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Critiques de Alexis Salatko (61)
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Folles de Django

Django who ?





Alexis Saltko publie en 2013 un nouveau roman , Folles de Django. Ce livre est une biographie romancée qui retrace la vie de ce fabuleux guitariste : 43 ans en 43 chapitres.



Ce livre donne envie au lecteur de comprendre le destin particulier de ce guitariste, de se laisser prendre au jeu de l'écriture envoûtante et musicale d'Alexis Salatko.



C'est l 'histoire d'un gamin qui aime jouer de la guitare et faire swinguer les gens. Il rencontre Maggie Kuipers et, il devient le célébre guitariste, Django Reinhardt, adulé par le monde entier.



Le début du roman est composé de flash-backs sur la jeunesse de Jean-Django. Le personnage de Maggie est introduit rapidement. Elle apparaît comme l'ange gardien de la star, toujours là pour l'aider, le surveiller, le conseiller.



Dans la suite de l'ouvrage, l'apparition d'un nouveau personnage surprend le lecteur : Jenny, la fille de Maggie. Le destin de Django est donc lié à ces deux personnages féminins. Maggie et Jenny sont décrites dans de brefs passages : on les trouve parfois détestables mais l'écrivain parvient à les rendre attachantes. Elles se démènent pour Jean Reinhardt et rien que pour ça, nous les aimons. Grâce à elles, il connaît un succès mondial, qui perdure.



Le style de l'auteur est intéressant car direct. Django est devant nous. Le lecteur est spectateur des scènes décrites. De plus, l’argot utilisé rend le personnage principal sympathique , attachant , comique « Té mate moi la crémière ; y'a du monde au balcon ! ». Malgré son caractère enfantin, de quelqu'un qui se fiche de tout , le lecteur a envie de connaître la suite de son parcours, de son histoire dans la musique. Malgré tout, sa vie personnelle reste énigmatique, comme pour préserver l'intimité de l'artiste.



Alexis Salatko s'est documenté sur la vie du musicien : son ouvrage rend un hommage respectueux à cet autodidacte talentueux, nous le découvrons grâce à sa plume. Le lecteur a en main un livre envoûtant qui revêt des allures de partition de jazz.

(Jeanne Jacquet )
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Folles de Django

Pour rejoindre une critique déjà exprimée je me suis aussi interrogé sur la part de roman et de biographie de ce livre. S'il est agréable à lire, son principal intérêt réside dans la découverte par Salatko de Maggie Kuipers qui permit à Django de prendre son envol et de devenir célèbre (le reste de la "biographie" est déjà connue). En cherchant à en savoir plus sur cette Maggie je me suis rendu à l'évidence qu'elle était complètement oubliée et que son nom n'apparait jamais dans les relations avec Django ni avec celles de Jean Sablon (à qui Django devrait aussi beaucoup). Je n'ai rien trouvé non plus sur sa soi-disant intervention pour aider Mendès France ou Jacques de Gaulle (le frère handicapé de Charles) à passer en Suisse pendant la guerre. C'est l'abbé Pierre qui aurait porté Jacques de Gaulle pour lui faire franchir la frontière d'après les archives de l'école des mines. Ces doutes ont gâché ma lecture en m’amenant à me demander si le reste des infos étaient traitées de la même façon. Bien sûr tout romancier est libre de traiter son ouvrage comme il l'entend mais peut-être que l'auteur à découvert et utilisé des sources fiables et inconnues, ce qui serait dans ce cas remarquable. Dommage dans ce cas de ne pas l'avoir précisé.
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Folles de Django

J’ai aimé découvrir la vie de ce grand (le plus grand ?) jazzman. Sa vie swingue, elle brille, elle scintille, entre excentricités et petites folies au quotidien. Mais malheureusement, j’ai également trouvé que les choix narratifs swinguaient…. un peu mou.



En ouvrant le roman, j’ai immédiatement été charmée par la plume que j’ai trouvée colorée, vivante, et souriante… comme l’image que j’ai de ces Manouches (et de mon grand-père aux origines tziganes).



Mais après, les choses se sont un peu gâtées pour moi. En effet, j’ai trouvé l’écriture très inégale : parfois, des chapitres (trop rares) où l’on entendait résonner les accents de la voix de Django, mais surtout des chapitres (trop nombreux) où j’avais l’impression de lire une fiche encyclopédique résumant une année ou un épisode, une écriture trop « journalistique » et « technique » à mon goût, une écriture un peu froide et distante, qui manquait d’un petit supplément d’âme, du petit grain de folie de Django.



Par contre, du côté de la découverte du personnage en lui-même, là je n’ai point été déçue et j’ai aimé voyager entre les bistrots de Montmartre, Londres, New York, Bruxelles et même Blankenberge. En outre, on croise une multitude de clins d’œil aux grands noms qui ont fait cette époque : une brève référence à "La ruche" de Soutine et Modigliani, Louis Armstrong, Marcel Cerdan, Jean Cocteau, Joséphine Baker, Charles Trenet, ou encore Marlene Dietrich et Édith Piaf.



Et si tout ce monde semble rempli de paillettes, j’ai trouvé la vie de Django plutôt triste… Il ne m’a jamais semblé maître de son destin, ni jamais vraiment…. heureux. J’ai parfois aussi été un peu fatiguée par son côté d’éternel ado insouciant, lunatique, flambeur, galvaudant son talent, noceur, et de temps en temps arrogant. Un séducteur également, qui préfère « courir la jupe que le cachet ».





Malgré ces bémols, j’ai apprécié découvrir ce personnage flamboyant et je suis tout de même tombée sous le charme de cette histoire et surtout des femmes qu’on y rencontre, toutes « folles de Django ». Notamment Maggie, que j’ai trouvée forte, piquante et tellement passionnée.
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Folles de Django

Folles de Django est une biographie romancée du célèbre gitan musicien Django Reinhardt. Parmi les romans de la rentrée littéraire de septembre dernier (car une nouvelle rentrée se profile !), voici un livre qui swingue… Et qui permet de découvrir la vie de Django Reinhardt, ce très grand jazzman dont tout le monde a fredonné quelques-unes des mélodies ultra connues (Nuages, swing...).



Alexis Salatko a choisi de retranscrire la vie du musicien à travers trois figures féminines qui l'ont entouré, materné et aimé. Maggie Kuipers tout d'abord, veuve d'un aviateur mort lors de la grande guerre, qui s'émerveille devant ce jeune homme surdoué. Elle se démène pour lui, décidée à tout pour le sortir de sa misère et lui faire prendre le chemin du succès. Django devra beaucoup à Maggie qui sacrifie sa vie pour lui. A sa mort, sa fille Jenny prend le relais pour protéger le musicien. Et plus tard, Dinah, la petite fille de Maggie, accompagnera Django pour son dernier voyage…



Cette biographie est surprenante car la vie de Django est un véritable roman, bourré d’anecdotes sur son entourage familial et son itinéraire musical. Il faut dire que Django n’en fait qu’à sa tête : c’est un grand enfant qui vit au jour le jour, courant de concerts en concerts, campant ici où là, tandis que sa réputation et son génie se développent Alexis Salatko retranscrit cette trajectoire pas toujours linéaire avec une fougue et une énergie communicative, en usant parfois de l’argot de l’époque. Une très belle ballade musicale et humaine en compagnie d’un homme fantasque mais néanmoins génial !

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Folles de Django

Un très bon roman pour découvrir l'homme derrière le musicien. L'écriture est fluide, les chapitres se dévorent et on a le swing du Hot Club dans la tête. Un roman qui mérite d'être plus connu !
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Folles de Django

La vie de Django Reinhardt, commencée dans une roulotte près de Charleroi, côtoyant les plus grands noms du jazz, coqueluche des cafés parisiens, acolyte de Stéphane Grapelli, mérite bien un roman. Je n’ai pas été cependant totalement séduite, gênée par les personnages féminins, Maggie Kuipers et sa fille Jenny, dont j’ai eu l’impression qu’elles étaient totalement inventées. Du coup, cela a jeté un doute sur le reste des évènements décrits : fiction ou réalité ? Toutefois, ce roman est d’une lecture agréable, avec en fond sonore un disque de l’incontournable guitariste.
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Horowitz et mon père

Il y a quelque chose de savoureux dans le roman d’Alexis Salatko, lequel met en scène une famille d’origine ukrainienne chassée du pays peu avant la révolution d’octobre 1918. À cette époque, Dimitri Radzanov, le père du narrateur et Vladimir Horowitz, alors élèves du Conservatoire de musique de Kiev, s’affrontaient en duel au piano.



Horowitz est devenu célèbre, l’autre Vladimir, non. Et pourtant, ils avaient sûrement autant de talent l’un que l’autre. Mais ils n’ont pas choisi la même destination lorsque vint le moment de fuir, justement à l’heure où les États-Unis attendaient « leur » grand pianiste, celui qui allait faire la renommée des jeunes orchestres de ce pays en plein essor. Ce fut Horowitz.



Radzanov, quant à lui, après avoir séduit la femme qu’il convoitait grâce à la musique, mit son piano de côté afin de gagner sa vie, la gloire n’étant pas au rendez-vous. Mais la musique ne le quitta jamais tout à fait. Et sa mère, qui avait perdu son mari et son second fils, mit tous ses espoirs en lui, espérant qu’un jour il détrônerait le grand Horowitz. Ce qui donne lieu à des scènes où émotions et démesure sont telles qu’on se plait à les imaginer au cinéma — Alexis Salatko n’a-t-il pas été scénariste avant d’être romancier?



Oui, il y a quelque chose de savoureux dans Horowitz et mon père. Mais au-delà des anecdotes, des clins d’œil à l’Histoire et à la communauté russe de Paris, il y a un roman d’une tendresse infinie, celle qu’éprouve un garçon, puis celui-ci devenu un homme, pour son père, ce héros méconnu qui n’a pas connu le sort qui aurait pu être le sien. Un père qu’il décide d’emmener à New York où se produit le pianiste de renommée internationale.



Un voyage qui donnera lieu à un dénouement des plus inattendus et totalement imprévisible, et à quelques scènes encore une fois cinématographiques.



Un roman enlevant, nostalgique, mais jamais triste, où la musique a une part de choix, et où nous sont dévoilés quelques secrets plus ou moins bien gardés entourant celui qui fut l’un des plus grands pianistes du XXe siècle.
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Horowitz et mon père

Deux destinés d’enfants, deux talents prometteurs, confrontés aux soubresauts de notre monde, deux existences parallèles de pianistes, l’un dans l’ombre, l’autre dans la lumière…



Sur fond d’immigration russe et de tragédies d’exil, on suit le récit de deux vies jouées sur un coup de dé de la fatalité, offrant la gloire et les honneurs à certains et une vie d’amour familial à d’autres.

A l’aube de la vieillesse, à qui reviendra la sérénité ?



Les personnages sont slaves, ont « l’âme artiste et le cœur passionné ».

La grand-mère autoritaire, manipulatrice et monstrueusement égoïste, le petit fils solitaire et rêveur, en admiration devant un père magicien du clavier, une mère attentive, patiente et effacée.

Que de conflits mais aussi de tendresse dans cette famille là !



Alexis Salatko nous parle de fraternité et d’entraide, d’amour filial, de modestie, de devoir de mémoire.



Le titre est bien trompeur, on s’attend à une étude sérieuse et culturelle, on découvre une récit pétillant, une vraie friandise acidulée dont on se délecte à chaque page, le sourire aux lèvres et le cœur plein de tendresse et de nostalgie. Le sujet a beau être grave, le ton reste toujours joyeux

Une lecture légère, un ton piquant, plein d’humour.

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Le parieur

Axel est un personnage attachant que la vie n'a pas épargnée. Malgré tout je n'ai pas adoré cette lecture. Le périple d'Axel et de sa protectrice, ne m'a pas transportée et bizarrement j'avais le pré sentiment du point commun entre nos deux personnages assez rapidement, ce qui a gâcher une bonne partie de ma lecture.



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Le parieur

Personnellement, je trouve le personnage d'Axel touchant, il a été abandonné tour à tour par sa mère, son père et son professeur protecteur. Après l'assassinat de son père, il mettra sa carrière d'auteur entre parenthèses pour mener l'enquête. Il vivra seul, dans la peur, dans sa caravane capitonnée de livres, côtoyant un monde de parieurs mafieux. Axel raconte des bribes de sa vie tout au long du roman, mais ce n'est que dans les dernières pages, que le lecteur découvre avec surprise en même temps qu'Axel, toute la vérité sur sa propre histoire.

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Horowitz et mon père

Une histoire probablement autobiographique. Une évocation pittoresque de l'émigration Russe fuyant la révolution d'Octobre. Quelques potins sur les manies et les tics d'Horowitz. Un court récit plein de tendresse, de nostalgie et de notations pianistiques. Le style est un peu relâché. Une préface amicale de Roman Polanski, qui connait l'auteur et le fait mieux connaitre.
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Le parieur

Si mes deux précédentes lectures de rentrée littéraire m'avaient laissé quelque peu circonspecte, Le parieur a (enfin) réussi à retenir mon attention. Pourtant, j'avoue au départ m'être demandée où l'auteur allait nous emmener, nous promenant entre le présent et le passé d'Axel, pour finalement le mettre en scène dans un récit de sa vie à sa sauveuse. Je trouvais notamment Axel plutôt désagréable, imbu de lui-même, égocentrique, un poil antipathique donc.



Et puis peu à peu, Alexis Salatkos réussit à créer une atmosphère autour de ce roman inclassable, à la fois road-movie, roman initiatique, et même polar. Au fil des pages, le lecteur découvre en même temps que Marie-Angélique, cette sauveuse sortie de nulle part, l'histoire d'Axel, l'abandon de ses parents, la rencontre avec un réalisateur qui deviendra son modèle, jusqu'à la mort de son père dans de troubles circonstances.



Je ne vous en dévoilerai pas plus, car Le parieur mérite qu'on le découvre, qu'on se plonge dans son intrigue même si la fin paraît un peu simpliste et cousue de fils blancs, contrairement au début... En refermant Le parieur, j'avais un peu la même sensation qu'après avoir lu Intuitions... Un roman efficace, même s'il ne demeurera pas LE roman de l'année (ou alors je n'ai aucun nez... Mais avec mes allergies estivales, c'est aussi possible !).
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Horowitz et mon père

Comme le dit la chanson:

"C'est un beau roman,

C'est une belle histoire."

En effet, Horowitz et mon père est un livre qui se lit avec plaisir et qui ne présente aucune difficulté ou aucune rugosité. Mais c'est curieusement ce que je lui reproche le plus: on a affaire à un livre trop lisse, le genre de livre que l'on dévore rapidement (surtout si on possède de bonnes connaissances en musique classique) mais que l'on oublie tout aussi vite. L'évocation de l'entre -deux guerres et du milieu des émigrants russes est savoureuse mais l'impression de déjà-vu et de déjà-lu vient très vite à l'esprit; je pense entre autres à l'œuvre de Romain Gary en général et à l'évocation de sa mère dans La Promesse De L'Aube en particulier.
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Un fauteuil au bord du vide

Le narrateur (l'auteur en fait), vient de perdre son père et est appelé pour reconnaître le corps. Les souvenirs remontent à la surface, souvenirs d'enfance, d'adolescence ou bien de jeunesse, souvenirs d'une famille heureuse au départ. Puis souvenirs de la dégringolade de son père vers la dépression et le malheur, de sa fuite à lui.



Même si l'ambiance de cette ville en décrépitude après l'arrêt des chantiers naval est bien rendue, même si également on suit pas à pas cette famille et notamment le père qui va perdre tout d'abord ses illusions, puis sa femme et finalement toute sa vie, je n'ai pas été touchée par ce roman. Le narrateur m'est apparu comme extrêmement désagréable, totalement égoïste, vraiment antipathique, et seuls les parents, originaux et vivant à fond leur destin, ont eu grâce à mes yeux.



Je ne connaissais pas du tout cet auteur, mais j'avoue de ne pas être très tentée de le relire...
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Céline's band

Max, vieil homme malade, orphelin de son fils mort prématurément dans un accident de voiture, se confie au narrateur, un jeune homme en rupture de famille. Il plonge dans ses souvenirs d'une première moitié de 20ème siècle déchirée par deux guerres. Max évoque sa jeunesse turbulente passée avec la "Céline's band", un groupe d'artistes, écrivains, poètes, acteurs, réunis autour du truculent Céline, en décrivant les relations complexes faites d'admiration, de jalousie et de répulsion, de chacun avec le génial auteur du "Voyage" devenu avec le temps et à cause de ses choix, un personnage aigri et déshumanisé. Malgré les divergences d'opinions et de prises de position face à l'ennemi allemand, c'est surtout l'amitié indéfectible de Marcel Aymé pour Céline qui est au centre du récit.
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Céline's band

Je n'ai jamais lu Céline, je ne connaissais que quelques fragments de sa vie tumultueuse. Ca fait pourtant longtemps que je projette de lire Voyage au bout de la nuit sans jamais trouver le temps. Je crois qu'après avoir lu le roman d'Alexis Salatko, lire Céline s'impose plus que jamais !



Ce que je n'aime pas beaucoup avec les biographies romancées, c'est qu'elles sont justement trop romancées. On a l'impression que l'auteur était dans la tête de la personnalité qu'il décrit tellement les actions et les faits sont décortiqués et analysés. Et finalement, ça manque complètement de crédibilité. Ici, c'est tout le contraire. Je ne sais pas exactement à quel point le récit est réel, toujours est-il qu'on y croit vraiment et que tout est cohérent. De plus, la structure du roman est vraiment réussie, avec cette relation parallèle entre Max et ce jeune adolescent .



Ce que j'ai aimé, bien sûr, c'est cette immersion dans le Paris culturel du XXe siècle. On en apprend plus sur les personnalités que l'on connait à travers les oeuvres, et on en découvre d'autres avec plaisir. Ce que j'adore en lisant un livre, c'est l'envie qu'il donne, après avoir tourné la dernière page, d'aller enquêter sur ce qu'on a lu. Et c'est ce qui s'est passé avec ce roman.



Enfin, j'ai apprécié le fait que le livre ne donne pas de leçons sur l'antisémitisme de Céline. L'auteur ne prend pas position, il tente de donner la version de chacun. Céline est parfois présenté comme une ordure, et parfois comme une victime. Il est en tout cas fascinant à étudier


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Céline's band

Céline's band est une biographie romancée et j'ai vraiment trouvé l'idée bonne, car la plupart du temps les biographies sont un peu ennuyeuses... Tout commence lorsque la narrateur un ado de 17 ans décide de partir de chez lui et se retrouve chez sa marraine, Ginette Hardelot, et son mari, Max, tous deux effondrés après la mort de leur fils, deux mois auparavant. Ginette tente d'oublier son chagrin en se lançant dans la.......... Tandis que Max le noit dans l'alcool.

Le narrateur découvre alors la bibliothèque de Max, et une vitrine refermant des éditions originales signées de la plume de leurs auteurs : Marcel Aymé, Louis-Ferdinand Céline...

Max se lance alors dans le récit de sa jeunesse, avec sa bande d'amis : Le Vigan, Gen Paul, Aymé... et Céline!

J'ai adoré cette façon de raconter la vie de Céline et de ses amis à travers les yeux de Max. Nous découvrons la vie d'entre deux-gerres, la vie d'artistes, les errances morales des uns et des autres, la Seconde Guerre Mondiale, l'exil, les choix à faire pour sauver sa peau, le retour en France après la guerre, la déception face aux hommes...

Céline est ici décrit tel qu'il était, un homme broyé par la Grande Guerre, un homme bourré de contradictions, aimant les petites gens et les soignant gratuitement tout en haïssant l'humanité et sa bêtise.

On parle également de son antisémitisme,naissant après le départ d'Elisabeth Craig en Amérique pour se marier avec un juif.Celui-ci évoluera bien entendu et sera souvent sujet d'incompréhension antre lui et la bande.

L'amitié, la fidélité et l'admiration que lui voue Marcel Aymé sont particulièrement décrites. Jusqu'à la fin celui-ci l'aura soutenu, coûte que coûte.

Ce livre est, selon moi, un beau témoignage pour les 50 ans de la mort de cet immense écrivain qui suscite autant d'admiration que de répulsion...
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Céline's band

A l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Céline, beaucoup de témoignages paraissent chez nos libraires.

Je viens d'avoir l'occasion de lire Céline's band d'Alexis Salatko.

Salatko est parvenu à faire de cette fiction biographique un roman très vivant.

Pour cela, il a pris le biais d'un récit fait par Max Hardelot à un jeune homme un peu perdu qui vient de quitter son domicile familial. Une grande amitié naît entre ces deux personnages.

Max fait ainsi partie de la bande à Céline composée de le Vigan l'acteur, du peintre Gen Paul et de Marcel Aymé.

Max explore surtout l'amitié inconditionnelle que voue Marcel Aymé à Céline. Bien sûr, il évoque l'antisémitisme de céline, qui a peut-être commencé lorsque sa femme, l'américaine Elisabeth Craig, inspiratrice du Voyage au bout de la nuit, l'a quitté pour un juif américain.

Les pamphlets antisémites de Céline publiés en 1937 et 1938, ont sali sa réputation de grand écrivain. Accusé de collaboration avec les allemands, réfugié à Sigmaringen, repère des décideurs allemands et vichyistes, puis accusé et enfermé dans une prison danoise, Céline vieillit et s'aigrit de plus en plus. Il est un peu jaloux de la réussite de son ami Marcel Aymé, et réciproquement. L'un ayant le génie et l'autre le succès. Pourtant seul, Marcel Aymé, le soutiendra jusqu'au bout; Quand il est amnistié sous son nom de naissance, Destouches, Céline rentre en France, continue à écrire mais vit en reclus avec ses nombreux animaux.

Alexis Salatko écrit un roman captivant, s'abstenant de toute calomnie ou bienveillance. Le lecteur comprend surtout la volonté de Marcel Aymé à défendre cet ami, cet auteur génial qui a toutefois une verve agressive et un comportement rebelle.

L'auteur se plait à rappeler que le médecin Destouches a toujours exercé son métier avec compassion, tel le "Petit Père des Pauvres" et que si son antisémitisme était affiché, il ne l'aurait jamais poussé à dénoncer qui que ce soit.

Comme tant d'autres personnalités de l'époque, beaucoup ont choisi la mauvaise route, ce qui ne remet pas en cause le talent de l'écrivain.

L'histoire parallèle de Max Hardelot, déstabilisé depuis l'accident de son fils, est très touchante et ajoute à cette fiction une dimension émotive et humaine.

C'est donc un livre très agréable qui permet de découvrir la vie de cet auteur souvent critiqué mais qui est une référence scolaire des lycées.
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Horowitz et mon père

C'est le duel entre 2 pianistes de génie: Dimitri Radzanov et Horowitz s'affrontent au piano au conservatoire de Kiev. Chassés par la Révolution russe ils vont connaître des vies très différentes l'un aux USA, l'autre en France, après avoir servi dans la garde blanche. Radzanov va finir par fabriquer des disques pour son ancien rival Horowitz qui déchaîne les foules outre-Atlantique....Un récit passionnant, des personnages unis par la musique mais qui vont connaître des destins très contrastés, un destin de gloire pour Horowitz, une destinée plus modeste pour Radzanov...(éditeur: Fayard..sorti en livre de poche..)
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Horowitz et mon père

Je ne suis pas dans une bonne phase de lecture depuis cette semaine. C'est dommage car ce livre en fait les frais. Je l'ai trouvé pas mal mais sans plus. Je l'avais choisi assez court en espérant qu'il passerait bien, j'aurais mieux fait de faire une pause de lecture, cela ne m'arrive que très rarement mais je vais ralentir un peu mon rythme. Serais-je à saturation ? J'espère que non, j'aime croire que mon entrain va revenir bien vite.



Ce petit livre nous retrace l'histoire assez riche d'une famille russe émigrée en France, sur fond de deuxième guerre mondiale, de musique, de liens familiaux.



Le narrateur est le fils de Dimitri (qui émigre en France), mais d'après la préface de Roman Polanski l'auteur est le petit-fils de Dimitri donc le fils du narrateur, vous me suivez ??? C'est donc l'histoire du grand-père de l'auteur, même s'il n'a pas le même nom.



Malgré mon manque d'entrain ce livre est quand même facile et pas désagréable à lire il faut bien le reconnaître.




Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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