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3.82/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 22/04/1814
Mort(e) à : Paris , le 25/03/1875
Biographie :

Louis Amédée Eugène Achard, né à Marseille le 22 avril 1814 et mort à Paris le 25 mars 1875, est un romancier et auteur dramatique français.

Après un court séjour près d’Alger, où il dirige une ferme, puis à Toulouse, où il est employé au cabinet du préfet, il est journaliste à Marseille au Sémaphore pour lequel il écrit nombre d’articles, billets et chroniques.
Arrivé à Paris, il collabore au Vert-Vert, puis à L’Entracte, au Charivari et à L’Époque, écrivant à la fois pour lui-même et pour ses collègues journalistes en panne d’inspiration. Il collabore ensuite au journal satirique Le Pamphlet. Il provoque en duel un dénommé Fiorentino qui l’avait diffamé. Au cours de ce duel, il est gravement blessé. Encore convalescent, il part en Italie avec l’armée française pour couvrir la guerre pour le Journal des débats.
Achard écrit énormément. En plus de son activité de journaliste, il trouve le temps d’écrire une quinzaine de pièces de théâtre et une quarantaine de romans, parmi lesquels de nombreux romans de cape et d’épée. On lui prête à tort la paternité de cette expression, que Ponson du Terrail avait employée avant lui, mais son roman intitulé La Cape et l’Épée, paru en 1875, en fait un des pères du genre. Il était admiré en cela par Alexandre Dumas.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Grâce au déguisement qu’il avait pris, Jean de Werth put se glisser, sans être remarqué, dans un établissement où bon nombre de gens dépenaillés cassaient des pots en battant les cartes. Force rapières, force plumets déchiquetés, force moustaches retroussées, force dagues à pommeaux de cuivre ou de fer, force casques usés par d’obscurs services, force visages balafrés embellissaient ce séjour où des servantes rubicondes allaient et venaient, portant des brocs remplis de bière et des assiettes chargées de jambon.
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- On m’a toujours enseigné qu’il ne faut pas molester les gens, surtout quand on n’a pas pour soi la supériorité du nombre.
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Donc étudiant un jour, guerroyant le lendemain, Armand-Louis avait atteint cet âge où le cœur bat plus vite, où une fleur qui s’échappe d’un corsage et qu’on ramasse en rougissant paraît le plus précieux de tous les trésors, où le visage pâlit tout à coup parce qu’on entend la voix d’une jeune fille.
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Berthe n’était timide que devant un piano. En face d’un jeune homme au menton duquel elle touchait par le front, elle avait toute son assurance. Elle parla de la sotte vie que menait M. d’Auberive avec une véhémence pleine de feu, mêlant la réprimande au conseil et la raillerie à la prière. — Où cela le conduirait-il de marcher toujours dans la même voie ? La ruine était bien quelque chose ; d’ailleurs le ridicule était au bout, et c’était pis. N’avait-il pas honte de manger en parties de plaisir ennuyeuses le bien amassé par ses pères et de traîner dans mille sottises un nom qui avait eu de l’éclat ? Il ne l’avait pas encore compromis, grâce à Dieu et à un reste de bon sens ; mais qui oserait répondre de l’avenir ?
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- Quel ennemi craignez-vous donc dans ces parages ? reprit M. de la Guerche.
- J’en crains beaucoup et j’en crains d’autres encore.
- Ah !
- Il y a les Anglais, les Espagnols, ceux des villes hanséatiques, les Portugais aussi ; il y a surtout les Danois.
- La Hollande n’est-elle pas en paix avec ces divers peuples ?
Un sourire amer plissa les lèvres du capitaine.
- Monsieur, vous avez la barbe blonde, reprit-il ; si vous aviez comme moi la barbe grise, vous sauriez qu’il n’y a de paix en ce moment sur aucun point de globe. Il y a les guerres de religion et les guerres d’ambition qui arment tout le monde contre tout le monde ; quand les prétextes manquent, on se bat pour se battre. En mer, on se bat pour prendre.
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Adrienne tira une bague de son doigt et la passant au doigt de M. de la Guerche :
– Vivante, je suis à vous, reprit-elle ; morte, je ne serai à personne.
Armand-Louis l’attira sur son cœur, leurs lèvres s’unirent, et sous le ciel étoilé ils prirent Dieu à témoin de l’éternité de leur amour.
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Carquefou entra plus maigre, plus sec, plus dévasté, plus long et plus blême encore qu’au temps où il guerroyait contre les loups.
- Monsieur, dit-il en s’adressant à M. de la Guerche, c’est une pitié… mes os ne tiennent plus à mon corps que par des fils. Il n’est pas bien sûr que je ne sois pas mort ! Mon maître m’a laissé l’autre jour dans une hôtellerie où l’on comptait plus de coquins autour des brocs que de poulets le long des broches. Comment m’en suis-je tiré ? mon saint patron le sait. Sans le secours de sainte Estocade, je ne serais plus vivant. C’est dans ces occasions funèbres qu’on se souvient avec attendrissement des broches qui tournaient chez M. de Pardaillan et des honnêtes figures qu’on voyait autour de ces broches !
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Chemin faisant, Carquefou, qui avait l’oeil à tout, fit passer dans sa poche une bourse d’une assez belle taille, et ronde à plaisir, qu’il avait vue sur une table.
– C’était une orpheline, offrons-lui un asile, dit-il.
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À l’époque où nous sommes arrivés, pendant le printemps de 1630, l’Europe présentait le spectacle d’un monde où tout est en fermentation. La réforme prêchée par Luther, et plus tard par Calvin, avait jeté dans la vieille société catholique du Moyen Âge un élément nouveau qui en précipitait la dissolution. Pour quelques souverains, c’était un prétexte de briser les liens qui jusqu’alors les avaient enchaînés à la cour de Rome, et de s’approprier les immenses biens qui appartenaient aux abbayes, aux couvents, aux évêques, menacés partout d’une immense sécularisation. Pour les peuples, c’était un appel au droit d’examen et un encouragement à la révolte. Le même effort qui menaçait l’Église dans sa toute-puissance, menaçait les rois dans leur pourpre. On s’accoutumait à ne plus croire à l’infaillibilité du souverain pontife, et par une conséquence encore inaperçue, mais déjà traduite en faits, on se révoltait contre la tyrannie des princes. Tous les liens étaient rompus ou relâchés ; de grandes guerres avaient promené leurs sanglantes mêlées en France, dans les Pays-Bas, en Allemagne, en Pologne, en Hongrie [...].
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- Monsieur, dit l’honnête valet en s’approchant de M. de Chaufontaine, j’ai les oreilles longues, ce qui fait que j’entends même quand je n’écoute pas…
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