AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Agnès Debacker (21)


"Je pense à la vie, comme elle est surprenante, triste et belle à la fois..."
Commenter  J’apprécie          190
Un oisillon en profite pour se poser sur la tête d'Igor et picorer son crâne. Igor se retient de rire sous ses chatouilles. Lorsqu'il relève le museau, l'oiseau se colle à son oreille comme pour lui murmurer un secret puis s'envole rejoindre le nid.
Judith et Igor ont à présent les deux yeux rivés vers la cime de l'arbre, avec l'air d'écouter ce qui se trame là-haut. "S'il faut être un oiseau pour devenir son ami, je demanderai une paire d'ailes à mon anniversaire", songe Judith.
Commenter  J’apprécie          90
Et puis franchement, poursuit-il, t'as déjà vu un loup traîner avec une fille ?
Commenter  J’apprécie          70
Je me faisais une telle joie tout à l’heure. Découvrir les secrets des uns et des autres me paraissait si évident, si anodin. Et alors que je suis à deux doigts de ranger la théière, vaincu par ma culpabilité, et les improbables reproches de Simone, je me raisonne. Primo, un jour ou l’autre, je finirai par lire ces bouts de papier. La curiosité sera la plus forte, c’est fatal.
Deuzio, mes parents m’ont appris à ne pas croire aux choses qui n’existent pas, comme le père Noël, les fées, les monstres marins ou les personnes mortes capables de nous faire des remontrances. Certes, je ne suis pas toujours d’accord avec eux, de par leur nature même de parents, mais sur ce point, je pense qu’ils n’ont pas tort.
Tertio, cette théière n’est tout simplement pas magique. Pour preuve, très peu de mes souhaits se sont réalisés, du moins, ni les plus importants, ni les plus urgents. Je fais toujours pipi au lit, et Simone est morte. L’an passé, elle était à l’hôpital à cause d’une chute et j’avais expressément demandé qu’elle ne meure pas. On voit le résultat.
Commenter  J’apprécie          40
LE GRAND MÉCHANT LOUP n'en est plus un du tout.
Il a peur des fusils, de moi et des cailloux.
Je traverse la forêt,
sans me faire dévorer.
Je cours dans les bois,
sans risquer quoi que ce soit !
Commenter  J’apprécie          40
- Mais, je vous assure, monsieur le loup, reprend Judith la voix toujours tremblante. Je n'ai pas du tout envie de vous dévorer !
- Peut-être, mais t'es quand même habillée en rouge.
- Et alors ?
- Et alors ? Et alors, j'ai un vague souvenir qu'en présence des petites filles habillées en rouge, ça finit avec un fusil pointé sur le museau et des cailloux dans le ventre. Et je ne sais pas si tu sais, mais ça se digère très mal les cailloux.
Commenter  J’apprécie          40
- Au fait, ça craint un peu d'avoir volé un livre de sorcière à une sorcière, non ?
Commenter  J’apprécie          20
- Mais, ta nounou, elle était vieille, non ?
- Oui, assez.
- Tu veux dire que même les vieux ont des histoires d'amour ?
- Faut croire... (p. 44)
Commenter  J’apprécie          10
Pour preuve, très peu de mes souhaits se sont réalisés, du moins, ni les plus importants, ni les plus urgents. Je fais toujours pipi au lit, et Simone est morte. L'an passé, elle était à l’hôpital à cause d'une chute et j'avais expressément demandé qu'elle ne meurt pas. On voit le résultat. (p. 35)
Commenter  J’apprécie          10
Deuzio, mes parents m'ont appris à ne pas croire aux choses qui n'existent pas, comme le père Noël, les fées, les monstres marins ou les personnes mortes capables de nous faire des remontrances. Certes, je ne suis pas toujours d'accord avec eux, de par leur nature même de parents, mais sur ce point, je pense qu'ils n'ont pas tort. (p. 34)
Commenter  J’apprécie          10
De désarroi, je donne un coup de pied au mur en pestant contre les objets des défunts. Il devrait exister une fosse commune pour les enterrer et ne plus jamais entendre parler d'eux. Mais non, ils restent là à se pavaner devant nos yeux tristes. (p. 18)
Commenter  J’apprécie          10
Personne, pas même le docteur du rez-de-chaussée que je suis allé consulter en catimini, n'est capable de me donner une explication plausible : comment-fait on pour se porter comme un charme le mardi, démarrer sa journée du mercredi avec un bonne tartine de confiture aux framboises et s'effondrer dans son bol de café au lait quelques instants plus tard, sans vie ?
Commenter  J’apprécie          10
Ces réponses me désolent, mais je vais devoir me faire à cette idée : l'infarctus au petit-déjeuner est possible. Ce qui est impossible, en revanche, c'est que Simone revienne. [...] Je sais qu'il y a peu de chances qu'elle se sorte d'une situation pareille. La mort, on ne s'en remet pas. La crise cardiaque est irréversible. (p. 14)
Commenter  J’apprécie          10
« Finalement, certains objets de défunts ont raison de ne pas disparaître. Ils sont comme des morceaux d’eux. Cette théière, à l’allure altière, c’est un peu des bouts de Simone planqués sur ma moquette. Des morceaux d’elle échappés de la mort. »
Commenter  J’apprécie          10
Selon la loi de la théière, il est formellement interdit de lire les souhaits. "Vœux lus, vœux foutus", disait Simone. Sans doute est-ce exagéré, sans doute cette théière n'a-t-elle aucun pouvoir. Cette petite cérémonie n'était à coup sûr qu'un jeu entre Simone et moi. Pour autant, je ne me résous pas à rompre le serment. Il y a quelques souhaits là-dedans qu'il me plairait de voir s'accomplir.
Commenter  J’apprécie          10
- Les accidents d'avion sont rares, lui a répondu Sam. C'est le moyen de transport le plus sûr au monde. Par exemple, on a dix fois plus de chances de mourir ici dans cette patinoire à cause d'une mauvaise chute que d'un accident d'avion.
On a regardé Sam avec frayeur. Mais comment s'y prenait-il pour avoir des idées pareilles ?!
Commenter  J’apprécie          00
- Personne ne mérite de finir moche et court sur pattes sur une barque abandonnée, tout ça parce qu’il a loupé ses examens,
Commenter  J’apprécie          00
Les mots de Sofiane me reviennent en tête. Ne faudrait-il pas laisser les morts reposer peinards en paix ? Elle est bête cette phrase. Il n’y a pas plus en paix qu’un mort. Alors que moi…
Commenter  J’apprécie          00
On se tait jusqu’à ce qu’on soit dérangé par la sonnette. […] Ce sont mes parents. Je les avais complètement oubliés ceux-là. Pas eux. Il y a une différence fondamentale entre les parents et les enfants. Les enfants oublient assez facilement leurs parents mais les parents n’oublient jamais qu’un jour ils nous ont fabriqué.
Commenter  J’apprécie          00
« De nouveau, je vais devoir me confronter au canapé, au fauteuil et à la table basse. De nouveau, je vais voir la grande porte vitrée de la cuisine, peut-être même vais-je devoir y rentrer et, inexorablement, je vais revoir Simone morte avec une tartine de confiture à la main. De nouveau, mon corps chavirera. Mais il y a l’odeur. Y songer me donne du courage. Cette chère odeur de chez Simone. Je vais humer l’air à m’en étourdir et ainsi la graver à tout jamais dans ma mémoire. Les jours de tristesse, je l’appellerai à la rescousse et elle calmera ma peine. Non, la mort n’est pas la seule à rôder dans cet appartement. »
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Agnès Debacker (83)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
139 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}