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4.02/5 (sur 61 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/08/1948
Biographie :

Allain Patrice Bougrain-Dubourg, né le 17 août 1948 à Paris, est journaliste, producteur, réalisateur de télévision français et président de la Ligue pour la protection des oiseaux

Source : Wikipédia
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Allain Bougrain-Dubourg
Et si la perception de la mort n’était pas le propre de l’Homme ? - Allain Bougrain-Dubourg - mis en ligne le 2 novembre 2021.
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(...) En cette période de célébration des morts, on peut légitimement se demander si seuls les hommes ont la perception de la mort. Hachikō avait-il compris que son maitre n’était plus ? Sûrement pas sinon il ne serait pas revenu avec une telle détermination. Peut-être ne faut-il pas conclure aussi simplement, nous mettent en garde les éthologistes, car les animaux qui s’obstinent à revenir vers un lieu, voire sur une tombe, éprouvent manifestement de la douleur. N’est ce pas une manière de faire le deuil ? Si rien ne le prouve, l’hypothèse ne peut pas davantage être rejetée. La perception de la mort est admise dans bien des cas.
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Barbara J.King, professeure d’anthropologie à l’université de Virginie, se flatte d’apprécier l’expression visible du deuil selon des critères rigoureux. Il est, par exemple, possible d’analyser le taux d’hormones du stress sur des individus témoins d’une mortalité. Ce fut le cas dans le delta d’Okavango (Botswana) sur des babouins complètement désorientés suite à la capture de l’un d’entre eux par un lion. Pour compenser, une suractivité d’épouillage s’est organisée dans le groupe. On constate, par ailleurs, que les réactions dépendent davantage des individus que de l’espèce. Chacun apprécie selon sa sensibilité.
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Autre comportement troublant, la manière dont les femelles s’investissent plus que les mâles. Lorsque Eleano, une éléphante du parc national de Naburu (Kenya), mourut, quatre familles voisines sont venues jusqu’au cadavre. Les pachydermes sont longuement restés en « veillant » le corps. Les uns le poussaient du pied, d’autres tentaient de tirer des membres. Les trompes exploraient avec délicatesse. Le biologiste Ian Douglas Hamilton a constaté qu’aucun éléphant mâle ne s’était associé à cette « cérémonie ».
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Un bilan analogue fut réalisé devant le cadavre d’un bébé girafe. Seules les girafes femelles vinrent se rassembler auprès de lui. On a compté jusqu’à 16 adultes encadrant le cadavre. Le cas des dauphins s’inscrit dans ce type de comportement. De nombreux biologistes marins en témoignent. L’exemple d’une maman portant hors de l’eau son bébé décédé durant six jours au large des Canaries reste dans les annales. Non loin du camp de Diane Fossey, dans les montagnes du Virunga (Rwanda), j’ai pu voir une femelle gorille conservant dans les bras le cadavre de son petit, bien qu’il soit en décomposition avancée. Les primatologues m’ont confirmé que cet attachement au-delà de la mort était fréquemment observé. Sabrina Krief atteste avec les chimpanzés capables de porter une dépouille durant douze jours après la mort. L’éthologiste Jörz Hess rapporte l’histoire de ce chimpanzé tombant d’un arbre et se brisant la nuque. Les singes qui l’entouraient se mirent à hurler, à se livrer à des manœuvres d’intimidation, à arracher des branchages puis se calmèrent au bout d’une quinzaine de minutes avant de se « recueillir ». Aucun chimpanzé ne toucha le cadavre mais tous l’entourèrent restant figés face à lui, sans le quitter des yeux. Géza Teleki, collaborateur de Jane Goodall, témoin de l’événement souligne que les singes émirent le son « wraoa », rarement utilisé et toujours exprimé en circonstances exceptionnelles.
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Si troublant soient ils, tous les constats observés lors de séquences mortuaires ne démontrent pas que les animaux ou certains d’entre eux pourraient avoir une perception de « l’au-delà ». Prudents, les scientifiques préfèrent admettre une possible séquence de deuil (selon certaines espèces) mais se gardent d’aller plus loin. L’animal vit l’instant présent et c’est l’une de ses singularités, concluent bien souvent les ethnologues en admettant « S’ils n’ont pas conscience de la mort, ils éprouvent l’obsession de vivre ». C’est peut-être oublier un peu facilement que certaines espèces se projettent incontestablement dans le futur.

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>> https://charliehebdo.fr/2021/11/ecologie/et-si-la-perception-de-la-mort-netait-pas-le-propre-de-lhomme/
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Allain Bougrain-Dubourg
■ Le vrai profil des chasseurs - Charlie Hebdo - Mis en ligne le 21 septembre 2021.
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Les chasseurs se sont contrôlés. Propres sur eux, tout d'orange vêtus. Pas de pancartes vulgaires ou provocatrices lors des manifestations de ce week-end. Un seul mot d'ordre : la ruralité c'est nous ! « Les premiers écolos de France », c'était également eux. Qu'en est-il dans les faits ?
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Revendiquer la ruralité, ce n’est pas conforme à la réalité. Pour ne pas dire, c’est un mensonge. Selon l’étude réalisée par la Fondation Sommer, que l’on ne saurait soupçonner d’être anti-chasse primaire (le Musée de la chasse et de la nature, le Club de la chasse et de la nature à l’hôtel de Guénégaud, c’est la Fondation en question) et le sondage IPSOS/LPO, près de 70 % de chasseurs sont urbains. Pour être plus précis, il est constaté qu’environ la moitié des chasseurs français habitent dans des villes de plus de 20 000 habitants (13 % dans des villes de 20 000 à 99 000 habitants et 22,5 % de 100 000 à 1 999 999 habitants), tandis que 11 % vivent dans l’agglomération parisienne. On est loin de la prétendue représentation rurale. Et s’il fallait en finir définitivement avec cette allégation, il faut rappeler que moins de 4 % des chasseurs sont des agriculteurs. Les sondeurs n’ont même pas pu quantifier le nombre d’agriculteurs dans la classification professionnelle des chasseurs tant le chiffre est faible. Dans les faits, les tensions entre les chasseurs et le monde agricole sont de plus en plus vives en raison de la gestion calamiteuse des populations de sangliers. Par ailleurs, victime de dégâts des campagnols des champs, un nombre croissant d’exploitants agricoles se plaignent de l’éradication de leurs principaux alliés que sont les mustélidés et les renards.
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L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques a revisité la notion de ruralité. Il apparaît que la France figure parmi les pays les plus ruraux d’Europe derrière la Pologne. 32 % de la population française est considérée comme rurale, ce qui représente quelque 22 millions d’habitants. On est loin du faible million de chasseurs, en constant déclin. De 2 350 000 en 1984, les porteurs de fusil passent à 1 100 000 en 2018 et tombent au-dessous du million symbolique aujourd’hui selon les chiffres officiels de l’OFB (l’Office Français pour la Biodiversité). La représentation prétendue de « plus de 1 million » de chasseurs n’est plus conforme. Compte tenu de la pyramide des âges (60 % ont plus de 50 ans, parmi lesquels 31,4 % ont 65 ans et plus), il y a entre 20 et 40 000 chasseurs en moins chaque année. On comprend pourquoi le monde cynégétique lance de coûteuses campagnes vantant le potentiel de la chasse, notamment à l’attention des jeunes et des femmes. À propos, ces dernières, souvent affichées, ne représentent que 5 % des pratiquants !
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L’étude prospective de la Fondation Sommer ne s’y trompe pas. Elle constate qu’à l’image de la société française, la sociologie des pratiquants de la chasse s’est considérablement modifiée depuis les années 1980. Les chasseurs sont plus âgés et plus urbains (parmi les effectifs des chasseurs, le nombre de cadres moyens et supérieurs dépasse désormais celui des employés, des ouvriers actifs et des agriculteurs). Constatant que le nouveau chasseur est de moins en moins fréquemment résident des milieux où il chasse, l’étude suggère : « À l’horizon 2040, le gros des effectifs actuels né lors du baby boom ne sera plus chasseur. »
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Face à l’aplomb des chasseurs qui clament leur représentativité nationale, il faudrait peut-être se retourner vers l’opinion publique. Il y a quelques mois, la Fondation Brigitte Bardot commandait un sondage IFOP sur les Français et la chasse.
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La première question creuse d’emblée le fossé. « Avez-vous déjà chassé ? » demande l’institut de sondage. Réponse : oui 9 %, non 91 %. À noter qu’en 2017, les réponses étaient : oui 12 %, non 88 %, ce qui montre un déclin et une écrasante majorité de Français ne chassant pas. Plus loin, il est demandé aux sondés s’ils se sentent en sécurité dans la nature durant la période de chasse. 46 % répondaient oui, en 2009 ; ils ne sont plus que 29 % aujourd’hui. En clair, 71 % des Français ne se sentent pas en sécurité. Autre question récurrente : « Faut-il que le dimanche devienne un jour sans chasse ? » En 2009, 54 % des Français le souhaitaient, ils sont 78 % aujourd’hui. Et, parmi les types de chasse, la chasse à courre est tout particulièrement rejetée. 73 % des Français étaient contre en 2005, ils sont aujourd’hui 86 %. À noter que si en 2005, 5 % des sondés ne se prononçaient pas sur ce sujet, tous les derniers sondés ont donné un avis. Les périodes de chasses trop longues, la chasse de nuit ou les trophées réalisés à l’étranger sont également largement conspués dans ce sondage.
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Dans quelques jours, la plus haute juridiction française se prononcera sur la validité des chasses traditionnelles voulue par l’exécutif, sur pression des chasseurs. Ces derniers sont descendus dans la rue pour fustiger le Conseil d’État, tout en rendant hommage à Emmanuel Macron qui tente de tordre le cou au droit pour le rendre favorable à la chasse.
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À ce moment de l’histoire, il est peut-être judicieux de rappeler que ces chasses, qui génèrent d’odieuses souffrances, comme l’étranglement des oiseaux, ne perdurent que pour le plaisir, le loisir. Nous ne sommes plus en temps de guerre, ni de disette…
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Quoiqu’il en soit, avis aux braconniers, l’avenir s’annonce clément. Désormais, en cas d’infraction, le contrevenant pourrait ne plus avoir d’amende à payer, il devra se soumettre à un stage de formation. Une convention vient d’être signée dans ce sens dans le Pas-de-Calais, entre le président des chasseurs et le procureur général près la cour d’appel de Douai. Après les insultes à la justice proférées lors des manifestations, cette dernière n’est pas rancunière ! ●

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>> https://charliehebdo.fr/2021/09/ecologie/vrai-profil-chasseurs
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Allain Bougrain-Dubourg
■ Sur le divan de l’estran, épisode 5 : la méduse - Charlie Hebdo - mis en ligne le 3 août 2021 - exclu Web.
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« Sur le divan de l'estran », Neptune, psychiatre de circonstance, écoute les doléances des animaux. Cette semaine, la méduse, bestiole molle et sans cerveau qui pique et peut tuer à l'encontre de son plein gré. Autant de raisons de consulter...
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– Je vous en prie, allongez-vous et détendez-vous …
– Heureusement que c’est moi qui suis venue car j’ai des cousines qui atteignent les 2 mètres de diamètre et pèsent jusqu’à 200 kg, je les vois mal sur votre canapé…
– Que puis-je pour vous  ?
– D’abord, je ne supporte plus mes handicaps. Pensez donc, je n’ai pas de squelette et pas de dents. Je n’ai même pas de cœur ! Et figurez-vous que mon anus me sert de bouche, la nature ne m’ayant donné qu’un seul orifice. Le pire, c’est que je n’ai pas de cerveau. De là à me prendre pour une vulgaire masse gélatineuse, il n’y a qu’une longueur de tentacule et ça m’est insupportable. Il faut que vous m’aidiez…
– Oui je suis là pour vous écouter. Mais je vous trouve bien sévère envers vous-même car enfin, vous avez une force de frappe extraordinaire, inquiétante même…
– Mais ça aussi j’ai du mal à le supporter. Non seulement nous tuons cinq fois plus d’humains que les requins, mais nous paralysons leurs industries.
– C’est-à-dire ?
– J’ai une multitude d’exemples. En 2006, le porte-avions USS Ronald Reagan à propulsion nucléaire fut bloqué dans le port de Brisbane par quelques milliers de nos collèges. D’autres ont stoppé un réacteur nucléaire en Suède. En Écosse, et en Israël, il faut nettoyer périodiquement les conduits d’arrivée d’eau des centrales électriques. Et c’est pas tout ! …
– Calmez-vous, j’ai tout mon temps !
– Je n’oublierai jamais notre grand rassemblement en Irlande dans une zone d’élevage de saumons. 200 000 d’entre eux sont morts en deux jours ! Un rassemblement analogue de méduses en Nouvelle-Zélande, près d’une ferme aquacole, a généré la suffocation de 200 tonnes de saumons qui ont succombé en 30 minutes. Entre l’Égypte et la Turquie, c’est l’industrie du tourisme et de la pêche que nous bloquons périodiquement par nos arrivées massives.
– C’est bien d’avoir conscience des dégâts que vous occasionnez mais connaissez-vous l’origine de votre prolifération ?
– Pour une fois, c’est pas de notre faute ! C’est l’homme qui favorise notre accroissement à commencer par la surpêche qui nous laisse un boulevard pour développer notre collectivité. L’exemple le plus marquant est celui de la Namibie, l’une des zones de pêche les plus riches au monde. Sardines, anchois, thons, mérous et tant d’autres ont été surexploités au point que leurs populations se sont effondrées. Les sardines, par exemple, étaient pêchées à hauteur d’un million de tonnes en 1968. Or, depuis les années 2000, elles stagnent à 20 000 tonnes. Même chose pour les autres espèces…

(...)

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>> https://charliehebdo.fr/2021/08/ecologie/divan-estran-episode-meduse-neptune
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L'agriculture d'aujourd'hui ne se conçoit qu'avec des pesticides. Or pesticide rime avec... suicide.
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Qui sait, un jour, nous pourrions cohabiter main dans la main ! Ça fait quand même plus de vingt siècles que nous cohabitons !
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Claude Lévi-Strauss, cité au cours des auditions, résumait la situation : "En s'arrogeant le droit de séparer radicalement l'humanité à l'animalité, en accordant à l'une tout ce qu'il retirait à l'autre, il (l'homme) ouvrait un cycle maudit, et la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter les hommes des autres hommes."
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Citations (c'est une entrée de ce dictionnaire, et l'auteur en profite pour citer Alain Bougrain Dubourg. Charité bien ordonnée, etc...)
Mais je préfère, par exemple :

" L'oiseau, c'est une idée dans l'air" (Jean Rollin).

"Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres. L'homme aima les oiseaux et inventa les cages" (Jacques Deval).

"Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux" (Anatole France).

"Les vieillards et les oiseaux affrontent chaque année le même problème : passer l'hiver" (Sacha Guitry).
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Ainsi, le fennec, le plus petit des canidés du monde, subit-il toujours l'exil, le condamnant à une existence contre nature.
Antoine de Saint-Exupéry avait raison lorsqu'il parlait de notre devoir de responsabilité à l'égard d'un être apprivoisé. Mais il ajoutait qu'apprivoiser un être, c'est aussi accepter de le voir disparaître.
Disparaissez dans le désert, chers fennecs !
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En 2020, "New Kim", un pigeon voyageur belge, a été adjugé aux enchères pour la somme incroyable de 1,6 millions d'euros. Cette femelle est ainsi devenue l'oiseau le plus cher de son époque.
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Gypaète barbu.

Le ministère des Armées, par exemple, a accepté de suspendre ses vols en hélicoptère dans les zones sensibles en période de nidification. Enedis, de son côté, répond favorablement à la nécessité de marquer les lignes de moyenne tension avec des spirales ou des balises orange réfléchissantes et tournantes.


Hirondelle

(…) globalement, les hirondelles nichant en Angleterre passent l’hiver en Afrique anglophone (du Sud et de l’Est) tandis que les hirondelles françaises choisissent l’Afrique francophone. Aucune explication rationnelle n’éclaire ce choix géographique.

« Il y a deux hommes dont l’hirondelle n’a rien à craindre : le prisonnier et l’exilé. Au premier, l’hirondelle dit : liberté ! A l’exilé, elle dit : patrie ! »
(Citation, par ABD, d’Henri de la Blanchère, naturaliste écrivain).
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