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Critiques de Amanda Castillo (25)
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre mais j'ai tout de suite été attirée par cette belle couverture et mystérieuse, d'autant que ce livre a été publié aux éditions Kinaye, maison d'édition que j'ai déjà découverte avec d'autres ouvrages que j'ai aimés.



Dans cette histoire, nous suivons une adolescente, Alidade, qui vit à Alden, un village dominé par les Manteaux Noirs. Les règles imposées sont très strictes et Alidade les enfreint souvent, accompagnée de son ami Lewis qui la suit sans grande conviction. Un jour, alors qu'elle est poursuivie par les Manteaux Noirs dans la forêt, elle va découvrir une étrange poignée sur un arbre. C'est ainsi qu'elle va faire la connaissance d'une magie ancienne oubliée. Grâce à une étrange carte, elle va faire apparaître un oiseau nommé Blue qui va lui révéler de nombreuses choses...



C'est le premier tome d'une trilogie qui promet d'être riche en découvertes... À la fin de ce premier volet, certaines questions n'ont pas de réponse et tout reste assez mystérieux. C'est avec grand plaisir que j'ai découvert cet univers, sa magie et ses mystères. J'ai hâte de suivre Alidade dans les prochaines aventures pour devenir Mapmakers !



Même si j'ai beaucoup aimé cette lecture, j'ai mis un petit moment avant de rentrer dedans et de m'attacher aux personnages, d'autant que nous n'avons pas énormément d'informations sur le fonctionnement de la magie et des Mapmakers, pour le moment.



J'ai apprécié la dimension écologique mise en lumière grâce à la magie de l'histoire, c'était bien réussi. Quant aux illustrations, elles sont superbes et permettent vraiment de passer un agréable moment. C'était une chouette lecture, assez intrigante !



Je remercie les éditions Kinaye et la Masse Critique Babelio pour l'envoi de ce livre.
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Et si les femmes avaient le droit de vieill..

Le titre de cet essai m'a interpelé et lisant actuellement de plus en plus d'essai sur le féminisme, j'ai décidé d'emprunté celui-ci.



J'ai beaucoup aimé cet essai très bien construit avec certains chapitres et très bien documentés de nombreuses références étant présentes tout au long du récit, de même j'ai beaucoup apprécié le fait que ce récit mentionne très souvent des célébrités connu de tout le monde pour étayer le récit et soulève des comportements très problématiques de certains hommes au fil des dernières années.



Il y a également des contre exemples avec des couples ou les femmes sont plus âgées dans le couple mais cela reste une minorité de cas, il est très clair dans cet essai que la femme aurai "une date de péremption" à partir de 40 ans ou au même âge un homme aura le choix avec une compagne du même age ou plus jeune.



Une lecture très enrichissante pour ouvrir les yeux sur ce sujet sans être un récit pompeux.
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Et si les femmes avaient le droit de vieill..

Et si les femmes avaient le droit de vieillir comme les hommes ? d'Amanda Castillo est l'essai féministe que l'on voit passer partout : entre les pages glacées des magazines littéraires prescripteurs, dans les derniers articles des blogs culturels et sur les comptes instagram sensibles aux questionnements féministes.

Et c'est tant mieux !

Car en sus de la question qu'il soulève de par son titre – essentielle au demeurant – c'est toute la culture patriarcale qu'il dénonce et cloue au pilori.



De la même façon que l'excellent Sorcières, la puissance invaincu des femmes de Mona Chollet, l'essai d'Amanda Castillo m'a transportée, emportée, mise en colère et ranimée. Et si j'étais déjà plus que sensible à ces questions, que nombre d'entre elles avaient été abordées en long en large et en travers dans les articles, les essais, les bandes-dessinées et podcasts que je lis/écoute, et que l'essentiel des idées véhiculées dans Et si les femmes avaient le droit de vieillir comme les hommes avaient déjà fait des ronds dans mon esprit, c'est avec un immense intérêt que je les ai trouvées évoquées et mises en lumière ici.



Car voilà où nous en sommes (en vrac) :

- Aujourd'hui, toutes les études l'affirment : le capital d'attraction des femmes décline dès l'âge de…19 ans. Et sur les réseaux sociaux, le pic d'attractivité des femmes est à 18 ans tandis que celui des hommes est à 50 ans. Une autre étude souligne que quelque soient leur âge, leur statut social, leur culture et la durée de la relation envisagée, les hommes hétérosexuels sont en grande majorité attirés par des femmes entre 17 et 25 ans. (Cet écart a une incidence énorme lors de l'arrivée de l'enfant: les femmes, plus jeunes et donc moins avancées dans leur carrière, la mettent plus volontiers entre parenthèses, ce qui ne fait qu'accroître les inégalités sociales et économiques avec leur partenaire).

- L'apogée de la carrière d'une actrice se situe entre 24 et 32 ans quand elle s'étale, chez les acteurs, entre 30 et 58 ans. À l'écran par ailleurs, les écarts d'âge sont aussi ubuesques que navrants : les vieux acteurs se voient attribuer des partenaires de trente ans de moins qu'eux et les actrices quadragénaires sont cantonnées aux rôles de grand-mère.

- Sur le versant littéraire, nombreux sont les auteurs encensés par la critique (Beigbeder, Houellebecq…) qui n'hésitent pas à nous expliquer que les hommes cessent d'aimer leur femme le jour de ses 40 ans, âge de la ménopause sociale.

- La publicité quant à elle, ne propose que deux modèles : la jeune fille en fleur et la quinquagénaire (ni désirée si désirante) en train d'acheter des appareils auditifs. Et entre les deux, le vide.

- L'industrie de la mode hypersexualise adolescentes et fillettes et les influenceuses vantent leurs « vagins de petites filles » tout en conseillant des capsules de resserrement intime pour éviter les infidélités du conjoint.

- L'immense majorité des femmes se teint les cheveux passé un certain âge (et se les coupe, pour éviter l'association aux sorcières) alors que très peu nombreux sont les hommes à en ressentir l'utilité. Et que dire de la chirurgie esthétique ?

- Les magazines people continuent à témoigner d'une joie quasi-hystérique lorsqu'il s'agit d'annoncer qu'un acteur de 80 ans sort avec une jeune femme d'à peine 25.

- Et même la langue française s'y met en possédant une quantité infinie de mots dénigrants pour parler d'une vieille femme quand elle n'a que celui de vieillard pour parler d'un homme âgé.



Ces « quelques » points ne sont que les symptômes d'une maladie culturelle dramatique : les femmes sont avant tout des corps qui n'existent que pour satisfaire les hommes.

Et l'explication qu'Amanda Castillo propose est aussi dramatique que riche d'enseignement :

« le plaisir esthétique que ces hommes retirent d'une peau lisse et d'une fente étroite n'est pas la raison principale pour laquelle ils célèbrent avec autant de ferveur la jeunesse. D'autres qualités associées au jeune âge supplantent largement les seins qui dardent et les cuisses fermes : la malléabilité, la vulnérabilité, l'inexpérience.

Pour le dire autrement, la sanctuarisation de l'extrême jeunesse n'est rien d'autre que la sanctuarisation des liens de vassalité entre un homme et une femme. »



Une fois ce constat – saisissant – fait, Amanda Castillo nous donne à voir et rencontrer quelques femmes qui ont compris que le meilleur antidote à l'érosion du désir n'était pas un corps éternellement jeune et une personnalité au service des autres mais la capacité pour une femme à vivre sa vie à la première personne. À exister, tout simplement.



Vous l'avez compris, Et si les femmes avaient le droit de vieillir comme les hommes est aussi instructif que passionnant. Études, essais et articles à l'appui, il électrise, enflamme et donne quelques pistes à l'ébauche d'un nouveau chemin.

Juste, joyeux et enthousiasmant.



Sur lequel les femmes ont enfin le rôle et l'ambition qui leur revient.

Alors merci Amanda Castillo pour cette lecture. J'en ai adoré chaque ligne. Elles m'ont galvanisée, amenée à réfléchir contre moi-même, et poussée dans mes retranchements.

C'est un texte sain et puissant à lire de toute urgence pour que le patriarcat dominant ne soit plus qu'un lointain souvenir contemplé avec dédain.
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Les Mapmakers préservaient la paix dans la Vallée, jusqu'à ce que les Manteaux Noirs les traquent et les fassent disparaître. Ces derniers contrôlent maintenant la vie des habitant.e.s et les tyrannisent. Jusqu'à la découverte d'une jeune fille nommée Alidade.



Premier tome d'un univers intrigant où les thèmes semblent être les régimes autoritaires, l'anticonformisme et la préservation de l'environnement.

J'avoue que tout ne m'a pas paru forcément fluide pendant ma lecture. J'ai eu l'impression que l'auteur tentait de poser son contexte tout en voulant y impulser des actions finales un peu brusquement. C'est une lecture un peu mitigée. J'attends de voir la suite.
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Un bon moment de lecture! J'ai beaucoup aimé tous les différents thème abordés; qui sont importants. La nature notamment y tient une très grande place.

J'ai également apprécié le dessin ainsi que l'histoire principale.

Les personnages sont attachants et on a envie de connaître la suite de leurs histoires.
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

J'avais mis la barre très haute pour ce roman graphique, au final j'ai passé un bon moment en le lisant, mais ce n'est pas le coup de cœur de l'année pour ma part.



On est très proche du genre de romans graphiques de Kinaye : si vous avez l'habitude de lire les publications de la maison d'édition, vous ne serez donc pas étonné.e par le déroulement du récit.



On nous présente rapidement les personnages et leur environnement, puis arrive rapidement un problème, et hop, la magie entre en jeu. Sur cet aspect, c'est un livre très efficace. C'est très agréable de découvrir un nouvel univers et la magie présente au sein du livre.



Cependant, j'ai trouvé certains passages assez longs, et je ne suis pas sûre de continuer à suivre la série. Mais pour les personnes qui aiment les livres doux et sans des milliers de rebondissements, c'est parfait pour vous !


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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

✨ La cartographie m'a toujours fascinée ✨



Nonobstant le fait que je sois d'une nullité crasse en géographie, les cartographes ont toujours eu mon respect et mon admiration. Bien sûr Google a révolutionné l'outil et le métier mais tout de même avouez qu'un roman de fantasy a toujours plus de gueule avec une carte 👀



Les mapmakers donc, les créateurs de carte, étaient à l'origine des hommes et des femmes parcourant la Vallée afin de la restituer sous forme de carte. Chacun avait alors son style bien à lui mais l'important n'était pas que ce soit beau ni même bien fait, mais que cela soit fait tout simplement. Alors la magie contenue dans les cartes permettait de faire vivre et grandir les memris mais aussi de préserver la paix.



Pourtant, depuis que les manteaux noirs sont au pouvoir on n'entend plus guère parler des mapmakers qui semblent avoir disparu. Jusqu'au jour où Alidade Rose brave les limites de la ville et se retrouve face à une porte...au milieu d'un tronc.



Commence une aventure allant de la simple rebellion adolescente à une véritable révolution entre amitié et relations familiales ❤️



J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée même si un aspect plus émotionnel m'aurait aussi intéressé. Vous remarquerez que dans la plupart des ouvrages que je lis c'est ce qu'il me manque pour en faire des coups de coeur 👀 J'ai adoré les personnages d'Alidade et de Lewis, son compagnon d'infortune.



Ils ont chacun leur caractère, elle plus volontaire, courageuse et intrépide, et lui plus réfléchi, fier de ses racines et empathique. Cela donne un duo intéressant à suivre et j'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures !

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✨ Et vous, vous aimez les cartes ? ✨
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Le titre de la série est assez mystérieux avec "Les Mapmakers". Amanda Castillo ne donne pas toutes les explications dès le début. Le but est déjà de nous plonger dans un univers spécial. On rencontre deux adolescents qui sont amis. Alidade rêve de partir pour savoir ce qu'il y a ailleurs. Mais le règlement de la ville lui interdit. Mais les Manteaux Noirs lui interdisent et elle risque gros en désobéissant. Comment ne pas voir le lien avec les chemises noires sous le régime nazie. Des êtres prêts à tout pour maintenir un système en place. Pour ça, ils utilisent la peur, la manipulation, l'humiliation, l'asservissement et la violence en dernier recours. Par crainte, tous les habitants suivent les règles. Alidade en rêvant d'ailleurs va déclencher l'apparition d'une porte secrète lui ouvrant le monde mystérieux et merveilleux. Un abri magique où l'on trouve une carte magique avec un memri, un esprit magique protecteur de la nature. La jeune fille s'applique à apprendre les techniques pour devenir mapmakers. Un choix qui chamboule tout l'ordre établi et qui redonne l'impression de liberté aux locaux d'Alden. La bédéaste souligne que c'est grâce à l'audace des enfants que le statut de la population change. Pour combien de temps? On en saura plus par la suite car c'est le premier opus d'une trilogie. Ce qui appréciable est l'importance de l'écologie. L'harmonie entre nature et homme est possible et d'ailleurs, cela se faisait avant. Les Manteaux noires ont pris possession de certains éléments comme l'eau. En privant de cette ressource une communauté et en inventant une histoire du passé, on maîtrise les gens. Quand un mensonge est dénoncé, une faille s'ouvre. Est-ce le début d'une révolution citoyenne? Par conséquent, une affaire à suivre.
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Et si les femmes avaient le droit de vieill..

Pourquoi l’âge des femmes est-il tabou ? Comment sortir de l’âgisme et refuser les injonctions patriarcales ? C’est un fait, au-delà de 40 ans, les femmes sont invisibles dans notre société : films, publicités, etc., les discriminations sont violentes et nombreuses. Pour sortir de ce cercle infernal, Amanda Castillo nous propose dans son essai quelques pistes inspirantes. En prenant l’exemple de Benoîte Groult, George Sand ou Lou Andreas-Salomé, l’autrice suisse nous donne à réfléchir sur notre propre rapport à l’âge, à la vieillesse. La réflexion et le cheminement personnel d’Amanda Castillo, qui refuse de donner son âge par militantisme, nous encourage et nous motive à aborder la question sous un prisme plus clément, plus solidaire et en opposition avec la domination masculine, obnubilée par la jeunesse et sa vulnérabilité, voire… la culture pédophile.

La solution contre cette date de péremption imposée : la création, l’éducation et l’indépendance.

Un essai militant passionnant, très bien construit et déculpabilisant !!
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Dans ce premier tome, nous suivons Alidade, une jeune fille qui rêve de quitter le village qu’elle a toujours connue. Malheureusement pour elle, cela est chose impossible à cause d’un régime autoritaire régît par les Manteaux Noirs qui font régner l’ordre par la terreur. Malgré tout, têtue comme elle est, Alidade décide de s’aventurer avec son ami dans la forêt, là bas elle y trouve une mystérieuse porte magique qui va marquer le commencement de nombreuses révélations, notamment sur ceux qu’on appelle les Mapmakers.

C’est une chouette histoire, avec une intrigue qui nous montre une sorte de dictature dans laquelle les personnages sont soumis et contraint au travail forcé. On a deux enfants qui sont liés par une très forte amitié qui survit à toutes épreuves. Il y a une notion de deuil amenée par la mort du père d’Alidade dont finalement on ne sait pas grand chose (peut être dans les autres tomes ?). En tout cas, j’ai aimé la valeur d’unité et le dénouement qui se joue sur un « et si on s’aider au lieu de s’incliner ?
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Il y a longtemps, les Mapmakers cartographiaient la région et garantissaient la paix dans la Vallée. Cependant, alors qu'ils ont disparu depuis longtemps la population d'Alden est brimée et contrainte de rester cloitrée dans son village.

Dans ce contexte Alidade est une jeune fille curieuse qui n'attend qu'une chose, c'est de partie d'Alden. Cependant les manteaux noirs veillent au grain... jusqu'à ce qu'Alidade tombe sur une poignée de porte en pleine forêt.



Un 1er volume intéressant qui esquisse un univers qui a l'air très fournit et réfléchi.

J'ai cependant eu du mal à m'accrocher au récit et aux personnages.

J'ai trouvé la psychologie des personnages assez peu développée et le rythme assez peu installé. Je n'ai pas particulièrement été embarquée par l'histoire et n'ai pas eu l'impression d'apprendre à connaître les personnages principaux.



Malgré cela, il ne s'agit que d'un 1er volume introducteur à l'univers et peut-être que la suite sera plus immersif pour moi.



Visuellement, le graphisme est joli, la colorisation est douce mais je trouve que ça manque un peu d'identité affirmée.



Cela ne tiens qu'à moi. Je suis sûre que cette série aura du succès auprès des jeunes.
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Et si les femmes avaient le droit de vieill..

Avis mitigé pour ce livre. Le sujet en est essentiel et beaucoup d'éléments permettent de mettre en lumière cette discrimination et pression faite aux femmes quant à leur âge.



La première partie est effectivement riche et pertinente. En revanche, j'ai été très gênée que l'ensemble des figures féminines présentées comme des inspirations et exemples, soient systématiquement - ou presque- glorifiées de par leur nombre de conquêtes ou la valeur sociale de ces dernières.

Je trouve le message dérangeant à plus d'un titre :

- Valoriser ces femmes  en mettant en avant leur pouvoir de séduction à plus de 40 ans, ne permet pas de s'affranchir du regard des hommes. Par cette approche, elle reste un être qui se doit de séduire l'homme.  Le célibat féminin n'est que très peu abordé.

- Nous ne sommes pas toutes des femmes d'une intelligence supérieure, ayant côtoyé Rilke ou Musset. Nous demandons simplement à ne pas être dénigrées avec nos cheveux blancs et nos rides, quand bien même sommes-nous d'une intelligence médiocre et préférons regarder Koh-Lanta.

- Enfin ,  certaines d'entre nous ne demandent pas à conquérir beaucoup d'hommes ou des hommes puissants. Nous demandons juste d'aimer et à être aimées pour ce que nous sommes par un homme simple mais avec lequel nous nous sentons bien.



Pour mieux expliquer et synthétiser : L'alternative proposée se fait via des femmes d'exception et ne permet aucunement une identification.

Cela m'a fait penser à un passage d'un livre de Fiona Schmidt qui explique qu'une femme qui décide de ne pas avoir d'enfants est "excusée " par la société patriarcale si elle échange son destin de mère contre celui d'un parcours exceptionnel dans le domaine professionnel. Alors que nous pouvons très bien être nullipare volontaire et décider de boire des bières et regarder Netflix toute notre vie si cela nous chante.



Je trouve que l'approche est similaire : on a le droit de vieillir uniquement si l'on est un esprit supérieur, indépendant et fort.  J'aurais préféré que le message soit : "Vieillissez comme bon vous semble. Pas de pression."

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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Découverte de la série « Mapmakers » qui s'adresse aux lecteurs à partir de 10 ans. Elle est annoncée comme une trilogie emprunte d'une magie ancestrale et oubliée. La couverture dans ces tons vert d'eau et corail est très belle. Elle insuffle une sensation d'été indien et de Canada.



Alidade vit dans une petite ville régenté par les Manteaux Noirs. Ces gardiens autoritaires interdisent à qui que ce soit de sortir des limites du village. La jeune fille qui rêve de voyage est souvent aux prises avec cette milice. Pourtant, un jour où elle outrepasse encore le règlements, elle découvre une mystérieuse porte et une magie très ancienne oubliée de tous. Elle va alors être aux prises entre son envie de s'enfuir et celle de protéger son village contre les Manteaux Noirs.



La maison Kinaye n'est encore jamais parue sur le blog Just One More Page. Et c'est une belle découverte que fait le lecteur, avec un épais roman graphique. Cet univers illustré est soigné et emprunt de magie. Que demandé de plus ? L'histoire est un peu complexe à comprendre notamment pour les lecteurs les plus jeunes. Mais progressivement les codes se mettent en place et la magie opère. ^^



Ce roman graphique est dense et agréable à lire. Le lecteur suit donc les mésaventures d'Alidade accompagnée de son meilleur ami Lewis, ainsi que d'un oiseau un peu particulier qui répond au nom de Blue. Ce roman d'apprentissage dans sa forme peut faire pensé à un film d'animation. La thématique principale est liée à l'écologie et à la nature. En filigrane, les auteurs distillent également le message que les actes de chacun peuvent avoir un impact sur d'autres personnes, et qu'il ne faut pas agir de façon inconséquente.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Alidade vit dans une petite ville contrôlée avec une main de fer par les « Manteaux Noirs ». Les habitants ont en effet interdiction de quitter les limites de la ville. La jeune fille, qui ne rêve que de voyages, se retrouve souvent donc souvent aux prises avec ces gardes autoritaires. Un jour, alors qu’elle défie encore les règles, elle découvre une porte dissimulée et va y découvrir une magie ancienne, oubliée de tous.

Ce premier tome de trilogie prend bien le temps de poser son univers et ses enjeux, ceux-ci pouvant paraître complexes pour les lecteurs les plus jeunes. En effet, l’histoire des Mapmaker et de la magie qui les entoure n’est pas simple à comprendre au départ. Mais grâce aux indices disséminés dans les dialogues et images, on se familiarise avec cet univers qui a le mérite d’être assez original pour se démarquer des autres histoires du même genre. J’avoue que l’auteur a réussi à maintenir mon intérêt quant aux réelles motivations des Manteaux Noirs, réponse que l’on ne retrouvera pas dans ce tome mais qui donne donc envie de découvrir la suite.

Bien sûr nous sommes dans un récit d’apprentissage, nous avons donc le droit à de petites « morales »-dans le sens littéraire du terme- tout au long du récit. D’habitude c’est quelque chose qui peut m’agacer mais j’ai ici bien conscience que cet ouvrage s’adresse aux plus jeunes et que ces éléments du texte sont là pour aider ces jeunes lecteurs à se construire. De plus, c’est fait de manière à ce que l’on ne ressente pas cela comme une « leçon de morale » mais bien comme la nécessité de réfléchir sur ses actes et leur impact sur autrui.

On n’oublie pas non plus la dimension écologique du récit, thème très tendance en ce moment. Mais là encore, même si on mentionne que les humains peuvent être nuisibles pour leur environnement, on montre également que l’on peut avoir un impact bénéfique si l’on agit pour la communauté et surtout si l’on prend le temps de réfléchir à l’impact que peuvent avoir nos actes sur les chaînes naturelles afin que ceux-ci ne viennent pas en perturber le déroulé.

Enfin, comme nous sommes dans une œuvre graphique, il est important de s’arrêter un moment dessus. Je l’avoue de suite, je ne suis pas la plus grande admiratrice des traits de dessin proposés mais il est indéniable qu’ils donnent une véritable identité au récit, tout comme les couleurs choisies qui, pour moi, constituent la force de cet ouvrage d’un point de vue graphique. Je n’ai donc pas été emballée par le dessin mais il ne m’a pas rebutée non plus. Je me suis donc retrouvée dans une zone neutre qui s’est parfois retrouvée sublimée par certaines planches mettant en avant la nature plus que les êtres humains.

En conclusion, ce roman graphique est agréable à lire et propose un univers original et assez ambitieux étant donné le lectorat visé. Le scénariste prend bien le temps de développer son univers même si quelques éléments restent tout de même assez complexes à saisir .

Comme mentionné précédemment, qui dit récit d’apprentissage dit morales qui parsèment l’oeuvre. Mais l’auteur parvient à atténuer leur côté moralisateur en expliquant bien les choses, je n’ai donc pas eu l’impression de lire un ramassis de leçons de morale qui infantilisent son lecteur. Ce qui fait que, même si je ne qualifierai pas cette lecture de mémorable, elle n’en fut pas moins très plaisante. Elle se retrouve donc dans le haut du panier des récits qui, en ce moment, mêlent magie et message écologique afin de faire réfléchir les jeunes lecteurs sur l’importance de la préservation de la nature.
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Premier tome d'une nouvelle série accessible à partir de dix ans, qui se déclinera sous la forme d'une trilogie. Une fois de plus, la maison d'édition Kinaye nous plonge dans un univers graphique soigné, cohérent et propice au développement de l'imagination. Les cadrages et la façon de traiter l'histoire s'inspirent du film d'animation. Nous sommes embarqués dans une aventure, au cours de laquelle Alidade va devoir faire un choix difficile : veut-elle fuir son village comme elle l'a toujours souhaité, ou devenir une Mapmaker et aider ses proches ? Elle sera entourée d'un mystérieux oiseau et de son meilleur ami, qui lui permettront de faire les meilleurs choix. On y trouve une sensibilisation au vivant et à l'environnement, et une héroïne forte et inspirante. Un comics qui devrait plaire aux enfants qui aiment l'aventure.

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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Un premier tome plutôt sympa, même si l'histoire est un peu fumeuse ? Peut-être qu'il y aura plus d'explications dans les prochains tomes ! J'ai bien aimé tout le concept de lien avec le territoire et la nature :)
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

En toute honnêteté, j'ai voulu découvrir cette histoire dès l'instant où j'ai vu à quoi ressemblait la couverture, autrement dit, avant même de savoir de quoi ça parlait. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir au cours du mois de décembre que j'avais été sélectionnée parmi tant d'autres pour en obtenir un exemplaire ! Et pour ça, on remercie l'opération masse critique de Babelio.



Sans transition, entrons dans le vif du sujet. Depuis longtemps déjà, le village d'Alden est sous la coupe des Manteaux Noirs, un groupe puissant. Ces derniers exercent leur contrôle d'une poigne de fer et n'hésitent pas à punir ceux qui osent désobéir. Alidade, notre héroïne, fait partie de ces personnes qui leur tient tête — malgré son jeune âge. En effet, depuis la mort de son père, elle se sent oppressée dans ce coin qui l'a vue grandir et qu'elle a toujours connu. Elle rêve de s'en aller, de partir loin et de découvrir de nouveaux horizons. Malheureusement, le règlement imposé par ceux qui ont la mainmise sur sa communauté l'interdit formellement. Elle se plait donc à enfreindre les lois et s'éloigner de sa vallée, quitte à attirer des problèmes aux voisins qui n'ont rien demandé et à mettre tout le monde en danger. Mais un jour, elle découvre par hasard, en pleine forêt, une porte qui mène à un endroit secret : et plus précisément, à un refuge de Mapmakers. Elle y rencontrera Blue, une créature magique qui changera le cours de sa vie.



Autant vous prévenir tout de suite, j'ai passé un très bon moment de lecture — même si deux choses m'ont un petit peu gênée. Tout d'abord, ce premier tome est introductif. Nous n'avons donc pas beaucoup d'explications sur le fonctionnement de la magie, les Mapmakers, les Memri ou leurs ennemis. Ensuite, j'ai eu du mal à apprécier Alidade au début du récit. Certes, je l'ai trouvée aussi attachante que touchante, pleine de volonté et désireuse d'aider son nouveau compagnon, mais son penchant pour les ennuis m'a agacée. Non seulement il lui arrive de s'attirer les foudres des Manteaux Noirs, et en plus elle se moque éperdument des répercussions que ses actions pourraient avoir sur son entourage. Oui, c'est une enfant qui ne va pas forcément bien, je le conçois. Seulement, non, ce n'est pas un comportement acceptable. Lewis, en ce qui le concerne, est plus en retrait, calme et mignon comme tout.



Sur une touche plus positive, je tiens à dire que les graphismes sont sublimes. le travail réalisé par l'illustratrice est de qualité et son style, sa patte artistique (si je puis dire), rendent l'intrigue encore plus immersive. Un vrai régal pour les yeux ! Également, l'ouvrage aborde diverses thématiques, comme l'amitié, l'oppression, les régimes autoritaires, la conservation de la nature, le changement, la famille, la communauté. C'était très intéressant, et je suis curieuse de voir quelle tournure prendront bientôt les événements. Quant aux extras présents dans les toutes dernières pages, ç'a été une excellente surprise. Je ne m'y attendais pas du tout, et j'ai pris plaisir à les feuilleter.



Conclusion, vous l'aurez compris, je suis contente d'avoir eu l'occasion de découvrir ce magnifique roman graphique. C'est une série en trois tomes et la suite est prévue pour cette année, mais quand précisément, quelle période ou quelle mois, je ne le sais pas. Tout ce dont je suis sûre, c'est que j'ai hâte de me la procurer et de retrouver les protagonistes. Bref, affaire à suivre ! Enfin, merci aux éditions Kinaye et à Babelio (opération masse critique) pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥
Lien : http://madameratou.fr/les-ma..
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Alidade est une petite fille rebelle, qui n’arrive pas à se contenter de la vie que les Manteaux Noirs ont décidé pour son village : ne pas le quitter, nettoyer une carrière, subir des brimades. Avec son sage ami Lewis, elle va découvrir dans un arbre le refuge magique des Mapmakers et se lancer dans cette nouvelle aventure.

Ce roman graphique est une jolie aventure sur la nature. Il est parfait pour les ados, pour leur montrer que des petits actes peuvent prendre une grande importance.

Une jolie découverte, comme toutes les BD Kinaye que j’ai grand plaisir à lire.
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Un roman graphique aux belles illustrations qui nous emmène en voyage dans la ville d'Alden, un territoire contrôlé par les Manteaux Noirs, contraignant la population à une vie de labeur routinière. Mais c'est sans compter sur l'intrépide Alidade, une jeune habitante de la ville qui rêve de franchir les limites de la frontière d'Alden... Dans la forêt, elle découvre une porte cachée qui lui fait découvrir l'existence des Mapmakers, et d'une toute autre possibilité de vivre pour les habitants... Une BD qui traite également du danger des autocraties et de la possibilité pour le peuple de se rebeller pour une vie meilleure.
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Les Mapmakers, tome 1 : La magie oubliée

Nouvelle bonne pioche des éditions Kinaye, ce premier tome des Mapmakers séduira davantage par son scénario à fort potentiel, que par son dessin un peu sommaire, qui possède néanmoins l’atout d’être d’une grande efficacité.
Lien : http://www.bodoi.info/les-ma..
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