Alix Paré

Honnie au Moyen Age, la sorcière est aujourd'hui une icône féministe et incarne pouvoir et indépendance. Entre ces deux représentations opposées, la figure de la sorcière peuple les oeuvres d'art et les cultures du monde entier depuis des millénaires.



Coordonné par Alix Paré, conférencière diplômée de l'école du Louvre , "Sorcière, de Circé aux sorcières de Salem" nous propose de redécouvrir ce mythe à travers 40 oeuvres d'art contextualisées et expliquées.

Après avoir consacré un point à la représentation de la sorcière à travers les siècles, à travers les symboles et les animaux auquelle elle est associée, ce livre d'histoire nous plonge dans l'histoire de l'art à travers cette figure féminine.



Notre tableau préféré ? La potion d'amour d'Evelyn de Morgan. La sorcière n'a ni balai ni chapeau pointu mais à ses pieds est couché un chat noir.

J'avoue que je connaissais peu d'oeuvres parmi les dits "incontournables", elles ont été une découverte tout comme celles plus inattendues présentées dans une dernière partie avec la même approche ludique.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Figure énigmatique, parfois très caricaturale et parfois complexe mais toujours fascinante.

La sorcière, cette femme sulfureuse et tentatrice ou vieille et laide, quelle que soit sa représentation, ses femmes sont puissantes et soumises à aucune autorité, ce qui les rend dangereuse pour l'ordre de notre société, disait-on.

Ce joli livre prend 40 exemples de représentations artistiques de ces personnages et offre des interprétations fort enrichissantes en se basant sur le contexte social, historique et artistique de production.

C'est donc à travers l'histoire de l'art qu'Alix Paré nous propose de découvrir ces femmes honnies, craintes et admirées. Ce n'est certes pas exactement ce que j'attendais, et le classement en deux catégories : "les incontournables" et "les inattendues" m'a parfois perturbée à cause des allers et venues dans le temps, néanmoins j'ai beaucoup aimé cette exploration.

Quand le fond se met au service de la forme....

Quand la forme devient le réceptacle merveilleux du fond

Pour rendre les deux fantastiques...

Fantastique c'est bien le maître mot de cet ouvrage, il est inscrit en lettres blanches sur cette tranche noire.

La mise en page est judicieusement choisie, les reproductions des œuvres de Gustave Doré sont exceptionnelles, les textes contextualisent à merveille les illustrations, à moins que ce ne soit l'inverse.

Elles nous permettent de découvrir les détails, la richesse, la finesse, le contraste, la beauté au service de l'œuvre, l'œuvre support de la beauté.



Un fantastique travail editorial,

Un fantastique cadeau idéal pour tout bibliophile,

car derrière cette couverture en relief ornée d'un fil doré qui court tel un jeu de mots avec le nom de son créateur.



Déjà en 1865 en parlant la Bible illustrée par Gustave Doré est "LE CADEAU DE NOËL IDÉAL - parmi les grands projets que Doré rêve d'accomplir depuis sa jeunesse se trouve l'illustration de la Bible. L'artiste, qui se décrit comme chrétien militant, a commencé à aborder l'art religieux dès les années 1850 à travers des dessins de presse. En 1862, un an après le succès de son illustration de L'Enfer de Dante, l'artiste soumet son projet biblique à Alfred Mame, un des plus célèbres éditeurs religieux du Second Empire. Le projet met trois ans à voir le jour. Pendant ces trois années, Doré crée de nombreuses peintures et plus d'un millier de dessins, dont les illustrations du Paradis Perdu de John Milton. Les figures de Satan, des anges ou encore d'Adam et Ève sont désormais ancrées dans son répertoire iconographique. La première version de la Bible illustrée par Doré, riche de deux cent vingt-huit illustrations, est livrée dans toutes les capitales de l'Europe. le Ier décembre 1865 pour profiter des ventes de Noël. L'ouvrage est rapidement épuisé. Dans la deuxième édition de 1866 certaines illustrations ont été modifiées et elles sont désormais au nombre de deux cent trente. Le succès de cette version définitive conduit Mame a rééditer l'ouvrage en 1874 puis 1882."



Gustave Doré c'est un illustrateur de génie, un peintre méconnu, un caricaturiste



Comme j'ai pu le reprendre en citation de l'incipit il écrit dans une lettre dont j'ai volontairement occulté une partie que voici :

" Je crois qu'il ne sera pas sans intérêt de connaitre ainsi par anticipation ce que sera mon œuvre dans une dizaine d'années :

Dante : L'enfer Fait.

Dante : Le Purgatoire À faire.

Dante : Le Paradis À faire.

Les Contes de Perrault : Fait.

Le Don Quichotte : Fait.

L'Imitation de Jésus-Christ : Àfaire.

La Vie des Saints : À faire.

Homère : L'Illiade À faire.

Virgile : Géorgiques, Énéide À faire.

Ovide : Métamorphoses À faire.

Eschyle : Tragédies À faire.

Horace À faire.

Anacréon À faire.

Lucain : Pharsale À faire.

Arioste : Le Roland furieux À faire.

Tasse : Jérusalem délivrée À faire.

Ossian : À faire.

Pages de I'Edda : À faire.

Les Niebelungen : À faire.

Le Romancero : À faire.

Les Mille et Une Nuits : À faire.

Molière : Fait.

La Fontaine : À faire.

Racine : À faire.

Corneille : À faire.

Milton : À faire.

Byron : Fait.

Spencer : À faire.

Shakespeare : À faire.

Goldsmith : À faire.

Goethe : Faust : À faire.

Schiller : Théâtre À faire.

Hoffmann : Contes À faire.

Lamartine : À faire.

Plutarque : À faire.

Boccace : À faire.

Montaigne (J.-J.) : À faire.



Au regard du travail formidable qu'il a effectué on se rend compte que certain de ses projets sont arrivés à leur terme, mais qu'elle frustration également de se dire que l'on ne pourra jamais admirer le travail qu'il aurait pu réaliser pour illustrer Homère ou Ovide. Il est décédé à 51 ans...

Mais quel patrimoine (près de 10 000 illustrations) il nous a légué, comme nous le disent les auteures Alix Paré, historienne de l’art et conférencière, et Valérie Sueur-Hermel, conservateur à la Bibliothèque nationale de France.

«  Gustave Doré est un artiste complet : dessinateur, graveur, peintre et sculpteur. Son génie dans l’illustration littéraire lui vaut d’être passé dans l’inconscient collectif, d’avoir influencé le cinéma, l’animation, la bande-dessinée et la publicité. Il est l’un des plus doués mais aussi des plus prolifiques dessinateurs du XIXe siècle. (…) Doré a touché à tout : à la caricature des hommes de son temps, au reportage de guerre, à la fable, à la poésie, au romanesque mais aussi à l’allégorie et au paysage. Il a livré des caricatures comiques et des images sérieuses, des visions épiques et des vues contemplatives, il a observé le réel tout en étant virtuose dans la fantaisie. Il nous semblait nécessaire de partager ce foisonnement et de révéler cette diversité. »



Émile Zola, dira à propos des illustrations de Don Quichotte : "On appelle ça illustrer un ouvrage  : moi, je prétends que c’est le refaire. Au lieu d’un chef-d’œuvre, l’esprit humain en compte deux."



Un critique de l'époque affirmera de manière un peu péremptoire que : « L'auteur est écrasé par le dessinateur. Plus que Dante illustré par Doré, c'est Doré illustré par Dante. »



Et c'est bien cela que nous permet ce livre, certes imposant, découvrir certains ouvrages que l'on aurait pas lu sans les illustrations, ce fut mon cas pour le Paradis Perdu de Milton, où de redécouvrir des livres déjà lus et qui reprennent vie sous nos yeux.



Alors n'hésitez pas à entrer dans ce véritable musée de papier

Mon plus beau cadeau de Noël . Un livre somptueux d'une superbe qualité d'impresion et dont la couverture est un pur plaisir visuel et tactile. Et que dire du contenu : un florilège des plus belles oeuvres de l 'homme aux "100 000 dessins" le génial Gustave Doré . Une oeuvre multiforme , dessins , gravures,peinture , caricature, et sculpture. On n'en finit pas de s'extasier sur ses illustrations des plus grands textes , ni d'admirer ses peintures. L'ouvrage contient des notices sur les techniques , sur les auteurs et les oeuvres illustrés .

C'est en lisant le dernier Beaux-arts magazine que je découvre ce bel ouvrage. Leur présentation me fait saliver car Gustave Doré fait partie de mes toutes premières découvertes livresques marquantes, dans les années soixante quand je fouinais dans "les trucs qui ne m'appartenaient pas".... :



"A 33 ans, il se plaignait de n’avoir réalisé « que 100 000 dessins ». Et il n’était sans doute pas loin du compte ! Epique et romantique, caricaturiste et romanesque, fabuliste et reporter de guerre, Gustave Doré est une saga à lui seul : les éditions du chêne lui offre un livre à la hauteur de son talent. Superbe. Hénaurme, aurait dit Flaubert. Le nom du célèbre illustrateur vibre en lettres blanches sur la tranche charbonneuse : à chaque page, sous la couverture embossée d’or, se réinvente le merveilleux alliage du noir et du blanc, et tous leurs voyages, de l’Orient des Mille et Une Nuits à la Mancha de Cervantes. Une somme dont les deux auteurs, Alix Paré et Valérie Sueur-Hermel, assument pleinement la subjectivité : il faudrait une bibliothèque pour dresser l’intégralité de son catalogue raisonné ! Autre atout de cette rétrospective faite livre : elle éclaire autant sur les textes originels que sur les images qu’ils ont fait naître. De la taille-douce à la lithographie en passant par la peinture d’histoire, Doré expérimente toutes les techniques. Articulé en quatre chapitres, le luxueux ouvrage rassemble estampes, caricatures et toiles. Mais c’est bien sûr l’illustration qui a la place d’honneur dans l’ouvrage, comme dans ‘inconscient collectif. Qui ne connaît son chat botté, plume au chapeau ? Sa grand-mère surprise au lit par le loup ? Combien de dessins animés se sont inspirés de la nef d’arbres de la Belle au bois dormant, du regard terrible de Barbe Bleue ?"

Un magnifique livre regroupant 40 oeuvres d'art méconnues (pour moi) et représentant la vision des sorcières à différentes époques. J'ai apprécié que le livre ne suive pas de un axe chronologique, cela évite un aspect trop scolaire et nous permet de découvrir une œuvre de la Renaissance puis de revenir au Moyen-Age ou à l'Antiquité. J'ai trouvé ce livre très instructif, même si je regrette des redondances dans l'analyse des œuvres. Au bout de 2-3 œuvres, on a bien compris la symbolique des cheveux roux, inutile de rabâcher encore et encore. Ce livre balaye toute l'histoire de l'Art et chacun y trouvera son bonheur en fonction de ses sensibilités. L'art contemporain restera toujours pour moi un mystère tandis que j'ai beaucoup apprécié les œuvres de la Renaissance.



Merci à Babélio et aux éditions du Chêne pour cet envoi.

Un petit documentaire que j'avais repéré en librairie avant d'avoir la chance de le recevoir grâce à une Masse Critique Babelio (merci aux organisateurs et aux éditions du Chêne !) et que j'ai vraiment aimé picorer. Quarante oeuvres d'art (majoritairement des tableaux mais pas seulement) autour de la figure de la sorcière sont ici présentées et accompagnées d'une notice sur une page. Celle-ci évoque aussi bien l'oeuvre, expliquant les symboles, attirant notre attention sur des détails, que l'évolution de la représentation des sorcières au fil des siècles, avec le bestiaire, les anecdotes et les histoires qui ont inspirées les artistes.

Ça reste assez succinct, donc si vous cherchez tout un essai, passez votre chemin, mais en ce qui me concerne, j'ai beaucoup apprécié partir à la (re)découverte de tableaux plus ou moins célèbres. La diversité des oeuvres et des styles permettront sans doute à chacun·e d'y trouver ses favoris, ceux qui nous toucheront plus que les autres. Aborder l'art au travers d'une thématique évidemment fascinante, parler de ces femmes tantôt détestées tantôt admirées sous le prisme de leur représentation graphique : me voilà séduite par cet ouvrage d'art très abordable sans prétention !
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Suite à mon obsession concernant l’ésotérisme et l’image de la sorcière dans notre société ainsi que son évolution, il m’a été chaleureusement recommandé par Ludivine de découvrir ce merveilleux livre-objet et je dois dire que je suis ravi de l’avoir écouté tant j’ai adoré l’approche réalisée par Alix Paré.



En effet, cette dernière et grâce à quarante notices – comprenant des peintures et autres sculptures – revient sur l’apparition de la sorcière à l’époque de l’antiquité grâce au personnage de Circé et remonte sur ses traces jusqu’à nos jours tout en réalisant une pertinente et séduisante rétrospective et analyse de l’évolution de l’image de celle-ci dans les différentes sociétés culturelles. Grâce à de multiples et pertinents outils tels des frises chronologiques ou bien encore quelques cartes et autres procédés, l’auteure dresse un édifiant portrait de cette séduisante figure mystique et mythique même si j’avoue que les détails apportés par cette dernière m’ont semblé parfois assez anecdotiques et superficiels. Il faut dire que suite à mes différentes lectures passées, j’ai fortement approfondi le sujet pour en connaître les grandes lignes. C’est pourquoi, nul doute que Sorcière : de Circé aux sorcières de Salem se veut une véritable entrée en la matière pour celles et ceux qui décideront de découvrir l’histoire et l’évolution se cachant derrière cette intemporelle figure féminine riche de savoir, de pouvoir et d’indépendance.



Néanmoins et malgré ce léger manque, nul doute que l’aspect artistique de ce beau-livre est une franche et nette réussite. Alix Paré divise son œuvre en deux parties afin de nous dévoiler autant de célèbres toiles que d’autres ainsi que diverses réalisations qui m’étaient jusqu’à présent totalement inconnues. J’ai adoré l’interprétation de cette dernière quant à chacune des nombreuses scènes exposées. Si j’ai trouvé que l’histoire de la sorcière manquait parfois de détails, il en est tout l’inverse quant à celle de l’art. J’ai découvert un bon nombre d’artistes et pour le non-initié que je suis, je suis me suis surpris à décortiquer le travail de ces derniers au rythme des vives explications de l’historienne. Tout comme j’ai apprécié en apprendre davantage quant à la composition de ces notices à l’aide des éléments et informations apportés quant au style de peintures dévoilées ou bien quant à la réalisation de certains modelages. Cela gage fortement du soin apporté à la qualité de ce merveilleux livre que je suis certain d’ouvrir de temps à autres afin d’admirer les œuvres d’art. Mieux encore, la qualité est aussi au rendez-vous concernant le travail d’édition. C’est pourquoi, je pense me pencher sur d’autres supports présentés dans cette alléchante collection.



Ainsi et loin d’être un adepte des beaux-livres, je suis plus que ravi de ma découverte qui est une belle porte d’entrée quant au sujet analysé. Quand bien même j’ai trouvé que l’histoire de la sorcière manquait parfois de détails et d’approfondissement de la part de l’auteure, il en a été tout l’inverse quant aux œuvres dévoilées fourmillantes de détails tous plus pertinents et alléchants à découvrir.
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Sorcière est un joli livre d'art qui présente en 40 œuvres la vision que les artistes ont eu de cette figure mystérieuse. Alix Paré fait le choix de nous parler des incontournables et des inattendus, de l'Antiquité à aujourd'hui. Un tour d'horizon très riche en illustrations et en informations clés. Une collection aux éditions du Chêne que je découvre et qui me plaît beaucoup !



Une manière aussi de saluer les initiatives #marsaufeminin et #femmesdelettresalhonneur avec ce livre écrit par une diplômée de l'École du Louvre.

Une variété de modèles féminins, de Circé à Jeanne d'Arc, de références à la littérature comme Macbeth ou La Vitrioleuse, d'artistes masculins et féminins.



Un Delacroix méconnu, une Jeanne d'Arc naturaliste, une sorcière bien trop mignonne signée Paul Klee. Autant de bonnes raisons d'ouvrir ce livre.

Alix Paré retrace l'histoire de la sorcière à travers plusieurs tableaux d'époques et d'artistes différents.



Je ne suis pas forcément adepte d'histoire de l'art d'habitude mais les thèmes de la sorcellerie, des symboles, de la construction de la société et des croyances en général m'ont attirée vers ce livre.



Bien m'en a pris parce j'ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir. Ce livre est fascinant et ravissant. J'ai appris plein de trucs en en prenant plein les yeux.

Au travers de 40 petites notices où l'essentiel est dit en quelques mots, ce bouquin fait l'historique des sorcières les plus célèbres au travers le monde et les siècles.



De Circé aux sorcières de Salem, en passant par Baba Yaga, la bruja ou encore les sorcières de Macbeth, tous les rites, légendes , objets...y passent.



Les sorcières ont toujours fait partie du folklore de chaque pays. Chassées, mystifiées, idolatrées, elles font l'objet d'une grande curiosité.



Aujourd'hui, elles sont le symbole des luttes féministes.



Un petit ouvrage très abordable qui ne se perd pas en multiples explications inutiles.

Les illustrations contribuent au côté plaisant du livre .

Depuis de nombreuses années, je suis attirée par l'univers de la sorcellerie. Alors quand j'ai vu ce titre qui me faisait de l'oeil depuis un moment dans la sélection Babelio, ça a été une évidence. Je remercie d'ailleurs l'équipe ainsi que les éditions du Chêne.



Ce qui frappe de prime abord en feuilletant l'ouvrage, ce sont les illustrations, abondantes et de qualité (j'ai un gros coup de coeur pour celle en couverture – "Tilla Durieux en Circé" de Franz von Stuck).



A travers ces illustrations, et sous différentes formes (principalement des peintures mais aussi du dessin, des sculptures, de la mosaïque...), nous découvrons la place, l'importance de "la figure de la sorcière" dans notre culture ainsi que l'évolution de son image et de ses caractéristiques à travers les époques. Outre l'interprétation et le contexte d'une oeuvre, on trouve également des anecdotes historiques, des repères chronologiques...



Avec ces 40 notices, on balaie succinctement "l'histoire de la sorcière" par le biais de l'Art. J'ai appris des choses intéressantes, découvert des oeuvres mais si vous souhaitez une analyse plus prononcée, vous risquerez d'être peut-être déçu. Néanmoins, ça reste une lecture agréable pour ceux qui s'intéressent à l'Art et aux sorcières.

Sorcière est un livre magnifique qui fait le lien entre les sorcières et l’art.

C’est un livre que je ne pensais pas autant aimer. Je l’ai lu d’une traite tellement il m’a passionné.



L’auteure va droit au but dans ses descriptions, dans ses légendes ce qui permet au lecteur de ne pas se perdre.

J’ai trouvé intéressant de savoir comment était représentée une sorcière à travers les époques mais aussi pourquoi une femme était accusée d’être une sorcière et les conséquences qu’elle pouvait subir.
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Alors qu'un peu partout dans le monde ,des sorcières reçoivent des excuses officielles des autorités pour des supplices inutiles, "A partir des années 60, les mouvements féministes occidentaux régénèrent cette figure ancestrale en l'extirpant de son univers onirique. Elle devient le symbole du pouvoir féminin que redoute la société patriarcale". 

Alix Paré, dans cet ouvrage s'attache à présenter dans 40 notices des œuvres picturales offrant différentes facettes de cette femme fatale, tantôt séduisante, tantôt effrayante.

Si les explications sont claires et détaillées, j'ai cependant regretté que les œuvres  contemporaines soient si peu représentées et juste mentionnées .  

Magnifique ouvrage.

Le livre a une tranche noire qui porte son titre, bien visible, en blanc La preniere de couverture est en relief avec du doré.

A l'intérieur, on trouve une sélection d'illustrations de Gustave Doré, un auteur vraiment prolifique (mort à 51 ans; qu'aurait-il fait s'il avait eu plus de temps!?)

Seuls bémols: d'une part, le prix et d'autre part, le poids (le livre est très lourd et même avec un appui, il n'est pas facile à manipuler)

Merci à Babelio et aux éditions Chêne pour ce bel ouvrage qu'est "Le chat : de la déesse Bastet au chat neo-pop"".



Le livre en tant qu'objet est sublime. Une couverture rigide, épaisse, sublime qui n est pas sans rappeler les couleurs de l'Asie (noir rouge blanc).

Le papier de chaque page est épais, c'est vraiment un très beau livre qui se prête à son contenu.



En effet, Alix Parc nous permet de retracer le sort (la considération dont bénéficie le) du chat au travers d'œuvres picturales. De tableaux, de tapisseries, de photos et même jusqu'à la sculpture.



J'ai beaucoup aimé parcourir ces "planches" car outre l'œuvre qui est analysée par rapport au chat présent sur le support, nous avons des repères historiques et quelques citations choisies à propos.



Cette culture accessible, nous permet une première approche qui peut nous donner facilement envie de découvrir plus d'un peintre, d'un auteur, d'un sculpteur...ou juste d'une œuvre.



J ai eu quelques coups de cœur (certains connus : Delacroix et T.A. Steinlen notamment , d autres nouveaux avec Pieter Boel, Eadweard Muybridge et Henri Cartier-Bresson).



Joli moment de détente et de decouverte en soirée.

Avec 40 notices, des anecdotes, et des œuvres d’arts, on découvre ici l’évolution de la sorcière au travers les âges. Au travers une chronologie plutôt impressionnante j’ai pu y rencontrer des anecdotes historiques, des parties de littératures anciennes et impressionnantes et des pièces de théâtres qui ont servi à créer la sorcière que nous connaissons tous avec son nez crochu, son chapeau pointu et son balai. Mais tout en restant plutôt pudique sur les descriptions, l’auteur nous a fait part de faits plus sombres concernant les sorcières avec les rituels du sabbat, le malheur que certaines femmes ont vécu pour cause de conflits ou alors uniquement à cause de l’étiquette (regardons par exemple les sorcières de Salem, Jeanne d’Arc ou encore les veuves) et le fléau de l’Inquisition qui a touché une bonne partie de l’Europe.

Cependant, l’on remarque que certaines de ces magiciennes ne sont pas des cannibales (comme Baba Yaga) et ne sont, en quelques sortes, que des prophétesses, des devins, des chamans, que le monde occidentale a eu beaucoup de mal à accepter de part la religion monothéiste.

D’une certaine manière, je me suis demandée si au final ce genre de représentation ne serait pas le fruit du fantasme de l’homme en tant que mâle, et peut-être même, de certaines femmes. La femme et l’homme étant, durant ces derniers siècles, contraints à la religion et l’étiquette. Chasteté, pureté, et mariage étant les mots d’ordres pour être bien vu de la société.

Je ne vais pas trop m’étendre sur ce que j’ai lu et remarqué dans ce livre car il y a tant de choses à dire et je ne voudrais pas trop m’étendre afin de vous laisser la joie de la découverte. Car même si j’ai étudié cette partie de l’Histoire pendant mes études d’Histoire, je ne me lasse jamais de lire ce genre d’ouvrage où Art et Histoire se mêlent de manière vivante.

Sachez que ce livre peut servir de guide si jamais vous souhaitez faire la visite des musées. Et si vous ne pouvez pas en visiter, il vous permet de découvrir des trésors si magnifiques et des histoires passionnantes concernant notre passée.



Enfin bref, un livre que je recommande chaudement pour les passionnés d’Histoire et de Légendes.

Le mythe de la sorcière m'a toujours intrigué. Et je suis tombée sur ce livre qui je dois bien l'avouer est extraordinaire ! Complet, clair, et précis ! Je termine ma lecture et j'en suis satisfaite ! C'était ce que je cherchais et ça remplit parfaitement le job si vous souhaitez en apprendre plus sur les sorcières à travers les époques et les points de vue !

🖌 Voici un recueil d'oeuvres d'art mettent en scène une quarantaine de femmes fortes, qu'elles aient été réelles ou soient issues des légendes. De Lady Godiva, à Penelope et Joséphine Baker, ces réalisations nous font voyager dans le temps et dans l'actualité.



✒ L'autrice nous dresse un portrait rapide de ces femmes en y ajoutant des points d'histoire, des informations sur la façon dont la femme était perçue à cette époque là et des dates pour mieux situer la chronologie.



📖 L'objet livre est très beau, le choix de l'illustration de première de couverture est magnifique. C'est un vrai relié cousu, donc un ouvrage de qualité. La couverture est bien épaisse et semble entoilée au toucher. La collection "Ça c'est" ne s'arrête pas là et donne envie de découvrir les autres livres de la gamme.

Ce sublime livre dormait dans ma bibliothèque depuis un petit moment maintenant et je me suis enfin décidée à l'en sortir (la joie d'avoir une PaL de la taille d'une montagne), je suis donc partie à la découverte de plusieurs œuvres, plus ou moins connues, qui représentent un sujet que j'aime beaucoup : la Sorcière.

Le livre est court mais ne manque pas de précision pour autant, on y rencontre la Sorcière dans le temps, à travers l'art (surtout la peinture), plusieurs tableaux, dessins, gravures, sculptures ou même mosaïques y sont présentés pour nous montrer ce personnage qui fascine depuis toujours, en bien ou en mal. On est ici encouragés à se pencher sur les détails, chercher tous les petits symboles sur les œuvres et on redécouvre sous un nouveau jour des images pourtant vues à de nombreuses reprises.

Le tout est vraiment bien expliqué, on nous présente les attributs du personnage à travers le temps, leur signification, on étudie le sens de ce qu'on a sous les yeux et on suit, grâce à l'art, la transformation du monstre terrifiant en icône féminine et féministe. Que vous aimiez l'art ou seulement que la figure de la Sorcière vous intéresse, je vous recommande cette rapide lecture qui, en plus d'être une chouette source de savoir sur un sujet précis, est un plaisir pour les yeux !
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