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3.93/5 (sur 705 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Boston , 1964
Biographie :

Amor Towles a grandi dans la banlieue de Boston, Massachusetts.

Il est diplômé de l'Université Yale et a un master en littérature anglaise de l'Université de Stanford.

Descendant d'une des grandes familles wasp du Mayflower, il a fait une brillante carrière dans la finance.

Amor Towles est directeur d'une entreprise à Manhattan, où il vit avec sa femme et ses deux enfants.

Rules of Civility (2011) (Les règles du jeu) est son premier roman. Son deuxième roman, "Un gentleman à Moscou" sort en France en 2018.

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Citations et extraits (104) Voir plus Ajouter une citation
-La plupart des gens ont plus de besoins que de manques. Ce qui explique le genre de vie qu'ils mènent. Mais le monde est dirigé par ceux dont les manques dépassent les besoins.
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Le vent tourne vite à New York City-dans le bon ou le mauvais sens. Mais ça, on ne le sait qu'avec le temps.
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Reconnaissant qu’un homme devait maîtriser le cours de sa vie s’il ne voulait pas en devenir le jouet, le comte songea qu’il serait avisé de réfléchir à la manière d’atteindre ce but quand on a été condamné à passer sa vie, enfermé.
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C’est drôle, songea-t-il, comme il s’apprêtait à abandonner sa suite. Dès notre plus jeune âge, nous apprenons à dire au revoir aux amis et à la famille. Nous accompagnons nos parents et nous frères et sœurs à la gare ; nous rendons visite à nos cousins, nous allons à l’école, entrons au régiment ; nous nous marions, voyageons à l’étranger…

… Mais l’expérience est moins susceptible de nous apprendre à dire adieu à nos biens les plus chers. Et à supposer que cela s’apprenne ? Nous ne voudrions pas de cet apprentissage. Car, en fin de compte, nous accordons plus d’importance à nos biens qu’à nos amis…
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Une assignation à domicile est une violation claire et nette de votre liberté, certes, mais cela se veut également une humiliation. Si bien que la fierté et le bon sens vous commanderaient plutôt de ne pas marquer l’occasion…
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C'est drôle, songea-t-il comme il s'apprêtait à abandonner sa suite. Dès notre plus jeune âge, nous apprenons à dire au revoir aux amis et à la famille. Nous accompagnons nos parents et nos frères et soeurs à la gare ; nous rendons visite à nos cousins, nous allons à l'école, entrons au régiment ; nous nous marions, voyageons à l'étranger. Prendre un ami par l'épaule et lui souhaiter bonne chance en nous consolant avec l'idée que nous aurons de ses nouvelles sans tarder, voilà qui fait partie de l'expérience humaine.
Mais l'expérience est moins susceptible de nous apprendre comment dire adieu à nos biens les plus chers. Et à supposer que cela s'apprenne ? Nous ne voudrions pas de cet apprentissage. Car en fin de compte, nous accordons plus d'importance à nos bien qu'à nos amis. Nous les transportons d'un lieu à l'autre, souvent pour un coût rédhibitoire et au prix de moult complications ; nous époussetons, cirons leur surface et grondons les enfants lorsqu'ils s'approchent trop près pour jouer - et dans le même temps, nous laissons les souvenirs les investir d'une importance toujours plus grande. Nous sommes enclins à nous rappeler que cette armoire est celle-là même où nous nous cachions enfant ; que ces candélabres en argent décoraient notre table au réveillon de Noël ; et que c'est avec ce mouchoir qu'un jour elle sécha ses larmes. Et ainsi de suite. Jusqu'à imaginer que ces biens soigneusement conservés pourraint nous consoler de la perte d'un compagnon.
Mais, bien sûr, un objet n'est rien de plus qu'un objet.
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Ainsi pour son père, déchirer une page d'un livre était sacrilège. D'autant plus choquant en l'occurance que la page en question provenait des Essais de Ralph Waldo Emerson - le livre que Charlie Watson admirait plus que tout autre. Au bas, il avait soigneusement souligné deux phrases à l'encre rouge.
Il arrive dans l'éducation de tout homme où il en vient à la conclusion quel'envie, c'est l'ignorance, que l'imitation, c'est le suicide, qu'il doit s'accepter tel qu'il est, pour le meilleur et pour le pire, que même si le vaste monde regorge de bienfaits, pas un grain de blé ne viendra le nourrir si ce n'est par la vertu du travail qu'il accomplira sur ce lopin de terre qui lui a été accordé pour qu'il le laboure. Le pouvoir qui réside en lui est d'une nature nouvelle, et personne d'autre que lui ne sait ce qu'il est capable de faire, pas plus que lui-même ne le sait tant qu'il n'a pas essayé.
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«  Dans l’espace des dix-sept années écoulées depuis l’instauration de cette paix ——une génération à peine ——, la Russie avait vécu une guerre mondiale , une guerre civile, deux famines et la prétendue Terreur Rouge.
Bref, le pays avait traversé une période de bouleversements qui n’avaient épargné personne .
Alors, que vous fussiez de droite ou de gauche , Rouge ou Blanc, que votre situation personnelle se fût aggravée ou améliorée, le moment était peut- être enfin venu de boire à la santé de la nation ».
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Ce soir de 1946, lorsque le comte et Richard avaient fait connaissance autour de la concoction rose d'Audrius, l'Américain avait défié le barman de créer plusieurs cocktails, chacun reprenant l'une des couleurs de la cathédrale Saint-Basile. Ainsi étaient nés le Solidago, le Bleu Tiffany, le Mur de briques, ainsi qu'une potion vert foncé du nom de Sapin de Noël. Ajoutons que pratiquement tout le monde au bar savait que si vous arriviez à boire ces quatre cocktails à la suite, vous gagniez le droit au titre de "Patriarche de toutes les Russies" - après avoir repris connaissance.
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A dix heures, le comte accompagna ses hôtes jusqu'au beffroi et leur souhaita bonne nuit avec le même souci du cérémonial que s'il s'était trouvé sur le perron de la demeure familiale à Saint-Pétersbourg.
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