendre, par des pictogrammes) : les amoureux sont mignons comme tout, les parents d’Erwan ont l’air pincé à souhait, il fait beau temps belle mer…

Ce qui m’a déplu par contre, ce sont des petits détails de l’histoire : les parents d’Aïssatou apparaissent, mais eux, on ne connaît pas leur avis. Ceux d’Erwan restent confire dans leurs préjugés racistes sans qu’on voit d’évolution - et Erwan est un dragueur lourdingue il faut bien l’avouer, avec son secret contre le mal de mer… !

Challenge ABC 2022/2023

Challenge Globe-Trotter (République centrafricaine)
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Méchante nuit

Je remercie les éditions TuttiStori ainsi que Babelio pour leur confiance.



Avant de vous parlez de l'album relié pour enfants « Méchante Nuit« , je souhaiterais dire un mot sur les éditions TuttiStori qui publie ce dernier. C'est une toute jeune maison d'édition créée fin 2017 et située dans le Vercors près de Grenoble. Leur postulat est de faire découvrir à l'enfant la réalité du monde actuel en stimulant son imaginaire avec des contes notamment. Je tiens à souligner le fait que je suis toujours très heureux de mettre en avant des maisons d'éditions qui mettent un point d'honneur à privilégier la qualité du contenu et de la fabrication. Tuttistori fait partie de celles là. Il est temps, à présent, de vous parler du binôme qui a conçu « Méchante nuit ». Deux femmes : la première, Adrienne Yabouza qui signe l'histoire et qui est une autrice originaire de la République centrafricaine. Elle écrit en langue sango, yakoma, lingala et française et elle a déjà écrit pour les enfants avec talent. Les illustrations sont l'oeuvre de Virginie Rapiat, professeur d'Arts Appliqués depuis 1999 à l'USAAB (école supérieure d'arts appliqués de Bourgogne). Elle a pour habitude de dessiner sur papier épais bordeaux pour ses illustrations, ce qui donne sa touche personnelle dans le traitement des couleurs. Les illustrations sont soit dans les tons ocre (jaune-rouge) ou au contraire d'un bleu nuit. Elles sont magnifiques et créées un climat propice aux rêves, à l'imaginaire qui peut se déployer aussi grâce à l'histoire d'Adrienne Yabouza. Nous sommes en Afrique, dans un village où trois jeunes enfants (Kétua, Bôlôlô et Dunia) se retrouvent seuls dans leur maison, chaque nuit, car leur grand-mère travaille le soir. Ils ont perdu leurs parents. Grand mère s'occupe d'eux mais elle doit travailler. le likundü, le vent souffle dehors. Ils ont peur. Mais voici qu'un chien adorable apparaît, Kétua le fait pénétrer dans la maison.. la suite vous la découvrirez en lisant « Méchante nuit ». Un album relié jeunesse qui sonne comme une promesse aux songes, aux merveilleux. C'est une histoire très courte mais belle pour les enfants à partir de 4 ou 5 ans. Les illustrations font le reste. Ma nièce Léane, qui a 4 ans, a adoré ! Ce bel album relié jeunesse est à découvrir. A noter qu’on peut écouter ou télécharger le livre audio gratuitement sur le site des éditions TuttiStori avec un mot de passe fourni dans le livre. Une belle initiative !
Lien : https://thedude524.com/2019/..
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Méchante nuit

Méchante nuit, d’un format 22 x 23 très pratique car facile à tenir en main, avec une couverture magnifique, deux éléments positifs dès le départ, est un bel album.

Grand-mère Ata s’occupe de Kétua, son petit-fils, de Bôlôlô et Dunia, ses petites-filles, depuis que leurs parents « sont partis rejoindre la case des ancêtres. » Mais, chaque soir, elle les laisse seuls pour aller à son travail. Et c’est bien connu, la nuit, toutes les peurs surgissent, surtout lorsque, comme cette nuit-là, le vent hurle fort à l’extérieur. Les enfants parviendront-ils à affronter cette Méchante nuit ?

Voilà une histoire un peu grave mais empreinte de douceur qui ravira tous les enfants. Elle est écrite par Adrienne Yabouza et merveilleusement illustrée par Virginie Rapiat. Les dessins sont magnifiques, notamment ceux représentant les paysages extérieurs.

La peur est aussi bien rendue, de même que le récit de Kétua et les rêves de Dunia et Bôlôlô. Quant aux couleurs, c’est un pur régal pour les yeux : des teintes très chaudes mêlant toutes les nuances du rouge pour l’intérieur et les visages puis des teintes plus froides, du bleu, du vert pour la nuit avec des arbres ployant sous la force du vent de des nuages courant dans le ciel sous l’effet de la tempête. Et le calme est parfaitement rendu lorsque Kétua baisse les yeux et voit le chien.

Cette histoire qui se passe dans un petit village d’Afrique, est destinée aux enfants. Elle m’a charmée et ravie. D’autre part, cet album, au niveau graphisme et couleurs, est une véritable œuvre d’art.

De superbes poules rousses ouvrent et clôturent cette Méchante nuit nous donnant une indication sur la pauvreté du sol du village mais également sur la répétition des jours et des nuits, la vie, quoi !

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Méchante nuit

La méchante nuit, où le ciel ou une pintade du ciel s'amuse à pondre un gros œuf.

La méchante nuit, où la grand mère part user un peu plus les doigts, peut être même un peu plus son cœur.

La méchante nuit, où un jour la grande Maladie avait emmené papa et maman rejoindre la case des ancêtres.

Comment affronter la méchante nuit quand on est un petit garçon et qu'on doit rassurer ces petites sœurs ?

Bien sûr qu'on a un peu peur, mais le petit matin finit toujours par arriver avec son lot de surprises et d'humour.

Le petit matin est toujours un peu blanc et il reste toujours la terre fatiguée ...

C'est poétique mais pas hermétique.

C'est beau mais pas niais.

Une nuit africaine comme une autre pour nous apprendre un peu la nuit ailleurs que dans nos villes !



Merci à Babelio et aux éditions Tuttistori pour cette belle découverte.
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Méchante nuit

Quel beau livre ! Méchante nuit, album délicat contant une histoire signée Adrienne Yabouza et tellement bien illustrée par Virginie Rapiat, publié par TuttiStori, est venu jusqu'à moi grâce à Masse critique de Babelio que je remercie, comme l'éditeur, basé à Montaud, dans l'Isère.

De temps à autre, il est intéressant de se plonger dans ce que nous proposons comme lecture aux plus jeunes. Méchante nuit pourra être lu à haute voix par un adulte, un frère ou une soeur aînée et suscitera, sans aucun doute une discussion enrichissante.

Tout commence dans un village africain avec de superbes poules rousses et une astuce savoureuse lorsque la nuit tombe. Les gallinacées étant vite couchées, c'est Ata, la grand-mère, qui attire l'attention puisqu'elle s'occupe seule de ses petits-enfants : Kétua, l'aîné, plus Bôlôlô et Dunia ses deux jeunes soeurs. le repas terminé, Ata s'en va :

« Ils restaient seuls chaque nuit.

C'était comme ça depuis que leur père vite suivi par leur mère, étaient partis rejoindre la case des ancêtres. »

Ce beau conte africain parle de la nuit et des peurs que cette obscurité qui tombe sur la Terre, engendre, frayeurs accentuées par le vent qui cause des bruits bizarres, sinistres, difficilement identifiables. Nous avons tous connu cela et, ici, c'est un chien qui va rassurer les petits.

C'est délicieux avec des dessins magnifiques, très colorés, des visages très expressifs et très beaux. La nuit est bien rendue comme les animaux qui peuplent les rêves des enfants. Kétua, au visage malicieux et tendre, est responsable de ses soeurs. Ata, grand-mère au visage buriné et doux, est soucieuse du bien-être de ses petits-enfants qu'elle doit élever et dont elle doit assurer la sécurité. Bôlôlô et Dunia sont toutes les deux belles et arborent de belles coiffures, la seconde étant plus classique alors que la première est originale.

Les couleurs chaudes, rouge, ocre dès qu'il s'agit des enfants sont plus froides, bleu sombre, dès que la dessinatrice représente l'extérieur, la nuit menaçante, le grand vent et ces deux girafes, stoïques, pas très loin de la maison peu solide dont les planches s'entrechoquent sous les assauts du vent.

Rassurez-vous, la nuit africaine se termine bien puisque les poules rousses sont revenues !


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un amour de parapluie

Et si un jour, votre rêve devenait réalité? Djénabou est une petite fille qui a des journées bien chargées. Elle aide son père qui est handicapé. Cependant, elle rêve d'avoir un beau parapluie. Elle a de la chance, son père les répare. Il lui en fabrique un, personnalisé et rien que pour elle. C'est le début d'une longue aventure pour Djénabou.

Que s'est-il passé? Rêve ou réalité? Nous accompagnons Djénabou dans son rêve ou son entrée dans la quatrième dimension. Dans un monde que ne renierait pas une Alice au pays des merveilles. Un monde où la nature est riche. Une nature qui sait se faire douce pour accueillir une inconnue. Une intruse. Une invitée?

Un amour de parapluie est une belle leçon de résilience. C'est un beau livre pour les plus de trois ans qui aborde le thème de la réalisation des rêves. De la confiance en soi. Du destin. Il faut aller au bout de ses rêves et y croire pour atteindre son but. C'est un superbe livre pour l'apprentissage de la lecture. Un livre d'éveil aussi aux dessins superbes de réalisme. Des croquis qui sont exécutées avec des couleurs fortes et des pastels. Un régal pour les yeux des enfants. C'est un livre qui fait une part belle à l'imagination débordante des enfants.

Un amour de parapluie est une histoire qui se lit facilement. Comme un conte. Comme une délicate narration où le rêve fleurit au fil des mots pour devenir un beau récit qui fera voyager les enfants dans un monde enchanteur où se trouve un amour de parapluie.
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Une poupée pour maman : Poupée Akua-ba

Adjoa est une petite fille qui nous raconte l’histoire de sa maman qui n’arrivait pas à avoir un bébé. Sur les conseils de son mari, elle est allée voir un sculpteur qui lui a confectionné une poupée. Elle en a pris soin et elle a ainsi réussi à être enceinte et à avoir une petite fille.

Cette belle histoire nous permet de découvrir une œuvre d’art africaine, la statuette féminine Akua-Ba, statuette de la fécondité fabriquée au Ghana. On en apprend ainsi un peu plus sur la culture africaine, ses croyances et ses traditions.

J’ai beaucoup aimé ce récit tout en douceur. On ressent la bienveillance du père d’Adjoa envers sa femme. Les dessins et les couleurs font ressortir la tendresse et l’amour filiale au sein de cette famille.

Les deux dernières pages de l’album racontent la légende de laquelle est tirée cette histoire ainsi que les traditions artistiques associées.

C’est une belle découverte pour moi que cet album tiré de la collection Pont des Arts. J’ai très envie de lire d’autres ouvrages issus de cette collection en espérant qu’il me fasse voyager à travers d’autres cultures.
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