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Critiques de Albert Uderzo (3171)
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

À Rome, César s’inquiète, le moral des troupes est en berne, les mutineries et les désertions sont nombreuses. Vicévertus, le médecin-chef des armées, propose d’utiliser « La pensée positive », un légionnaire heureux et un légionnaire combattif et nul doute que cette douce méthode viendra à bout de ce village peuplé d’irréductibles Gaulois.



Les derniers albums m’avaient déçu, je dois reconnaître que « L’Iris blanc » est une réussite. Les auteurs mettent en avant dans ce récit Bonemine, l’épouse du chef Abraracourcix. Les jeux de mots sont nombreux et souvent très drôles. Nos héros empruntent le CGV le Char à Grande Vitesse de la Société Nouvelle des Chars et du Foin pour se rendre à Lutèce. L’occasion pour les auteurs de se moquer des embouteillages parisiens et surtout du snobisme des habitants de la capitale de la Gaule. En se plaçant dans le domaine de la satire de notre société actuelle, les auteurs ont pleinement réussi leur pari de nous amuser.



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Astérix, tome 3 : Astérix et les Goths

C'est un plaisir de fouiner dans cet album après un long moment.

Je trouve qu'à peu de chose près on se trouve dans le graphisme qui fera définitivement cet univers et ses personnages.

Alors que César entamait la conquête des Gaules ,Arioviste et ses guerriers germaniques entraient en Gaule, chassant devant eux les Helvètes ,et causaient des troubles en ricochet, centrés en gros, sur la vallée du Rhône et les Alpes du nord principalement . Donc à l'époque où notre village résistait ,il y eut effectivement une répétion générale des invasions germaniques ultérieures ,qui se lancerons sur l'occident latin au IVe siècle de notre ère.

Pour l'heure nos germains veulent la potion magique et ils enlevent donc le druide panoramix à l'assemblée des druides en pays Carnute.

Du coup nos gaulois iront distribuer des baffes en Germanie. Pays que ces deux envahisseurs gaulois envahissent.

L'album dédramatise et s'amuse des relations franco-allemandes qui sont désormais florissantes à l'époque où sort l'album. La reconciliation est alors très avancée et les auteurs s'amusent allègrement de ces invasions mutuelles très organisées et évidement très ordonnées.

Les grandes manœuvres allemandes et les passages réciproques des frontieres sont délicieusement drôles.









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Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands

Des normands qui n'ont peur de rien et qui voudraient découvrir à tout prix cette émotion qui fait, avec d'autres, de l'homme un homme n'ont pas de meilleure idée que débarquer sur le littoral gaulois aux abords d'un village bien connu dont ils ignorent que la peur n'est pas la spécialité.



Mais, dans le même temps, le neveu d'Abraracourcix, a été envoyé de Lutèce au village pour forger son caractère et s'endurcir. Lui, il a peur, surtout quand il aperçoit la voile normande.



A partir de cette dualité d'événements, se construit un opus plein d'humour sur les différents sentiments des humains à partir de leurs émotions. Et si les gaulois du village ne connaissent guère la peur, ils savent ce que sont la colère qui est fréquente chez eux, la joie qui les anime, la tristesse qui peut aussi survenir.



Les normands repartiront peureux et sans doute insatisfaits. Les réparties sont souvent excellentes avec des références au trou normand, au débarquement de Normandie et d'autres toutes aussi savoureuses.



Le scénario reste léger ce qui ne fait pas de cet opus un grand album mais quand même de ceux avec lesquels on peut passer un bon moment.
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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

C'est vraiment et sans aucun doute , une immense réussite que cet album.

Les couleurs sont éclatantes et assez mates pourtant "parfois-souvent" .Les intérieurs et dehors au soleil , assez mats mais avec de l'éclat et une lumière sombrement dorée incroyable (dans les palais notamment ) .Les dessins sont soignés et ils sont luxueux, dans les détails et dans les sujets. L'histoire est tonique. le soleil et l'ombre sont d'un rendu soigné.

En fait ,nos auteurs préférés ont recours à beaucoup d'éléments portés par la culture populaire et qui sont très connus , autour de Cléopâtre , son nez par exemple (sourires) , sur Jules César ,toujours très : "Moi Je" .

Nos amis sont comme d'habitude très malins et ils s'efforcent avec entrain , de mettre des battons dans les roues , de Rome et de César.

Il est question de construire très rapidement un palais pour jules en Egypte, et les ouvriers adorent la potion magique qui leur facilite la vie.

L'architecte essayera de les persuader de cesser leur grève ,qui est savoureuse pour les lecteurs . Un mouvement social suscité par un collègue de l'architecte en titre , qui est aussi jaloux et intrigant ,que rusé.

C'est vraiment un tour en Egypte, l'environnement est infiniment égyptien .Il est aussi très fidèle aux visuels traditionnels sur l'antiquité égyptienne .De l'architecture ,au désert ,aux costumes et symboles, aux divinités , au Nil ou encore les hiéroglyphes , ici heureusement avec souvent leur traduction .

Un album plein de malice donc , où César se fait remonter les bretelles par Cléopâtre ,qui prouve la grandeur éternelle de son royaume .Je vous laisse découvrir si personne , heureusement ou non , se fera manger ou non , par les crocodiles très sacrés . Malgré une débauche de beaucoup de ruse ,de mauvaise foi et de gentilles moqueries, comme souvent dans cet univers exquis . Toujours dans ces pages ,cette gentillesse structurelle et habituelle , distillée avec subtilité et franchise.

Une perle que cet album ultra-soigné.





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Astérix, tome 17 : Le Domaine des dieux

Etait-ce une riche idée que celle de César de construire un domaine d'habitations à proximité du village gaulois bien connu des lecteurs d'Astérix, afin d'isoler les gaulois et de conquérir par la ruse ce que la force n'a pas permis?



Bien sûr que non, mais cela a quand même ébranlé les fondamentaux des habitants du village qui ont découvert l'intérêt de commercer avec l'ennemi, l'argent frais venant à bout du moindre poisson d'Ordralfabétix, pourtant pas si frais que cela en principe... Et le forgeron devient marchand d'antiquités...



Panoramix et Astérix auront la solution grâce à leur barde que l'un des romains a rebaptisé involontairement Assurançautierlimitix et donc sans tous risque les romains vont devenir de simples tiers que les gaulois vont réduire en fractions encore plus nombreuses.



C'est un album rempli d'humour et de finesse où les réparties s'enchaînent naturellement pour le plus grand plaisir du lecteur qui peut toujours en rire volontiers, dans une intemporalité qui marque bien le succès définitif des aventures d'Astérix le gaulois.

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Astérix, tome 20 : Astérix en Corse

En relisant ce célèbre album que j'avais bien aimé vers l'adolescence, j'ai constaté que l'humour était quelque peu forcé dans bien des situations. Alors, oui, il y a de bons moments, mais au final il me semble un effet de surdosage tant sur les noms -- le clou étant Osterlix -- que sur les situations exagérées et bien trop souvent répétitives.



Obélix a faim, il y a des cochons corses, des romains, que demander de plus? Impossible de le dire, pourtant je ne retrouve pas dans ce voyage corse les talents exprimés dans la serpe d'or ou parmi les goths.



La série s'essouffle, comme les pirates et peut-être qu'un autre oeil, plus exigeant que celui d'un jeune lecteur, fait que le charme est quelque peu rompu même si les héros sont encore loin d'être fatigués.
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Astérix, tome 7 : Le combat des Chefs

Ça y est, j’ai reçu mon dixième badge « experts ». Je vous le dis, ça m’a fait un petit quelque chose. Alors je me doute que les pontes d’ici avec leur cape de super-héros du club de lecture garnie de badges flamboyants en pagaille vont me rire au nez, mais je m’en fiche, je suis tout guilleret. Pour fêter cela je vous propose… Naaaannnn, pas du champagne, mollo les alcooliques post-confinement, je pensais plutôt à une critique grillée à point de la septième aventure du moustachu le plus thug d’Armorique.



Notre binôme de comiques cocorico est comme toujours en grande pompe. Renée Goscinny, de son côté, nous livre un tome aussi chargé de références hilarantes que les pecs à The Rock de stéroïdes. Son talent semble tout bonnement sans limite pour ne pas dire quasi divin. Albert Uderzo, quant à lui, continue de nous régaler après avoir trouvé sa patte graphique : c’est propre, expressif et envoûtant. En somme, le plaisir de la lecture allié à celui des rétines. Que demander de plus ?



J’aime bien les récap' de fin, c’est carré m’voyez ? Donc messieurs, avec les beaux jours qui commencent à pointer le bout de leur nez printanier dès le mois de mars (en 2040 on fêtera surement Noël en slip kangourou/bikini sur la plage), peut-être devriez-vous songez à redessiner vos abdos façon Léonidas ? Petit conseil d'un poto-Babelio, un marathon Astérix pourrait grandement vous aider à atteindre votre objectif. En bonus, vous mêlez l’utile à l’agréable et Madame sera aux anges. D'une pierre deux coups.
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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Un des épisodes les plus modestes de la série tellement le scénario est pauvre. Les concepteurs devaient être en manque de créativité au moment de sa rédaction.



Déjà, envoyer des gaulois résistant à l'envahisseur romain participer à des jeux en créant une équipe composée de romains et de gaulois ne semble pas conforme avec le contexte dans lequel se déroulent généralement les aventures d'Astérix.



Malgré ce bémol, de bons moments humoristiques peuvent être savourés dans cet opus au travers des réparties et des jeux de mots auxquels les inconditionnels des gaulois sont habitués.



Trois étoiles pour une petite place sur le podium.
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Astérix, tome 17 : Le Domaine des dieux

Le Domaine Des Dieux est un excellent volume de cette farouche et attachante série d’aventure de nos deux gaulois intrépides .



C’est aux résistants du village gaulois , qui résistent encore et toujours , que je dois mon gout pour l’histoire ancienne .

Ce n’est pas pour raconter ma vie que je le mentionne , c’est juste pour dire que dans ces BD anodines et distrayantes , il y a une flamme qui brule et qui est susceptible d’avoir une incidence sur le lecteur , une flamme capable d’orienter une destinée .... et Bla ... Bla ... Bla ...

En effet je n’aimais pas les romains , ils avaient conquis la Judée , détruit Carthage , et conquis la Gaule . vraiment ils avaient un CV , qui n’était pas du tout « le genre de la maison « ...

Alors ce petit village qui durait et qui distribuait des baffes aux romains qui les méritaient , avait tout mon soutient , moi qui voulait refaire l’histoire et qui aurait aimé pouvoir effacer l’uniformisation du bassin méditerranéen impulsée par Rome et par les monarchies hellénistiques ...



Le Domaine Des dieux est un des meilleurs de la collection . Mes critères pour décerner cette palme , tient au fait que c’est un des volumes où l’histoire est vraiment riche car traitée de façons approfondies . Cette histoire se termine sans être bâclée où simplement sans être clôturée par une fin trop abrupte . Parce que aussi , les dessins nous interpellent souvent , car ils sont denses et recherchés , surtout ceux qui viennent densifier le contexte , le cadre , disons l’univers . Je pense par exemple , à la pub et au prospectus qui sont fait à Rome pour promouvoir ce programme immobilier , directement téléguidé par César en personne . C’est un exemple , entre autres exemples , de ces planches de qualité qui sont offertes à la sagacité du lecteur et qui sont riches d’humour et de détails .



Le village résiste , les camps romains poursuivent leur surveillance qui consiste principalement à essayer de ne pas avoir trop d’ennuis . Nos amis gaulois ont la belle vie . Ils sont en bord de mer , il y a de belles forets , des sangliers et des romains à qui distribuer des baffes . César en a assez , ce village qu’il connaît bien est une ombre qui ridiculise Rome et qui pourrait finir par nuire à sa carrière politique , lui qui affirme avoir conquis la Gaule .

L’idée est de cerner le village , en plaçant dans son voisinage immédiat , une vitrine attractive de la civilisation romaine . Qui doit permettre d’assimiler le village en diluant son identité par des contacts quotidiens , interactifs et constants avec le monde romain et sa civilisation , incarnée ici dans un lotissement romain et dans ses habitants .



C’est bien vu au fond , parce que ce n’est pas d’une autre façon que s’est réellement effectuée la romanisation du bassin méditerranéen occidental . Ce processus de latinisation s’est entre autre effectué par l’implantation de colonies romaines et urbaines de peuplement et par l’accession à la citoyenneté romaine des élites locales . De même qu’elle s’est faite par une politique systématique d’urbanisation de qualité , qui fut intensive et impulsée dans le même élan que l’établissement des colonies romaines ..

Sur cette strate historiquement pertinente , se dépose une strate thématique plus contemporaine , avec ce qui est finalement la mise en place d’un programme immobilier en bord de mer , qui vient sabrer la vie locale , l’identité locale et la pauvre nature locale (biotopes dénaturés ... ) .

Se greffe clairement à la trame narrative l’idée que les contacts commerciaux asymétriques , dénaturent l’identité et les traditions locales , en réduisant cette identité à un facteur commercial dénaturé et désincarné .

Le village se transforme rapidement en centre commercial , les prix montent et tout le monde dans le village , se retrouve dans l’industrie du folklore , l’offre abonde et César pourrait bien réussir ?



Pour construire Le Domaine Des Dieux , il faut effacer la foret et pour construire , il faut des esclaves . Les pauvres esclaves n’en finissent pas , car mystérieusement , les arbres repoussent constamment . Il faudra finalement consentir à les payer , pour essarter la foret et pour construire le premier immeuble . Cette thématique de l’esclavage est ici désopilante et riche , car ces messieurs viennent de tout le monde romain et ils sont dotés de tempéraments très différents . Leurs revendications sont également désopilantes , et l’évolution de leur contrat de travail vaudra le détour .



Dans cet album comme d’habitude tout le monde en prend pour son grade , les syndicalistes , les politiques , nos farouches gaulois . Mais ce qui fait le succès de cet univers à mon humble avis , c’est que si on n’hésite pas à ruer frontalement dans les brancards , concernant certaines réalités ou certains comportement innommables ou contreproductifs . Il y a aussi et systématiquement une douce aménité , qui vient jeter du baume sur ce que les auteurs dénoncent régulièrement ou seulement plus ponctuellement . En effet , c’est ainsi que les romains ne viennent pas tous s’installer volontairement dans ce lotissement , certains y sont contrains . Les esclaves sont bien obligés de gagner leur vie et pour cela il faut du travail ....



Donc toujours cette relativisation des dynamiques , qui s’enracine dans la complexité pertinente et éternelle des choses , qui vient opportunément arrondir les angles , et finalement cette aménité constante dans le traitement des problématiques évoquées , fait que cette bande dessinée respecte profondément la nature humaine en la posant comme grise ( pas noire et pas immaculée ) . Les réalités et les responsabilités ne sont ne sont jamais simples. Elles sont souvent ambiguës . C’est vrai dans cette BD comme dans le monde réel que nous connaissons .



Bref , un épisode qui est dense , que ce soit le texte ou que ce soit les dessins et les belles couleurs , des couleurs souvent pastelles et vives .
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Astérix, tome 11 : Le bouclier Arverne

En reprenant la lecture de ce bouclier arverne, j'ai retrouvé l'humour dans les dialogues, notamment ceux des romains entre eux et, particulièrement, dans les réparties à l'accent auvergnat qui apportent une touche locale récurrente dans les pérégrinations d'Astérix et d'Obélix.



Pour le scénario, c'est de l'ultra-léger et la recherche de ce fameux bouclier de Vercingétorix ne suffit pas à constituer une histoire vraiment prenante. Mais, c'est la succession d'épisodes loufoques qui fait la richesse de cet opus qui est donc un bon divertissement.



Les scènes aux thermes dans la ville d'eaux auvergnate sont savoureuses et les traitements administrés aussi bien aux gaulois qu'aux romains manquent bien sûr de bonne chère et d'alcool. Je remarque d'ailleurs que les alcooliques, dans les différents albums, sont le plus souvent les romains, depuis le simple soldat jusqu'aux centurions et tribuns bien installés dans leurs privilèges.



Un moment de distraction sympathique à la poursuite du bouclier.



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Astérix, tome 30 :  La Galère d'Obélix

Quelle galère que celle dans laquelle s'est embarqué Uderzo avec cet album!



Bon, il a réussi à faire enfin boire de la potion magique à Obélix avec des conséquences qui se veulent originales mais tombent à plat autant que les menhirs que balançait obélix dans le bon vieux temps des premiers albums.



Alors, même si on a en présence la taille de guêpe de Falbala, les pirates désabusés, Panoramix dépassé, et César ridiculisé, l'ensemble est presque un pensum en guise de lecture.



Il reste les dessins et les expressions des personnages, pour les dialogues rien à retenir.
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Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands

Abraracourcix, le chef gaulois, reçoit une missive de son frère, Océanonix, afin d’accepter que son neveu, Goudurix, vienne faire un petit séjour afin de devenir un homme. La vie citadine « l’amollit ». Parallèlement, les normands, menés par Olaf Grossebaf, se désespèrent de leur côté car ils connaissent tout, absolument tout, sauf une chose : la peur. Ils décident alors de se mettre en route et d’aller voir des peuplades qui pourront la leur enseigner. Et devinez par où va commencer leur « voyage d’étude » ? Oh, juste par hasard… Chez nos amis les gaulois, bien sûr !



Je n’avais pas relu cette BD depuis des années et c’est comme si je la découvrais. Goscinny et Uderzo n’avaient pas leur pareil pour faire ressortir tous les traits de caractère ! Et ayant moi-même des origines normandes (mais pas que), je peux vous assurer que c’est à peine caricaturé !
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

César s’interroge une fois encore sur la façon de venir à bout de l’irréductible village gaulois lorsque le médecin-chef de ses armées, Vicévertus, lui propose d’utiliser la philosophie de l’iris blanc, à base de pensée positive. César accepte de l’envoyer expérimenter sa solution sur place. ● Si l’on est content de retrouver les personnages mythiques de Goscinny et d’Uderzo, on ne peut que constater la faiblesse du scénario, qui bifurque en cours de route sur l’enlèvement de Bonemine, et ne fait que recycler les albums Le Devin et La Zizanie, en moins bien. ● Les jeux de mots ne sont pas formidables non plus, pour la plupart. ● La satire de la pensée positive et des bobos parisiens est assez amusante, certes, mais ne suffit pas à faire un album qui manque de charpente. L’attaque contre la nouvelle cuisine aurait été d’actualité dans les années 70… ● Si les dessins de Didier Conrad sont toujours très bien, je trouve que Jean-Yves Ferri faisait bien mieux que Fabcaro pour le scénario et les dialogues. Une déception.
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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

Non, je ne me suis pas planté dans l’ordre de lecture. Au cyclisme, ça vous parle le gruppetto ? Vous savez, ceux qui ont été tellement distancés par le peloton qu’il se disputent les miettes du classement. Dans notre cas je précise d’ailleurs que je suspecte les membres de l’échappée d’avoir emménagé dans une bibliothèque, ce qui n’est pas très Covid. Bref, bienvenue dans mon combat du Challenge BD où chaque point bonus compte. Et le fameux point visé expire demain à minuit. C'est serré.



Bon, revenons à nos moutons. Astérix et Cléopâtre c’est à coup sûr l’un des meilleurs opus de la saga de la moustache platine la plus vigousse d’Armorique, si ce n’est la quintessence de la BD humoristique made in France. Disons-le cash : tout y est parfait, du début à la fin. René Goscinny frappe fort, très fort même, avec ses inspirations scénaristiques qui frôlent le génie absolu.



Des interventions du narrateur omniscient, qui font systématiquement mouche, à l’hilarante vulgarisation des hiéroglyphes, dont l’imagination s’avère être des plus fertiles, en passant par les désopilantes références à la civilisation égyptienne tournées en dérision, ce sixième volet regorge de scènes mémorables à mourir de rire, celle du sphinx en pole position.



Et que dire de la délicieuse complicité d’Obélix et Idéfix si ce n’est qu’elle est tout simplement irrésistible ? C’est incroyable comment l’auteur arrive à octroyer une épaisseur notable à ce petit bout de chien. A la droite du scénariste, la griffe d’Albert Uderzo commence à s’affiner et gagner en assurance : sa patte graphique confère une ambiance des plus savoureuses, entre légèreté et charme épuré façon old-school.



Astérix et Cléopâtre c’est cultissime vous l’aurez compris, et pour cause, cette œuvre des plus abouties devrait figurer au Panthéon des bandes dessinées les plus cocasses de tous les temps. Ouaip, rien que ça. Et puis entre nous, ce nez, mais quel nez ! Je ne parle pas de celui de Monica Bellucci, bien qu’il soit mignon comme tout, mais bien de celui du personnage, je préfère lever toute ambiguïté. Messieurs restez concentrés voulez-vous ?
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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

Sans aucun doute l'un de mes plus beaux souvenirs d'enfance, de ceux qu'on aime retrouver tout au long de sa vie, ce qui entraîne un cortège de relectures, toutes plus savoureuses les unes que les autres.



Cet opus de nos chers gaulois a été d'autant plus popularisé qu'il a été adapté en long métrage animé (là encore souvenir d'enfance) puis en "blockbuster à la française".



Revenons à la BD. Comment ne pas craquer devant l'adorable et célèbre nez de la "Reine des Reines" ? Comment ne pas plaindre l'architecte Numérobis soumis à un défi utopique ? Comment, enfin, ne pas se marrer au spectacle de la débâcle des redoutables pirates du Nil ?



Enfin, comment rester sourd à cette question fondamentale et existentielle : "Est-ce que ça se mange, les crocodiles ?"



Un must.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015

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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Quelle catastrophe pour le druide ! Il vient de casser sa serpe (non, ce n'est pas une expression gauloise signifiant qu'il est passé de vie à trépas). Et alors, me direz-vous ? Il n'a qu'à aller en acheter une autre ! Oui mais voilà, il faut une serpe spéciale car le druide n'est rien sans. Il la lui faut en or, fabriqué par Amérix car celles qui sortent de chez lui sont un peu les Durandal du gui. Qu'à cela ne tienne, Astérix et Obélix se proposent d'aller à Lutèce retrouver l'artiste. Qui plus est, il fait partie de la famille, ce sera donc l'occasion d'aller lui rendre visite. Mais quelques jours et quelques brigands assommés plus tard, ils trouvent porte close chez le cousin. Le voisinage semble peu coopératif... Quelque chose se trame !
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Astérix, tome 19 : Le Devin

Même à l'époque d'Astérix, les diseurs de mauvaise augure pouvaient parvenir à manipuler les masses. Ici pas de masses populaires, mai les habitants du village convaincus pour certains par ce devin de le quitter, ceci en l'absence du druide qui, bien que n'étant pas le chef, possède le bon sens.



De bon gags tout au long de cet épisode qui remplit son objectif, détendre avec de bonnes références à la croyance populaire, toujours valables 2000 années plus tard.
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Astérix, tome 14 : Astérix en Hispanie

Astérix nous fait voir du pays et nous entraîne en Espagne pour y découvrir l'incroyable : un village d'irréductibles hispaniques résiste encore et toujours à l'envahisseur... !



Périple mené tambour battant, avec un horrible petit gamin capricieux et colérique qu'il va falloir gérer en dépit des romains qui le pourchasse, Obélix en pleine crise de jalousie, Astérix au bord de la crise de nerfs ...



Tous les clins d'oeil à ce pays sont présents, de la corrida au tourisme en passant par la cuisine à l'huile, les autoroutes défoncées, les embouteillages, les prix plus abordables, les processions religieuses etc...

On a même droit à Don Quichotte et ses fameux moulins !



Après le tome 13 qui était un peu en dessous, celui-ci fait un retour bourré d’idées et d’humour. un régal !
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Astérix, tome 3 : Astérix et les Goths

Les challenges nous incitent parfois à reprendre la lecture de séries lues il y a bien longtemps... et comme ils incitent à la continuer... et qu'en plus on aime ça... que demande le peuple (du pain et des jeux, je sais, et c'est bien adapté à l'époque d'Astérix)



Tome 3 de la saga du petit gaulois moustachu donc et premier séjour linguistique en perspective. Séjour linguistique en effet, et déjà une idée de génie du duo Uderzo-Goscinny (difficile de savoir qui a eu l'idée puisqu'elle est autant graphique que scénaristique)... les Goths s'expriment en police de caractère gothique. C'est tout bête mais c'est drôle, repérant, parfait pour les running gag (Panoramix qui parle le gothique avec un léger accent...)

Plus je découvre la série progressivement, plus je m'assure que l'humour des deux compères est à la base de tout. A l'image de ce que pouvait faire Gotlib à l'époque avec ces Rubriques à Brac, il y a pas mal de gag visuels (tel cette chouette au premier plan d'une case de transition qui indique clairement à un pic vert venu attaquer son arbre qu'elle le considère comme timbré). L'humour prend des formes très variées, que ce soit dans les références au caractère des personnages (Obélix sensible sur son apparence qui parle à Asterix de leur gabarit respectif comme tout petit et moyen), les jeux de mots éternels sur les noms des personnages (avec le chef Téléféric dont la vie ne tient qu'à un fil), les runnings gags sur le passage de la frontière dans un sens ou dans l'autres (avec les Goths qui envahissent le pays des Goths et les Gaulois qui envahissent la Gaule) ou les anachronismes qui assimilent les Goths aux Allemands modernes. Saluons d'ailleurs l'audace des auteurs qui osent dès 1961 utiliser les casques à pointe et une croix gammée comme traduction d'insulte gauloise en langue des Goths. Cette dérision a été très appréciée des Allemands qui ont très vite été un des pays où Asterix s'est le plus vendu.



Au delà de l'humour, la série progresse également dans la complication du scénario qui se permet ainsi d'évoquer des thématiques très actuelles (l'instabilité politique notamment, avec les conflits entre les Goths provoqués par la large diffusion de la potion magique). Les héros développent leur traits de caractère, un Astérix davantage agacé par les gaffes d'Obélix, un Obélix plus débonnaire et rigolard, un Panoramix plus orgueilleux. La plus grande complexité de ces personnalité permet également de développer les rapports entre eux, le duo de héros commence clairement à prendre ses marques.



L'éloignement du village gaulois ne permet pas de développer les personnages secondaires récurrents. La seule innovation notable est l'éloignement du barde dans une maison surélevée pour protéger les oreilles des villageois. Espérons que les prochains tomes nous permettront petit à petit de redécouvrir tous les personnages qui font partie pour nous de façon évidente du village (le vieillard Agecanonix, la jolie Falbala, le poissonnier Ordralphabetix...) mais ne figuraient pourtant pas du tout dans les trois premiers albums !

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Astérix, tome 3 : Astérix et les Goths

Une fois la serpe d'or acquise par le druide, celui-ci va pouvoir aller au grand concours de druides dans la forêt des Carnutes (non, ce n'est pas un jeu présenté par Naguy !). Tout le village est en effervescence. Astérix et Obélix accompagnent Panoramix jusqu'au lieu pour éviter qu'il ne lui arrive malheur. Ça tombe bien puisque une horde de Goths menée par Coudetric sévit depuis qu'elle a réussi à franchir le territoire. Leur but : capturer le meilleur druide afin qu'il leur fasse une potion leur permettant de vaincre les gaulois et les romains. Mince ! Il semblerait que Panoramix soit le candidat (forcé) idéal ! Bingo, qui gagne le concours et qui se fait enlever ? Allez, c'est une question digne de tous les jeux publicitaires !
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