Citations de Agathe Colombier-Hochberg (149)
On est liés par nos rôles respectifs. Lui l'égoïste, moi la chieuse.
Chacun y trouve son identité, chacun est persuadé d'être une victime.
Il m’a fallu apprendre vite à reconnaître les méchants, à recevoir les coups, à relever la tête. Et ce sont des leçons que je dois souvent réviser.
Ne sous-estime pas le plaisir que ressentent les gens à apprendre une mauvaise nouvelle qui ne les touche pas, à la transmettre sur un ton apitoyé…
Plus tard, il faudra que tu apprennes à te méfier des jaloux, de ceux qui vous envient tout, même votre peur.
J’ai trente ans de plus que toi, mais je cherche toujours à me définir, tandis que tu t’imposes avec une assurance que je ne connaîtrai jamais.
Enfin aujourd’hui, j’ose me mettre en valeur, je me moque ce qu’on peut penser de moi. Mais j’avoue que je continue à être plus audacieuse pour les autres que pour moi-même…Parce ce que moi…Il y a quelque chose qui manque.
Pendant la soirée, j’ai regardé les femmes autour de moi en me demandant à quelle catégorie j’appartenais. Je n’ai pas trouvé ma place. J’ai du changer sans m’en rendre compte, comme tout le monde. Dans certains cas, il vaut mieux ne pas voir.
J’ai vieilli et qu’est-ce que j’ai appris ? Qu’une foule de choses qui m’auraient plu avant m’écœurent, désormais. Pas envie de voir tous ces gens. Toujours les mêmes gens. Un peu plus abîmés, comme moi.
Parfois j'ai l'impression que la peur est le seul sentiment qui me soit familier. Le seul qui m'accompagne avec une telle fidélité.
Ma raison me sert d'armure, un bouclier qui me donne l'impression d'être préservée contre les mauvaises surprises de la vie.
Si je reste sur la route que j'ai choisie, aucun début ne m'attend
C'est comme mes rencards : quand j'y vais maintenant je passe la moitié du temps à me demander comment je vais te décrire la soirée.
Je réussis à sombrer en me demandant pourquoi il y a une lumière dans les frigos mais pas dans les congélateurs
*L’idéal ce serait de pouvoir quitter ma femme maintenant , et de m’éclater pendant dix ans. Ensuite, quand je serai un peu rabougri et que plus personne ne voudra d’elle, on se remettra ensemble, et on finira paisiblement nos jours côte à côte.
*Il est sympathique, mais sa femme est une idiote qui passe son temps à montrer au monde entier combien ils sont riches. Elle est du genre à vouloir déménager dès que les cendriers sont pleins.
*Pour la plupart des femmes, la place de l’amoureux, c’est tout en haut ; quand on aime, on ne fout plus rien, on ne pense qu’à lui ; il est notre priorité absolue. Mais la plupart des hommes ne fonctionnent pas comme ça : même amoureux, ils ne changent pas leur vie pour nous. Ils sont très contents de nous avoir, mais ce n’est pas pour autant qu’ils modifient quoi que ce soit dans leurs petites habitudes.
Pour toutes les personnes en deuil ou seules, les fêtes ne sont ruen d'autre qu'un couteau remué dans leur plaie.
Il y avait un artiste, un ingénieur doublé d'un homme d'affaires, il fallait bien qu'il y ait un bon à rien.
" Du ski ?"
Certainement pas.
Je n'ai pas appris quand j'étais enfant.
Pourtant, hier encore, il m'a dit qu'il m'aimait, et je le crois. Il m'aime à sa manière. Il m'aime mal, mais sincèrement.