AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Alain Bosc (20)


Empruntant l’étroite ruelle parallèle aux murailles longeant le fleuve, il traversa bientôt la place du palais de l’Ombrière…Même à marée haute,excepté lors des crues et des plus forts coefficients, il restait à cet endroit un chemin à peu près praticable le long de l’enceinte protégeant la ville d’éventuelles attaques par le fleuve.
Commenter  J’apprécie          40
La petite église avait son porche à deux pas de l’hôtel de ville, sous la porte monumentale où une imposante cloche appelait jurats et citoyens aux assemblées de la commune. Toute la vie religieuse des élus représentant les différentes paroisses de la ville passait par Saint-Eloi.
Commenter  J’apprécie          10
La marée remontait la Garonne bien au-delà de Bordeaux et cette grève en pente douce, sommairement pavée, était recouverte d’une boue limoneuse épaisse dans laquelle pataugeaient les journaliers affairés au chargement des nombreux bateaux.
Commenter  J’apprécie          10
Bien sûr, il avait vu l’inévitable faune de tire-goussets, de vendeurs de fausses reliques assaillir les pèlerins de passage; bien sûr, les prostituées aguichaient les passants à l’entrée des ruelles…La misère était grande, hors les murailles, et les bateaux ne seraient jamais assez nombreux dans le port ni les vignobles assez vastes autour de la ville pour donner du travail à tous.
Commenter  J’apprécie          10
Chaque Anglais qui dépasse Blaye doit être muni d’un sauf-conduit, et s’il désire rester à terre à la nuit il ne doit pas quitter la résidence qu’on lui a assignée…Il doit aussi
effectuer tous ses déplacements accompagné de sergents du guet comme un malfaiteur…Ces stupides précautions entravent le commerce des honnêtes marchands et n’aura pour résultat que notre ruine à tous…
Commenter  J’apprécie          10
Du portail où se tenait Thomas, un autre chemin, bordé lui aussi de prés ou de parcelles cultivées, la différence était difficile à faire sous la neige, menait à un hameau un peu à l’écart de la demeure du maître. Au-delà du hameau, derrière le mur ceinturant le domaine, la masse sombre de la forêt visible tout autour indiquait que les terres de Montignac formaient une immense clairière gagnée sur la forêt.
Commenter  J’apprécie          00
Sous les arbres séculaires la nuit était maintenant devenue presque totale. Dès la sortie de Bordeaux, le chemin de Compostelle devenait tel qu’il était déjà bien des siècles auparavant. Son revêtement de dalles romaines plus que millénaire était usé, profondément creusé par le passage d’une multitude de chariots depuis ceux des cohortes romaines se rendant à Dax ou Bayonne. Les marécages de la sortie de la ville dépassés, les pèlerins s’enfonçaient sous les arbres de l’épaisse et inquiétante forêt du Cernès qui s’étendait encore jusque-là et n’en ressortaient que pour aborder des landes désertes et sablonneuses plus au sud.
Commenter  J’apprécie          00
Se retournant à demi, il vit le cercle rapide d’un gourdin destiné à sa nuque. Du bras, il dévia la trajectoire, finissant de faire face au danger. Poussant un grognement sous la douleur qui traversait son avant-bras, il réussit pourtant à désarmer son adversaire avant même que celui-ci eût fini son geste, l’envoyant rouler dans la vase. Il découvrit alors les deux autres compères qui s’apprêtaient à fondre sur lui, pareillement armés d’impressionnants gourdins, à la mesure de leurs imposants propriétaires.
Commenter  J’apprécie          00
Philippe de Bourgogne trouve que Louis XI jette des regards un peu trop gourmands sur son duché…François II de Bretagne aussi d’ailleurs…D’autres puissants seigneurs s’inquiètent eux aussi, ou sont mécontents des taxes que Louis exige maintenant…
Commenter  J’apprécie          00
La vie est simple, Thomas, il suffit de faire ce qui doit être fait, finit-il par dire. -Et on le sait comment, ce qui doit être fait? -Ton cœur le sait, Thomas, écoute-le.
Commenter  J’apprécie          00
Apaisé par le crissement soyeux du ressac qui léchait le sable de la plage, il se résigna à quitter une fois encore, une dernière fois espérait-il, le calme qu'il était venu chercher là, pour affronter de nouveau l'existence. C'était une décision d'une terrible violence pour lui. Les mesquineries, le besoin de posséder toujours plus, l'appétit insatiable et de humain de détenir un pouvoir, si dérisoire soit-il, sur ses semblables, lui semblaient si pathétiques et incompréhensibles qu'il avait peine à les combattre
Commenter  J’apprécie          00
Avec les offrandes des pèlerins et les revenus du sel et des pêcheries, tu es surtout là pour garnir d'écus ta bourse et celle de l'abbé de Sainte-Croix, mon bonhomme, et nous le savons fort bien tous les deux.
Commenter  J’apprécie          00
Une catastrophe était inévitable dans cette étrange affaire où chaque nouveau jour rendait incertaines les amitiés de la veille. Tout aussi incertains d'ailleurs étaient les ennemis que l'on croyait avoir à combattre
Commenter  J’apprécie          00
Engourdis par le froid, leurs réflexions les entraînèrent dans une torpeur mêlée de cauchemars. L'un comme l'autre ne voyait pas la moindre issue à la situation dans laquelle ils se trouvaient à présent. Leur seul espoir résidait dans la liberté que Juan possédait toujours, leur angoisse était de ne rien pouvoir faire pour le prévenir.
Commenter  J’apprécie          00
N'as-tu pas senti combien la ville est sombre, comme vidée de sa bonne humeur habituelle? Des nouvelles inquiétantes sont arrivées de Londres il y a quelques jours. Edouard n'en a pas fini avec Henri. Le comte de Warwick n'est plus le proche du roi tout-puissant qu'il a été. Le mariage du roi avec cette Woodville l'a fort contrarié dans ses projets
Commenter  J’apprécie          00
Fouetté, brûlé aux fers, les os broyés, qui n'avouerait pas avoir participé à un sabbat?Qui ne dénoncerait pas le village entier si c'était possible pour éviter de mourir brûlé vif?
Commenter  J’apprécie          00
A lui qui avait déjà si souvent traîné ses bottes dans des ports étrangers, il apparut soudain clairement que la communauté des marchands, réunie par les sillages des bateaux creusant l'Atlantique et la Mer du nord formait une sorte de nation en elle-même, régie par des préoccupations et des règles bien au-delà de celles des états.
Commenter  J’apprécie          00
Voulez-vous savoir, Messire Gauriac, ce qui m'étonne le plus chez ces pauvres gens? C'est de les voir courber l'échine devant des gens comme vous! Il faut que leur dégoût du combat pour le pouvoir soit bien grand pour qu'ils y consentent!
Commenter  J’apprécie          00
..et si les paysans étaient encore convaincus de l'existence du monstre, ce n'était que pour donner un visage à leurs angoisses, une silhouette sombre, fugitive, puissante et cruelle, à la mesure des peurs créées par leur isolement et leur vulnérabilité.
Commenter  J’apprécie          00
Fouetté, brûlé aux fers, les os broyés, qui n'avouerait pas avoir participé à un sabbat?Qui ne dénoncerait pas le village entier si c'était possible pour éviter de mourir brûlé vif
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alain Bosc (20)Voir plus

Quiz Voir plus

Grand ou petit ?

Alain-Fournier a écrit :

Le Petit Meaulnes
Le Grand Meaulnes

20 questions
4958 lecteurs ont répondu
Thèmes : humour , littérature , grand , petits , contrairesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}