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Citations de Alan Parks (59)


Susan prépare un doctorat à l'université de Glasgow (…)
Comment s'intitule votre thèse, déjà, Susan ?
- " La sexualité déviante en tant que nouvelle marchandise ; exploitation, capitalisme, fétichisation et avènement de l'individu désincarné."
- Alléchant, dit McCoy. Il faudra que je lise ça quand vous aurez terminé. Drôle de sujet pour une femme ,tout de même. (…)
- Que voulez-vous que je vous dise ? Le cours de couture était déjà plein.
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Alan Parks
Les hommes comme Dunlop Senior ne terminaient pas dans une chambre miteuse d’hôpital public, avec des cicatrices partout sur les mains et des entailles de sabre dans le dos. Pas eux. Ils traversaient le monde sans qu’il ne leur arrive jamais rien, quoi qu’ils fassent.
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Paddy's Market était situé sous les arcades de la voie ferrée, au bord de la Clyde. C'était le marché de ceux dont les enfants n'avaient pas de chaussures et dont le dîner se limitait à des tartines de confiture, ou à une portion de frites s'ils avaient de la chance. Ils étaient encore nombreux à Glasgow ; pour eux, pas de HLM flambant neuf ni de télé couleur en location. C'était là qu'ils venaient tous les vendredis acheter et vendre des morceaux de biscuits dans des sacs plastique, des voilages déchirés --n'importe quoi. Paddy's était une sorte de grand magasin perverti : on y trouvait de tout, mais rien qui fasse envie.
Se faufilant entre un type au visage ensanglanté criant dans le vide et un vendeur au landau remplit d'allume-feux volés, McCoy passa sous les arches, à l'abri de la pluie. Là, les emplacements étaient payants, c'était donc la zone des produits haut de gamme : tabac volé, costumes d'hommes morts puant la sueur et la naphtaline, pièces de moto, écharpes de fourrure raidies par les années. Les produits de qualité. La frontière était très nette. Il y avait sous les arcades et dehors sous la pluie. Deux mondes bien distincts. p 85-86
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- Je me suis cassé la jambe dans un accident de ski quand j'avais quatorze ans. Une vilaine fracture. Il était prévu que j'entre dans l'armée.
Il sourit.
- Quand il n'en a plus été question, j'ai décidé de l'étudier. Ç'a été le travail de ma vie, j'y ai pris un immense plaisir. Enfin, jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, je voudrais ne m'être jamais intéressé à l'histoire militaire, j'aurais préféré étudier le grec ancien, n'importe quoi qui m'aurait évité d'entrer dans cette pièce.
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On n'arrête pas les braqueurs, ils se font arrêter tout seuls. Y en a toujours un qui se sent lésé et qui pense qu'il peut baiser les autres. Ils se tirent dans les pattes, ils font du bruit, ils achétent des conneries, ils se font remarquer.
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Et moi qui croyais que j'avais eu du bol finalement, que j'allais pouvoir boucler cette affaire sans trop me fouler.
- Ça n'arrive jamais.
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" 12 septembre, 108 kilos. 13 septembre, 108 kilos. 14 septembre , 108 kilos 500..."
Il ne leur fallut pas longtemps pour parcourir les deux faces de la cassette C30, toute entière occupée par la même litanie. (...)
- Qu'est-ce que c'est , ce truc, demanda Wattie.
- Va savoir, dit McCoy, en allumant une cigarette. Il est peut-être inscrit à Weight Watchers.
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Les gens méprisent les filles qui travaillent ici [ un bordel ], poursuivit-elle, ils pensent qu'elles ne valent rien. Mais ce sont des êtres humains , ni meilleurs ni pires que les autres.
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McCoy ne connaissait que Glasgow. Il était allé une fois à Manchester pour rendre visite à une petite amie qui ne voulait pas vraiment de lui là-bas. il n'était jamais allé à Londres, jamais allé à l'étranger,n'avait jamais pris l'avion. Aujourd'hui, même les jeunes allait en Espagne pour les vacances.
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Muir s'écarta, et soudain McCoy découvrit le spectacle qu'il voulait à tout prix éviter.Un homme gisait sur le sol, son costume gris noir de sang. McCoy se força à regarder son visage, le regretta aussitôt.
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Elle portait une sorte de jupe à franges en raphia et un haut de bikini, avec une guirlande de fleurs autour du cou. L'effet aurait pu être pas mal si elle avait été polynésienne, ou même bronzée ; c'était moins convaincant quand on était une Ecossaise pâlotte avec des taches de rousseur et un reste de permanente.
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- Je sais pas pourquoi, mais menacer les gens me file toujours la gaule. T'as de la chance, t'es pas mon genre. Où faut-il aller pour trouver une pouffe avec des gros seins qui aime qu'on lui ramone le couloir aux lentilles ?
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Même s'il pleuvait des cordes à Glasgow, un samedi soir était un samedi soir.
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Au fond de lui, il trouvait que Murray et les parents de la gamine s'y prenaient mal. A ses yeux, le moyen le plus simple pour ramener une [ fugueuse ] comme Laura chez elle était de la laisser partir. Le charme d'habiter un studio dans un immeuble de merde comme celui-là avec un copain, si beau soit-il, incapable d'aligner trois mots, s'émousserait vite.
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Il baissa la veste de son pyjama et souleva l'élastique du pantalon: ses couilles avaient doublé de volume, elles étaient d'un joli marron bleuté. Il avait dû recevoir pas mal de coups de pied à cet endroit.
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La cité de Red Road consistait en huit gigantesques tours à Balornock, si hautes qu'on les voyait de toute la ville. Elles abritaient près de cinq mille personnes. En arrivant, les gens adoraient ce nouvel endroit, heureux de quitter des logements vétustes sans eau chaude ni toilettes privatives. Ils déchantaient vite. Il ne leur fallait pas longtemps avant de comprendre qu'ils habitaient un autre genre de taudis. Moisi sur les murs, ascenseurs en panne, pas de voisins à qui parler, chacun piégé derrière sa porte.
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Tous ces gens abîmés qu'il avait vus ,tous ces morts ,ou ceux tombés dans l'alcool ,cherchant désespérément à effacer leur vie.
Il n'était pas sûr d'être capable d'en voir davantage Peut-être avait-il atteint sa limite. Il était temps de s'écarter et de laisser quelqu'un d'autre lutter pour le bien Le problème ,c'est que les candidats ne se bousculaient pas au portillon.
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Même Patsy devait mieux connaître le monde que lui, à force de voyager avec ses manéges. McCoy ne connaissait que Glasgow.
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McCoy secoua la tête. La propension des gens à enfoncer leurs semblables ne cessait jamais de l'étonner.
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Les lampadaires s'étaient allumés, avec les vitrines ils éclairaient l'obscurité de ce pluvieux après-midi d'hiver. La cloche de la porte du café sonna leur entrée. C'était un petit établissement, le café italien typique. Les vitres étaient embuées, ça sentait le café, le lait chaud, le sel et le vinaigre. Affichée au mur, la liste des prix des glaces côtoyait les publicités de cigarettes et les photos des célébrités venues dans l'établissement.
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