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Critiques de Alex Michaelides (501)
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Dans son silence

Il est des romans où l'auteur " peine à terminer " où , une fois l'essentiel révélé , n'ayant plus vraiment à découvrir , on reste sur une impression , comment dire , mitigée .....Dans un roman ,la fin doit être une sorte de feu d'artifice , un peu le but ou l'essai marqué à la dernière seconde alors que tout paraissait " plié ".Et bien , je vous l'assure , ici , la fin est purement et simplement éblouissante , une sacrée " sortie des artistes ".Oui , bon , me direz-vous , et le reste , parceque s'il faut se " taper plus de trois cents pages" ,même si la fin est géniale , on risque de ne pas avoir la patien......STOP!!! le reste est excellent , qu'on se le dise .....Le lieu principal,oui , il est déprimant : un hôpital psychiatrique en difficultés financières , des soignants plus ou moins rassurants , et , parmi les patients , Alicia . Alicia , elle a été hospitalisée là après avoir été accusée et reconnue coupable du meurtre de Gabriel , son mari , et s'être réfugiée dans un silence qui résiste à toutes les tentatives thérapeutiques....

Cas désespéré . Seule la sédation , le maintien dans une désespérante et profonde léthargie ...Et puis ,Théo est muté , à sa demande, dans ce lieu en péril . Rapidement , son intérêt se porte sur Alicia . Son but , lui faire retrouver la parole , afin de l'aider à se reconstruire ...

Très franchement , les pages dont je parlais plus haut ne sont jamais ennuyeuses , bien au contraire . Les chapitres , assez courts , se succèdent à toute vitesse malgré le peu d'actions ,et le journal intime d'Alicia , révélé avec art , éclaire peu à peu la situation , sans pour autant faire toute la lumière, un élément parmi d'autres.....

C'est un premier roman .Et bien , franchement , ça promet....

Et oui , chers amis , désolé mais si vous êtes amateur ou amatrice du genre , quand faut y'aller , faut y'aller , je sais bien , y'a la PAL qui est si haute qu'elle va bientôt choir et le soleil qui nous appelle au dehors...Enfin , si vous avez la chance de travailler , vous pouvez peut -être vous "planquer dans un coin discret "?

Et si vous avez besoin , pas de problème, je vous " ferai un mot d'excuse " .Dans la vie , il y a des priorités , non?

La meilleure publicité ? La couverture ....pour mettre l'ambiance ,là , c'est réussi.. Brrrrrr.
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Dans son silence

Waouah, je suis très impressionnée par ce premier roman, un thriller puissant et inspiré à ranger dans la catégorie « psycho-psychiatrique » ( clin d'oeil à Séverine Lenté, chroniqueuse d'Il est bien ce livre ).



Un meurtre horrible.

Une femme jugée coupable enfermée dans un hôpital psychiatrique et murée dans le mutisme absolu depuis.

Un thérapeute déterminé à percer ses secrets.

Un mystère : que s'est-il réellement passé ? Alicia a-t-elle réellement tué son mari ? Si oui, pour quelles raisons aurait-elle tiré à bout portant cinq fois dans le visage de son mari ?



Plus qu'une enquête sur un crime, l'auteur nous plonge dans une enquête sur l'esprit d'un présumée criminel, proposant l'exploration labyrinthique du psychisme d'une femme, mais aussi de son thérapeute. le tour de force est d'avoir réussi à instiller un suspense sophistiqué qui ne repose pas sur des rebondissements à la minute mais réside dans une construction méthodique nourrie d'études psychologiques. La mise à nu des deux personnages principaux est ultra pointue, avec des références psychanalytiques profondes, intelligemment utilisées.





Forcément, pour que le récit devienne addictif, il fallait des personnages forts. C'est le cas avec Alicia, intrigante, énigmatique, entre mutisme et accès de violence, une présence obsédante qui ne parle pas mais se raconte au travers d'extraits d'un carnet intime, dévoilé par bribes au lecteur. Un véritable personnage de tragédie grecque, à l'instar d'Alceste à laquelle elle s'identifie dans une de ses dernières toiles. C'est également le cas avec le thérapeute Théo dont on découvre petit à petit le passé traumatique et les ressorts qui le poussent à vouloir aider Alicia.



Le voyage vers le dénouement est absolument passionnant. Jusqu'à la révélation finale, complètement imprévisible et pourtant totalement cohérente, géniale ! Une fin qui retourne et m'a laissé le délicieux sentiment de m'être faite manipuler

pour mon bien et mon plaisir.



Un thriller époustouflant !



Lu dans le cadre du jury Prix des Lecteurs Livre de Poche 2020 catégorie policier / thriller
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Dans son silence

Un thriller psychologique qui tient diaboliquement la route.



Alicia est accusée d’avoir tué son mari Gabriel, internée dans un établissement psychiatrique pénitencier, elle n’a plus prononcé le moindre mot depuis ce jour caniculaire où le sang coula à flot.

Theo, psychothérapeute arrive fraîchement au Grove et est bien décidé à s’occuper de la belle Alicia. Fasciné, obsédé par cette femme shootée aux médicaments, il déploie une énergie folle pour lui venir en aide et la sortir de son mutisme.

Un huit clos patient-thérapeute captivant et intéressant si on accepte le constat de départ de cette exclusivité d’un thérapeute pour un seul patient. Il y a de la consistance dans ce lien malgré le silence d’Alicia. Ça cherche, ça creuse, ça interroge, ça bouscule, c’est étourdissant tant c’est très bien construit.



C’est aussi un thriller psychologique addictif et qui est finement mené au niveau médical et au niveau de la pertinence des propos psychiatriques. On ne s’ennuie pas une seule minute. Cette femme fascine même dans son silence. Artiste peintre à la base, l’auteur restitue très bien la personnalité dérangée d’Alicia.



On suit en diapason l’errance d’Alicia à travers l’acharnement thérapeutique de Theo, sa vie quelques jours avant le meurtre dans son journal intime et enfin la vie intime et compliquée de Theo. Le tout constitue à merveille le puzzle de cette histoire dérangée et dérangeante.

J’aurai certainement accordé un carton plein si la fin ne m’avait pas semblé abracadabrante amenant avec elle des invraisemblances sur le fond du roman. Mis à part ce bémol, ça n’en reste pas moins un thriller captivant et extrêmement bien écrit et traduit.
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Dans son silence

Ça fait un moment que je n'ai pas dévoré un thriller avec autant d'impatience, tenue en haleine par un suspense extrêmement bien ficelé. À aucun moment la tension ne se relâche, les rebondissements s'enchainent, et que dire de la chute finale : inattendue et brillante.



Pourtant, le propos n'est pas follement réjouissant. Jugez plutôt :

Alicia Berenson, artiste peintre, avait trente-trois ans quand elle a tué son mari Gabriel. Elle ne parla plus jamais, mais fit un tableau, un autoportrait auquel elle donna un titre : Alceste. Jugée irresponsable, elle fut illico envoyée dans un établissement psychiatrique.

Six ans plus tard, un jeune psychiatre, Théo, se lance le défi de réussir à la faire reparler et se fait embaucher dans la clinique où elle est internée sous camisole chimique puissante. Son enquête commence…



Des extraits du journal intime d'Alicia cadencent les courts chapitres ; c'est rythmé, très très bien construit et instructif. La quatrième de couv' nous apprend que l'auteur a étudié la psychanalyse et a travaillé dans une clinique psychiatrique : c'est « le deuxième effet kiss cool », sa maitrise des analyses psychologiques qui éclairent tout au long du récit les motivations des protagonistes. Passionnant !
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Dans son silence

Par un été caniculaire, Alicia Berenson, artiste peintre âgée de 33 ans, assassine son mari, Gabriel, photographe, de 5 balles dans la tête. Les preuves ne font aucun doute quant à sa culpabilité. Tétanisée, pétrifiée, un couteau à ses pieds, des marques de coupures aux poignets et ses empreintes sur le revolver. Dès lors, la jeune femme n'a plus prononcé un seul mot. Ni aux policiers, ni au juge, ni à son avocat. Aujourd'hui, 6 ans plus tard, elle est toujours internée au Grove, le service de médecine pénitentiaire de l'hôpital Edgware, sous la direction du professeur Diomedes. Theo Faber, psychothérapeute, intrigué par l'histoire d'Alicia, intègre ce service. Il veut comprendre et va tout faire pour aider la jeune femme à sortir de son silence. Pour cela, en plus de séances de psychothérapie, il va enquêter auprès de sa famille...



Pour un premier roman, Alex Michaelides frappe fort et arrive à surprendre le lecteur par cette tournure finale. Avec Theo Faber, le narrateur, qui se livre aussi bien sur son travail de thérapeute que sur sa vie personnelle, et avec les quelques pages du journal d'Alicia écrites avant le meurtre, l'on suit l'évolution des rapports patient/thérapeute et le travail accompli et l'on en apprend plus sur le passé proche de la jeune femme. À partir d'un fait sordide, un meurtre pour lequel Alicia est reconnue d'emblée coupable et qui se mure ensuite dans le silence, l'auteur nous plonge dans un thriller psychologique intelligemment ficelé et maîtrisé, à l'ambiance de plus en plus mystérieuse et au rythme soutenu. Un premier roman captivant et fascinant !

À noter qu'il sera prochainement adapté au cinéma...
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Dans son silence

Quelle claque incroyable !

Je n'en reviens toujours pas de m'être fait autant avoir...

Quel pied ! Mais quel pied !

J'en redemande.

Si seulement toutes mes lectures pouvaient être aussi jubilatoires...



Tout d'abord, cette couverture qui vous attire...

Puis ce titre, ce synopsis, qui vous attrapent, sans pouvoir vous laisser repartir...

Vous êtes déjà foutu...

Parce que vous allez l'ouvrir ce bouquin.

Et l'histoire va vous happer...

Crescendo, sans que vous sachiez vraiment pourquoi ?!

Elle va vous prendre, vous captiver, vous hypnotiser, je pense, même.

(C'est pô possible autrement...)

Doucement, tranquillement, elle va faire son oeuvre.

Vous aurez envie de toujours en savoir un peu plus, sur Alicia, cette jeune peintre, internée dans un établissement psychiatrique, depuis qu'elle a été retrouvée couverte de sang auprès du corps de son mari, ligoté et mutilé. Muette.

Mais aussi sur Theo, ce jeune psychothérapeute ambitieux, qui 6 ans plus tard, mettra tout en oeuvre pour parvenir à faire reparler sa patiente. La libérer de son mutisme.



Y arrivera t-il ?

Je vous laisse le découvrir par vous même...

Je n'ai absolument pas envie de trop vous en dévoiler...

Ce serait vous gâcher le plaisir quand...

TOUT VA VOUS PÊTER A LA GUEULE !!!



...oups ! pardon...



Un récit prenant, donc. Passionnant. Géant, même.

C'est tellement délicieux de se laisser surprendre...



A votre tour maintenant !



#NetgalleyFrance#CalmannLevyNoir#ThankYou#CtePiedDeOuf

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Dans son silence

Alicia est accusée du meurtre de son mari. A partir de ce jour elle s'enferme dans un mutisme qui la condamne à un enfermement psychiatrique. Qui a véritablement tué Gabriel et pourquoi Alicia est-elle devenue muette?

Quel génie ! J'ai adoré dévorer ce roman. Chaque pause était une torture tant Alex Michaelides m'a emportée dans cette histoire. Le suspense et les rebondissements en font un excellent thriller que je suis triste d'avoir terminé. Recommandé par une amie je le recommande sans hésiter aux amoureux de thrillers. Ici pas de gore mais une enquête palpitante que l'on mène de bout en bout avec le psy d'Alicia. J'ai adoré!
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Dans son silence

Encore un livre qui prenait la poussière au fond de mon pense-nouille depuis sa sortie, ce qui est regrettable parce que bien qu'il s'agisse d'un premier livre, la plume de l'auteur mérite qu'on s'y attarde.

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Alicia et Gabriel Berenson, respectivement peintre talentueuse et photographe de mode réputé, vivent dans une belle maison près de Londres.

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Bien que mariés depuis sept ans, ils forment un couple uni et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... enfin presque, puisqu'un jour Alicia, 33 ans, assassine Gabriel, à l'aube de ses 44 ans.

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C'était le 25 août, par un été caniculaire. La voisine, Barbie, entend des coups de feu et appelle la police, laquelle découvre Alicia, prostrée devant le corps de son mari.

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Elle semble pétrifiée, comme absente, et ne parle pas. Pendant de longues années, elle ne parlera plus.

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Intrigué par son mutisme, Theo Faber, psychothérapeute décide de se faire muter dans l'établissement psycho pénitentaire où Alicia est détenue.

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C'est donc essentiellement Theo, le narrateur, que nous allons suivre tout au long du livre, avec quelques incursions dans le passionnant journal intime d'Alicia.

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L'obsession de Theo : redonner la parole à Alicia et découvrir si c'est bien elle qui a tué Gabriel.

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Ce roman, magnifiquement écrit, nous plonge dans la vie des personnages principaux et de leur entourage.

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Sans grands rebondissements, hormis sur la fin où tout se précipite, l'auteur réussit à nous envoûter et à nous mener par le bout du nez, parce que je n'ai pas du tout vu la chute venir. Et elle est magistrale, cette chute.

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Le récit est très axé sur la psychologie, bien entendu, avec un psy qui raconte je m'y attendais un peu, mais il est néanmoins très prenant et je le conseille vivement.

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J'ai vu qu'Alex Michaelides en avait sorti un second, je le mets tout droit dans ma PAL.
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Dans son silence

On suit l’histoire d’Alicia, peintre de talent, internée en hôpital psychiatrique pour avoir tué Gabriel, son mari. Elle se mure dans le silence, et tous les thérapeutes butent sur ce blocage.



Un jeune thérapeute, ThéoFaber, passionné par ce crime très médiatisé, a un désir fou de la faire parler, d’accéder à ses émotions et alors qu’il était promis à une belle carrière dans le service où il travaillait, se fait muter dans « Le Grove », l’HP où se trouve Alicia dans lequel règne Stéphanie, une directrice véritable harpie qui ne pense qu’en termes d’argent, d’économie, afin de déclarer l’établissement non rentable et le fermer.



Face à Stéphanie, le professeur Diomides a tendance à s’écraser, il n’est pas loin de la retraite alors… seul l’infirmier Iouri et Indira, autre psychiatre tenteront de soutenir Théo.



Théo est passionné par son métier, mais va enfreindre certaines règles, en allant voir des témoins, des voisins, ou membres de la famille ce qui risque de l’entraîner dans une spirale compliquée. Lui-même a eu un père très violent dont il avait peur.



Il va négocier une diminution du traitement d’Alicia qui ne risque pas de s’exprimer, vu qu’elle est sous camisole chimique…



J’ai beaucoup pensé à « Mensonges sur le divan » d’Irvin Yalom en lisant ce roman car il y a des similitudes, mais ici, on tutoie le thriller et la fin est d’autant plus géniale qu’on ne la voit pas venir.



Alex Michaelides a bien découpé son roman, avec des citations de Freud ou d’Alice Miller égarant à plaisir le lecteur dans des pistes où chacun des intervenants peut apparaître comme complice ou manipulateur, tel Christian, « psychiatre rugbyman au nez cassé et à la barbe brune, il était beau dans le genre amoché » que Théo connaissait auparavant et qui ne lui fera pas de cadeau, espérant le voir échouer.



Un bel hommage à la peinture aussi car l’auteur nous entraîne dans les expositions consacrées à Alicia et ses relations étranges avec son agent, sur fond de mythe d’Alceste.



J’ai adoré ce roman, que j’avais choisi pour son thème et sa superbe couverture, ne connaissant pas l’auteur, et cette lecture a été jubilatoire. Il s’agit d’un premier roman donc à suivre….



Merci encore à NetGalley et aux éditions Calmann-Lévy qui m’ont permis de le découvrir.



#DansSonSilence #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Dans son silence

Au vu des critiques élogieuses que j'ai lues sur Babelio, c'est avec confiance que j'ai abordé la lecture de : Dans son silence de Alex Michaelides. Mais j'ai dû déchanter et me suis aperçue que décidément je ne suis pas faite pour les romans classés thrillers psychologiques.

Une belle architecture romanesque pourtant, avec un retournement final auquel je ne m'attendais pas non plus... Deux récits parallèles : le journal intime d'Alicia Berenson, accusée du meurtre de son mari, Gabriel et qui sera internée au Grove, le service psychiatrique de la médecine pénitentiaire. Murée dan un silence dont personne ne peut la faire sortir. Deuxième récit celui de Theo Faber, psychiatre au Grove et qui se donne comme mission de faire sortir Alicia de son mutisme. Deux narrations qui s'entrecroisent et se rejoignent de façon inattendue en fin de roman.

Pourquoi me suis-je sentie si frustrée à la lecture de ces deux récits ?

Je crois que c'est tout d'abord l'absence du dépaysement lié à un univers romanesque qui me transporte loin de mon quotidien. Dans ce roman il est beaucoup question de l'asile psychiatrique du Grove où Alicia est internée. Mais à aucun moment je n'ai éprouvé ce que j'avais ressenti à la lecture de La salle de bal de Anna Hope, à savoir la souffrance et la violence liés à l'enfermement de personnes qui ont perdu tout contact avec la réalité du monde extérieur.

Deuxième élément qui m'a gênée, le caractère stéréotypé des personnages, à commencer par celui de Theo qui manque de complexité, de nuances et dont le parcours relève presque du cas d'école. Même déception dans les relations entre les personnages. J'ai d'ailleurs failli abandonner la lecture du roman à l'évocation de la rencontre amoureuse entre Theo et sa future femme Kathy. Difficile d'imaginer plus "romance" !

J'espérais quelque réconfort du côté de l'analyse psychologique et de tout ce qui est lié aux troubles de la personnalité . Mais là encore, cruelle déception ! L'entretien de Theo et de sa propre psychothérapeute tourne à la leçon de morale avec des phrases du genre de celle-ci : "L'amour est profond, calme et constant". Pas mieux pour l'analyse que fait Christian, un collègue psychiatre de Theo, des troubles pathologiques dont souffrirait Alicia. Il évoque successivement son côté bipolaire, borderline et narcissique. Trois pathologies différentes qu'il associe allègrement dans le compte-rendu qu'il fait à Theo.

Je suis sévère avec ce roman mais cela ne veut nullement dire qu'il ne faut pas le lire. Simplement, il ne m'a pas convenu et il suffit de se reporter à tous les éloges qui en sont faits pour se persuader du plaisir que l'on peut trouver à le lire.
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Dans son silence

«  Au coeur de toute forme d'art réside un mystère . le silence d'Alicia est son secret, son mystère , au sens religieux . C'est pour cela qu'elle l'a appelé Alceste .

Vous l'avez lu ?

D’ Euripide Lisez- le. Vous comprendrez... »

.

Un extrait de ce polar original, absolument fascinant dont je ne dirai pas grand chose vu que tout a été dit déjà ...!



Comment le qualifier , sorte de roman psycho - psychiatrique où Alicia Berenson , jeune peintre britannique en vogue accusée d’avoir assassiné son mari Gabriel , photographe de mode se mure dans son silence et sa solitude au cœur d’un asile psychiatrique, son ambiance morbide , ses secrets, ses rivalités, ses violences,

ses zones d’ombre?

Théo , un jeune psychothérapeute , embauché dans cet établissement tente de dénouer les fils douloureux de l’histoire d’ Alicia au cours de face - à - face glaçants....

Un lecteur captivé, ensorcelé , tenu en haleine jusqu’au bout , manipulé d’une manière spectaculaire , non je n’exagère pas..

On découvre la vérité , les vérités ....

On dévore ..

Retournement spectaculaire à la toute fin ...

Que s’est - il réellement passé ?

Coup de cœur—- coup de poing —- un des meilleurs polars

que j’ai jamais lu ....

Exceptionnel !

Lisez- le !

«  Mais pourquoi ne parle t- elle pas ? »

Euripide , Alceste .
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Dans son silence

Ce thriller est diabolique, mené de main de maître par un primo romancier surdoué, qui a réussi à me captiver dès les premières pages par l’histoire d’Alicia, artiste peintre, retrouvée hagarde auprès du corps sans vie de son mari.

Tout porte à croire qu’elle l’ait assassiné, mais est-ce si simple ?

C’est Théo Faber, son psychothérapeute, qui va nous aider à comprendre cette femme murée dans son silence.

Le journal d’Alicia nous éclaire sur les relations au sein du couple.



Que dire de plus ? Pas grand-chose, pour ne pas risquer de trop en dire.

Il y a des lustres que je n’ai pas été scotché par la fin d’un roman.

Je n’ai rien vu venir et je défie quiconque de trouver le fin mot de cette histoire avant que l’auteur nous l’assène comme un coup de massue, nous laissant KO.



Du grand art !



Un grand merci à NetGalley et aux Editions Calmann-Levy.

#DansSonSilence #NetGalleyFrance

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Dans son silence

Voilà un thriller qui vous laisse sans voix :-)

Le scénario diabolique est très bien construit. Les références psychanalytiques que l'auteur injecte de temps en temps sont les bienvenues et apportent un éclairage au récit. Je suis conquise par le style, par la façon dont l'intrigue se déroule et par la fin qui a été pour moi une réelle surprise.

Alicia, la jeune femme, artiste peintre enfermée en hôpital psychiatrique après avoir tué Gabriel son mari, et Théo son psychothérapeute sont fascinants. On a envie de les aider tous les deux à trouver une issue.

Les références à la tragédie grecque, avec pour point de départ le tableau peint par Alicia qu'elle nomme "Alceste",sont amenées avec beaucoup d'habileté et d'intelligence.

Je suis vraiment conquise et admirative devant tant de tablent.
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Dans son silence

Alicia a merdé.

Quels que soient les petits tracas du quotidien, il est régulièrement prouvé que se débarasser de son conjoint suscite rarement joie et contentement au dernier degré. Surtout de la part d'un jury qui se sera empressé de faire passer son mutisme traumatique pour folie nécessitant un enfermement dans une clinique psychiatrique.

Theo Faber est psychothérapeute. de ceux capables d'afficher une ambition dévorante sans aucun état d'âme.

Il est un homme de défi. Prochaine mission, Theo, si vous l'acceptez (ce qu'il fera puisque la gageure fait partie intégrante de son ADN arriviste), refaire parler Alicia dans les plus brefs délais. Si vous, ou l'un de vos agents étiez capturés...bla, bla, bla, on connaît tous la suite.

Y a plus qu'à, mon Theo.



Thriller psychanalytique fièrement affiché en quatrième de couv', Dans Son Silence possède le mérite évident de casser les codes.

Difficile d'imaginer un écrivain tenir en haleine le chaland sur la longueur avec une héroïne aussi mutique qu'une carpe bâillonnée, et pourtant.

Faut dire qu'Alex Michaelides est un p'tit filou puisqu'il s'appuiera non pas sur ses silences mais sur son journal intime bien plus prolixe et porteur de possibles révélations fracassantes.

D'un côté, on déroule tranquillou le passé de Theo qui possède peu de points communs avec la mélodie du bonheur.

De l'autre, notre Alicia ne pipe mot, préférant faire sa mystérieuse auprès de son psy, un ami qui lui veut pourtant du bien.



De ces deux trajectoires étrangères, Michaelides allait tirer un roman étonnant et détonnant.

Si la construction minutieuse se veut habile et sans failles, le final n'apporte que peu de "ah d'accord, comment qu'il m'a trop roulé dans la rinefa, le gars" si ardemment souhaité.



Le propos est novateur.

La plume persuasive.

Le final cousu de fil blanc, seul véritable bémol à ce plaisir de lecture kouasi exclusif.

M'en vais dévorer le tome 2. Il y serait question d'agneaux, paraît-il...
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Dans son silence

Pour son premier roman, Alex Michaelides nous a concocté un bon thriller psychologique qui respecte tous les codes du genre, sans pour autant nous donner des frissons ou favoriser des insomnies. L'intérêt principal réside dans la mise en parallèle entre la vie privée et la vie professionnelle de Theo Faber qui s'acharne à vouloir traiter comme patiente une prétendue criminelle. C'est bien mené et le rythme va crescendo jusqu'à la chute finale.



Ce fut une lecture plaisante, mais l'auteur ne révolutionne cependant pas le genre.



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Dans son silence

Par un soir d’été caniculaire, à Londres, Alicia Berenson abat son mari Gabriel de cinq balles dans la tête. Jusqu’ici, la jeune artiste peintre et le photographe formait un couple heureux et uni. Alicia n’a jamais expliqué ce geste insensé, si ce n’est dans un autoportrait, ‘’Alceste’’. Sinon elle est restée mutique et la justice l’a jugée coupable du meurtre. Six ans plus tard, elle est toujours internée dans un service psychiatrique et n’a toujours pas prononcé un mot.

Quand le psychothérapeute Théo Faber intègre l’hôpital, son but inavoué est de prendre Alicia en charge. Il a toujours été intrigué par son histoire et ne désespère pas de la faire parler un jour.



Une intrigue parfaitement maîtrisée pour un thriller psychologique brillant, surprenant et addictif. Entraîné par le rythme soutenu, on se laisse emporter dans les tourments d’un psychothérapeute troublé par une enfance malheureuse et d’une artiste enfermée dans son silence qui se livre à travers son journal intime. Au fil des pages, on découvre les motivations du praticien et le parcours de sa patiente qui depuis six ans n’est sortie de sa léthargie que pour se livrer à des crises aussi rares que violentes.

Une ambiance pleine de mystères, un hôpital psychiatrique où patients et médecins sont tout autant inquiétants et un final incroyable et déstabilisant pour un premier roman très réussi. A lire d’urgence !

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Dans son silence

En VO : 'The silent patient', la patiente muette.

« Son silence agissait comme un miroir, vous renvoyait votre image. Et souvent, celle-ci n'était pas belle à voir. »



La célèbre artiste peintre Alicia est muette depuis l'assassinat de son mari. Tout l'accuse, elle était près du corps quand on l'a trouvé, et elle n'a pas essayé de se disculper.

Jugée mentalement irresponsable, elle est envoyée en psychiatrie.

Son cas fascine le psychothérapeute Theo Faber, à tel point qu'il fait tout pour travailler où elle est internée et la suivre en thérapie.



Miam, la bonne recette que voilà, qui promet des heures de lecture captivantes : morceaux de psychanalyse (références à Freud, Winnicott, Bion), séances de thérapie, contre-transfert, mises en abyme, enquête sur les proches et l'enfance d'Alicia.



Tout pour me plaire, et ça m'a plu !

Le dénouement décoiffe, et m'a déroutée. J'ai hésité entre admiration et rejet, mais à 2h15 du matin (3h15, nouvelle heure), je n'étais plus capable de rembobiner pour vérifier la cohérence de l'ensemble…



▪️ Un grand merci à Babelio et aux éditions Calmann Lévy.

___



PS : pour ne pas spoiler en rédigeant le billet, je lis pour la première fois la 4e de couverture. Celui qui l'a rédigée ne semble pas avoir lu le livre : erreur sur le prénom du personnage principal, sur le titre de Theo, et sur les causes de la mort de la victime...
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Dans son silence

Un trajet de 5h à faire en train et je me dis que les 374 pages de ce roman vont m'aider à supporter le masque obligatoire, et que, vu tous les compliments dithyrambiques sur la quatrième de couverture, je ne vais pas m'ennuyer .



Très vite le TGV prend sa vitesse de croisière et moi je Vol(e) au dessus d'un nid de coucou...



Mais voilà, très vite, je trouve ce roman fade . Il est sensé se passer dans un hôpital psychiatrique et je ne ressens pas le malaise que je devrais ressentir dans un tel lieu. Pour un auteur y aillant travaillé deux ans, il n'arrive pas à me faire ressentir les failles, la folie, le basculement, l'abrutissement par les médicaments, le danger...



Theo Faber est psychothérapeute , et très vite , je me demande s'il est très équilibré...Qui est le plus "coucou" des deux , le patient ou le psy ?



Theo Faber fasciné par un fait divers, réussit à se faire engager dans un établissement qui "soigne" celle qui a été déclaré coupable de meurtre. Le meurtre de son mari photographe. Depuis, Alicia ne parle plus, Alicia ne peint plus non plus, ce qui était son métier. Alicia fascine le thérapeute qui aimerait bien écrire sur ce cas. Il se verrait bien la guérir,faire en sorte qu'elle parle enfin, qu'elle explique son geste , elle, qui est mutique depuis que les policiers sont rentrés chez elle pour y découvrir le cadavre de son mari . Cela pourrait être SON grand succès professionnel, de ceux qui lancent une carrière.



Theo Faber est fasciné. Theo Faber prend de plus en plus de risques avec sa hiérarchie. Theo Faber n'est pas très solide...



Dans la vie, Theo Faber a des problèmes de couple, un psy ne devrait pas avoir des problèmes, il devrait les laisser au vestiaire quand il enfile sa blouse...



Oui, jusque là ,la vie , la culpabilité d'Alicia (ou pas), je n'étais pas "dedans".



Un peu fade ce roman. Il met du temps à décoller, fait un peu du sur place, ne donne pas dans le suspens qui "cloue" sa lectrice .



Jusqu'à la fin, que je n'avais pas vu venir. Très surprise la lectrice...



Suffisamment pour réviser son jugement sur ce livre, qui, s'il n'est pas le "suspens inspiré/qui me laissera sans voix" promis par l'éditeur, m'aura quand même bien scotchée sur le final.



Suffisamment pour mettre quatre étoiles d'autant que j'adore la couverture des éditions Calmann Levy Noir(ce portrait sans bouche) et ses deux rabats qui reprennent le même portrait mais entier. Jolie illustration, j'aime quand les éditeurs nous gâtent visuellement...

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Furie

Voici encore un roman pour moi difficile à évaluer. Alex Michaelides est indéniablement un auteur de talent, mais sait-il bien exploiter ce talent ? C’est la question que je me suis déjà posé après la lecture de son premier thriller, « Dans son silence », devenu un gros best-seller, acclamé par la plupart des lecteurs. Après avoir fait l’impasse sur son second roman, « Les muses », la 4e de couverture de « Furie » m’a donné envie de m’y lancer.

Impossible de résumer un roman comme « Furie ». Trop complexe, trop de personnages, trop d’influences littéraires et même cinématographiques, et pour finir…trop de rebondissements.



Je peux uniquement noter mon ressenti pendant et après la lecture de ce roman qu’il est difficile de classer dans une catégorie littéraire. Michaelides est un maître dans l’art de tromper son lectorat, c’est un fait. De prime abord, on croit se retrouver dans un huis clos à la Agatha Christie, et l’auteur y fait plusieurs fois allusion. Mais les nombreux flashbacks et changements de perspective nous font plutôt penser à un mélodrame hollywoodien des années 1950, en particulier « Boulevard du crépuscule » ou « La comtesse aux pieds nus », films dont s’est sans doute inspiré l’auteur en choisissant comme personnage central une ancienne diva du cinéma nommée Lana (!) ainsi qu’un narrateur qui s’adresse régulièrement au lecteur. A l’évidence, Michaelides connaît ses classiques en matière de cinéma.

Mais il ne s’arrête pas là: son récit est divisé en cinq actes, comme une pièce de théâtre, chaque acte resserrant un peu plus la trame comme les poupées russes s’imbriquent les unes dans les autres.

J’ai passé un moment intéressant à la lecture de « Furie », qui nous gratifie même d’un petit clin d’œil aux romans antérieurs de l’auteur. Mais si la faiblesse de « Dans son silence » était un nombre trop restreint de personnages, celle de « Furie » est de nous en proposer beaucoup, surchargeant ainsi le récit, lequel se perd dans les méandres d’une tragédie grecque, et de ce fait manque de crédibilité. Dommage. Cinq actes sont parfois de trop…
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Les muses

Psychothérapeute à Londres, Mariana est fortement secouée par un appel de sa nièce Zoé qui l’appelle à l’aide. Elle sait la jeune fille fragile et se doit d’aller la rejoindre mais pour cela il va falloir retourner à Cambridge.

Cambridge qui l’a éblouie lorsque, jeune étudiante, elle débarquait de sa Grèce natale, apeurée et timide.

Cambridge où elle a rencontré Sebastian, l’homme de sa vie, son mari mort noyé à Naxos il y a à peine plus d’un an.

Cambridge qui lui rappelle tant de bons souvenirs.

Mais Zoé est en danger. Sa meilleure amie vient d’être assassinée et elle soupçonne Edward Fosca, le charismatique professeur de grec ancien d’être le meurtrier.

Alors Mariana revient sur les lieux de son amour perdu et décide de mener sa propre enquête afin de démasquer Fosca, assez imbu de lui-même pour s’entourer d’un groupe de jeunes filles belles à tomber qu’il appelle Les Muses. Fosca est un adversaire redoutable mais Mariana est prête à tout pour dévoiler sa vraie nature.



Après le fabuleux Dans son silence, ce deuxième roman d’Alex Michaelides ne tient pas ses promesses.

Le style est proche de celui de Mary Higgins Clark dans ses plus mauvais jours. L’intrigue mêle artificiellement mythologie grecque et thérapie de groupe. La trame narrative reprend celle de Dans son silence. L’héroïne, Mariana, peine à susciter l’empathie. Et le renversement de situation final est peu crédible.

Bref, plus de 400 pages de lamentations de cette chère Mariana qui tente de résoudre divers problèmes alors qu’elle-même en est bardée, entre une enfance malheureuse, la perte inacceptable de son mari, son sentiment de culpabilité, son manque de confiance en soi, etc. Malgré tout, elle se lance dans une enquête qui la dépasse, soupçonne tout le monde autour d’elle et semble oublier au passage toute l’expérience acquise en tant que psychothérapeute. Une terrible déception.

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