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Citations de Alexander McCall Smith (791)


J'ai vu le docteur Moffat à l'hôpital Hollandais Réformé de mochudi et il a écouté ma poitrine. Il a deviné que j'avais été mineur rien qu'en écoutant. Il a secoué la tête et m'a dit que les mines avaient différentes façons de faire souffrir un homme. En l'entendant, je me suis souvenu d'une chanson que les mineurs de Sotho chantaient souvent. Ça disait : « La mine mange les hommes. Même une fois que vous l'avez quittée, elle est peut-être encore en train de vous manger. »
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Mais regardez à présent : une agence de détectives, ici à Gaborone, et moi, la grosse dame détective, assise devant la porte et plongée dans cette réflexion sur la façon dont ce qui est une chose aujourd'hui deviendra tout à fait autre chose demain.
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La pluie ramenait la paix entre les hommes.
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Mma Ramotswe aimait dresser des listes et, comme toutes les personnes dans ce cas, elle tendait à les considérer d'un œil optimiste. Ainsi, celles des choses réglées - enquêtes résolues, etc- en incluaient parfois qui ne l'étaient pas tout à fait, et celles des tâches à accomplir avant midi en comprenaient certaines qui ne seraient sans doute pas terminées avant quatre heures de l'après-midi, voire le lendemain midi.
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Quand on écoute aux portes, on n'entend jamais rien de bon sur soi...
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Il faut être très immature, ou très sot, pour se laisser impressionner par la malfaisance.
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- Je suis très calme, affirma Mma Makutsi d'une voix stridente. Je suis aussi calme qu'une groseille !
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certains se représentent Dieu comme un homme blanc. c'est une idée qu'ont apportée les missionnaires il y a bien des années et qui semble s'être enracinée dans l'esprit des gens. Pour ma part, je n'y crois pas, parce qu'il n'y a aucune différence entre les Blancs et les Noirs. Nous sommes tous pareils. Nous sommes des hommes, c'est tout.
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Nous n'oublions rien, pensait Mma Ramotswe. Nos têtes sont peut-être emplies de souvenirs, comme le ciel s'emplit parfois de nuées d'abeilles, des milliers et des milliers de souvenirs, d'odeurs, de lieux, de petites choses qui nous arrivent et nous reviennent sans qu'on s'y attende pour nous rappeler qui nous sommes.
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Tout ce que l'on a envie de savoir sur une personne est inscrit sur son visage, pensait-elle. Ce n'était pas la forme de la tête qui comptait, contrairement à ce que croyaient beaucoup de gens. Il s'agissait plutôt d'examiner avec soin les rides d'expression et l'aspect général. Et puis les yeux, bien sûr. Les yeux étaient très important. Ils permettaient de regarder à l'intérieur de la personne, de pénétrer son essence même, et c'était pour cette raison que les individus qui avaient quelque chose à cacher portaient des lunettes noires même à l'intérieur.
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Elles restèrent encore un bon moment ensemble, à parler comme de vieilles amies en suçant les miettes de gâteau sur leurs doigts. Mma Ramotswe raconta à Mma Potokwane son éprouvante semaine et Mma Potokwane compatit.
- Vous devez prendre davantage soin de vous, affirma-t-elle. Nous ne sommes pas sur terre pour travailler sans arrêt.
- Vous avez raison, approuva Mma Ramotswe. Il est important de se ménager des moments pour réfléchir tranquillement.
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En accusant son mari (d'adultère), elle lui faisait partager le poids de la faute, et cela attendait sans doute ses remords.
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L’impératif catégorique de Kant : on doit traiter autrui comme on voudrait être traité soi-même.
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Le mot innocence implique la culpabilité. C'est seulement s'il y a matière à culpabilité que l'on peut clamer son innocence.
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Pour Mma Ramotswe, il y avait Dieu, Modimo, qui vivait dans le ciel, plus ou moins directement au-dessus de l'Afrique. Dieu se montrait compréhensif a l'extreme, en particulier vis-a-vis de gens comme elle, mais ne pas respecter ses règles, comme nombre d'individus qui n'en avaient cure, c’était s'exposer a des sanctions. En revanche, les gens de bien, comme Obed Ramotswe, le père de Mma Ramotswe, étaient indubitablement les bienvenus aux cotés de Dieu après leur mort. Le destin des autres n’était pas très clair : ils étaient envoyés dans un lieu abominable - qui devait ressembler un peu au Nigeria, estimait-elle - mais il leur suffisait de reconnaître leurs mauvaises actions pour être pardonnés.
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Une bonne mère apprenait à ses filles à garder la cuisine propre, et une très bonne mère essayait également d'inculquer cela à ses fils.
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L'empathie fonctionne rétrospectivement et ne se projette pas dans l'avenir, dit-on.
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En rentrant chez elle ce soir-là, Mma Ramotswe trouva Motholeli et Puso en train de s'occuper du chien de Fanwell. Puso avait ressorti une vieille brosse à récurer les sols et le brossait avec application, tandis que sa sœur avait rempli l'écuelle d'eau et lui tendait de petits morceaux de pain imprégnés de jus de viande.
La scène émut Mma Ramotswe. Il y avait quelque chose de touchain, pensa-t-elle, à voir des enfants prodiguer des soins à un animal. D'une certaine façon ils donnaient à leur tour l'amour et l'attention qu'ils avaient reçus. Ainsi le message était bien passé, il ne s'était pas heurté à un cœur de pierre. En s'attachant à un animal, l'enfant signifiait que, le moment venu, il saurait offrir de l'amour à un autre être humain, et c'était rassurant. Car l'amour était semblable aux pluies : on pouvait traverser de longues périodes d'aridité en ayant l'impression qu'il ne reviendrait jamais. Dans de tels moments, le cœur se durcissait parfois, mais ensuite, de même que la sècheresse s'achevait, l'amour apparaissait soudain et il pensait les blessures aussi vite et aussi totalement que la pluie redonne vie à une terre aride.
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- Alors comment l'avez-vous choisie ?
Mma Potokwane hésita.
- Vous êtes de constitution traditionnelle, Mma, finit-elle par répondre. Tout comme moi. Nous le sommes toutes les deux. Alors...
Elle s'interrompit et Mma Ramotswe se pencha en avant, incrédule.
- Alors, vous avez...? murmura-t-elle.
- Eh oui ! J'ai choisi celle qui avait la constitution la plus traditionnelle des cinq, confirma Mma Potokwane.
Mma Ramotswe poussa une exclamation ravie.
- Pas possible, Mma !
- Si, confirma la directrice, souriante. C'est ce que j'ai fait, Mma. Parce que j'ai pensé que cette femme-là devait être la plus heureuse. Et que la plus heureuse rendrait les enfants heureux, ce qui est le but du métier d'assistante maternelle, quand on y réfléchit. Les enfants aiment les personnes de constitution traditionnelle, parce qu'elles ont plus de surface, pour ainsi dire, à laquelle s'accrocher. Leurs genoux sont assez larges pour que plusieurs enfants s'y assoient en même temps et...
Elle réfléchit, à la recherche d'autres raisons.
- Et leur cœur aussi est de constitution traditionnelle, ajouta Mma Ramotswe. Une dame de constitution traditionnelle aura un grand cœur !
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quand un appareil donnait des signes de faiblesse, elle tapait dessus.
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