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Critiques de Alexandre Ratel (42)
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Zombies : Après les ténèbres

« Je les entends. le vent porte leurs râles jusqu'à nous. Ils viennent nous chercher, Betty ».

Si cette phrase vous semble familière, c'est peut-être parce qu'elle rend hommage à la célèbre réplique « They're coming to get you, Barbara » de la Nuit des Morts-vivants, film dont Alexandre Ratel semble être le plus grand fan.



🧟🧟🧟

Une fois de plus, un recueil de nouvelles sur le thème du zombie et de l'être humain, le premier étant le reflet du miroir de l'autre.

Je l'ai trouvé personnellement plus inégale que le Règne des Morts. Je suis passée à côté de certaines nouvelles qui m'ont un peu ennuyées.

Ne nous arrêtons pas sur celles-ci mais plutôt sur les meilleures.



🧟🧟🧟

Super Papa : nouvelle absolument perturbante quant à la violence psychologique relevée et qui tendra vers ma question Qui est le Monstre ? Imaginez l'Apocalypse. Imaginez une Apocalypse zombie. Imaginez une Apocalypse zombie tandis que vous êtes confinée avec une personne ignoble ? Imaginez une Apocalypse zombie, confinée avec une personne ignoble tandis que vous avez des enfants ? Si vous pensez tout savoir de l'Enfer, lisez cette nouvelle sur la violence conjugale pendant une Apocalypse zombie…



Pour l'Eternité : avec Ratel, l'apocalypse n'aura pas lieu. le monde sera comme avant, dirigé par le Dieu Argent. Il faudra juste le partager avec une horde de zombies… Donc, les huissiers vous feront chier et même les pompes funèbres, pulluleront d'inventivités pour ne pas perdre le marché lucratif de la Mort (et oui, il fallait y penser aux pompes funèbres ! Comment bien poursuivre son métier si les morts ne veulent pas rester dans leurs tombes ???). du génie d'écriture.



De verts Pâturages : (ma préférée) un couple qui ne se supporte plus pendant l'apocalypse zombie et un perroquet bruyant bien décidé à se débarrasser de son maître…



Et d'autres nouvelles que j'ai trouvé excellente, certaines drôles et d'autres tristes comme Bang Bang.



🧟🧟🧟

Toujours très bien écrit, avec des tournures de phrases que j'adore : « Quand fiction et réalité dansent les yeux bandés au bord de la falaise. », « Zone morte. Que cette expression résonne étrangement dans un monde où les cadavres ont plus à dire que les vivants. »

Et des descriptions qui accroissent notre imagination : « Dans le jardin, quelques visiteurs évadés des ténèbres s'étaient invités. Parmi eux, il y avait un homme nu dont les attributs se balançaient sous les bourrasques. Que faisait-il lorsque le destin l'avait frappé ? Mourir nu, c'est moche, songea Alan en frissonnant. Il y avait aussi une vieille femme qui malgré la mort n'avait pas quitté son tablier de cuisinière. Quelque part dans le monde, un gâteau ou un bon plat n'avait jamais pu être dégusté. »











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Transfusion

J'ai trouvé ce recueil de nouvelles horriques multi-auteurs plutôt bien écrit. J'ai été à chaque fois curieuse de poursuivre mes lectures. Néanmoins, certaines fins m'ont déçues.

Ma préférée restera Douce Julia d'Alexandre Ratel et heureusement car à la base, ce recueil m'a intéressée uniquement pour la participation de Ratel.

Douce Julia : une maman cherche de la compagnie pour sa fille qui vient de perdre sa soeur dans un monde apocalyptique. Elles vont acheter une fillette zombie à un éleveur...

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Zombies : Le règne des morts

« Quand il n’y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur Terre. », cette phrase culte du film Zombie de Romero, rappelle qu'il y a plus d'humains en Enfer qu'au Paradis. D’où cette question : dans un roman de morts-vivants, qui est le monstre ?



C’est aussi dans ce film que le personnage de Peter nous rappelle que « ces choses » : c’est nous.



🧟🧟🧟🧟



Ce recueil de nouvelles est pour moi un chef-d’œuvre du genre, car toutes les histoires se valent tant dans la qualité de l’écriture que dans son contenu, original et existentialiste. Si certaines regorgent d’humour noir, l’ensemble est néanmoins plutôt tragique et le miroir de notre humanité.

Il m’a fait penser à Zone 1 de Colson Whitehead, dont le personnage découvre que la fin du monde n’a pas mis fin au racisme, à l’intolérance, à l’amour de l’argent et à la pompeuse administration. Surtout avec les nouvelles Passage en Caisse, Justice pour Howard Lee Stillman et l’Appétit des ogres qui seront mes préférées.



Le désir non-avoué de la fin du monde, réside dans le fait que nous voudrions recommencer cette société qui va droit dans le mur. Pour cela, il faut la détruire. La venue des zombies est un bon moyen de détruire la société injuste et inhumaine actuelle. Face à la menace zombies, nous espérons devenir égaux et nous espérons poursuivre le rêve d’un monde plus équitable où les minorités n’existeront plus, où l’argent ne dominera plus, où nous vivrons de réelle valeur telle que la solidarité, l’amitié, le respect, combattant cote à cote contre le mort-vivant jusqu’à son anéantissement. N’est-ce pas cela l’engouement pour l’Apocalypse ? Que les choses redeviennent justes ? On le verra dans la saison 3 de la série Z Nation. Refaire le monde nécessite des menuisiers, des médecins, des recycleurs, des infirmiers, des plombiers, des électriciens, des ingénieurs mais les banquiers d’affaires sont relayés au nettoyage des toilettes, car nous n’avons pas besoin de banquier durant l’apocalypse, mais nous avons des toilettes. Pour d’autres, ce sera un retour à la vie pour contrer le miroir du mort qui marche, en appréciant la vie et poursuivre des rêves (comme dans le manga Bucket List Of the dead.)



Mais voilà, l’être humain est un monstre et les romans de zombies ne nous montrent pas la solidarité, l’amitié, la reconstruction, les valeurs. Non l’Apocalypse éveillera en fait les pires vices : sectes, utilisation des morts, meurtres, cannibalisme, le contrôle, le profit et la conquête de territoires (The Walking Dead de Kirkman, Positif de Wellington et La Contre Nature des choses de Burgess, nous le démontre).



Alexandre Ratel ne déroge pas à la règle et dans les Nouvelles Passage en Caisse et l’Appétit des Ogres, le constat est encore pire : l’humanité continue de vivre comme avant. Les gens vont au boulot, ils payent impôts et loyers comme avant, sous la menace perpétuelle de se faire bouffer, comme si le zombie n’était qu’un animal prédateur avec lequel nous devons apprendre à vivre, et plaçant ainsi la confusion de l’existence entre un zombie et un travailleur qui fait des gestes répétitifs toute la journée, supportant le regard méprisant du consommateur. Ah oui c’est aussi riche que le Friday Black de Nana Kwame Adjei-Brenyah (autre chef-d’œuvre du genre).

Quant à l’Appétit des Ogres, une once d’humanité, sera annihilée, consumée par l’ogre, le monstre, l’humain bien vivant qui instaure également ce flou entre le dévoreur de cervelle et le psychopathe cupide qui jouit de la situation.

D’autres nouvelles viendront étayer mon argument, je vous invite à les lire pour vous faire votre propre opinion.



Petit coup de coeur pour Noël rouge qui me fera penser au film Little Monsters d’Abe Forsythe mais en plus émouvant et dramatique. Et également petit coup de coeur pour Sally et Fichés Z, dont j'ai trouvé la fin de cette dernière absolument parfaite.

🧟🧟🧟🧟



Note à la couverture qui fait référence à Un carré de chocolat où des fillettes observent les zombies tandis qu’elles se posent des questions sur le bien et le mal.





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Zombies : Le règne des morts

Le Walking Dead français

*

Quand vous êtes comme moi friande de récits fantastiques/horreur de Stephen King (lus durant mon adolescence), vous serez obligés de lire ce recueil de nouvelles.

L'auteur, de ma génération, s'est certainement abreuvé aux mêmes catégories :)

A travers 13 nouvelles, toutes différentes, mais avec un même fil rouge, il nous balade dans la terreur, l'horreur, le macabre et même le divin.

*

Vous connaissez The Walking Dead? (comics ou série TV). Alors, encore une fois, ce recueil est fait pour vous.

Une atmosphère similaire, un air de post-apocalyptique, un univers ravagé et ....des zombies à la pelle !

Qui sont donc ces êtres honnis? Il faut dire qu'ils ont une mauvaise réputation. Leur odeur nauséabonde les précède en général. Ils font parler d'eux. Alors pour notre plus grand plaisir de lecture, les voilà en personnages principaux, déambulant sous toutes les latitudes, toutes les époques aussi, traînant leur grande soif de chair fraîche. Gare à vos miches !

*

Je me suis franchement régalée. Avec l'excuse des zombies, l'auteur critique notre monde. Notre nature humaine tellement mauvaise et parfois même bête (ou ridicule). Mais il y a aussi de l'empathie, l'innocence des enfants en est un exemple.

J'ai beaucoup apprécié "Nathan, Gueule d'ange et les restes du monde" dont le jeune fils s'occupe tellement bien de ses parents-zombies. Ainsi que "Ces idées-là", (surprenante vraiment).

*

Pour vous donner un aperçu, l'auteur vous propose de lire gratuitement la 1ère "Stade terminal" (mise sur le célèbre site marchand A....).

Parlons de la couverture du livre : des zombies attendant férocement des enfants perdus sur la muraille. Colorée à saturation, la typo rouge sang.

*

Lu (et apprécié) également par mon compagnon, grand fan de zombie devant l'éternel....
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Zombies : Le règne des morts

Depuis plusieurs décennies, les zombies sont devenus des incontournables de la culture populaire ; films, Bandes dessinées, séries télévisées, jeux vidéos, etc...



Quand je dis "zombies", entendons nous, il ne s'agit plus du zombie originel haïtien, homme bien vivant, mais sous influence qui croit être mort et agit en esclave.



Le zombie "moderne", correspond plus à l'image qu'en a donné George A.Romero dans ses films, dont le mythique et fondateur "Night of the living dead" (notez en passant, que le terme "zombie" n'est pas employé).



Ce nouvel étalon zombie peut se définir ainsi : Un humain mort, réanimé par un phénomène difficilement identifiable (rayonnement cosmique) ou sur lequel on a peu de prise (infection virale foudroyante).



Ce cadavre réanimé, montre peu de conscience ou d'intelligence, cependant il suit souvent une forme d'instinct grégaire.



Bien que la "réanimation" soit imparfaite, le zombie est animé d'une faim insatiable, et surtout IL EST CANNIBALE (si toutefois on le considère encore comme un être humain, sinon, il est anthropophage)



L'unique moyen de le "tuer" (le Zombie, n'est donc ni vraiment mort, ni vraiment vivant !) est de détruire son cerveau.



Voilà pour les grands principes "zombiesques".



Si je vous inflige ce long préambule, c'est qu'il me semble utile pour comprendre la démarche de l'auteur de ce recueil de nouvelles.



"Zombie, le règne des morts", est donc un recueil de treize nouvelles, abordant le thème du zombie.

Comme je le dis plus haut, les oeuvres consacrées aux zombies, sont aussi nombreuses que variées, mes -sauf exceptions- respectent les codes énoncés ci-avant.



Avec une telle profusion autour d'un thème codifié, il est difficile de renouveler et se distinguer des oeuvres passées.



Alexandre Ratel relève le défi avec talent, en donnant des visions personnelles du mythe (car, au fond c'est de cela qu'il s'agit) du zombie.



Dans ces textes, la fameuse apocalypse zombie a eu lieu, les morts qui marchent (et qui ont faim) font désormais partie du monde quotidien.

Il s'agit donc de les combattre, de composer avec eux, et parfois de les protéger.



Comme toujours avec les nouvelles toutes ne m'ont pas autant intéressé.



Mes préférées sont :



Passage en caisse, Ou le quotidien d'une caissière de superette après le jour Z.



Nathan, gueule d'ange et le reste du monde ; la survie d''un petit garçon et de ses parents dans le monde "d'après".



Sally : Une petite fille, devient une héroïne légendaire en grandissant dans un monde chaotique.



Justice pour Howard Lee Stillman : Un homme assassiné doit reconnaitre son assassin.



Les autres nouvelles sont de qualité, mais m'ont moins emballé.



J'ajoute, que l'écriture fluide et efficace d'Alexandre Ratel, et la maquette du livre ; un texte aéré d'une grande lisibilité, rendent la lecture de ce recueil très agréable.



Un ouvrage que je recommande sans réserve !
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Histoires de zombies

Dans la même collection d'anthologies que "Histoires de... Démons et merveilles" dont j'ai fait la chronique ici il y a quelques semaines, nous sommes tout de même ici un cran au dessus avec les zombies.

Ce recueil compte pas moins de 16 nouvelles diverses et variées avec plein de bonnes surprises, seules deux ou trois nouvelles ne m'ont pas accrochées mais pour le reste c'est tout bon, je précise que certaines histoires ne sont pas dénuées d'humour, d'amour, de suspense ou encore de stress.



Pour les thèmes on passe par le jeu vidéo en ligne qui se transforme en apocalypse réelle ; un homme n'aimant pas trop les enfants se retrouvant à aider et aimer une petite fille traumatisée ; Nous sommes à un moment donné dans la peau d'un zombie (j'adore) ; il y a aussi du plus classique dans la veine de The walking dead (sans non plus en être une copie) ; une histoire de Père Noël ou encore une momie Égyptienne semant la panique dans un camp d'archéologues. Mention spéciale pour une des nouvelles qui se déroule en Amazonie avec une légende autour d'une tribue terrassant des exploitants de bois, impressionnant !



J'ai beaucoup apprécié ma lecture et l'ai fait dérouler lentement (une nouvelle ou deux par jour) pour ne pas tomber dans l'indigestion (sans jeux de mots).

En tous cas l'originalité est au rendez-vous et les fans de marcheurs et autres rôdeurs, monstres ou mordants auraient tort de se priver de cette lecture bien sympathique.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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FreakShow

Sous une couverture moche, se cachent quelques pépites, et quelques horreurs aussi, il faut bien être raccord...



J'ai acheté ce livre sur la base d'un seul auteur au sommaire, Jean Christophe Gapdy, et je ne pense pas que j'aurai sauté le pas au vu de la thématique : les arts forains, même si l'imaginaire a donné quelques très beaux textes jusque la moitié du siècle dernier, puis vient le lent déclin.

Cette anthologie s'ouvre sur la préface de Frédéric Czilinder qui a choisi les nouvelles qui explorent chacun à sa manière l'univers du nomadisme et/ou du cirque. Loin d'être un simple hommage, les auteurs et autrices se sont emparés du sujet en explorant les différentes facettes et en lui amenant sa dose de modernité.





Le Sabbat - Sofee L. Grey

Où l'on suit des forains vers leur future destination.

Les textes poétiques ne sont pas ma tasse de thé, ce qui laisse augurer un départ un peu foireux. Et pourtant.

Ici, pas de roulottes sur les routes, mais une vieille péniche sur un canal, parfois achalandée par des gadjos. Dans un univers fantastique, l'autrice parvient à poser l'ambiance étouffante et oppressante, et nous dévoile un léger pan de la manière de vivre de jadis de ce peuple nomade. Quelques semaines après lecture, j'ai encore sa petite musique qui me trotte dans la tête.

Le Sabbat pose l'ambiance de cette anthologie de manière forte. Une réussite.





Aubeline dans la fosse aux monstres - Pierre Stolze

Un groupe d'enfants va sortir de son quotidien suite à l'annonce de l'arrivée d'une fête foraine.

Nous avons le droit aux freaks, qui vont se révéler différent de ce quoi on pourrait s'attendre, tout comme l'histoire qui prend les chemins de traverse avec la fraîcheur et la bizarrerie de cette bande de gosses. Nous sommes dans de la SF qui rappelle les textes anciens, avec des clins d'oeil à van Vogt, Théodore Sturgeon et Charles Grandison Finney, tout en restant moderne avec la thématique actuelle autour des animaux de cirque.

Une ode à la liberté pour tous les marginaux, réels ou imaginaires.





Des insultes, des coups… - Patrick Eris

Un père, un fils, une différence et un cirque de monstres.

Une histoire un peu trop classique peut-être, mais emplie d'humanité et d'amour paternel. Malgré sa brièveté, l'auteur arrive à nous immerger dans la relation père-fils sans être démonstratif. Et à nous montrer les sentiments derrière.



Le Cirque des maudits - Frédéric Livyns

Alors qu'un cirque arrive dans un village, une étrange roulotte un peu à part va intriguer un jeune garçon.

Un texte sur l'absence et sur la représentation que l'on a des forains, jetant les malédictions. Même si je n'ai pas vu venir la chute, cela reste un peu trop sage et classique à mon goût.



Les Loges du savoir - Élie Darco

Une planète éloignée, de drôles de bestioles et un vaisseau spatial.

Dès les premières phrases, j'ai su que ce n'était pas pour moi. J'ai eu beaucoup de mal avec le style d'écriture qui manque cruellement de musicalité, rendant la lecture difficile. J'en ai lu la moitié sans y déceler d'originalité, mais y percevant un côté vieillot.



Une nouvelle poupée - Linné Lharsson

Un jeune pick pocket, élevé seul par sa mère depuis que le père n'est pas revenu de sa dernière ballade se voir offrir une place pour assister à un cirque.

Voilà une fable cruelle autour des représentations que l'on a des forains et de leurs mauvais tours. L'auteur retranscrit bien l'ambiance. Sans trop connaître Stephen King, je pense que ce texte aurait pu plaire au maître.



Le Dernier tour de piste - Alexandre Ratel

Des extra-terrestres, un dompteur de morts vivants et un cadavre embarrassant .

Soit un pitch improbable qui laisse augurer du pire...

Qui n'est pas atteint, mais d'une courte longueur. J'ai trouvé le tout un peu brouillon et les zombies et l'humour sont à manier avec prudence. Seule la chute misanthrope sauve le texte, et cette citation : "Notre ami zombie se sentait léger et prêt à dévorer le monde."



Samudaripen - Sandrine Scardigli

Une tranche de vie de la petite Perla dans les années 40.

La poésie du texte est contrebalancée par l'horreur qui sourd entre les lignes. Souvent camp d'extermination riment avec juifs, en oubliant que d'autres populations ont subi les foudres des nazis, dont les gens du voyage. Une belle et triste histoire.



Le dernier train-fantôme - Jean Rébillat

Une jeune fille et un jeune garçon passent la soirée dans une fête foraine. Le garçon espère conclure durant la soirée. Mais un tour dans le train fantôme va tout chambouler.

Pas trop compris l'un des tenants de l'histoire avec une histoire de Guetteur extra terrestre. L'autre tenant est plus convenu. Cela se lit tout seul, mais une relecture du texte n'aurait pas été du luxe.



Les forains de Walpurgis - Jean Christophe Gapdy

Nous voici contés une mésaventure arrivée à un jeune ado lors de la nuit de Walpurgis.

On se croirait presque dans un conte, avec ce jeune lycanthrope métis dont l'extraordinaire et horrible nuit vont le hanter.

C'est dans ce texte que l'attraction-répulsion de la fête foraine et de ses us et coutume se fait le plus ressentir avec ce côté intemporel des attractions, les rites et croyances sur les gens du voyage.

Jamais je n'aurai cru qu'une nouvelle avec un "loup-garou" et une fête foraine puisse fonctionner, l'auteur me prouve le contraire avec brio.
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Zombies : Le règne des morts

Treize histoires post-apocalyptiques qui sont teintées d’horreur, de fantastique ou parfois des deux à la fois. Le monde que l’on connaît n’existe plus, les zombies ont envahi nos villes, nos rues et même nos maisons.



Dans la plupart de ses nouvelles, l’auteur s’axe sur le restant d’humanité qui habite chacun des êtres humains qui sont toujours en vie et c’est ici que toute l’originalité de son recueil de nouvelles se trouve; du papa qui veut offrir à son fils condamné la possibilité de réaliser son ultime rêve, à un militaire qui adosse son costume de père Noël afin de faire sourire encore quelques gamins, en passant par un jeune adolescent prêt à tout pour s’occuper de ses parents morts-vivants.



Certes le monde a changé mais ce ne sont pas les zombies qui vont l’empêcher de tourner car c’est encore et toujours l’argent qui le mène même quand celui-ci brûle et grouille de vermines. ‘’Brainstorming’’ et ‘’L’appétit des ogres’’ sont deux nouvelles qui représentent très bien ces propos. Deux histoires surprenantes et intelligentes qui sont superbement menées.



Ma nouvelle préférée est sans aucun doute ‘’Sally, la belle histoire d’une petite fille et de sa chienne qui n’ont qu’un souhait ; (sur)vivre.



Les zombies, un sujet populaire mais l’auteur a su tirer son épingle du jeu et ne tombe pas du tout dans les clichés ni une version caricaturale. Ce sont des belles histoires qui font réfléchir, sourire ou pleurer même si la plupart reste quand même assez noires et parfois violentes. La plume de l'auteur est fluide et originale, c'est un vrai plaisir de le lire !



Comme c’est un sujet que j’affectionne particulièrement, j’y ai passé un superbe moment et je ne peux que vous conseiller ce magnifique recueil. Non, mais vous avez bien vu cette couverture de ouf signée Jérôme Huguenin ? Subliiiime !
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Zombies : Le règne des morts

Lu il y a 2 mois. Mais j'ai encore un souvenir vivace de ce recueil de nouvelles.

Particulièrement fan d'histoires de zombies (je ne compte plus le temps passé devant The walking dead , Z Nation, ou encore IZombie), il est clair que j'attendais beaucoup de ce roman. Et je peux vous dire que j'ai passé un bon moment.

La qualité des nouvelles est inégale selon moi mais elles sont toutes intéressantes. Des thèmes divers sur la condition humaine , des émotions à fleur de peau apportent une petite oxygénation face à la barbarie et de litres de sang coulé. Bref, bien sympathique, changement net d'horizon, assez cinématographique . Banco !
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Le Temps revisité

Le temps perdu à lire des nouvelles sirupeuses à l'eau de rose ne reviendra pas.

Mais le responsable a été identifié en la personne de JC Gapdy, la cause de mon achat de cette anthologie, qui s'en sort, lui et quelques autres, avec brio.

Fans de voyages temporels et de paradoxes, c'est par ici que cela se passe.



Voilà une anthologie que j'ai acheté pour le nom d'un seul auteur au sommaire, une chose extrêmement rare, voir unique. Mais j'aime bien sa production, et de deux, je voulais au moins une fois acheter avec mes propres deniers une de ses œuvres. Voilà chose faite. Et trois euros en numérique pour 20 nouvelles, ce n'est pas du vol. (à moins que les auteurs ne touchent que dalle ?)

La majorité des auteurs m'étaient inconnus, seuls deux noms surnagés : Jean Christophe Gapdy, la cause de mon achat et Arnauld Ponthier.

L’anthologie s'ouvre sur un avant propos et se termine par une bio-bibliographie des différents auteurs. J'aurais aimé trouvé une petite présentation des différents textes, surtout que le site de l'éditeur est clairement à revoir en terme d'informations données. L'édition numérique est acceptable dans son ensemble, si ce n'est des problèmes dans l'interlignage et l'absence de chapitrage, assez chiant sur un livre de 400 pages.

L'anthologie se trouve facilement chez les libraires mastodontes en ligne, beaucoup moins ailleurs.



Au vue de cette mise en bouche, j'avais peu confiance dans l'intérêt de ce livre, mais certains auteurs s'en sont sortis avec brio :



Double peine, Nicolas Sick

Que ne ferait on pas par amour ?

Un texte qui commence mal, cela parle d'amour. Et au final, j'ai beaucoup aimé. J'y ai trouvé beaucoup d'originalité et d'inventivité. Une histoire somme toute assez simple mais l'auteur instille beaucoup de doutes et d'interrogations sur ce qui s'est passé, sur l'anticipation de la justice et de la peine. En plus, plusieurs effets Kiss Kool essaiment le récit. J'ai cru voir la chute. Et non. Les nouvelles peines sont glaçantes d'un possible futur.

Le pitch : une jeune femme est reconnue coupable pour un fait dont on ne connait rien. Le couperet tombe, 53 ans de condamnation. Et elle sourit. Pourquoi ?



Tempus Fugit, Antoine Vanhel

Des mercenaires augmentés sont appelés sur une station dans l'espace. Une mission à priori simple qui va prendre une tournure singulière. Les mercenaires ont tout de l'attirail classique, mais ont un petit plus peu vu dans mes lectures : il peuvent se mouvoir dans d'autres temps, plus rapide que le notre afin de surprendre leurs adversaires. Un très bon texte



Chasse temporelle, Jean Christophe Gapdy

Une poursuite à travers temps, un fast and furious à la mode SF.

Le pitch : Futur, un savant invente la machine à voyager dans le temps, mais son bio-androïde le tue et s'échappe dans une autre époque. La chasse est lancée. Comme à son habitude, l'auteur, sous une apparente simplicité, s'amuse avec son lecteur. Et les certitudes de ce dernier vont vaciller sur leur base. Bref, je me suis fait avoir comme un bleu. On revisite certains éléments historiques qui vont prendre dès lors une autre saveur. A découvrir.

L'intrigue se passe dans l'univers de syssol, sans qu'il soit nécessaire de le connaître. L'auteur a développé un site internet pour vous faire découvrir son monde qui emprunte à plusieurs genres : Hard-SF, Cyberpunk, Spac opera, Polar noir. Je le dis et re-dis et re-re-dis, lisez du Gapdy, c'est bon pour les neuronnes.



D"autres auteurs n'ont pas à rougir de leurs performances.



Texto, Cédric Teixeira

2016 Une ado meurt pour un texto non reçu. 2028… deux scientifiques font des essais de téléportation quantique (si si ça existe)

Dommage qu'il y ait quelques invraisemblances qui font que l'histoire fonctionne, car sinon, c'est un texte très plaisant. Pour ceux qui aime les paradoxes temporel.



Incipit, Thibaud Faguer-Redig

Lorsque la maladie est mortelle, la pénurie de temps se fait jour. Même si nous sommes plus dans la littérature générale, en quelques pages, l'auteur nous peint un jeune dont la vie s'échappe peu à peu, sans mélo, et avec brio.



Lettres à Revers, Emmanuelle Nuncq

Tout le monde s'est au moins posé une fois ce genre de questions : et si ma vie s'était déroulée différemment. C'est ce qui arrive à Eléonore, une dame de la Cour qui se réveille un matin la veille. Et chaque jour, l'antechronologie se répète. Cela illustre le propos mais la fin était couru d'avance.



Le Chat du réfrigérateur, Audrey Aragnou

Chat quantique, univers multiple et prémonition à la mode humour. Une petite friandise rafraichissante, je n'en attendais pas moins au vue du titre.



Temps mort, Arnauld Pontier

Un duel entre deux hommes, difficile d'en dire plus. En quelques lignes, une réflexion absurde sur ce que nous faisons de notre temps.



Avec le temps, Arhana

Un vieil artiste, une jeune amoureuse, une amoureuse éconduite, une demande spéciale. Et une vengeance. Une bon divertissement qui évacue le côté fleur bleu qui m'avait fait très peur.



Pour le reste, cela est beaucoup plus mitigé par rapport à la thématique du voyage dans le temps.



Premier écueil à éviter : l'amour et le voyage dans le temps. Si je lis de la SF, c'est que je n'en ai rien à foutre de l'Amour, sinon, je choisirai un autre rayon pour acheter mes bouquins. Premier écueil où sont tombés :

Alexandre Ratel et ses Naufragés de l’éternité où un plongeur perd la vie lors d'une tentative d'apnée, pour se réveiller sur le Titanic. Une histoire qui aurait pu être bonne : si les personnages étaient plus consistants et réalistes, et si le côté fleur bleu et religieux étaient absents.

Céline Chevet et son Reset nous conte une histoire d'amour sur fond de multivers et de sauvegarde quantique. Bancal et mièvre.

Stéphane Dovert et ses Alternatives nous parle d'une scientifique qui travaille dans un centre de recherche militaire à fabriquer des petites armes biologiques toutes mimis. Jusqu'au jour où un quidam arrive à pénétrer dans son bureau sans y être annoncé. Étrange car on ne rentre pas comme dans un moulin dans une base militaire. Cela parle multivers quantique avec une petite originalité : ici, c'est l'instant qui permet de réécrire le passé pour qu'il s'adapte au choix effectué. Intriguant, avant que l'histoire d'amour ne vienne plomber le tout.



Deuxième écueil : éviter ce qui a déjà été écrit mieux par d'autres. Faites l'effort de lire les oeuvres majeures du genre, cela vous évitera d'écrire dans le vide.

Cotton time de Jules Edmond Label nous parle d'un voyageur temporel qui se retrouve à une autre époque que celle de son retour, en pleine prohibition. Passé le fait du voyageur du futur qui s'étonne des us et coutumes d'une époque révolue, la fin s'égare dans les paradoxes. Manque d'originalité pour satisfaire mon appétit.

Pierre Montbrand et son Retour en Bavière nous entraine durant la seconde guerre mondiale, des scientifiques travaillent sur un programme temporel avant d'être exfiltré vers les Amériques. De nos jours, des phénomènes étranges de produisent aux Etats Unis. L'un des scientifiques va devoir se jouer du temps pour déjouer le plan nazi. Pas très original les nazis et le voyage dans le temps. Mais l'auteur nous entraîne dans son histoire, ce qui n'est pas si mal



Troisième écueil : me donner envie de lire le texte, c'est parfois très subjectif. Soit le style ne me convenait pas, ou l'histoire était trop longue à se mettre en place ou encore nous étions trop dans la blanche. Bref, lu jusque la fin si le texte était court, abandonné dans le cas contraire : L'interdit de Roger Raynal, Mayeul de la Serre et ses Danses nocturnes, Agathe Tournois et son Examen temporel, Éric Lysøe et sa Perle d’éternité, Le passage de Michelle Labeeu et enfin Charlotte Mangaud et son Temple d’un éternel été

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Zombies : Le règne des morts

Je m’attendais à lire des histoires gores mais l’auteur m’a transporté en me parlant d’amour, il m’a révolté en me parlant cupidité, il m’a touché en me rappelant l’innocence d’un enfant.

Ce livre m’a pris aux tripes et m'a retourné le cœur mais pas pour les raisons auxquelles on s’attend à la lecture d’un livre sur les zombies.



Alexandre ratel nous raconte la vie de ces hommes, femmes et enfants dont la vie continue à l’aube ou au sein d’une société apocalyptique, il vous plonge dans leur vie. Vous vivez l’épidémie à différents stades, à travers différents personnages. Vous y trouverez de la folie, sous toutes ses formes. Vous assisterez à la décadence de notre monde.



Certaines nouvelles m’ont littéralement chamboulé comme « stade terminal » qui porte brillamment son nom ou comment réaliser un rêve dans un monde apocalyptique, comment des petits détails qui font aujourd’hui parti de notre société de consommation se transforment en un trésor inestimable.

Une nouvelle pleine de force, de courage face à une situation inéluctable, une nouvelle qui m’a mis une grosse claque !



J’y ai vu, dans d’autres, une critique acerbe de la nature humaine tant certaines nouvelles m’ont insurgé. L’auteur vous dépeint des êtres humains prêts à tout pour continuer à faire tourner leur machine à fric avec « Brainstorming » ou « l’appétit des ogres ». Ça m’a vaguement rappelé quelque chose !😉

Je me suis demandée à plusieurs reprises qui étaient vraiment les monstres dans ces récits !



Il y a une nouvelle aussi que j’ai trouvé extrêmement bien réussie « Justice pour Howard Lee Stillman ». Une nouvelle dans laquelle l’auteur humanise la bête, lui accorde de l’importance, du crédit, dans laquelle un seul morceau de doigt du monstre se monnaye une fortune. Une belle mise en scène de la bêtise humaine.



La magnifique couverture prend vie avec « Un carré de chocolat », une nouvelle bouleversante qui vous parle encore de l’innocence des enfants.

Enfin, si ce n’est pas déjà fait, l’auteur vous achève avec les magnifiques « Noël rouge » et « Ces idées-là ». Deux nouvelles sublimes.



Si vous avez été attentifs, vous vous êtes rendu compte que je n’ai pas développé les 13 nouvelles, je vous laisse le soin de découvrir ces autres magnifiques histoires par vous-même.



Alexandre Ratel a une plume addictive, extrêmement précise avec laquelle il est capable de vous montrer l’amour, la cupidité, l’innocence tout en vous parlant de zombie. Il vous plonge inéluctablement dans ses histoires. Il m’a rappelé que le monde est vaste et que nous humains, sommes tous différents. Il sait vous toucher là où il faut !



L’auteur vous promet de ne pas sortir indemne de cette lecture. En ce qui me concerne, le pari est réussi
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Zombies : Après les ténèbres

Le deuxième volume des nouvelles d’Alexandre Ratel est déjà terminé, et je suis partagé entre la joie d’avoir tourné la dernière page et la déception de ne pas pouvoir en lire davantage !



J’ai tout simplement adoré, cet auteur est pour moi une nouvelle référence à suivre dans le monde post-apocalyptique des zombies.



Voici les 13 nouvelles qui composent ce recueil :



Accro

Étoiles mourantes

Elles étaient trois

Renaissance

Super papa

Ainsi vont les morts

Paul et moi

Une histoire de respiration

Merry Zmas

Pour l’éternité

Les crocodiles oubliés

De verts pâturages

Bang Bang



On peut dire ce que l’on veut, mais les histoires de zombies ne sont pas toujours forcément basées sur l’hémoglobine et les morceaux de chairs qui volent dans tous les sens.



Pour moi, Alexandre Ratel y rajoute une touche poétique, pas besoin de sang et de cerveaux à toutes les pages, mais surtout des survivants torturés par leur nouveau quotidien, des âmes errantes qui arrivent à trouver la beauté dans un tableau post-apocalyptique.



J’ai vraiment un plaisir sans nom à lire les différentes nouvelles de cet auteur, car je sais qu’elles vont me faire réfléchir, sourire ou être triste.



La nouvelle « Elles étaient trois » est un très bon exemple, j’ai ressenti une multitude de sentiments divergents pour ses deux sœurs qui suite à la mort de la troisième, décident de lui offrir une nouvelle vie dans la mort.



Quant à la nouvelle « Accro », je n’ai pas pu m’empêcher de rire devant l’énormité de la situation. C’est tellement une histoire qui nous offre un clin d’œil sur notre société actuelle avec ses groupes d’anonymes qui se réunissent pour tenter de se sortir de leur addiction. Ici, c’est la même chose, mais avec toujours le « zombie » comme élément principal. C’est tout simplement génial ! Un écrit qui est d’ailleurs parmi mes coups de cœur.



L’imagination de l’auteur est vraiment sans limites, et je reste à nouveau émerveillée devant autant d’inventivité. Aucune nouvelle ne se ressemble, aucun sentiment de « déjà lu » ailleurs, c’est neuf, innovant, et démentiel !



Autre élément que j’apprécie beaucoup avec cet auteur, c’est sa plume. Chaque nouvelle semble avoir sa propre écriture, son propre rythme, je n’ai jamais ressenti de lassitude en les lisant. Elles sont entraînantes et dépaysantes, l’auteur est une sorte de caméléon qui nous fait vivre chaque histoire avec les pensées et les émotions des protagonistes.



Si vous aimez les récits avec des zombies, avec un dosage parfait d’hémoglobine et de réflexions, vous allez vraiment adorer ce deuxième recueil !
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Zombies : Le règne des morts

Je vous parle aujourd'hui de "Zombies" d'Alexandre Ratel. Merci infiniment pour ta confiance et l'envoi de ton livre.



C'est un recueil composé de 13 nouvelles Post-apocalyptique/"horrifique" plus dans le côté dégoûtant qu'effrayant mais rien d'exagérer, ça reste cohérent pour une histoire de zombies. Un roman où les morts règnent mais où on en arrive à se demander qui sont les véritables monstres dans ces pages ? Car l'auteur se sert de ses histoires pour "dénoncer" certains travers perfides de la nature humaine. Certains vont s'adapter mais pour le pire ... Je vous laisse le découvrir.



J'ai trouvé que les scènes étaient très visuelles et donc très fun comme dans un bon film de Zombies (clin d'oeil à G. A. Romero), des récits vraiment bien écrits et originaux. Des têtes qui finissent en bouillies encore et encore, de l'hémoglobine qui gicle de partout, des membres pourries qui se détachent dun corps en décomposition avancée et comme une odeur de putréfaction qui a envahi ma lecture bref j'adore !



Comme dans tout les recueils de nouvelles certaines ont eu ma préférence comme "Stade Terminal", "L'appétit des ogres" ou encore " Justice pour Howard Lee Stillman" mais le reste des histoires est également très qualitatif !



Une excellente lecture où je me suis régalée et que je vous recommande si vous avez l'estomac bien accroché ou si vous avez déjà les intestins qui pendent, ça passe aussi.



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Zombies : Le règne des morts

👉Le règne des morts est un recueil de nouvelles sur le thème des... Zombies (si si), par un auteur adepte du genre et très grand connaisseur.

👉Il semble difficile de surprendre encore avec des zombies, pourtant, l'érudition d'Alexandre en la matière lui permet de réussir ce tour de force avec brio !

👉Je suis sorti une fois de plus bluffé par cette nouvelle pépite de l'auto édition, où décidément je trouve de plus en plus de merveilles, et surtout des auteurs qui osent, qui sortent des sentiers battus, comme le fait Alexandre dans chacune des nouvelles de ce recueil. Chaque texte permet d'explorer une face unique de ce thème, sans que ce ne soit jamais redondant.

👉Il y aurait beaucoup (de bien) à dire, mais ce que je retiens, c'est l'originalité du propos, la grande qualité de plume, le sens du détail et le côté perfectionniste de l'auteur.

👉Les zombies sont souvent traités comme des monstres stupides. Ce qui ressort des nouvelles de ce recueil, c'est leur restant d'humanité, leur caractère désespéré, qui vient poser en filigrane la question : que signifie être humain ?

♥️En conclusion, c'est un coup de cœur, et je vais lire le second recueil de l'auteur avec grand plaisir.
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FreakShow

Aujourd’hui, je vous parle de « Freak show », une anthologie sur la thématique des arts forains et sous la direction de Frederic Czilinder. Le tout avec une magnifique couverture signée Jean-Mathias Xavier et c'est aux editions Armada.



Ça fait longtemps que je ne vous ai pas présenté un recueil de nouvelles. Cette anthologie a « pour but de vous divertir et non de vous dévoiler les mystères du monde des gitans » comme le précise Frédéric Czilinder dans sa préface.

Le cirque dont il est question ici n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui où vous pouvez admirer des numéros légers mais tout autant spectaculaire. Il fut un temps où aller au cirque était gage d'apercevoir ces bêtes de foire, ces êtres humains difformes qui semblaient anormaux aux yeux de la société. Ils étaient alors parqués et il était possible de les scruter comme des bêtes en échange d’une pièce, leur ôtant ainsi toute dignité.

Pour certains d'entre eux, les cirques étaient également leur unique moyen de survivre dans une société qui les rejetait, qui les menaçait.

Mais vous verrez également que les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit, certains ont figure humaine.

Parmi mes histoires préférées « Le cirque des maudits » de Frédéric Lyvins nous conte l'histoire bien malheureuse d'une famille victime de la pauvreté, d'un enfant victime de l’appât du gain.

Fidèle à son amour pour les zombies Alexandre Ratel vous propose une nouvelle excellente avec « Le dernier tour de piste ». Et toujours ce sentiment que l’humanité est à jamais perdue tant l’envie de gloire domine.

« Samudaripen », une nouvelle dans laquelle Sandrine SCARDILGI nous parle de monstre que nous connaissons tous à travers l'histoire avec un grand H. Histoire de nous prouver que les monstres sont déjà parmi nous, qu’il n'y a pas que dans les cirques que l'on peut les trouver.

« Les forains de Walpurgis » de J.C. Gapdy nous conte une bien belle mais bien triste histoire de loup-garou et d’amour qui vous montre à quel point il peut-être difficile d ‘être différent et d’exister.



Des histoires effrayantes, émouvantes et éclectiques qui nous plongent dans l’univers de chaque auteur. Je vous donne les noms des autres auteurs qui ont également participé à cette anthologie : Sofee L Grey, Pierre Stolze, Patrick Eris, Elie Darco, Linné Lharsson et Jean Rébillat.
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Zombies : Après les ténèbres

J'ai eu le plaisir de lire ce roman d'Alexandre après avoir beaucoup aimé le premier recueil en Juin. Et bien, j'ai encore plus apprécié ma lecture !



Dans ce recueil, treize nouvelles, en compagnie de Zombies, mais toujours dans un monde où les vivants continue de vivre dans un monde où chacun pense à soi-même.



Des sujets toujours aussi bien traités, j'ai apprécié toutes les nouvelles, mais j'ai eu une petite préférence pour :



"Accro", le sujet est tellement bien abordé "Je m'appelle Christelle. J'ai trente-deux ans. Je suis mariée et maman de deux petites filles. Élise et Noëlle... Je m'appelle Christelle. Ça, je l'ai déjà dit. Je suis accro. Cela pourrait nous faire penser à une réunion d'alcoolique anonyme, mais c'est assez différent, de plus nous retrouvons ce personnage que l'on avait suivie dans le premier recueil et je trouve ça top ce petit clin d'œil !



"Super Papa" un sujet assez sensible est traité d'une façon dévié dans cette nouvelle, et j'ai beaucoup aimé la façon dont ça a été fait.



"Pour l'éternité" est la troisième dans mon top 3, il y a la aussi un sujet traité d'une façon très intelligente. Proche de la mort, que seriez vous près à faire pour mettre votre famille à l'abri ?



Le gros point fort de ce recueil est la façon dont chaque nouvelle edt traitée. Alexandre a su aborder des sujet assez délicats en les déviant pour les rendre réaliste dans ce nouveau monde post apocalyptique. Et pour ça je lui dit un grand Bravo !!



Alors si vous voulez lire un roman avec des Zombies, mais que vous voulez dévié un peu le style que l'on trouve habituellement, je vous le conseille ! Car ici, vous continuerez à emmener vos enfants à l'école, vous continuerez à aller travailler, même si les zombies rôdent, ce sera à vous de trouver la bonne arme pour les éliminer !



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Zombies : Le règne des morts

Bonjour à tous,



Je termine ma lecture de ZOMBIES LE RÈGNE DES MORTS, de l'auteur Alexandre Ratel.

C’est un recueil de nouvelles que j'ai adoré découvrir !

Le style est additif et bien rythmé, la plume très agréable et facile à lire.

Ces 13 nouvelles sortent véritablement de l'ordinaire.

L'auteur nous diversifie et il est capable d'ancrer le thème du zombie dans la vie de tous les jours et de faire ressortir nos travers si humains en confrontant ses personnages à cette vie qui n'en est pas une.

Ce que j'ai adoré c'est la variété des situations et des thèmes.



Un coup de cœur pour moi !



Je remercie Alexandre Ratel et le groupe de m'avoir permise de découvrir ce petit chef d'oeuvre.



QUATRIEME DE COUVERTURE :



Le monde n’a pas voulu les laisser mourir en paix alors ils se sont relevés pour entamer une marche éternelle à la recherche de leur dû : entraîner les vivants dans la froideur des ténèbres. Les vivants, certains se sont habitués, d’autres fuient encore. Deux soldats ennemis obligés de s’unir pour lutter contre l’horreur, une caissière qui assiste à la décadence d’une humanité condamnée, une petite fille et sa chienne traversant le pays ravagé à la recherche d’un havre de paix, un père de famille contraint d’endosser un costume de père Noël dans une zone sinistrée, un gamin qui prend soin de ses parents malgré leur décomposition avancée… Accrochez-vous pour ce sombre voyage à travers treize histoires qui ne vous laisseront pas indemne.
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Zombies : Après les ténèbres

💻MON AVIS



Alors, Alors, Alors,



Tout d’abord merci à Alexandre Ratel pour ce SP.



J’avais été conquise par les zombies d’Alexandre Ratel dans le premier volume. Des histoires courtes et touchantes dans un univers chaotique.



On retrouve donc ce même format, des zombies, des histoires courtes et que du plaisir à la lecture !



Moi et les zombies cela restera une histoire d’amour sans précédent, bon avouons-le je les préfère dans les livres et les films qu’en vrai où je me ferais sûrement dessus ;)



Pourquoi j’aime ceux d’Alexandre Ratel ?



Chaque histoire a en point commun ce monde dévasté où il est devenu normal de vivre avec les zombies, c’est un geste quotidien que de sortir ses poubelles armées et de dézinguer ce qui claudique en émettant des râles étranges, dans la première nouvelle on voit à quel point cela devient une normalité en suivant l’histoire d’une femme accro au massacre des morts-vivants. Elle tente de se soigner en intégrant un groupe de soutien aux accrocs comme elle au massacre de zombies, mais voilà se faire soigner d’une telle addiction n’est en rien facile.



Cette histoire donne le ton, on ne va pas vivre des courses poursuites entre humains fuyants et zombies terrifiants, non j’aime cette normalisation dans le quotidien. Comme quoi on peut s’habituer à tout ou presque, parce que tout ne reste pas rose.



J’ai plusieurs petites favorites :

- Accro qui parle de cette dépendance au massacre de zombies

- Étoiles mourantes, qui se passent dans ce que l’on pourrait considérer comme le début de tout cela pendant la Première Guerre mondiale.

- Elles étaient trois, l’histoire de deux sœurs qui enterrent leur sœur défunte dans ce monde étrange.

- Super papa, qui m’a fait frémir, pas tant de peur des zombies mais plus de l’être humain pour le coup. Très touchant.

- Merry Zmas !!! Alors là chapeau, j’ai vraiment été touchée et en fait j’ai pas de mots, je crois qu’elle reste ma préférée.



Alexandre Ratel a su de nouveau me transporter au milieu des zombies, j’y ai sauté non pas sans crainte de me faire mordre, mais avec un grand plaisir.



Alors à votre tour d’aller vous frotter à créatures dégoûtantes et ce monde déroutant.


Lien : https://lillyunlivre.home.bl..
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Zombies : Après les ténèbres

Zombies. Après les ténèbres.

Un recueil de nouvelles d’Alexandre Ratel.

J’avais découvert Alexandre Ratel et son premier recueil de nouvelles Zombies un peu par hasard. Totalement imprégné par la culture geek des années 80/90 et fan assumé de l’univers Zombie aussi bien au cinéma que dans la littérature, j’avais pris un extraordinaire pied à dévorer ses nouvelles.

Alors quand j’ai su qu’un deuxième volume était disponible, j’ai eu hâte de découvrir ces nouvelles histoires. Confirmer est souvent plus difficile et c’est clairement ce que parvient à faire ici Alexandre Ratel.

Avec toujours à cœur de respecter les codes « Zombies » chers aux puristes (non ! un zombie, ça ne court pas !) et en continuant à développer son propre univers, l’auteur réussit le tour de force de nous captiver une nouvelle fois.

Les nouvelles s’enchaînent sans réchauffé ni piétinement et sont toutes bien différentes les unes des autres. Certaines sont véritablement des petits bijoux d’originalité, mais ça, je vous laisse le découvrir…

On y retrouvera des clins d’œil pour les connaisseurs, de l’humour, de l’angoisse, de l’hémoglobine mais également de l’amitié et de l’amour. En somme, sous couvert d’une apocalypse zombie à la Romero, l’auteur dresse ici avec habileté, un portrait de notre société et de ses failles.

Alexandre Ratel est à l’origine de nombreuses nouvelles, articles, scénarios et on peut retrouver nombre de ces textes dans différentes anthologies. En 2020, il a même travaillé à la traduction d’un scénario inédit du jour des Morts-vivants de George A Romero himself, à l’occasion de la sortie du coffret collector du film.

En résumé, « Zombies, après les ténèbres » est la confirmation du talent de cet auteur qui pourrait dans le futur s’imposer comme une des principales références francophones de cet univers à la fois si passionnant et si exigeant.

Nombreux sont les auteurs qui s’essaient à raconter des histoires peuplées de zombies. Très rares sont ceux qui sortent du lot et qui parviennent à nous en proposer des réussies. Alexandre Ratel est de ceux-là.

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Zombies : Après les ténèbres

Tout d’abord j’adore cette couverture ! Je la trouve trop géniale !

Voilà, c’était le petit point esthétique.



Au premier confinement, j’avais eu la chance de lire Le règne des Morts et j’avais tellement aimé que j’ai accepté de suite quand Alex m’a proposé son nouveau bébé verdâtre ^^



Encore une fois, je me suis laissée bercer par ses histoires plus ou moins glauques, aux zombies plus ou moins humains. Sa vision de nos chers revenants reste proche de celle de Romero avec la grande question : qui est le vrai mort-vivant ? Qui est le vrai zombie qui surconsomme sans pouvoir étancher sa faim ?

Je me suis encore demandé de quel côté serais-je si ça arrivait ? Pourrais-je tuer un de mes proches transformé ? Ah ! J’en ai fait des jeux de rôles zombies et j’y parvenais toujours, mais en vrai…



Alexandre nous offre différents contextes : dans certains les zombies débarquent, dans d’autres ils font partie du décor. Et les humains ont des attitudes bien variées face à eux : ça va de la haine viscérale à l’empathie profonde. Il aime bien jouer avec la psychologie sans en avoir l’air. Certaines scènes et histoires sont touchantes, comme celle du gendre ou des frangines. Il nous offre même une histoire sous fond de Western dont j’ai adoré l’ambiance ! Avec un clin d’oeil (j’imagine) à Hitchcock au passage. Je pouvais entendre les corbeaux !



Si vous aimez cette univers et que vous avez envie d’histoires courtes à lire avant de dormir (pour faire de beaux rêves ahah) ou dans les transports, ou même pénard sur les chiottes ! Mais aussi pour les enchainer comme un zombie ahah Alors foncez !!!
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