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Citations de Ali Zamir (98)


.....avant de monter sur un arbre, on devrait penser d’abord à sa descente, pour éviter de se ramasser les dents par terre. p.54
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La vie est une curieuse hirondelle coincée dans une vilaine poubelle: c’est là qu’elle palpite et cesse d’être belle.Vous n’avez rien saisi. Je le sens. Je reformule et esquisse la phrase. C’est simple. La vie est un voyage peu ou prou incertain. Un voyage plein de turbulences.Des turbulences associées ou non à des intempéries.Des intempéries impétueuses provoquées par la curiosité et la cruauté humaines. p.9
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L’amour est un espace inaccessible pour ceux qui ne savent pas voler plus haut par les mots.
p.147.
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Aujourd'hui, quand on voit des gens courir à tout risque pour remplir leurs poches plutôt que de rembourrer leurs crânes, on comprend pourquoi le futur de ce monde incertain effraie à fendre l'âme.
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Dans la vie, il faut savoir conjuguer tous les problèmes à leurs temps et à leurs lieux : il ne faut pas se contenter de les couver dans un nid au risque de faire éclore des sommations au lieu de solutions. (Page 12)
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Pauvre monde qui ignore que pour sucer la substantifique moelle qu’est la liberté il faut rompre l’os du silence suffocant !
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,les amants de Vérone n'existent et n'existeront que dans la fiction, il faut le comprendre sans faire de bruit, il n'y a que des anguilles sous roche dans ce théâtre, des surprises qui profitent du silence, et du silence qui déteste le bruit, méfiez-vous de la capture de votre regard, le regard admire toujours la fiction, c'est de là pourtant que viennent toutes sortes de malheurs, (p206)
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C’était des gens qui ne laissaient pas rouiller leurs dents. Ils ne trouvaient pas à manger tous les jours, mais quand ils en trouvaient, ils faisaient comme s’ils avaient à se venger.
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Dans ma chienne de vie, j'ai toujours dérangé ceux que dérangent les vies rangées
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Quand on s’amuse à creuser un gouffre, on ne se rend même pas compte qu’il peut devenir notre propre tombe : c’est lorsqu’on y tombe qu’on se souvient d’avoir commis l'irréparable. C’est exécrable l’égoïsme ! (Page 71)
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Dans ma chienne de vie, j’ai toujours dérangé ceux que dérangent les vies rangées.
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Les gens ont du mal à comprendre que ce sont eux qui ont une fin mais pas le monde, nous mourons tous sans exception et laissons cette scène théâtrale libre, parce qu'à la fin du spectacle les acteurs doivent obligatoirement déserter en se faufilant vers les coulisses, chacun avec quelque chose d'amer ou de sucré dans sa gorge, selon la manière dont il a joué son rôle,
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Le meilleur des hommes, c'est celui qui cherche non seulement à étreindre un rayon de soleil, après avoir percé les voiles, mais surtout à le partager. Sans arrière-pensée. En inondant de lumière la nuit des autres.
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Pleurer c'est se décharger des blessures, des douleurs, et des angoisses que le cœur s'épuise à porter en silence, c'est surtout se décharger d'un fardeau comme l'amertume de certaines scènes qu'on n'aimerait pas vivre, il fallait me reposer alors pour tarir mes larmes, puisque je vivais sans arme, j'ai découvert qui j'étais lorsque j'ai commencé à détester le vacarme,
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L’astre de la nuit brillait à ravir sur nos têtes illuminées et le ciel était majestueusement diamanté jusqu’aux entrailles. Cela donnait envie de partir, de partir loin de ce monde plein de fange où tout perd sa valeur et devient objet matériel, où l’objet matériel se fait idolâtrer beaucoup plus que l’être humain et où l’humanité au milieu du tout et du néant ne pèse point un grain.
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Le passé nous suit et nous poursuit farouchement comme un chacal, jusqu'à ce que nous le comprenons et l'apprivoisons ou que nous le laissons nous broyer et nous déchirer sans pitié.
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Ali Zamir
"La littérature est une chance de pouvoir accéder à l'impossible" Ali Zamir, http://afrique.lepoint.fr/culture/ali-zamir-la-litterature-est-une-chance-de-pouvoir-acceder-a-l-impossible-27-09-2017-2160347_2256.php
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Ce n’est pas parce qu’on porte un nom savant qu’on arrive facilement à percer les voiles à jour, sinon tout le monde appellerait ses enfants Connaît-Tout, qu’est-ce qu’un nom d’abord sinon un vent sourd-muet qui s’efforce de s’époumoner en vain afin de faire bouger quelque chose dans le vide, il faut tout faire bouger par la matière grise, sinon par la matière fécale, oui, arranger ou déranger, pas par un nom, donc pour que les sons d’un nom soient retentissants, il faut d’abord se servir de sa tête ou de son cul en fonction des pulsions du cœur, car c’est désormais le cœur qui ordonne mais c’est la tête et le cul qui accomplissent.
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L’homme est une vague qui se forme à partir d’autres vagues, c’est ça, comme les vagues, les humains aussi s’emberlificotent et se confondent, ils s’aiment et s’admirent, ils s’embrassent et s’animent, mais ils se détestent aussi et se déchirent pour disparaître enfin, et donner place aux nouveau-nés, oui, chacun son tour, exactement comme dans une pièce théâtrale, c’est pas de la gnognotte.
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c’est justement la cruauté humaine, depuis que le monde est scène de théâtre les humains n’arrêtent pas de se comporter comme des gamins capricieux et fantaisistes, ils fanfaronnent et font preuve d’une cruauté excessive vis-à-vis de l’ornement de ce décor qu’ils prennent pour une fanfreluche, un décor pourtant magistral, singulièrement riche, toujours harmonieux et salvateur, pour le bien-être de l’âme humaine, ce décor-là est très souvent appelé environnement,
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