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3.88/5 (sur 1070 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1956
Biographie :

Karen Maitland est une écrivain britannique, spécialisée dans le roman policier et le roman policier historique.

Karen Maitland est titulaire d'un baccalauréat spécialisé en communication et d'un doctorat en psycholinguistique.

Son premier roman, "La Chambre Blanche" ("The White Room") (1996), a été sélectionné pour The Authors' Club Best First Novel Award.

"La Compagnie des menteurs" ("Company of Liars") (2008) est son premier roman publié en France.

Elle vit dans la splendide ville médiévale de Lincoln, chef-lieu du comté de Lincolnshire, en Angleterre.

Karen Maitland, comme d'autres écrivains, est dyslexique. Cela l'a aidée à imaginer ses histoires avant de les écrire.


Source : www.sonatine-editions.fr
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Bibliographie de Karen Maitland   (12)Voir plus

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The Book Channel visits Lowdham Book Festival and presenter Tina Bettison talks to author Karen Maitland about her lataest book The Owl Killers. The Book Channel is broadcast on Sky 166 and Freesat 402 and all programmes can be viewed on the Book Channel website, http://www.thebookchannel.tv (2009/07)


Citations et extraits (326) Voir plus Ajouter une citation
Ah, mais mon jeune ami, répliqua Zophiel d'un air triomphant, de nombreux juifs ont été jugés en France et déclarés coupables d'avoir causé la pestilence en empoisonnant les puits. Ils ont librement avoué leur culpabilité sous la torture...
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Il y avait si longtemps qu’il avait quitté Venise, disait-il, qu’il ne se rappelait presque aucun nom. Il rêvait toujours des places et des canaux, mais ne se souvenait plus de leur nom. Il lut la déception sur le visage de Rodrigo et Jofre.
Il parut un moment découragé, puis il sembla avoir une idée, il se leva et s’enfonça dans l’obscurité. Il revint quelques minutes plus tard, tenant quelque chose de brillant dans sa main . C’était une petite fiole en forme de poire, du genre de celles dans lesquelles les femmes conservent des huiles parfumées. Dans sa main, elle était sombre et opaque, mais lorsqu’il la tint à la lumière d’une des torches, le verre laissa paraître de riche éclats bleus et pourpres, et de minuscules paillettes d’or scintillant sur toute sa surface.
« vous voyez, voici ce dont je me souviens, la lumière de Venise est comme le verre. Je me souviens que le soleil de la fin d’après-midi faisait danser des étincelles dorées sur les eaux de la lagune. Je me souviens de la lumière nacrée de l’aube en hiver, et du rouge brûlant et âpre du soleil couchant en été, qui conférait au marbre une teinte rose vif. Je me souviens des nuits où les eaux des canaux étaient noires comme de la martre, du scintillement du clair de lune sur l’eau sombre, telle, une barrette d’argent dans les cheveux d’une belle femme. C’est la lumière de Venise que je capture dans mon verre. »
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La pluie pousse à ruminer ses pensées. On ne regarde pas les autres lorsqu'il pleut ; on marche tête baissée, le regard fixé sur les flaques agitées.
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Et puis, qu'est-ce que chez soi ? Le lieu où l'on est né ? Celui où l'on se souvient de nous ? Mon souvenir est depuis longtemps tombé en pourriture. Et même s'il restait des vivants qui se souvenaient encore, ils ne me pardonneraient jamais ce que j'avais fait, ils ne pourraient jamais m'absoudre.
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Elle n'avait pas pu choisir son mari, et alors ? En cela elle n'était pas différente de n'importe quelle femme bien née, ni même des filles de marchands. Car lorsqu'il est question de terres, de commerce ou d'argent, le mariage est simplement une transaction d'affaires qui doit être négociée par les parents. Bien des jeunes mariées, durant leur nuit de noces, sont devenues des femmes en serrant fermement les yeux et les poings, priant pour que ce soit bientôt fini. Non, tout bien considéré, on pourrait affirmer que l'infirme n'avait pas été plus mal traitée qu'une princesse royale. Même s'il est vrai que les flammes d'un bûcher ne sont pas moins douloureuses lorsque l'on sait que d'autres brûlent avec soi. (p. 96)
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Le besoin d'atteindre le sanctuaire se faisait chaque jour de plus en plus pressant. La peur gagnait les terres. Elle montait en silence, telle la marée dans une crique, une peur froide, grise, qui s'insinuait partout. On ne parlait plus dans la région que de la pestilence qui avait atteint Londres. La nouvelle avait ébranlé même les plus optimistes. Certes, Londres était un port; il était condamné à succomber tôt ou tard, mais il ne se trouvait pas sur la côte sud, ni même sur la côte ouest. La pestilence s'était propagée de tous côtés, et s'apprêtait désormais à atteindre le coeur de l'Angleterre.
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Narigorm se tenait dans l'entrebâillement de la porte, nous observant. Je ne voulais pas voir l'expression sur son visage. Mais soudain mes émotions revinrent : la colère me submergea d'un coup. Je ne pouvais pas accepter ça, d'abord Plaisance, et maintenant l'enfant. Je ne laisserais pas les runes gagner. Je ne laisserais pas Narigorm gagner. Je ne voulais pas voir ce sourire triomphant sur son visage.
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À Bruges, les bougies étaient fabriquées par nos sœurs apicultrices et la cire qu'elles utilisaient sentait bon le miel, le thym et les pommes fraîchement cueillies. Et si la cire n'embaumait pas encore assez, elles y ajoutaient des huiles de romarin, de lavande et de rose, si bien que même en hiver flottait dans nos maisons le parfum tiède et enivrant de l'été.
Je savais que la nostalgie était un péché. Je ne cessais pourtant de le commettre, tel un ivrogne incapable de se tenir éloigné de sa bouteille. Je ne sais pas pourquoi je continuais, car cela ne m'apportait rien d'autre que de la peine.
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L’espoir est pour les faibles ; ne suis-je pas parvenu à vous le faire comprendre ? Espérer c’est placer sa foi dans les autres et dans choses extérieures à soi-même ; ce qui mène inévitablement à la trahison et à la déception.
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Un père risquera tout pour sauver son enfant, même sa vie. C'est une passion qui vous étreint dès l'instant où vous tenez votre premier enfant dans vos bras, et elle ne vous quitte jamais.
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