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Citations de Alexander McCall Smith (791)


On avait tendance à oublier que le Botswana avait son hiver et que les plus pauvres souffraient alors du froid.
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...un enfant n'a besoin de rien d'autre que de savoir qu'il est aimé. De rien d'autre.
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Vous ne savez rien tant que vous ne savez pas comment vous le savez
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Mma Kerileng laissa ses invités s'installer, avant de s'asseoir à son tour dans l'un des grands fauteuils disposés autour de la table basse.
- J'ai entendu parler de vous, Mma, dit-elle à Mma Ramotswe. J'ai vu votre photographie dans le journal. Et bien sûr, je connais Mr. J.L.B. Matkoni, qui vient toujours ici réparer ces machines qui tombent sans arrêt en panne. Vous avez bien de la chance d’épouser un homme qui sait réparer les choses. La plupart des maris se contentent de casser.
Sensible au compliment Mma Ramotswe inclina la tête.
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- Vous vous y connaissez, en voitures ? lui demanda-t-elle un peu plus tard, tandis qu'elles entamaient ensemble le tri des papiers sur le bureau encombré de Mr. J.L.B. Matekoni.
- Pas vraiment, répondit Mma Makutsi. Mais je suis très calée en machines à écrire. Et toutes les machines se ressemblent, non ?
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Il y avait tant de souffrance en Afrique qu'on était parfois tenté de hausser les épaules et de s'éloigner. Seulement, on ne peut pas faire cela, pensa-t-elle. On ne peut pas.
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Autour d'elle, ce n'était pas le pays rassurant dans lequel elle avait grandi ; c'était l'Afrique implacable, la terre sans eau.
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Elle ne voulait pas voir son peuple devenir comme les autres, sans âme, égoïste, oublieux de ce que signifiait être africain ou, pis encore, honteux de l’Afrique.
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Elle tendit la main et toucha le bras du Dr Maketsi, doucement, comme le font les vieux amis lorsqu'ils n'ont plus rien à ajouter.
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Ce n'est pas en parlant des potirons qu'on les fait pousser plus vite !
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Quel intérêt y avait-il à posséder tant d'argent si l'on ne pouvait rester assis à ne rien faire ou à regarder paître son bétail ?
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- Il y a des gens qui ont du mal à donner, déclara-t-elle. Il paraît que cela dépend de la façon dont leur mère les a élevés. J'ai lu beaucoup de choses à ce sujet dans un livre. C'est un docteur qui s'appelle Mr. Freud et qui est très célèbre. Il a écrit beaucoup de livres sur les gens de ce genre.
- Il est de Johannesburg ? demanda Mr. J.L.B. Matekoni.
- Je ne crois pas, non, répondit Mma Potokwane. Le livre vient de Londres. Mais, il est passionnant. Il explique que tous les garçons sont amoureux de leur mère.
- Ça, c'est naturel, fit remarquer Mr. J.L.B. Matekoni. Bien sûr que les garçons aiment leur mère ! Comment pourrait-il en être autrement ?
Mma Potokwane haussa les épaules.
- Je suis d'accord avec toi. Si un garçon aime sa mère, je ne vois pas le problème.
- Mais alors pourquoi ce Mr. Freud se fait-il du souci ? poursuivit Mr. J.L.B. Matekoni. Il devrait plutôt se préoccuper des garçons qui n'aiment pas leur mère !
Mma Potokwane resta un instant pensive.
- C'est vrai. Pourtant, il semblait vraiment très ennuyé par ces garçons-là et je crois qu'il faisait tout pour qu'ils changent.
- C'est ridicule, affirma Mr. J.L.B. Matekoni. Ce monsieur devrait employer son temps de meilleur façon.
- C'est sûr, acquiesça Mma Potokwane. En tout cas, que ce Mr. Freud le veuille ou non, les garçons continueront d'aimer leur mère et c'est très bien comme ça.
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- Ça, c'est la partie que je ne vais pas aimer, dit Mma Makutsi. Tout le reste, je m'en fiche, mais raconter à ce pauvre monsieur que sa femme se comporte mal ne vas pas etre facile.
Mma Ramotswe se fit rassurante.
- Ne vous inquiétez pas. Chaque fois que, nous autres détectives, nous expliquons ce genre de chose à un client, nous nous apercevons qu'il le sait deja. En fait, nous ne faisons que lui apporter la preuve qu'il recherche ; lui, il sait deja tout. Nous ne lui apprenons rien de neuf.
- Quand même, soupira Mma Makutsi. Le pauvre. Le pauvre...
- Peut-être, ajouta Mma Ramotswe. Mais n'oubliez pas qu'au Botswana, pour chaque femme infidèle, il y a cinq cent cinquante maris qui trompent leur épouse.
Mma Makutsi émit un sifflement.
- C'est époustouflant ! fit-elle. Où avez-vous lu ça ?
- Nulle part, répondit Mma Ramotswe avec un petit rire. C'est moi qui ai inventé ce chiffre. Mais ce n'est pas pour ça qu'il est faux.
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C'est une forme d'amour particulière. Un sentiment idéalisé, je suppose. On s'éprend d'un souvenir, de l'idée qu'on se fait de quelqu'un. Et j'imagine qu'il existe des gens qui n'ont rien d'autre.
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- Non, en fait, il faut fixer les choses par écrit dans presque tous les cas, voyez-vous, parce que les gens ont tendance à oublier ce qu'ils disent et qu'ensuite ils se mettent à réécrire l'histoire et finissent par vous accuser de choses dont vous n'êtes pas responsable. Ils refusent d'envisager que leur mémoire puisse être défaillante.
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Certains pays possèdent une compagnie d'aviation, mais pas de grand poète.
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- Cela fait des années que je travaille pour ce monsieur, siffla-t-elle. Sept jours sur sept, je travaille, je travaille, je travaille. Je lui fais des bons plats et je nettoie le sol de sa maison. Je m'occupe très bien de lui.
- Ce n'est pas mon avis, Mma, rétorqua Mma Ramotswe avec calme. Si vous le nourrissez aussi bien que vous le dites, pourquoi est-il si maigre ? Quand on prend soin d'un homme, il engraisse. C'est comme avec le bétail. Tout le monde sait cela.
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- Je veux que tu aies une affaire bien à toi, lui avait-il dit sur son lit de mort. Tu obtiendras un bon prix du troupeau maintenant. Vends-le et achète-toi un magasin. Une boucherie, pourquoi pas ? Ou un débit de boissons. A toi de choisir.
Elle tenait la main de son père et regardait au fond des yeux de l'homme qu'elle aimait plus que tout autre, son Papa, son très sage Papa, qui s'était empli les poumons de poussière dans les mines et avait économisé sur tout pour offrir une belle vie à sa fille.
Bien qu'elle peinât à parler à travers ses larmes, elle parvint à articuler :
-Je vais ouvrir une agence de détectives. A Gabarone. Ce sera la meilleure du Botswana. L'agence No 1.
Pendant quelques instants, son père ouvrit de grands yeux et sembla lutter pour dire quelque chose.
-Mais... Mais...
Il mourut avant d'avoir pu préciser sa pensée, et Mma Ramotswe s'effondra sur sa poitrine, pleurant la dignité, l'amour et les souffrances qui s'éteignaient avec lui.
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Qui était trop gros en fait. ? Qui était autorisé à dire à son voisin quel devait être son poids. ? C'était là une forme de dictature imposée par les maigres et Mma Ramotswe n'avait aucune intention de s'y plier. Si les maigres devenaient trop insistants, les gros pourraient toujours s'asseoir sur eux pour les étouffer sous leur poids. Oui, ça leur apprendrait !
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Irène soupira. Stuart n'avait pas saisi un mot de ce qu'elle venait de dire. Et il y avait aussi beaucoup d'autres choses qui le dépassaient. Elle adopta donc le ton qu'elle prenait pour expliquer des évidences à Bertie et ou à son mari, un ton professoral teinté de condescendance, évoquant le discours d'un homme politique cherchant à fuir ses responsabilités face à un échec.
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