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Citations de Alexandra Varrin (31)


Stephen King n'est ni mon ami ni mon père de substitution. Il est quelqu'un pour qui aucun mot n'existe. Le lien qui m'unit à lui est pareil à son univers: vraisemblable mais pas réaliste. Il n'est pas fait pour exister, il est fait pour être vécu.
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Je jubile en constatant que sa venue en France lui aura valu de rallier à sa cause les amoureux des lettres, ceux mêmes qui tendent à négliger les bonnes histoires au profit des mots du dimanche.
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La ligne est parfois mince entre l'admiration et la folie, et je crois que c'est le respect pour l'artiste qui détermine de quel coté on se place.
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La meilleure façon de connaitre un écrivain n'est-elle pas de lire ses livre?
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Ils ne savent pas ce que c'est, ces gens qui reçoivent les livres en service de presse, de racheter des nouvelles éditions car on a déchiré les originales de les avoir trop lues. Ils ne savent pas ce que c'est de passer plus de dix ans à cheminer vers la Tour Sombre en compagnie du pistolero Roland de Gilead. Ils ignorent ce que ça veut dire de grandir avec des modèles faits d'encre et de papier, d'aimer à ce point un univers imaginaire qu'il vous donne un sentiment d'appartenance bien plus vrai et plus intense que n'importe quelle ville, pays, emploi, relation amicale ou amoureuse.
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Les imbéciles sont les seuls sur Terre à pouvoir espérer récolter exactement tout ce qu'ils sèment.
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Alexandra Varrin
Si j’avais été au bout de mes rêves d’enfance et d’adolescence, je serais, aujourd’hui, propriétaire d’un duplex ultra-design payé cash avec mon salaire d’astronaute, mais que je n’occuperais jamais, car je serais perpétuellement en vacances, probablement dans un équivalent des Maldives sur Jupiter. J’aurais terrorisé tous les gamins qui m’enquiquinaient au collège en signant un pacte avec Grippe-sous, le clown cabriolant de Stephen King, je serais la petite amie de Marilyn Manson et mon animal domestique serait Nagini, l’anaconda de Harry Potter.
Au lieu de ça, je suis locataire d’un appartement insalubre, à peu près aussi riche que Job, persécutée par mes employeurs, et je ne m’amourache que de gros cons auxquels je préfère souvent la seule compagnie de ma grenouille en peluche.
Bref, ma vie c’est de la merde, mais comme je ne peux pas l’échanger contre celle du roi du Maroc, j’ai pris le parti de m’en foutre.

Depuis, j’ai toujours autant la lose. »
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Stephen King fuyait à travers Paris et je le poursuivais.
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L'amour c'est quand on se demande si les gens vont bien et ce qu'on pourrait faire pour qu'ils aillent encore mieux, quand on sait ce qu'il faut faire pour ça et qu'on le fait sans attendre qu'ils demandent quoi que ce soit.
Le reste c'est de la merde. De l'égocentrisme, du narcissisme, de l'auto-destructionisme, des choses dont il faut se foutre parce qu'elles ne valent pas un clou. C'est comme accorder de la valeur aux larmes alors que ca ne vaut rien, les larmes ça n'est jamais que de l'eau.
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De toute façon le monde entier est perpétuellement lancé dans une course au malheur.

Sans cesse il faut confronter ses malheurs à ceux des autres, comme si avoir morflé était devenu un gage d’appréciation de la valeur des gens. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’être debout ne suffit pas et qu’il nous faut un malgré sur lequel s’appuyer pour justifier notre présence ? Est-ce que les gens se sentent si médiocres, si passables et si peu intéressants au point qu’ils ne peuvent plus se faire remarquer que par leur résistance à des coups ordinaires et anodins ?
Ce qu’on est ne sera jamais assez bien, ni à nos yeux ni à ceux des autres, mais n’en soyons surtout pas malheureux ou déçus parce qu’en une volée de bois vert on nous reprochera aussitôt notre égocentrisme : il y a pire que nous, nous voilà contraints d’être satisfaits, mais rappelons-nous bien que nous n’avons surtout pas de quoi l’être.
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«La magie que la fiction nous apporte est toute la lumière dont nous avons besoin. Le reste n'est que ténèbres.»
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Les libraires sont des gens austères, aigris et méchants qui n'ont pas d'amis mais juste leurs livres- et encore ce ne sont pas vraiment les leurs, ce qu'ils déplorent à longueur de journée car le propre du libraire est d'être un écrivain frustré, un puceau quadragénaire qui se meurt de n'avoir jamais couché avec les groupies qu'il fantasme.
Toujours à critiquer tout le monde alors que ce sont quand même les seuls à se faire de la thune dans la chaine du livre sans avoir rien créé, ni investi.
Salauds de libraires, puisque c'est la guerre que vous voulez, eh bien défendez-la tant que ca vous chante: moi je continuerai à acheter des livres sur Amazon, en imaginant, quand je remplirai mon panier, que chacun de mes clics est une flèche que je vous plante dans le cul; que non seulement vous fassiez faillite mais qu'en plus vous en chopiez des hémorroïdes.
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- J'ai passé tous les clips de Rammstein à fantasmer sur les cheveux de ce mec. Rien que les voir sur mon écran, ça me donnait envie de passer la main dedans. Et regarde moi ça: on dirait... Beurk. De vieilles nouilles.
- Oui! De vieilles nouilles chinoises!
- Grasses, recouvertes de sauce soja dégeulasse. Franchement. C'est limite s'il n'y a pas des champignons noirs et des pousses de bambous.
- Regarde-le, qui sourit comme un con quand on le prend en photo.
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[...] de même que certaines histoires d'amour ne sont pas faites pour être vécues car elles ne sont que passion, et la passion se change en amertume quand on refuse de croire qu'elle est éphémère.
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C'est juste un homme ? Non, c'est bien plus que ça. C'est Stephen King, le créateur de tous mes mondes et de tous mes héros.
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Stephen King ne triche pas. Il a dit la vérité sur la peur et la mort, sur l'importance de rester droit et de faire de notre mieux, il ne ment pas non plus sur l'amour.
Il dit vrai quand il imagine le monde sous un dôme, à la merci d'antagonismes politiques qui se disputent le pouvoir alors que nos ressources s'amoindrissent.
Il dit vrai quand il narre la sociologie des petites villes, où il suffit d'un rien pour que les querelles de voisinage prennent des allures de guerre civile.
Il dit vrai quand il décrit les affres de l'adolescence, les moqueries acharnées qui poussent les plus vulnérables aux pires extrêmes.
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Faire de notre mieux : le seul recours possible face à l'adversité, aussi mince que le poids de notre volonté face au chaos.Le seul principe valable parce qu'il est aussi le seul réalisable.Il ne s'agit pas d'être le meilleur ni d'avoir la volonté en acier trempé d'un pistolero. C'est une affaire d'humilité et de sympathie,participer au monde en laissant le monde nous surprendre.
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Je jette un œil à Herbert qui fixe celui à qui il consacre une partie de son quotidien depuis plus de dix ans . Ni son expression ni sa posture ne trahissent ce qui se passe à l'intérieur. En même temps, à moins de nous rouler par terre en bavant, personne ne peut l'imaginer.
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Il estime que son travail en tant qu'écrivain est de raconter l'absolue vérité sur la façon dont les gens se comportent et réagissent face à l'adversité.
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Alexandra Varrin
« Wer wartet mit Besonnenheit
Der wird belohnt zur rechten Zeit
Nun das Warten hat ein Ende
Leiht euer Ohr einer Legende”

Bon je suis sympa, je vous traduis:

« Qui attend avec sagesse
Sera récompensé en temps voulu
Maintenant, cette attente a une fin
Prêtez l'oreille à une légende »

Rammstein-Rammlied
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