Celui qui suit la foule n'ira jamais plus loin que la foule qu'il suit.
Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que personne n'a jamais atteints.
repris par Maud Ankaoua dans son livre "Plus jamais sans moi"
La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent.
lu dans Révoltons-nous, d'Alexandre Jardin
Il faut toujours penser par soi-même. Ne rien apprendre par cœur, mais tout redécouvrir. Ne rien négliger de ce qui est concevable ou imaginable.
Il ne suffit pas à l'homme d'apprendre une spécialité. Car il devient ainsi une machine utilisable et non une personnalité. Il importe qu'il acquière un sentiment, un sens pratique de ce qui vaut la peine d'être entrepris, de ce qui est beau, de ce qui est moralement droit. Sinon il ressemble davantage, avec ses connaissances professionnelles, à un chien savant qu'à une créature harmonieusement développée. Il doit apprendre à comprendre les motivations des hommes, leurs chimères et leurs angoisses pour déterminer son rôle exact vis-à-vis des proches et de la communauté.
Ils vivent à même le sol dans une grande saleté et une puanteur extrême (…) Ils ne font pas grand-chose et ont besoin de peu. Le simple cycle économique de la vie.
( séjour à Colombo dans l'île de Ceylan)
La logique vous mènera d'un point A à un point B.
L'imagination vous mènera partout.
Évitez les gens négatifs, ils ont toujours un problème pour chaque solution.
Les objets physiques n'existent pas dans l'espace mais possèdent une étendue spatiale. Ainsi, le concept d'espace vide perd son sens.
Pour être un membre irréprochable parmi une communauté de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton.
The world will not be destroyed by those who do evil, but by those who watch them without doing anything.
il n'y a que deux choses infinies l'univers et la stupidité humaine et encore je ne jurerais pas de la première
"L'homme cherche, d'une manière qui lui soit adéquate, à se façonner une image du monde, claire et simple, et à triompher ainsi du monde de l'existence en s'efforçant de le remplacer, dans une certaine mesure, par cette image. C'est ainsi qu'agissent, chacun à sa manière, le peintre, le poète, le philosophe spéculatif, le naturaliste. De cette image et de sa conformation, il fait le centre de gravité de sa vie sentimentale en vue d'y chercher le calme et la solidité qui lui échappent dans le cercle trop étroit de son existence personnelle et tourbillonnante."
"C'est en fait un véritable miracle que les méthodes modernes d'enseignement ne soient encore parvenues à étouffer complètement la sainte curiosité pour la recherche. Car celle-ci est une plante extrêmement fragile qui, si elle a besoin d'encouragements, réclame surtout de la liberté, faute de quoi elle dépérit immanquablement. C'est une grave erreur de croire que la joie de l'observation et de la recherche peut croître sous l'effet de la contrainte ou du sens du devoir."
Recherche scientifique: la métaphore policière
pp. 7-8-9
Dans le domaine de l'imagination il existe le roman à mystères parfait. Un tel roman présente tous les fils essentiels et nous force à construire nous-mêmes la théorie du cas en question. Si nous suivons la trame attentivement, nous arrivons à une solution complète avant la révélation de l'auteur à la fin du volume. La solution même, contrairement à celle des mystères d'un genre inférieur, ne nous déçoit point; elle apparaît d'ailleurs au moment où nous l'attendions.
Pouvons-nous assimiler le lecteur d'un tel livre aux hommes de sciences qui, à travers les générations successives, continuent à chercher les solutions des mystères que contient le livre de la nature ? La comparaison est fausse et devra être plus tard abandonnée ; elle présente cependant une part de justesse, qui pourrait être élargie et modifiée de manière à la rendre plus appropriée à l'effort de la science pour résoudre le mystère de l'univers.
Ce grand roman à mystères n'est pas encore résolu. Nous ne sommes même pas sûrs qu'il comporte une solution définitive. La lecture nous a déjà donné beaucoup ; elle nous a enseigné les rudiments du langage de la nature, elle nous a rendus capables de découvrir bien des fils conducteurs et à été une source de joies et d'émotions dans la marche souvent pénible de la science. Mais nous nous rendons compte que malgré tous les volumes lus et compris nous sommes encore loin de la solution complète, supposé qu'il en existe une. A chaque étape nous nous efforçons de trouver une explication qui soit conforme aux liaisons déjà découvertes. Des théories acceptées à titre d'essai ont expliqué beaucoup de faits, mais aucune solution générale compatible avec toutes les relations établies n'a encore été développée. Très souvent une théorie en apparence parfaite s'est révélée inadéquate à la lumière d'une lecture nouvelle. Des faits nouveaux apparaissent qui la contredisent ou qui ne sont pas expliqués par elle. Plus nous lisons et plus pleinement nous admirons la parfaite construction du livre, même si la solution complète semble reculer à mesure que nous avançons.
Dans presque tout roman policier, depuis les admirables récits de Conan Doyle, il arrive un moment où l'investigateur a recueilli tous les faits dont il a besoin pour arriver du moins à une certaine étape de la solution. Ces faits semblent souvent tout à fait étranges, incohérents et n'avoir aucun rapport entre eux. Le grand détective se rend pourtant compte que, pour le moment, il n'est pas nécessaire de pousser l'investigation plus loin, et que seule la réflexion pure pourra établir une corrélation entre les faits recueillis. Il se met ainsi à jouer du violon, ou s'installe commodément dans son fauteuil en fumant la pipe et, ô surprise! Il l'a trouvé. Et non seulement il a trouvé une relation entre les fils conducteurs qu'il tient en main, mais il sait aussi que certains autres événements ont dû se produire. Et comme il voit maintenant de quel côté exactement il faut chercher, il peut sortir, s'il lui plaît, pour recueillir de nouvelles confirmations de sa théorie.
L'homme de science qui lit dans le livre de la nature, s'il nous est permis de répéter cette phrase rebattue, doit lui-même trouver la solution, car il ne peut pas, comme font les lecteurs impatients d'autres romans, aller aux dernières pages du livre. Dans notre cas le lecteur est en même temps l'investigateur, qui cherche à expliquer, au moins en partie, les rapports entre les événements dans leur riche contexture. Pour obtenir même une solution partielle l'homme de science doit rassembler les faits chaotiques qui lui sont accessibles et les rendre cohérents et intelligibles par la pensée créatrice.
La condition des hommes s'avérerait pitoyable s'ils devaient être domptés par la peur d'un châtiment ou par l'espoir d'une récompense après la mort.
L'unique différence entre une épouse et une putain, c'est que la première, grâce à des conditions de vie plus agréables, est capable d'extorquer à l'homme un contrat pour la vie
On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés.
Les coïncidences sont une manière
pour Dieu de rester anonyme.
« C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il en a reçu » ….
L'intelligence, c'est le refus de se contenter du réel.