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Critiques de Alan Parks (127)
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Janvier noir

L'Ecosse est une destination extraordinaire , je vous l'affirme pour y avoir effectué un superbe voyage ... Il m'a été également donné de coucher une nuit , une seule , dans la ville natale d'Alan Parks et , à découvrir ce qui va suivre , j'ai sans doute eu beaucoup , beaucoup de chance .

Oui , nous sommes à Glasgow , en janvier 1973 , dans la prison locale . Le policier , c'est Mac Coy, le prisonnier , c'est Howie Nairn : le sujet de discussion ? L'assassinat prochain d'une certaine Lorna , renseignement balancé en " off " par Howie . Sérieux ? Pas sérieux ? Le tuyau est donné et il va s'avérer ..... Ça, c'est dans les trois premières pages , il vous en reste encore pas mal pour découvrir ce Mac Koy qui puise ses sources auprés de gens pas forcément recommandables , qui boit comme " un trou " , on peut le dire , qui couche ici ou là , qui fréquente des gens plutôt " border line " , qui prend des coups terribles dont il se remet on ne sait trop comment , bref , un homme , un vrai que sa hiérarchie ( douteuse ) a bien du mal à maîtriser...Mac Coy , c'est un roman dans le roman , un type que l'on retrouvera , autant le dire tout de suite , dans les opus suivants , tout comme son " stagiaire " le truculent Wattie , moins naïf qu'on pourrait le penser et qui , peu à peu , va savoir s'imposer . Bon , ça c'est fait, vous allez partager des souffrances , mais pas " y rester " . C'est déjà ça, ça encourage ...

Les personnages , il y en a d'autres , rassurez vous , et pas des faire - valoir , ça, c'est le moins qu'on puisse dire . Une pléiade de voyous , de mauvais garçons, de chefs de gangs , de proxénètes , de prostituées, bref , un retour dans un " ancien temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître " . Plongée dans le monde corrompu de la " Haute " ...Des gens " gonflés " comme on dit , pas étonnant quand on s'appelle " Dunlop " , non ?

C'est un roman qui se lit très facilement , très bien traduit où l'action est présente du début à la fin ; c'est rythmé , agité , sanglant , vicieux , violent , sans qu'on ne s'en offusque plus que de raison , ni que notre sensibilité ne soit perturbée jusqu'à la perte de sommeil . Les coups pleuvent , les victimes récupèrent...ou pas . Pour Mac Koy et son stagiaire , vous savez .

Une vision " intimiste " d'un Glasgow peu recommandé aux touristes à côté duquel " Nessie " fait figure de premier communiant ou d'enfant de choeur, à votre bon vouloir . Et pourtant , le Loch Ness, ce n'est pas rien !!! Y'en a qui l'ont vu , ils ont eu des ennuis !

Les pubs sont crasseux mais les pintes de bière sont généreuses et il est de bon ton de ne pas laisser un verre vide ... Vous avez le temps ? Je vous paie ma tournée ? Et bien , c'est parti . Jusqu'à quelle heure ? Oh la la , je sais pas , moi .

PS : le deuxième volume , c'est " L'enfant de février " . Je viens de le commander . Je ne voudrais pas être à la place de Mac Koy mais j'aime bien le suivre ...de mon canapé.
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L'enfant de février

Après avoir découvert et beaucoup apprécié " Janvier noir " , premier opus de cette série " Mc Coy and co ", je m'étais promis d'accorder à nouveau toute ma confiance à Alan Parks . C'est fait et , ma foi , j'ai bien fait .

Le décor, on le connaît : la ténébreuse, sordide , lugubre et inquiétante Glasgow dont on va continuer à fréquenter les quartiers , hum , disons un peu " chauds " , souvent " by night " , pousser les portes de pubs improbables où les rires gras transpercent , comme la corne de brume , les volutes de fumées d'où surgissent souvent très souvent , portés par des bras tremblotants , pintes de bière et verres de Whisky ....Pour ceux et celles dont le standing ne supporterait pas ces " bains de foule dans des foules qui ne prennent plus de bains " comme le disait le talentueux Thierry ( mais non , pas Thierry la Fronde , ) Thierry le Luron ....sachez que vous cotoierez un peu aussi " La Haute " . mais moins ...et ça ne sera pas plus mal .

Dans ce décor, nos flics : Murray , le boss .Un dur . Juste , réglo mais pas commode .Un vrai . Mac Coy , du lourd , du très lourd . Très bon flic mais pourchassé par des vieux démons, pas toujours maitre de ses pulsions . Mais résistant, très résistant. Les coups qu'il encaisse sur les 450 pages auraient tué un troupeau de bisons , pas lui . Des cicatrices partout mais guéri dés l'orage passé et ...pas de médecin ou d'hôpital . Et puis le jeune stagiaire , le petit " couteau suisse " Wattie qui , sous ses airs " à ne pas y toucher " conquiert peu à peu la confiance et l'estime de tous .Bon , il y en a d'autres mais vous n'aurez qu'à suivre ces trois là, le plus dur sera fait , les autres vont venir s'agglutiner ...

Vous picolez ? Oui , alors tant mieux . Prévoyez quelques cuites à venir , des levers difficiles . Pas tous les soirs , mais ...souvent . La drogue ? Ah oui , j'allais oublier ce détail.

Après qu'est ce que je vais bien pouvoir vous dire de plus ...Ah ben si , suis je bête, il y a un mort . Au tout début. Un jeune footballeur promis à un bel avenir . Démoli sur le toit d'un immeuble en construction , Pas beau à voir , croyez- moi . Et même qu'on connaît le meurtrier : Connelly qu'il s'appelle . Comment vous dites ? L'arrêter ? C'est facile ?

Oui , oui , commencez votre stage d'accoutumance aux addictions et rejoignez l'équipe. Je vous aurai prévenus, ne venez pas vous plaindre , ça va " swinguer " . Nous sommes en février 73 , à Glasgow . Croyez moi , ce n'est pas là que vous aurez la définition du mot " canicule " . Il pleut , il neige et ça caille . Bon , ici , il fait trop chaud , pas forcément mieux

Les gouttes de sueur dans le dos ? Mais non , ce n'est pas la canicule , c'est l'angoisse qui sort par tous les pores de votre peau ....

Est ce qu'il faut avoir lu "Janvier noir " avant ? Pas forcément mais ...

Est - ce que je lirai le troisième opus ? Oh , oui , dés qu'il sort en poche .

J'ai aimé ? Bien plus que ça...

C'est violent ? Oui , quand même...

Ça se finit bien ? Ça se finit ...

Ça se finit mal ? Ça se finit ...

Ils meurent ? Y'en a qu'on essayé , ils ont eu des problèmes .

C'est mon ami libraire qui me l'a conseillé ? Devinez ....

Rejoignez la bande mais attention , pour les petits nouveaux que vous serez , ça " chambre " et toutes les " tâches annexes " vous attendent . Les dialogues entre flics sont parfois délicieux.

Moi , j'ai fini . Le roman que j'ai commencé aussitôt après se déroule à Poitiers . Ce n'est pas Glasgow , ça peut paraître moins " glamour " mais ça repose un peu . Comment ? Vous attaquez la lecture cet aprés- midi sur le transat avec une bonne bière fraiche ? C'est bien . Vous avez raison .Mieux vaut " la bière dans le corps , que le corps dans la bière ", même si dans le bouquin , il y a les deux . Allez , à bientôt, pas d'imprudence surtout , prenez soin de vous . N'oubliez pas : Connelly , hein .
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Les morts d'avril

Janvier, février, mars, avril...

Cela fait quatre mois que je m'inquiéte pour l'inspecteur McCoy. C'est que voyez-vous, il ne prend pas soin de lui...



Il boit trop, il fume trop et il fréquente un petit malfrat, son meilleur ami d'enfance, qui ne peut lui apporter que des ennuis. Souvent, il lui sauve la mise, c'est que voyez-vous, ils se sont connus dans un foyer d'accueil, le genre d'enfance où les mauvais traitements forgent non seulement le caractère mais aussi des amitiés à la vie, à la mort. Son pote, et lui, c'est la famille qu'ils n'ont jamais eu...

Et si McCoy ne s'était pas retrouvé en famille d'accueil chez celui qui est, aujourd'hui, son supérieur hiérarchique, il serait tombé lui aussi du mauvais côté obscur de la force. C'est grâce à lui qu'il est devenu flic. Un bon flic, un excellent flic, aidé souvent par les tuyaux que son pote, le malfrat lui refile. Donnant donnant , gagnant gagnant...

Tout ça , c'est ce que vous aurez besoin de savoir si vous attaquez cette scérie sans passer par le premier tome, etc...



Pour l'heure, McCoy est appelé sur une scéne de... d'un accident : un jeune qui n'a pas dû lire le mode d'emploi correctement de la bombe qu'il était en train de fabriquer. IRA, IRA pas ? Telle est la question et MCCoy voudrait bien refiler l'enquête aux renseignements généraux mais ils ne le veulent pas... Il a accepté par bonté d'âme d'aider un homme venu des USA afin de retrouver son fils qui a soudainement disparu, un jeune militaire...

Un autre groupe sanguin a été retrouvé sur les lieux où la bombe a explosé et une enquête, s'emboitant dans une autre, voici notre inspecteur bien occupé pour quelqu'un qui devait prendre des vacances ! Je vous l'ai dit , McCoy ne prend pas soin de lui...





Allez courage, il reste encore neuf mois, pour que notre héros de "scottish noir" , retrouve la santé, le bonheur et la joie de vivre. La fin ne me rassure guére !

En attendant, ce roman a été élu Livre du mois par le journal The Times, et il le mérite amplement.

Noir, sérieux, impeccable...





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Janvier noir

En ce 1er janvier 1973, l’Inspecteur Harry McCoy se trouve en compagnie de Tommy Mullen, gardien de prison, accoudé à la balustrade qui surplombe la salle de loisirs de Barlinnie, prison dont « le seul avantage est qu’on n’avait pas besoin d’aller ailleurs. Tout l’éventail de la criminalité de Glasgow terminait là. Les violeurs, les meurtriers, les pédophiles, mais aussi les petits vieux paumés qui venaient de perdre leur femme et s’étaient fait pincer à la sortie de la coopé avec deux boîtes de saumon planquées sous leur pull. Barlinnie n’était pas regardante, elle acceptait tout le monde. »



McCoy a reçu un coup de fil au commissariat lui demandant de se rendre à la prison. Un détenu qui le connaît, Howie Nairn, veut le rencontrer. Il lui apprend que quelqu’un va se faire tuer le lendemain, en ville, une certaine Lorna qui travaille dans un des restos chics de Glasgow, le Malmaison ou le Whitehall. C’est tout ce qu’il dit savoir et il lui demande d’empêcher ce meurtre.



McCoy regagne la ville et remet au lendemain la recherche de cette Lorna dont il retrouvera rapidement la trace au Malmaison où elle est bien employée. Son nom Skirving, Lorna Skirving.



Mais il ne pourra lui éviter d’être tuée dans une rue pleine de monde, sous ses yeux, par un gamin de dix huit ans, excellent tireur, dont il faudra trouver quel lien il pouvait avoir avec la victime.



En compagnie d’un jeune adjoint, Wattie, que lui impose le commissaire Murray, McCoy va s’engager dans la recherche de la vérité et cela ne sera pas une mince affaire car des ramifications vont apparaître au fur et à mesure de l’enquête impliquant aussi bien des prostituées, des petits et gros trafiquants, des êtres paumés, qu’une riche famille comme celle des Dunlop.

McCoy est un tenace, il ne lâche pas tant qu’il ne tient pas le ou les coupables. Même s’il est accroc à l’alcool et à certaines drogues, même si lui-même a des relations troubles avec un dangereux trafiquant comme Stevie Cooper, un ami d’enfance qui l’a défendu à l’orphelinat, il n’en demeure pas moins un flic qui place la vérité au-dessus de tout quel que soit le prix à payer.



J’ai apprécié ce Janvier noir à Glasgow car au-delà de l’enquête on a de la sympathie pour McCoy qui gagnerait peut-être à avoir un peu d’humour, noir bien sûr, et de l’intérêt pour cette ville à son image, une ville blessée dont on a laissé mourir des quartiers entiers où résidaient des familles ouvrières pour y faire passer des voies rapides, une ville qu’il aime en dépit de son atmosphère glauque, des injustices qui s’y perpétuent grâce au laxisme des autorités policières et judiciaires vis à vis de la classe possédante et des chefs de gangs. Je suivrai avec plaisir la suite des enquêtes de Harry McCoy….et je vais aller faire connaissance avec les McIlvanney père et fils et Gordon Ferris

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Janvier noir

Ho que c'est violent. Janvier n'est pas noir pour rien à Glasgow. Ouf . Je reprends à peine ma respiration.

Nous sommes dans les années '70 et il faut croire que rien ne pouvait se régler autrement qu'avec des dents brisées, des nez cassés, des crânes fracassés, des doigts écrasés et j'en passe. Et que pensez de la ligne mince entre le flic ripoux et celui qui avait des indics ou qui fréquentait le milieu des truands. Ho sans oublier le traitement fait aux femmes et la façon dont on leur adressait la parole . C'est à vomir. Le nouveau flic d'Alan Parks , Harry McCoy sévit à Glasgow. Un Glasgow noir, boueux, peuplé de personnages désespérés, blasés, carburant aux drogues de toutes sortes et à l'alcool. Il semble qu'il y aura un titre pour chaque mois de l'année... en espérant qu'un jour le soleil brille à Glasgow.

Dans Janvier Noir, on nous présente toutes les sortes de crimes, de perversion, d'avilissement, de dégradation. Tout y passe et c'est carrément répugnant, nauséabond. Tout est laid. Notre inspecteur, McCoy, est à la gare de Glasgow un matin où un jeune homme abat une jeune femme, vise la tête de l'inspecteur et se tire une balle dans tête. Pourquoi ? Qui sont ces victimes? C'est ce que McCoy devra découvrir et ce sera matière à déambuler dans les quartiers les plus durs de la ville, à nous décrire le côté le plus sombres de certaines âmes, sans faux fuyant, sans complaisance plutôt avec une aisance malsaine à décrire le mal. Dois-je dire bravo à l'auteur ? Je ne sais pas. Trop de coups, de sang, d'abjection et de bassesses ça devient vite inquiétant. Mais malgré tout, vous le savez, j'aime les auteurs écossais, irlandais. Ils ne sont ni flagorneurs ni courtisans. Ils ne veulent pas nous séduire. Et voilà pourquoi j'aime la façon qu'ils ont de décrire leur monde sans vanité, avec le regard clair de ceux qui aiment et qui comprennent.
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Bobby Mars Forever

Troisième tome des enquêtes de l'inspecteur McCoy, trentenaire en poste à Glasgow, en Ecosse, en 1973.

Après "janvier noir" et " L'enfant de février", on dirait bien que la série s'appaise , elle est moins noire, moins sombre, même si les personnages de ce roman ont une facheuse tendance à piccoler plus que nécessaire, ( quand c'est pas la drogue...).

Harry va suivre ( de prés ou de loin) , (officiellement ou officieusement ), trois enquêtes :

- celle d'un chanteur de rock,guitariste ,mort d'une overdose dans une chambre d'hôtel, le fameux Bobby Mars du titre ...

- Celle d'une gamine de treize ans qui a été enlevée.

- et celle d'une ado de quinze ans qui a fugué et qui n'est autre que la nièce du chef Murray.

Une fois encore, McCoy sera le flic qui a le plus d'intuitions, mais aussi , celui qui est ami d'enfance et ami intime d'un mafieux local, celui qui n'hésite pas à mouiller le maillot , quitte à se faire sérieusement tabasser, ou à risquer sa carrière. McCoy est un type courageux, qui ne lache pas l'affaire, qui est (malgré son rapprochement avec le Milieu) , assez honnête...

Un flic, qui (si vous lisez beaucoup de romans policiers) , pourrait être le petit frère du Rebus de Ian Rankin. La relève est là, Alan Parks est un digne successeur, qui comme son aîné parle de musique dans ses romans : Bobby Mars a été le guitariste fictif des Rolling Stones sur l"album où figurent" Jumpin Jack Flash" , "Sympathy for the devil", "Brown sugar".... Et Bobby Mars a tristement rejoint le fameux Club des 27...

L'idée d'Alan Parks d'égrainer dans ses titres, les douze mois de l'année, comme les douze travaux d'Hercule, est brillante. Un Hercule qui serait ici, un flic, qui, va nettoyer la ville.

Ce troisième tome est moins sombre, moins "poisseux" que le deuxième. Avec un peu de chance ( et d'encre ! ), on dirait bien qu'Harry McCoy ,en Décembre, se mariera et aura beaucoup d'enfants !

Glasgow + les années 70 + Harry McCoy : un rendez-vous incontournable.
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L'enfant de février

Diantre que les bars sont enfumés et que le whisky est bon en 1973. Ça fume, ça boit, ça sniffe, on se demande comment on faisait pour tenir le coup à cette époque.

L'enfant de février est le 2e tome d'une série de 12 , comme les mois de l'année, mettant en scène l'inspecteur Harry McCoy. Et je vous dis tout de suite que j'ai déjà réservé le tome 1 de la série : Janvier Noir.

Un flic cabossé, un flic qui côtoie encore ses fripouilles de potes d'adolescence, un flic sur la corde raide , et, ce flic fut aussi un enfant mal aimé, malmené et réchappé, sauvé par la bonté d'une famille d'accueil. Voilà pour Harry McCoy que je prendrai plaisir à retrouver.

Le récit maintenant. Un jeune espoir du foot, Charlie Jackson, est retrouvé mort d'une balle dans le crâne et également atrocement mutilé. Charlie Jackson était aussi le petit ami de la fille d'un chef de truands et de tous les trafics de Glasgow. On connait presque tout de suite l'identité du tueur. C'est sa traque que nous suivrons durant une semaine de février sous la pluie, dans la gadoue de Glasgow. Il y a énormément de sang dans ce récit, c'est gluant, c'est poisseux , c'est à tout le moins repoussant. C'est noir.

Toutefois, comme il est intéressant de voir des flics se débrouiller sans les moyens de communications actuels et être obligé de chercher une cabine téléphonique! De rouler dans des épaves. C'est l'époque où l'éthique de travail des flics était disons "élastique". On cognait aussi fort que l'on parlait, on menaçait aussi allègrement que l'on fréquentait la vermine de la ville. C'était jadis, sex, drug & rock and roll et souliers à semelle compensée. L'alcool coulait à flots durant ou pas les heures de boulot, les nuits étaient courtes et souvent violentes...L'Écosse c'est un village où tout le monde connait tout le monde semble-t-il. Mais voilà l'intérêt de ce roman: Glasgow, ses quartiers, ses divisions sociales, les mauvais sujets, les bons, la personnalité de cette ville...De plus, McCoy devra faire des choix et les assumer. Il doit vivre avec ses démons qui le minent mais qui le forgent aussi. Une enfance qui ne fut pas de tout repos mais de laquelle on peut presque s'échapper...

J'aime l'Écosse et ses écrivains intelligents, sans prétention , portant en eux un amour bien ressenti pour leur ville et ceux qui l'habitent.

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Janvier noir

Un nouvel inspecteur est arrivé sur le terrain policier : il s'appelle l'inspecteur McCoy. Son "papa" , l'auteur écossais, Alan Parks, a prévu une série de douze tomes, "Janvier noir" étant le premier. Douze comme les douze mois de l'année, comme les 12 travaux d' Hercule ?

Car l'inspecteur McCoy va avoir fort à faire et pleins de bâtons dans les roues pour éradiquer la violence de sa ville Glasgow. Un meurtre suivi d'un suicide commis tous les deux devant lui, et son adjoint Wattie , va être le point de départ d'une enquête qui va les conduire vers des lieux de prostitution "admis" ou plus clandestins.

Ecrit sous forme de chapitres ayant chacun l'en-tête de la date ( du 1° au 20 Janvier ) , on suit sans surprise mais avec plaisir , les pérégrinations de ce flic bien cabossé par la vie et ceci dés l'enfance .

Rien de nouveau sous le soleil (noir, of course !) , des inspecteurs de romans policiers. Comme le Rebus de Ian Rankin, il est écossais , il boit beaucoup, il est seul , et il a un copain gangster .

Mais, pas comme le Rebus de Ian Rankin : il est amoureux d'une pute ,( une prostituée camée) et il ne dédaigne pas les substances illicites lui aussi .

Ou sont les feemmes ? Enfin, je veux dire les femmes ni putes , ni soumises ! Patience , elle arrive vers le milieu du livre mais j'ignore si on la reverra ….

Le début est un peu confus, l'auteur ne fait pas les présentations dans les règles, les renseignements sur son personnage arrivent au compte goutte, mais tout vient à point , à qui sait attendre et l'on se dirige vers un roman sombre et sans beaucoup d'espoir.

"Janvier noir" est donc le premier volet d'une série qui commence en 1973 . L'auteur ambitionne de balayer tout le milieu de la criminalité de la ville de Glasgow .

Je ne sais pas ce que vous avez prévu pour les prochaines vacances de Février, mais moi , c'est sûr, je m'envolerai vers la ville de McCoy, même si cette série n'est pas très innovante, je suis curieuse de voir comment elle évoluera.
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L'enfant de février

Deuxième tome d'une série destinée à en compter douze, comme les douze mois de l'année.



Signes particuliers : l'intrigue s'étale du 10 au 19 février 1972 , soit une grosse " semaine "dans la vie d'un inspecteur de police et sa ville Glasgow...

McCoy est un flic bien cabossé par son enfance en foyers d'accueil, et est ami avec un dealer-maquereau... il ne rechigne pas à picoler ,et plus si affinités, le tout en bonne compagnie.





C'est un roman noir, très noir que propose Alan Parks , violent, sombre et je rajouterai "poisseux"..

L'enfance meurtrie prend toute la place de ce roman, grignote chaque page et même sérieusement le cerveau de McCoy , jusqu'à lui faire faire des choses pas très réglementaires, ou à s'accoquiner avec le mal. Basculera-t-il du côté obscur ou pas ?

La fin est très "jolie". Je ne me souvenais pas des liens que McCoy entretenait avec un certain personnage, et sa fonction, ce qu'il fait en dehors de son métier est très émouvante.



Mais pour l'heure, Notre inspecteur a du pain sur la planche et un meurtre à résoudre, le coupable serait le bras droit d'un caîd local, jaloux...

Une grosse semaine dans la vie d'un flic, et des cartes rebatues dans la pégre locale, Glasgow attire décidemment bien des talents, après Ian Rankin et son Rebus, voici un petit jeunot... McCoy.



Tout se joue avant six ans, disent les psys, et bien, si j'en crois Alan Parks, c'est vrai, mais tout n'est pas foutu !





Premier tome :Janvier noir,

Troisième tome : Bobby Mars forever.
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Les morts d'avril

Tout d’abord merci à masse critique mauvais genre pour ce beau cadeau, ainsi qu’à la maison d’édition Payot et Rivages.



Je suis comblé, me voilà de nouveau conquis.

Je n’ai pas seulement lu un livre policier comme je les aime, mais j’ai surtout découvert un auteur que je vais m’empresser de lire.



C’est le quatrième opus de cette saga, je l’ai su simplement en lisant la quatrième de couverture. Sinon je ne l’aurais pas deviné en lisant le livre. Ce que j’apprécie grandement (moi qui n’aime pas les suites…).

Ce qui m’a incité à choisir cet ouvrage, c’est que le sujet principal, me semblait-il, était l’IRA…. J’adore les récits sur l’Irlande (entre autres)… Enfin bref ! Ce n’est pas que cela ! Et heureusement ! L’enquête est rudement bien menée par l’inspecteur McCoy, il y a des pourris, des gentils, des manipulateurs et des victimes.



La fin est inattendue et j’adore être surprise.



Que dire d’autres !

Faites comme moi, lisait le s’en savoir dans quoi vous vous embarquez et vous découvrirez un roman qui ne vous laissera pas de marbre… en tout cas ce fût mon cas.



Merci encore pour cette belle découverte… et…



Bonne lecture !
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Les morts d'avril

"Les morts d'avril" d'Alan Parks est le quatrième livre de la série Harry McCoy, qui suit les enquêtes de l'inspecteur Harry McCoy dans la ville de Glasgow pendant le mois d'avril 1974 ( voir notre chronique du premier volet de la série)



Alan Parks nous replonge dans la Glasgow des années 70, et plus précisément entre le 12 et le 22 avril, période durant laquelle l’inspecteur Harry McCoy va avoir fort à faire : des bombes artisanales rappelant le mode opératoire de l’IRA explosent dans Glasgow, un capitaine de la marine américaine nommé Andrew Stewart lui demande de l’aider à retrouver son fils, et son vieil ami Stevie Cooper, criminel patenté, sort de prison et ne semble pas prêt à mettre fin à ses activités illégales.



Et en plus, McCoy a un ulcère. Entre deux gorgées d’antiacide, et de whisky, le lecteur va suivre l’inspecteur alors qu’il essaie de démêler toutes ces intrigues savamment imbriquées.



La vie d'Harry McCoy va se compliquer grandement alors qu'il est confronté à de nombreux obstacles dans sa recherche de la vérité.



Une plongée dans une ville de Glasgow violente, éthylique, douloureuse. Et pourtant, dans toute cette noirceur, des actes et des paroles profondément humains, ainsi qu'une valeur inestimable, la solidarité et l'entraide.



Vrai roman noir social et désenchanté que ces morts d'avril. L’écriture d'Alan Parks est simple et sans fioriture, les personnages sont campés en peu de mot, et la narration d’une redoutable efficacité, c’est du polar féroce et brutal.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Janvier noir

Glasgow, hiver 1973. Jour après jour, de nouveaux cadavres sont retrouvés: de jeunes femmes, de jeunes hommes, tous issus du monde de la prostitution et de la drogue, sauvagement mutilés ou violés. Tout accuse les Dunlop père et fils, riches industriels amateurs d'orgies qui n'ont qu'à lever le petit doigt pour que la ville soit à leur pied.

McCoy, la trentaine, flic, n'est pas étranger à ce monde. Son frère de coeur, Cooper, qui l'avait pris sous son aile quand ils avaient onze ans, en est l'un des barons. Partagé entre son passé, sa vie personnelle et les crimes crapuleux que subit la ville ouvrière écossaise, l'inspecteur se jette dans la gueule du loup avec une obstination désespérée. De vieux comptes à régler ...

Comme décor de son premier roman, Alan Parks a choisi Glasgow, connue pour ses conflits entre protestants et catholiques (cf les matches de foot), ses banlieues pauvres (l'une d'elles détient le triste record de la plus basse espérance de vie en Europe), son Barras Market (marché aux puces populaire) et ses pubs miteux à éviter en fonction de l'équipe qu'on supporte.

Ce n'est pas un roman noir révolutionnaire mais son respect des codes suffit à le rendre passionnant. Une belle virée en Ecosse, et le premier opus d'une longue série à venir.
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L'enfant de février

Avec ce roman à la fois policier et noir, je découvre la série policière d’Alan Parks, auteur écossais qui a l’intention de dérouler douze romans (sur les douze mois de l’année) qui mettent en scène la ville de Glasgow en 1973. L’enquêteur est Harry McCoy, la trentaine, qui, dans son enfance, a été baladé de foyer en foyer d’accueil : il en a été « sauvé » par son chef, l’inspecteur Murray, père de substitution, mais il a aussi gardé des liens indéfectibles avec celui qui le protégeait des mauvais coups, son ami d’enfance Steve Cooper, qui a pris un chemin… de traverse. McCoy, qui ne craint ni l’alcool ni un rail de coke à l’occasion – et qui, c’est gênant, tombe limite dans les pommes à la vue du sang -, navigue ainsi entre le droit chemin et le côté obscur de la force, ce qui en fait un personnage complexe et attachant.



Au début de cette enquête, il revient encore fragile d’un congé de trois semaines (qui m’a fait me ruer dans une librairie pour commander le premier opus de la série, Janvier noir) et est confronté à la mort particulièrement violente d’une star du foot liée au roi de la pègre locale, Jake Scobie. Très vite, l’enquête s’oriente sur un garde du corps de Scobie obnubilé par la fille de celui-ci, Elaine. A moins d’être surpris par un coup de théâtre, le lecteur connaît donc très vite l’identité de l’assassin, qui n’en restera pas là. L’intérêt du roman est donc dans le décor, cette ville de Glasgow glaciale, ses quartiers bien marqués socialement, le monde de la nuit, de la pègre et dans la personnalité et les relations de Harry McCoy, qui va devoir se confronter à ses démons. J’ai dévoré ce roman, j’ai adoré cette lecture. Le troisième tome de la série vient de paraître en grand format chez Rivages et j’espère qu’Alan Parks ne lâchera pas son sujet passionnant !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Les morts d'avril

Glasgow, avril 1974. Une explosion se produit dans un appartement faisant un mort, le poseur de bombe présumé. L'inspecteur McCoy, 32 ans, se rend sur les lieux accompagné de son collègue Watson, Wattie pour les intimes. Dans le même temps, un Américain l'interpelle pour qu'il l'aide à retrouver son fils unique travaillant sur la base américaine de Holy Loch, porté disparu. Puis, accompagné de cet Américain, il récupère à sa sortie de prison son copain d'enfance, Cooper, devenu un caïd de la pègre locale, qu'il aimerait garder un peu à l’œil. Voilà pour les principaux protagonistes de cette histoire qui ne manque pas de piment.



Armées privées, petits arrangements entre amis (ou ennemis), un inspecteur sur le fil, à l'hygiène de vie loin d'être exemplaire et ne supportant pas la vue du sang, un léger handicap pour le métier pratiqué, un jeune collègue, tout juste père de famille, qui essaie tant bien que mal de faire ses preuves mais n'est pas gâté par les enquêtes dont il écope, des amis d'enfance un peu encombrants mais dont on tire quand même quelques avantages, on mélange tout ça, on secoue le shaker et on en sort un super polar.



Je me suis attachée très vite aux personnages principaux. J'étais à Glasgow en 1974 tellement tout est réaliste et crédible. Cette immersion était un pur plaisir, un moment glané hors du temps, en suspension.



C'est le 4ème opus des aventures de l'inspecteur McCoy et je regrette de ne pas avoir lu les précédents, non pas parce que c'est nécessaire à la compréhension de ce tome, mais parce que j'ai pris un grand plaisir à lire celui-ci et j'aurais aimé suivre l'évolution du personnage principal. Cependant, je lirai les suivants, la fin laissant présager une suite.



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Janvier noir

Un nouveau flic récurrent débarque à Glasgow sous la plume d'Alan Parks. M.McCoy, inspecteur de son état, est accablé de tant de vices qu'il repousse les limites de l'anti-héro.

Je n'en ferai pas la liste pour ne pas éloigner de cette superbe lecture les plus regardants d'entre nous. Et puis Alan Parks commence à nous dédouaner de notre sympathie pour son turbulant inspecteur en distillant dans ce premier opus de premiers éléments du passé de McCoy qui valent circonstances très atténuantes. D'autant que celui-ci est indubitablement mû par une profonde volonté de justice.



Un personnage bien camper donc et un Glasgow plus noir que noir. A faire passer l'Edimbourg de l'inspecteur Rébus auquel ce livre fait merveilleusement écho pour une radieuse cité.



Tout autant sinon plus encore que l'histoire, le style de Alan Parks porte cette lecture. Ici aucun temps mort. Enfin aucun répit devrais je dire.

C'est sûr je suis accroché et les titres déjà publiés vont prochainement rejoindre ma bibliothèque.





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Bobby Mars Forever

Voilà quelques temps que je tournais autour des polars d'Alan Parks, parce que l'équation Glasgow, années 70 et roman noir me semblait particulièrement séduisante. Et j'ai bien fait ! Je me suis régalée à suivre l'inspecteur Harry McCoy dans la chaleur étouffante de l'été 1973.



Le romancier écossais nous embarque dans une intrigue hyper rythmée, et nous suivons le fil de trois enquêtes qui donnent du fil à retordre à notre inspecteur, un brin alcoolique, carrément sanguin, mais loyal et droit.

A travers le regard de ce policier bourru et attachant, Parks nous entraîne dans les bas-fonds de Glasgow, où la drogue, le whisky et le rock’n’roll stimulent les luttes de pouvoir et les démonstrations de force.



J'ai beaucoup aimé les querelles intestines entre les membres du commissariat et la capacité de McCoy à jongler entre ses copains dealers et son métier de flic. J'ai aimé aussi cette plongée hyper réaliste dans une ville où la misère et la pauvreté flirtent avec la violence et le danger, et si l'intrigue autour du musicien Bobby Mars m'a parfois fait l'effet d'un prétexte pour causer musique (les Rolling Stones ne sont jamais loin), je me suis laissée complètement porter par les rebondissements successifs et la tension croissante, qui finit par éclater en même temps que l'orage salvateur.



Je ne manquerai pas de me précipiter sur les deux premiers tomes de cette série, « Janvier Noir » et « L'enfant de février » pour mieux comprendre l'histoire personnelle de McCoy, même si cela n'a pas gêné ma lecture de cet épisode.



Après avoir lu Alan Parks et Chris Brookmyre, je suis curieuse de découvrir d'autres représentants du Tartan Noir, et notamment Ian Rankin.
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Janvier noir

Il y a un an, j’ai découvert L’enfant de février et le projet d’Alan Parks de raconter la ville de Glasgow dans des romans noirs au fil des mois de l’année 1973. Il me fallait donc découvrir le premier de la série.



On est dans le dur ici, dans une ville presque figée dans la neige et le gel, et cela donne une couleur particulière aux quartiers les plus pauvre, les plus délabrés de Glasgow, en pleine transformation urbaine. C’est devant la gare routière qu’éclate le drame de départ : l’assassinat d’une jeune femme et le suicide de son meurtrier. La jeune femme se révélera être une serveuse qui se prostituait et avait été entraînée dans des parties fines de notables, son meurtrier est un jeune de l’assistance publique qui venait de se faire embaucher comme aide-jardinier chez le plus riche industriel de Glasgow, lord Dunlop. L’enquête rappelle ses pires souvenirs à l’inspecteur McCoy : lui-même placé en institution très jeune, il n’a dû son salut qu’à la protection de Stevie Cooper, devenu un caïd de la pègre locale. McCoy est sans cesse tiraillé entre son métier de flic, du côté de l’autorité et de son adjoint Wattie qu’il et censé initier « réglementairement », et la loyauté trouble qu’attend de lui Cooper.



Des prostituées, des femmes mal traitées, du mépris, de la drogue, une violence souvent aveugle, ce roman n’en manque pas et est vraiment noir. On suit, halluciné, les pas de Harry McCoy, flic borderline, souvent imbibé d’alcool et de coke, mais tenace (buté) dans sa lutte contre l’impunité des riches et des puissants qui se servent des autres comme d’une marchandise sans valeur. On se demande aussi s’il y aura une suite à sa rencontre chaotique avec une thésarde féministe. Et question noir, humour noir, on est bien servi aussi (un peu de légèreté et d’autodérision quand même, ça ne fait pas de tort.)
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Janvier noir

Bonjour les babeliophiles avant tout désolé pour le retard mais voilà enfin le retour sur "JANVIER NOIR" de Alan Sparks.

Si vous aimez les voyous,prostituées,gangs,bastonnade, argent,corruption, règlement de compte et enfin crimes ce thriller est fait pour vous,avec en plus Mac coy flic pas très clair qui a une descente(on va pas dire comme un flic mais presque!!!) que je n'aimerais remonter pas remonter à vélo et qui va bien au delà que ce que lui autorisé la loi, et son adjoint Wattie que j'ai bien apprécié d'ailleurs.

Une enquête rythmée, violente et que dire de Glasgow comme on peut se l'imaginer pluie, neige, des pubs plus ou moins recommandables et où ne laissent pas les verres vides.

D'après ce que j'ai pu lire l'auteur va ou à fait des enquêtes sur tous les mois excellente idée j'ai donc j'ai commencé par janvier et pense finir par décembre.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Joli mois de mai

Le mois de mai peut être très joli mais les bas-fonds de Glasgow dans les années 1970 sont toujours aussi laids dans cette cinquième enquête de l'inspecteur Mc Coy. Ces bas-fonds où règnent la pauvreté, l'alcoolisme, et l'insalubrité permet aux chefs de gangs de mener des trafics en tous genres : la drogue, le racket mais aussi les plus sordides comme la prostitution ou la pédophilie. L'inspecteur Mc Coy connaît bien ce milieu puisqu'il en vient, il a grandi dans différents foyers sordides tenus par des ordres religieux. A peine remis d'un ulcère à l'estomac, Mc Coy est impliqué dans l'enquête sur l'incendie criminel d'un salon de coiffure qui fera 5 victimes. Elles ne seront pas les seules victimes lors de ce mois de mai 1974 à Glasgow. Mc Coy va utiliser ses réseaux et ses méthodes particulières pour retrouver les coupables qui n'ont pas le profil attendu.. Un excellent roman qui tient en haleine tout au long de la lecture. Alan Parks montre une fois de plus qu'il est un des meilleurs écrivains de romans policiers actuellement. Vivement le mois de juin !
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Les morts d'avril

Vous prendrez bien un petit "Scottish Noir" pour bien commencer votre week-end ?

Parce que l'inspecteur Harry McCoy est de retour pour une 4eme enquête et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est explosive !

En effet, l'intrigue commence par l'explosion d'une bombe dans un immeuble de Woodlands, un quartier défavorisé de Glasgow. McCoy et son tout jeune collègue, Wattie sont envoyés sur place et comprennent rapidement qu'il pourrait y avoir un rapport entre cette bombe artisanale, le cadavre éparpillé sur les murs de l'appartement et l'IRA.

Attentats, disparition de Marine, services secrets, copain qui sort de prison et un ulcère en prime, le mois d'avril 1974 de l'inspecteur McCoy s'annonce mouvementé !



Dans son dernier roman, Alan Parks nous propulse dès les premières pages dans l'atmosphère trouble des rues de Glasgow, entre les paumés qui écument les bars, les vieux copains encombrants et les vrais salauds répugnants, on ne s'ennuie pas une seconde dans ce polar rythmé et intelligent. On retrouve avec un immense plaisir les personnages récurrents de la série avec en première ligne Harry McCoy, attachant trentenaire un peu paumé, accro au whisky et à la nicotine, qui ne supporte pas la vue du sang ni les injustices. On se délecte des dialogues plein d'humour et de malice, entre McCoy et Wattie notamment, et du portrait sans concession de la ville de Glasgow, toujours aussi sombre et dangereuse, personnage à part entière dans l’œuvre de Parks.

Un polar bien corsé, violent et plein d'humanité à la fois, qui nous embarque dans une quête de vérité effrénée et inattendue menée de main de maître par Alan Parks. Vivement la suite !
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Détective consultant britannique, je suis connu pour mon sens aigu de l'observation. J'acquiers la célébrité grâce à mon collègue et ami, le docteur Watson, qui aime relater mes exploits dans le Strand Magazine. Quand je n'enquête pas pour arrêter de redoutables criminels comme Moriarty ou le Colonel Sebastian Moran, j'aime jouer du violon ou écrire de « passionnantes » monographies sur les cendres de cigarettes. Je suis... (Indice : c'est presque moi !)

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