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3.13/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Skopje, Yougoslavie (macédoine) , le 02/05/1961
Biographie :

Aline Apostolska est d'origine macédonienne En septembre 1966, elle rejoint ses parents à Paris où elle vivra jusqu’en septembre 1991, s’installant sept ans à Orléans (région Centre), avant d’opter pour le Canada et Montréal en juillet 1998.

Elle a travaillé comme journaliste autant pour la presse écrite que pour la radio. En plus d'avoir dirigé une collection aux Éditions Dangles de 1991 à 1997, elle a publié 18 ouvrages, en France, entre 1986 et 1997.

À son arrivée à Montréal en 1998, elle a animé des émissions littéraires à la radio de la chaîne culturelle de Radio-Canada en plus de signer des chroniques dans différents quotidiens.

Après dix ans à l’antenne de la radio de Radio-Canada, elle est critique de danse au quotidien La Presse depuis septembre 2001. Elle dirige également la collection littéraire Ici l’Ailleurs aux éditions Leméac, où elle publié 21 récits de vie depuis février 2001.

De septembre 2006 à mai 2009, à la Grande Bibliothèque de Montréal, elle a animé les Midis Littéraires, une trentaine de grandes entrevues de fond autour du parcours personnel et littéraire d’un écrivain, série qu’elle a conçu et dirigée et qui sera reprise à la télévision sur le Canal Savoir à partir de septembre 2009.

Dans le même esprit, elle anime à présent Visages de la danse, série de grandes entrevues de fond autour de chorégraphes d’ici et d’ailleurs.

Aline Apostolska ne pratique désormais plus l'astrologie et se consacre exclusivement à la création littéraire.

Ses dernières publications sont Neretva (roman, 2005), Les Voisins Pourquoi et Les Jeux Olympiques de la Ruelle (romans jeunesse, 2006 et 2008) ou Ailleurs si j’y suis (essai,2007).


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Source : www.alineapostolska.com
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De qui? de quoi? Êtes-vous le contemporain? Nous nous intéressons aux influences et aux sources d?inspirations de personnalités du monde culturel. Que ce soit à travers des figures marquantes de notre temps, des rencontres exceptionnelles ou des mouvements sociaux qui bouleversent notre façon de voir le monde. Diffusion le 24 novembre 2015 Anne-Pascale Lizotte reçoit la journaliste et auteure Aline Apostolska. À la question de qui êtes-vous la contemporaine? Elle répond de l'altérité, de la rencontre avec l'autre et de l'ailleurs.


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Ils veulent croire plutôt que savoir. Ils veulent qu’on les décharge de la difficulté de trouver du sens par eux-mêmes, de chercher leurs réponses, d’aborder la réalité sans qu’elle soit liquéfiée, édulcorée, réduite à quelques évidences insensées.

(p. 333)
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On a beau avoir rencontré la beauté mille fois, on la redécouvre sans cesse.
(p.11)
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Les glaciers fondent, les têtes volent, près de vingt pour cent de la planète meurt de faim, tandis que les autres meurent d’obésité tout en cultivant des toits verts… Je ne sais pas si c’est l’âge, mais jamais de ma vie je n’ai été aussi désespérée par l’état du monde.
(p. 193)
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« On finit toujours par ressembler aux gens qu’on aime, surtout quand on a librement choisi cet amour. »
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Mais, quand j'aurai tenu Hope Tien dans mes bras, que j'aurai veillé sur elle comme je veille aujourd'hui sur sa mère, qu'elle aura planté dans mon cœur un rosier de fleurs et d'épines qui grandira, m'enchantera et m'emprisonnera chaque jour un peu plus, pourrai-je continuer à me rendre à mon bureau, m'asseoir derrière mon écran...
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Tiên hoche la tête. Voilà des mois qu’elle l’entend répéter la même phrase. En prenant le bol, elle sourit à son mari. Lui ne sourit pas plus qu’il ne mange. Pas plus qu’il ne dort. Pas plus qu’il ne parvient à accepter ce qui est arrivé, ce désastre qu’il rumine comme la plus inadmissible des injustices, lui qui, comme commandant de la marine nationale vietnamienne, a consacré onze ans à mener ses soldats à la guerre. Onze ans, quand on en a trente-cinq, autant dire toute sa jeunesse… Et dire que lui et ses hommes n’ont jamais perdu une bataille. Et qu’ils étaient prêts à continuer. Ils voulaient s’acharner. Et triompher. Jamais ils n’auraient abandonné le Viêt Nam du Sud aux mains des Viêt-cong communistes du Nord. Pourquoi diable les Américains, avec tous leurs moyens technologiques, l’ont-ils fait? Toutes les nuits, étalé sur la natte aux côtés de sa femme qui l’observe du coin de l’œil, dans la hutte qui leur est réservée, Kim ressasse les événements des derniers mois qui ont conduit à l’improbable et inexplicable abdication américaine. Il rumine sa révolte, son impuissance, sa rancœur. Son dégoût. Il ne retrouvera pas l’appétit ni le sommeil, encore moins le sourire, avant longtemps. Jamais peut-être. Tiên le sait mais, entortillée dans la toile acérée de sa propre inquiétude, elle ne voit pas encore comment l’aider. Ce ne sera pas possible de toute façon tant qu’ils n’auront pas quitté la région.
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Base américaine de Subic Bay, Philippines.

22 octobre 1975

Tiên regarde son mari avancer vers elle, Kim fend la foule compacte des réfugiés, qui semblent prêts à piétiner leurs semblables pour parvenir à embarquer sur le bateau. Ils ont peur. Ce convoi est sans doute le dernier. Le Mayday a déjà convoyé plus de trois cent mille Vietnamiens vers la liberté depuis la démission du président Nguyên Van Thiêu le 21 avril et la chute de Saïgon. Cette nuit, il effectuera un ultime voyage depuis la base américaine de Subic Bay vers celle de Darwin, en Australie. Il s’agit de ne pas laisser passer sa chance de partir dans des conditions sécuritaires vers les pays occidentaux qui ont accepté d’accueillir les Sud-Vietnamiens. La rater signifierait se condamner à fuir comme des pestiférés dans ces embarcations de fortune qui chaque nuit quittent les côtes au péril de leurs occupants. Ou, pire encore, devoir retourner vivre dans la République socialiste du Viêt Nam, dont le gouvernement provisoire est installé à Saïgon depuis le 30 avril. Pour tous ceux qui se bousculent sur le quai dans l’espoir de quitter Subic Bay, cette dernière éventualité n’est pas envisageable. Retourner sous le joug des communistes qu’ils ont combattu vingt ans durant équivaudrait à accepter une survie dénuée d’honneur. Même la mort serait plus douce.
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Il faut savoir que, depuis longtemps, notre gang est en guerre contre celle de la ruelle d'à côté. Ça a commencé il y a trois ans, à propos du terrain de soccer du parc près de chez nous. Chaque fois que nous arrivions pour y jouer, comme par hasard, ils occupaient le terrain et ne voulaient pas le libérer. Si nous fixions un horaire de partage, ils faisaient exprès de ne pas le respecter et, en plus, nous narguaient pendant que nous nous désolions. C'est qu'au fond, ma gang est composée de gens cools, même si Antoine et moi, on est vite prêts à défendre nos droits avec les poings ! Le comble, c'est qu'habitant à deux ruelles de distance, nous nous croisons sans cesse dans le quartier, à l'école, dans les magasins, les restaurants et même chez Quoc, notre dépanneur préféré.

Au fil des années, la haine s'est installée entre nos ruelles, aggravée par le fait que mes amis et moi perdions presque toujours lors des compétitions sportives organisées à l'école ou au parc, lors des matchs de soccer l'été, de hockey l'hiver. Au final, ils parvenaient toujours à nous ridiculiser...
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— J’en ai pas d’autres, m’sieur, répond tranquillement Raphaëlle. Je peux partir, si vous préférez.

— Je te l’avais dit, lui glisse Giulia. Je peux te prêter un jogging, si tu veux.

— Il va me tomber sur les chevilles! raille Raphaëlle, croisant fermement les bras sur sa poitrine.

Le professeur la fixe d’un air mi-figue, mi-raisin. Il ne sait plus comment agir avec cette fille douée mais insupportable, qui multiplie les agressions physiques et verbales pour les pousser, lui et ses collègues, dans leurs derniers retranchements. En fait, Raphaëlle crée une sorte de chaos permanent qui lui permet de ne pas passer inaperçue, de s’affirmer à sa manière, et cette guerre contre l’autorité lui est profitable. La punir ne fait qu’apporter de l’eau à son moulin, et le professeur d’éducation physique se sent piégé.

— O.K., finit-il par dire, va chercher d’autres shorts aux objets perdus.
— Quoi? Les shorts de j’sais pas qui? Yark! C’est pas hygiénique!

Le professeur la foudroie du regard, mais il doit admettre, en son for intérieur, qu’elle a raison.
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— Laisse faire, Mat, c’est niaiseux…

— C’est moi que tu traites de niaiseuse? s’ébroue Giulia, prête à l’attaque. On dirait que toutes les filles sont rien que des niaiseuses pour toi, hein?

Kevin ne peut se dérober. Sinon, c’est lui qui aura l’air idiot. Il se plante devant Giulia et la toise du haut de ses six pieds de muscles et d’arrogance.

— Kess tu m’veux, Giulia? dit-il bien fort. T’as un problème?

— C’est toi qui as un problème avec les filles, rétorque-t-elle, sans se laisser impressionner. Ta mère t’a pas appris le respect?

— Lâche ma mère, répond Kevin avec agressivité. Elle a pas d’rapport avec tout ça!

Kevin ne connaît pas son père. Il vit seul avec sa mère. À l’école, pas mal de personnes sont au courant. C’est son talon d’Achille et Giulia sait parfaitement qu’il suffit d’appuyer dessus pour atteindre son cœur. Pour faire tomber son masque de bum.

— Elle s’rait contente, ta mère, tu crois, si elle savait que tu traites les filles comme des guenilles? lui demande Giulia.
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