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Citations de Alessandro Manzoni (119)


Alessandro Manzoni
Commande qui peut et obéit qui veut.
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Il rejeta de tels conseils , il résista à ces instances avec cette force qui lui faisait écrire à ses curés "Soyez disposés à abandonner plutôt cette vie mortelle que cette famille et ces enfants qui sont les vôtres; allez avec amour au devant de la peste comme à un don, comme à la vie même, lorsqu'il y va d'une âme à gagner pour Jésus-Christ."
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Tels étaient les dévastations et le gaspillage de la guerre, de cette belle guerre dont nous avons fait mention plus haut, que dans les parties de l'état qui en étaient le plus proche, beaucoup plus de terres demeuraient en friche et à l'abandon. Les villageois, au lieu de procurer par leur travail, du pain à eux-mêmes et aux autres, étaient contraints d'aller en demander à la charité.
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C'était un homme adonné à l'étude, et il n'aimait pas plus commander, qu'obéir.
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Si le Ministre de la communion est le Prêtre et que le Ministre de la confirmation est l'Evêque, les ministres du mariage sont les époux eux-mêmes.
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Après avoir longtemps débattu et cherché ensemble, ils conclurent que si les malheurs viennent certes souvent parce qu'on leur en a donné l'occasion, la conduite la plus prudente et la plus innocente ne suffit pas à les tenir éloignés ; et que lorsqu'ils arrivent, par notre faute, ou sans, la confiance en Dieu les adoucit, et les rend utiles pour une vie meilleure (chapitre XXXVIII - page 818).
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Précédemment, il s'était montré un peu leste dans ses jugements, et laissé aller volontiers à critiquer la femme d'autrui, et toutes choses. Il s'aperçut alors que les paroles font un certain effet dans la bouche, et un autre aux oreilles; et il prit un peu plus l'habitude d'écouter les siennes intérieurement, avant de les prononcer.
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Et après une séparation de deux ans, peut-être, ils se trouvèrent tout d'un coup beaucoup plus amis qu'ils n'avaient jamais su l'être au temps où ils se voyaient presque chaque jour; car à l'un, comme à l'autre, dit ici notre manuscrit, il était arrivé de ces choses qui font connaître quel baume pour l'âme peut être l'amitié, celle que l'on éprouve comme celle que l'on rencontre chez l'autre.
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Une certaine répugnance, qu'il avait éprouvé à ses premiers crimes, puis vaincue, et disparue presque tout à fait, se faisait à nouveau sentir. Mais dans ces premiers temps, l'image d'un long avenir indéterminé, le sentiment d'une vitalité vigoureuse, lui emplissaient l'âme d'une confiance insouciante; et voilà qu'au contraire, la pensée de l'avenir était ce qui rendait le plus fâcheux le passé. "Vieillir! mourir! Et puis?" Chose remarquable, l'image de la mort, qui, dans un péril proche, en face d'un ennemi, redoublait d'habitude les facultés de cet homme, et infusait en lui une ire pleine de courage, cette même image, quand elle lui apparaissait, dans le silence de la nuit, dans la sûreté de son château, le frappait d'une consternation soudaine. Ce n'était point la mort dont le menaçait un adversaire mortel lui aussi; on ne pouvait la repousser avec de meilleurs armes ni d'un bras plus prompt; elle venait seule, elle naissait du dedans; elle était peut-être encore lointaine, mais elle faisait un pas à chaque instant; et tandis que l'esprit combattait douloureusement pour en éloigner la pensée, elle s'approchait.
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Par bonheur, dans toute cette divagation, il avait gardé comme une attention instinctive à éviter les noms propres, de sorte que celui même qui devait être le plus profondément présent dans sa mémoire ne fut pas prononcé : il nous aurait trop déplu que ce nom, pour lequel nous éprouvons nous aussi un peu d'affection et de respect, eût traîné dans ces gueules, et fût devenu le jouet de ces langues misérables (chapitre XIV - page 348).
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Come stessero poi tutti insieme d'alloggio e di vitto, si potrebbe tristamente congetturarlo, quando non n'avessimo notizie positive; ma le abbiamo. Dormivano ammontati a venti o trenta per ognuna di quelle cellette, o accovacciati sotto i portici, sur un po' di paglia putrida e fetente, o sulla nuda terra: perché, s'era bensì ordinato che la paglia fosse fresca e a sufficienza, e cambiata spesso; ma in effetto era stata cattiva, scarsa, e non si cambiava. S'era ugualmente ordinato che il pane fosse di buona qualità: giacché, quale amministratore ha mai detto che si faccia e si dispensi roba cattiva? ma ciò che non si sarebbe ottenuto nelle circostanze solite, anche per un più ristretto servizio, come ottenerlo in quel caso, e per quella moltitudine?
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Ma noi uomini siam in generale fatti così : ci rivoltiamo sdegnati e furiosi contro i mali mezzani, e ci curviamo in silenzio sotto gli estremi ; sopportiamo, non rassegnati ma stupidi, il colmo di ciò che da principio avevamo chiamato insopportabile.
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Non sapevate che, se l'uomo promette troppo spesso più che non sia per mantenere, minaccia anche non di rado, più che non s'attenti poi di commettere? Non sapevate che l'iniquità non si fonda soltanto sulle sue forze, ma anche sulla credulità e sullo spavento altrui?
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E costui...! [...] costui, dopo aver messo sottosopra il mondo con le scelleratezze, ora lo mette sottosopra con la conversione...
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La ragione e il torto non si dividon mai con un taglio così netto, che ogni parte abbia soltanto dell'una o dell'altro.
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Heureux les jurés s'ils arrivèrent à l'audience bien persuadé qu'ils ne savaient encore rien ; s'il ne leur resta dans l'esprit aucun retentissement des rumeurs du dehors, s'ils se souvinrent qu'ils étaient non pas le pays, comme on le dit souvent par une de ces métaphores qui font perdre de vue le caractère propre et essentiel de la chose, métaphore cruelle et sinistre dans le cas où le pays a déjà formé son jugement sans en avoir eu les moyens, mais des hommes exclusivement investis du pouvoir sacré, nécessaire, terrible de décider si d'autres hommes sont coupables ou innocents. (p. 48)
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Et, chose qui, dans un roman, serait traitée d’invraisemblable, mais qu’explique trop bien l’aveuglement de la passion, il ne leur vint pas à l’esprit, ni à l’une ni à l’autre, qu’en décrivant pas à pas, la première surtout, les tours et les détours de cet homme dans la rue, elles n’avaient pourtant pas pu dire qu’il fût entré dans cette allée ; sans doute aussi ce n’était pas « grand-chose » que celui-ci qui, pour faire une pareille besogne, avait voulu attendre le lever du soleil, y fût allé avec si peu de circonspection qu’il n’eût pas même jeté un coup d’œil sur les fenêtres ; qu’il fût revenu tranquillement sur ses pas dans la même rue, comme s’il était d’usage aux malfaiteurs de s’attarder plus qu’il n’était besoin sur le théâtre de leur méfait ; qu’il eût manié impunément une matière faite pour donner la mort à ceux qui « en souillaient leurs vêtements », et tant d’autres invraisemblances également singulières. Mais le plus singulier et le plus atroce, c’est que ces invraisemblances n’aient pas paru telles au magistrat lui-même, et qu’il n’ait sur ce point demandé aucune explication. S’il en demanda, on s’étonne plus encore qu’il n’en ait pas été fait mention au procès.
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Le 21 juin 1630, vers les quatre heures et demie du matin, une femme de petite condition, nommée Caterina Rosa, se trouvait par hasard à une fenêtre d’une arcade qui existait alors à l’entrée de la rue de la Vetra de’ Cittadini, du côté qui donne sur le cours de la Porte du Tessin, presque en face des colonnes de San Lorenzo. Cette femme vit s’avancer un homme vêtu d’une cape noire, ayant son chapeau sur les yeux, et dans une main un papier « sur lequel, dit-elle dans sa déposition, il appuyait l’autre comme pour écrire ». Elle l’aperçut qui, à l’entrée de la rue, « s’approchait le long des maisons qui sont tout de suite après qu’on a tourné le coin et qui, de distance en distance, traînait ses mains sur le mur. Alors, ajoute-t-elle, il me vint à l’idée si par hasard ce ne serait pas un de ceux qui, ces jours passés, mettaient quelque chose après les murailles. » Agitée d’un tel soupçon, elle passa dans une autre chambre qui regardait la rue dans sa longueur, pour ne pas perdre de vue l’inconnu qui allait toujours son chemin : « et je vis, dit-elle, qu’il avait encore ses mains sur la muraille dont j’ai parlé ».
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Les juges qui, à Milan, en 1630, condamnèrent aux supplices les plus atroces quelques individus accusés d’avoir propagé la peste, à l’aide de certaines inventions non moins stupides qu’elles étaient horribles, crurent avoir fait une chose tellement digne de mémoire que, dans la sentence même, après avoir ordonné, par surcroît de châtiments, la démolition du logis d’un de ces malheureux, ils décrétèrent encore que, sur l’emplacement de cette maison, serait élevée une colonne qu’on appellerait la Colonne infâme, avec une inscription chargée de transmettre à la postérité, avec la connaissance du crime, le souvenir de la peine. En quoi ils ne se trompèrent pas. Ce fut là, sans nul doute, un jugement mémorable.
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C’est par l’un de ces petits chemins que, le 7 novembre 1628, vers la fin du jour, revenait à petits pas de la promenade, pour rentrer chez lui, don Abbondio, curé de l’un des villages dont nous avons parlé tout à l’heure : le nom du village, non plus que le nom patronymique du curé, ne se trouvent dans le manuscrit, ni ici ni ailleurs. Il disait tranquillement son office : et quelquefois, entre un psaume et l’autre, il fermait le bréviaire, y tenant en guise de signet l’index de la main droite : après quoi, mettant cette main dans l’autre derrière son dos, il poursuivait sa marche, regardant à terre et rejetant du pied vers le mur les cailloux qui faisaient obstacle sur son passage. Ensuite, relevant la tête et portant nonchalamment les yeux autour de lui, il les arrêtait sur une partie de montagne, où la lumière du soleil déjà caché, passant par les intervalles que laissait la montagne opposée, jetait ses teintes ça et là sur les masses saillantes de rochers, comme de larges et inégales bandes de pourpre. Puis, ayant ouvert de nouveau son bréviaire et récité une autre tirade de versets, il arriva à un détour du chemin où il avait l’habitude de lever toujours les yeux de dessus son livre ; et c’est ce qu’il fit encore ce jour-là.
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