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Critiques de Alexis Salatko (61)
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Folles de Django

Django se fait repérer par une dame qui l’a entendu jouer de la guitare (Maggie). Une nuit, la roulotte de Django Reinahrdt prend feu, il est gravement blessé à la main gauche, deux de ses doigts sont fichus et il s’enfuie de l’hôpital de peur d’être amputé.*

Django reinhardt devint vite un champion de Jazz qui fait jazzer sur la promenade des anglais malgré sa blessure. « cette musique là avait la force de gravir les montagnes »Django joue dans le Sud de la France puis s’envole pour l’Angleterre ou il connaît la consécration.En 1932 , les musiciens du hot club de France rencontre Django et celui-ci leur promet de venir jouer avec eux. Et c’est au cours d’un des ses concerts qu’il rencontre le violoniste Stéphane Grappeli et tout deux tombent musicalement amoureux.

Django va se frotter aux meilleurs musiciens lors de plusieurs concerts en espérant jouer aux États-Unis. Django cherche sans cesse des accords nouveaux sur sa guitare « il grattait en permanence ses cordes, il jouait comme on parle ».Stéphane et Django aurait rompu tout lien sans leur communion musicale.Maggie va offrir à Django une nouvelle guitare, une Selmer-Maccaferri dont le nom est « associé à jamais à la légende du manouche ».

Une autre chose importante dans la vie de Django, c’est qu’il ne sait pas lire, ce qui n’empêche pas le Hot Club de continuer son ascension mais la guerre fera voler en éclats son rêve de jouer aux États-Unis.Le morceau « nuages » devient le grand titre de l’occupation et Django n’est pas déporté grâce à sa musique tandis que Stéphane Grappeli est resté à Londres.

Django refusa nette de jouer pour des allemands mais pour avoir la paix il leurs signent des autographes.Les maquisards en veulent à Django qui « profite » de ses talents pour être relâché par les allemands.

Grappeli souhaite que Django vienne à Londres pour reconstituer un nouvel orchestre , il pense ainsi conquérir l’Amérique et lors de leurs retrouvailles il joue la musique qui faisait leur force à leur apogée

.Puis Django va découvrir l’Amérique , il doute beaucoup de lui-meme et regrette d’avoir embarqué, avec le peu d’argent qui lui reste il achète une guitare gibson l5 amplifiée qui ne correspond pas trop à son jeu.Il repond en fait à l’invitation de Duke Elligton qui veut faire connaître Django aux Etats-Unis. La presse le compare à charlot et le gratifie, il assiste également au combat de Marcel Cerdan. Mais sa tournée au USA est en grande partie un échec.De retour à Paris , Django ne connaît plus le même succès et décide donc de raccrocher la guitare mais le crépuscule du dieu du Jazz n’était pas encore arrivé

.Django mourut le 16 Mai 1953, et il existe plusieurs versions de sa mort.
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Notre-Dame des Queens

Certains ouvrages se dressent, solitaires, dans le paysage littéraire.

D'autres, en meute, le traversent, multitudes de pages dues à un ou plusieurs auteurs, rassemblés par thèmes ou par époques, mélangés par envie ou confusion.

Quelques-uns, plus rares, vont par couple, qui semblent ne devoir pas être dissociés, devoir toujours être réunis pour être vraiment achevés.

"Notre-Dame des Queens" est de ceux-là, qui ne peut se conjuguer qu'avec "Rêves d'escale, escales de rêve" d'Alexis Salatko.

"Notre-Dame des Queens" est le nom prêté à dame Transatlantique, la gare maritime du port de Cherbourg.

Le livre est-il travail d'écrivain ou rêve d'enfant ?

Peut-être ... certainement, est-il les deux !

Dès 1869, les premiers paquebots ont fait escale à Cherbourg.

La première gare maritime y fût construite en 1912, et le port aménagé en eaux profondes, protégé par une nouvelle digue entre 1923 et 1927.

Le 30 juillet 1933, le président de la république Albert Lebrun inaugura la splendide et nouvelle gare maritime ...

"Notre-Dame des Queens" est un album, mélange de textes, de photographies noires et blanches, d'Histoire et de poésie.

Le photographe est Guillaume Brown.

Le narrateur est Alexis Salatko.

L'album est magnifique.

Il est aussi gris qu'un de ces ciels aux nuages bas que seul le Cotentin connaît vraiment.

Seul, il en possède la recette, la délicate alchimie, l'exacte nuance de gris.

La plume d'Alexis Salatko est sorcellerie !

Elle redonne la vie, fait voyager dans le temps, déconcerte et subjugue.

"Le brouhaha s'amplifie, vous étiez seul et vous voilà devenu des milliers, un parmi des centaines et des centaines d'autres, attendant, entassés comme du bétail sous l'étincelante toiture en cuivre, d'embarquer pour le Nouveau-Monde" ...
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Milledgeville, sanctuaire des oiseaux et de..

Un très bel autoportrait fictif à la hauteur de Flannery O'Connor, on entend longtemps après avoir refermé le livre la voix singulière, tendre et caustique, de cette grande romancière.
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Horowitz et mon père

Je n’ai pas cherché à savoir si ce roman avait une part autobiographique ; l’important n’est sans doute pas là.



Alexis Salatko reste dans les moyens de son écriture, de ses tableaux psychologiques, ce qui nous permet de profiter sans ambage de la part la plus réussie de son roman : l’émotion qu’on éprouve à l’évocation de cette famille qui fut ballottée par l’histoire du vingtième siècle, de la gloire et de la richesse en Russie à une vie plus que modeste en France, et surtout du tableau du père du narrateur.

Ce père était-il ce pianiste qui avait été supérieur à Horowitz dans ses jeunes années, divinisé par sa mère, et qui aurait sacrifié sa carrière pour faire vivre sa modeste épouse et son fils, après leur exil de Russie? C’est en tout cas ce que ne cesse de rabâcher la fielleuse mère du pianiste, sans cesse accrochée à la gloire passée de “leur” famille, les Radzanov.



Les tableaux sont vivants, les personnages parfois trop typés, avec une fin qui se veut un peu inattendue. Mais j’ai surtout retenu l’émotion du narrateur pour son père, ce qui m’a procuré un joli moment de lecture.

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Folles de Django

Je tiens à remercier Babelio pour cette lecture notée depuis 4 ans dans mon carnet. Django Reinhardt : un mythe, le musicien à trois doigts, un univers dès qu'il touche sa guitare.

Avec ce roman, Alexis Salatko donne sa vision vision de la vie du musicien en introduisant à ses côtés une femme et sa descendance, Maggie Kuipers. Qui est-elle ? Aucune idée, probablement un personnage de fiction car aucun des articles biographiques que j'ai pu lire sur le musicien ne la mentionne. Le privilège de l'écrivain, mais comme pour La clandestine du voyage de Bougainville, j'en viens à m'interroger : si de la fiction est introduite, jusqu'où va le réel ? Jusqu'où puis-je croire le portrait brossé par l'auteur de Django Reinhardt ?

Car il faut reconnaître que le personnage dépeint est plutôt inconstant, versatile, flambeur et impétueux. Il est possible que son mode de vie e sa culture manouches puissent expliquer en partie la difficulté à rentrer dans le cadre de la société gadgé, à respecter des engagements écrits, lui qui est issu d'une culture orale, quand l'envie de prendre la route et passer ses journées à pêcher l'embrase ! Néanmoins, pour qui ne connaît pas du tout cette culture, ce ne sont pas les bribes disséminées en filigrane qui permettent de le comprendre.



Folles de Django a le mérite d'être une porte d'entrée intéressante pour écouter d'une autre manière les morceaux créés par cet artiste. A prendre avec recul néanmoins quant à la véracité des faits relatés.
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Folles de Django

C’était ma première fois pour l’opération masse critique. Et je remercie vraiment Babélio et l’éditeur pour cette belle idée qui nous permet de découvrir des romans ou des auteurs.

Il y a quelques temps, le film, issu du livre est sorti avec Reda Kateb, dans le rôle de Django, et je vous encourage vraiment à le voir.

Le film couvre la courte période de son exil et passage en Suisse afin de fuir les allemands. Le livre raconte de sa naissance à sa mort. La biographie est romancée, donc quelle est la part réelle, je ne sais pas, ne connaissant que la musique et non, l’homme.

A titre personnel, je trouve souvent qu’il vaut mieux admirer quelqu’un sans trop se pencher sur son histoire, et dans le cas de Django, c’est un peu mon sentiment.

Narcissique, et très souvent égoïste, il a eu beaucoup de chance d’être soutenu par de fortes femmes.

Musicien talentueux, mais inadapté à la vie quotidienne, son existence est une succession de hauts et de bas, de succès et de déchéances…

C’est un roman pour les vacances, facile à lire, léger et qui donne envie de se pencher sur son œuvre musicale et c’est peut être là, l’essentiel !!

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Folles de Django

Dans le cadre de sa dernière "Masse Critique", Babelio m’a permis de découvrir "Folles de Django", un roman d’Alexis Salatko. A cette occasion je remercie très chaleureusement le site ainsi que les éditions Robert Laffont pour cette lecture musicale. Folle de Django, je n’oserais pas dire ça, mais j’aime beaucoup ce musicien. J’adore aussi le jazz manouche dont il est un des précurseurs. Je connaissais donc bien l’artiste mais je n’avais jamais pensé à l’homme qu’il cachait.



C’est une biographie romancée que nous propose l’auteur, ce qui me gêne un peu ne sachant pas du coup ce qui relève de la réalité et ce qui tient du roman. Mais finalement, peu importe, le récit est plaisant. L’auteur nous conte la vie et la carrière de ce géant de la guitare. Né dans un campement tzigane, il parviendra au firmament des musiciens, jouera avec les plus grands et sera reconnu dans le monde entier. Il sera aidé en cela par des femmes : la première à croire en lui sera Marie Kippers et puis sa fille prendra le relais et enfin sa petite fille. Il faut bien le dire, au-delà du musicien talentueux, Django était "un homme à femmes" qui savait jouer de son charme.



L’auteur a visiblement réalisé un énorme travail de documentation qui nous emmène aux côtés de l’artiste et de ceux qu’il a côtoyés tout au long de sa vie. Attaché à ses origines, Django n’a jamais oublié ni sa famille, ni sa culture. Il transformait, nous rapporte Alexis Salatko ses chambres d’hôtel, quel qu’en soit le nombre d’étoiles, en véritable "foutoir" rappelant sa "roulotte" et, panier percé avéré, dépensait au jeu le moindre sou gagné. Le roman fait également la part belle aux grands musiciens aux côtés desquels Django a joué avec au premier chef Stéphane Grappelli avec lequel il fut souvent comme chien et chat, mais aussi Luis Armstrong et bien d’autres.



Ce "roman" se lit facilement et avec plaisir. L’écriture est simple mais souvent malicieuse… "on pouvait avoir l’oreille absolue et l’oreillette mal foutue." Elle est en parfaite harmonie avec les chapitres courts, quarante-trois chapitres comme les années de vie du grand artiste qui "savait depuis tout petit qu’il avait un problème entre les côtes".



Un bon moment de lecture.

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Horowitz et mon père

Ce court récit nous relate l'histoire de Radzanov et d'Horowitz en tant qu'élèves du conservatoire de Kiev.

Les descriptions des duels enflammés de rapidité au piano sont très détaillées, ce qui rend très vivants ces passages du livre.

L'ensemble du roman est ponctué par de petites piques d'humour qui rendent la lecture fluide et agréable.

J'ai trouvé très intéressant le parallèle entre l'aventure d'Horowitz, parti aux Etats-Unis, et la vie de Radzanov, resté en URSS.

Les nombreuses anecdotes qui tombent au fil du texte enrichissent un livre, qui plaira autant aux lecteurs férus de musique classique qu'à ceux qui n'y connaissent rien.

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Rêves d'escales, escales de rêve ; suivi de Sur..

Parce que les bretons s'en vantaient, certains ont cru que le bout du monde se trouvait, là-bas, tout au bout du pays d'Armorique.

Certains le croient encore.

Mais le bout du monde ... vieil os rongé par les marées en haut de la carte, paradis perdu des grands transatlantiques d'autrefois ... le bout du monde est ailleurs.

Cherbourg est aujourd'hui un port fantôme où il n'arrive plus jamais rien.

Cherbourg est le personnage central de ce livre, de ce livre coincé entre hier et aujourd'hui, de ce livre noyé de brume et de poésie.

Tout au long de ma lecture, l'impression ne m'a pas quitté qu'un vieil ami me tapait sur l'épaule.

Ce livre, à la fois évocation fidèle et rêve flottant, est un ouvrage inattendu, original et attachant.

Alexis Salatko, est un enfant de Cherbourg.

Il y a fait du patin à roulettes sous la grande verrière de la vieille gare maritime, il y a rêvé à l'effervescence qui régnait autrefois en ces lieux enchantés.

C'est que, vieux baluchons d'un côté, malles de milliardaires de l'autre, un monde est passé à Cherbourg.

Rassemblée ici le temps d'une escale éphémère, une foule est venue des quatre points cardinaux, des deux tropiques et des deux pôles, de l'équateur et d'ailleurs.

Le bout du monde est ici, dans ces rêves d'escales, dans ces escales de rêve ...

Malgré quelques petites longueurs, le livre est réussi.

Il est un joli morceau de poésie en prose, de nostalgie heureuse.

Son auteur, parfois tendrement ironique, y fait passer son amour pour ce "timbre poste de terre à pommiers" qu'est le bout de notre presqu'île.

La plume d'Alexis Salatko est élégante.

L'évocation de Blaise Cendrars, par exemple, est un pur moment de délicate littérature.

Le hasard, une fois de plus s'est fait chance, il m'a fait découvrir ce petit ouvrage, son auteur et les éditions "Isoète" du 19 rue Orange à Cherbourg ...
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Horowitz et mon père

Dimitri Radzanov et Horowitz : deux grands talents sortis tout droit du Conservatoire de musique en Ukraine. Dès leur plus jeune âge, une rivalité nait entre les deux jeunes hommes. Ils se perdent de vue mais des dizaines d’années plus tard, la popularité d’Horowitz grandit va le mettre sur le devant de la scène. La mère de Dimitri va tout faire pour le pousser à dépasser Horowitz.

L’histoire est racontée par le fils de Dimitri : ces deux virtuoses musicaux ont traversé la révolution russe ainsi que la seconde guerre mondiale. Arrivé en France en 1918, Dimitri a totalement laissé de côté la pratique du piano, au grand désespoir de sa mère. Cette mère qui est aussi très dure avec sa belle-fille, n’hésite pas à user de tous les moyens, même les plus sournois. Horowitz et mon père est une lecture tranquille, il a manqué un peu d’entrain pour l’apprécier tout à fait. Le début est très lent, au contraire de mes dernières lectures. J’ai aussi été perturbée par les différentes façons de nommer une personne, Horowitz, Dimitri ou la grand-mère ont chacune 3 ou 4 noms ou surnoms distincts. Dommage qu’il a fallu attendre la fin pour avoir un regain d’intérêt pour cette histoire.

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China et la grande fabrique

De la moitié du XIXe siècle jusqu'à la première guerre mondiale. A peu près. Nous sommes à Limoges. Dont l'activité principale est de fabriquer de la porcelaine. Une activité traditionnelle, avec des us et coutumes ancestraux. Mais là aussi va souffler le vent de la Révolution industrielle. Amené par un Américain, qui vient pour tenter d'adapter aux goûts de ses concitoyens cette production, et qui en vient à ouvrir sa propre fabrique, en modernisant la production et en amenant de nouveaux types de décors et d'esthétique. Et pour ce faire il va s'appuyer sur une nouvelle garde, dont Marc Dubreuil, venu de nul part et qui rêve de dessin et de peinture. Et qui va réaliser en partie son rêve dans le décor de porcelaine. Mais après l'expansion vient le recul, les fils du fondateur se disputent l'héritage, et le modèle décline.



Ce roman a l'ambition d'être un grand roman populaire, aux nombreux personnages, qui décrit une époque, un milieu, le monde de la porcelaine, ses us et coutumes, ses techniques et traditions. Tout en brossant les destins d'un certains nombre de personnages, des humbles et des puissants. Cela se lit sans peine et sans ennui mais aussi sans passion. Il manque un je ne sais quoi pour que la mayonnaise prenne. Peut être des personnages pas assez fouillés, des péripéties plus esquissées qu'exploitées. Il y avait me semble-t-il de la matière à plus que ce livre n'en donne au final. Dommage.

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Horowitz et mon père

"En janvier 1953, je décidai d'emmener mon père à New York pour assister au jubilé d'Horowitz à Carnegie Hall. Dimitri n'en avait plus pour longtemps. Ce voyage serait la dernière occasion d'être ensemble et d'approcher le dieu Horowitz qui avait si grandement marqué mon enfance."



Ainsi débute ce roman dans lequel un fils raconte son père. Et quel père, russe blanc, élève avant la révolution du conservatoire avec comme condisciple celui qui allait devenir le légendaire Horowitz. La grand-mère du narrateur n'a d'ailleurs jamais renoncé à ce que Dimitri fasse une grande carrière de pianiste et rive son clou à "Face de Chou" comme elle appelle Horowitz. Mais son fils la déçoit, épouse une Française, petite actrice, travaille comme chimiste chez Pathé Marconi, et ne joue du piano que comme un loisir. Alors pour le stimuler elle collectionne toutes les coupures de presse de son rival de jadis, et elle est terriblement bien renseignée sur les faits et gestes du maître.



Entre petite et grande histoire, les personnages de Russes blancs, d'artistes et écrivains comme ce docteur Destouches devenu ensuite célèbre sous son nom de plume, entre la Révolution Russe et la deuxième guerre mondiale, ce roman nous dresse un portrait tendre et savoureux d'une famille, dont les membres s'aiment terriblement fort sans être capables de se le dire, truculents et excentriques, et tous si attachants à leur façon.



Alexis Saladko nous restitue leurs petits défauts et grandes qualités, dans un style alerte et léger, plein d'humour et tendresse, et nous permet de partager leurs vies le temps d'un trop court roman.

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Horowitz et mon père

Un roman, le mot est important, qui prend donc des libertés avec l'Histoire de la musique au point de confondre Richard Strauss et Johan Strauss (page 179). Mais ce n'est pas grave car on est récompensé par l'humour et la sensibilité de Salatko qui nous emmène avec talent dans les coulisses de cet immense pianiste. On peut avec bonheur accompagner la lecture avec l'écoute du son magnifique 3ème concerto de Rachmaninoff, accessible à tous sur you tube :

https://www.youtube.com/watch?v=CHbf1CSUFvI

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Folles de Django

Né dans une roulotte près de Charleroi, Django et son frère se mettent très tôt à dessiner et à jouer de la guitare. Django devient vite un véritable virtuose, mais dans l'incendie de sa roulotte il est gravement brûlé et perd deux doigts. Tenace, il développe une technique particulière qui fera de lui un des plus grands guitaristes du siècle. Peu à peu il se fait connaître et réussit à devenir une véritable vedette bien qu'il garde des manières de vivre très peu conformes aux normes ! Mais son génie fait qu'il s'en sort toujours et qu'il sait s'entourer d'excellents musiciens, dont le génial Stéphane Grappelli.



La guerre viendra bouleverser cet équilibre. Grappelli reste à Londres, Django ne veut pas quitter la France mais il est arrêté plusieurs fois et risque le pire. Tout au long de ces années, une bonne fée veillera sur lui, Maggie, qui lui ouvre beaucoup de portes et vient à son secours si besoin. Sa fille Jenny prendra ensuite la relève. On connait la suite, des concerts fabuleux après la guerre mais une fin de vie à Sannois où il tombe presque dans l'oubli car il n'a plus l'énergie de ses débuts et il meurt à 43 ans.



L'auteur sait rendre le rythme de vie trépidant de Django et nous plonge en plein dans ces années glorieuses d'avant-guerre puis dans les années quarante. Django est vraiment un personnage hors du commun, un véritable héros de roman et ce roman (biographie romancée plutôt) le transmet vraiment très bien. A lire si vous aimez le jazz et Django !

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Horowitz et mon père

Sur fond d'exil et de tragédie, l'auteur nous conte l'histoire passionnante de sa famille russe. Un petit livre savoureux qui se lit (hélas!) trop vite, un pétillant petit bijou de tendresse, de sensibilité et de nostalgie, porté par une plume poétique et enlevée, tour à tour joyeuse ou émouvante, où la musique tient une place de choix. Un vrai coup de cœur!
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Notre-Dame des Queens

Alexis Salatko (Alexis Vladimir Marie Salatko-Petryszcze) est un écrivain français né à Suresnes1 le 1er janvier 1959 (56 ans).
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Horowitz et mon père

Ce livre est un petit bijou mélodieux livrant avec beaucoup de pudeur et de sensibilité les étapes de la vie d'un pianiste, d'une famille en recherche d'harmonie et de bonheur.

La plume poétique et pleine d'humour de Salatko attire, apaise, émeut, bouleverse, emmène le lecteur vers des contrées simples et souriantes, tendres et colorées, musicales et vallonnées. Un beau coup de coeur que ce Prix des Lecteurs 2007.

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Folles de Django

Dans un style vivant et direct,au rythme soutenu du jazz, du swing et du be-bop,Alexis SALATKO nous raconte la vie du prince tzigane aux doigts d’or, DJANGO REINHARDT….

Ce génie de la guitare, ne sachant ni lire ni écrire,inimitable,inconstant, totalement imprévisible comme un enfant avait un sens de l’harmonie et une rythmique exceptionnels….

Il lui suffisait d’apparaitre pour que tout s’enchante…

Ce marginal dont le seul désir était d’occuper le centre de l’espace, avait un irrésistible besoin d’être aimé et surtout d’être surmaterné…

Une belle biographie cadencée…

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Horowitz et mon père

Un livre qui se lit rapidement mais auquel je reprocherais d'être fade. Même si je me suis intéressée au destin de ces deux musiciens raconté par le fils de l'un d'eux, j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose, dans l'écriture ou dans l'histoire en elle même, pour me captiver.
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Folles de Django

Toutes les anecdotes qui émaillent la vie de Django y figurent. Un bon livre pour découvrir le musicien. Cependant, à vouloir naviguer entre la fiction et le réel, c'est finalement un peu tiède, l'auteur faisant des allers - retours pas toujours très heureux. C'est bien écrit, un bon récit, pas plus.
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