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Citations de Ana Scott (102)


Elle parait si fragile, si perdue, sa présence si incongrue dans ce vieil avion de l'armée, parmi les soldats improvisés que nous sommes: une jolie fleur au milieu d'un champ de ronces, une lumière dans l'obscurité.
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Vic n’est pas seulement la cause de l’addiction, elle en est également la source. Celle à laquelle je veux pouvoir m’abreuver. Et je suis conscient, là, tout de suite, avec une extrême lucidité, que je ne serais pas capable de lutter, contre ce qu’elle me procure.
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Les âmes soeurs sont-elles faites pour se rencontrer et s'aimer quoi qu'il arrive?
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Me voyant sur le point de crier au risque de réveiller toute la maison, Pâris plaque sa main sur ma bouche, et, mue par je ne sais quel instinct, j’en fais de même. Notre étreinte n’en est que plus forte, plus sublime, plus absolue, plus passionnée. Devoir nous unir en silence exacerbe davantage mes sens, jusqu’à me faire perdre la raison. Des éclairs dansent devant mes yeux, prémices de la jouissance. Ses coups de bassin se font de plus en plus acharnés, nos visages sont proches, nos mains se crispent, nos yeux rivés l’un à l’autre communiquent.

C’est fort, putain, ça n’a jamais été aussi fort !
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– Dis ce que tu as à dire, et tire-toi !
Il a un petit sourire contrit.

– Tu n’aurais pas un verre d’eau ?
Il se fout de ma gueule ?

– Ne me dis pas que tu as fait tout ce chemin pour un verre d’eau ?
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Est-ce qu’on peut succomber d’un trop-plein de sperme ? J’en sais foutre rien, je n’ai jamais été dans cette situation. Je suppose que lorsqu’on fait le choix de l’abstinence ce n’est pas un problème, mais dans mon cas, si ! 
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Qu’il aille se faire foutre ! Lui et son… insupportable arrogance ; lui et son extrême confiance en lui ; lui et sa détermination de merde !

Je tourne les talons à mon tour pour retourner dans la villa. Je suis hors de moi ! Il se fout de mes arguments, ou même de ce que je ressens, seuls comptent son bon vouloir et ses propres désirs. Je l’ai menacé de rentrer à Paris, je le ferai s’il n’arrête pas son petit manège ! 
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Son sourire, savant mélange d’espièglerie et de candeur, fout le feu à mon boxer. De l’affrontement et de l’interdit naît le plaisir. Et quel plaisir ! Un plaisir presque jouissif qui m’enflamme. Vic n’est pas seulement la cause de l’addiction, elle en est également la source. Celle à laquelle je veux pouvoir m’abreuver.
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Arrivée en bas, je m’arrête.

Je tourne la tête, et regarde vers le haut. Il n’a pas bougé. Nos regards se croisent une dernière fois, une toute dernière fois. Mon cœur fait un ultime bond dans ma poitrine. Je me détourne, emportant avec moi l’image de son si beau visage et de ses yeux encore chargés de désir.
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Il est peut-être protecteur, serviable, gentil, doux comme un agneau pour ensuite devenir un monstre de cruauté, de froideur, de rigueur. Dur comme du marbre. Aussi tranchant que la lame la plus affûtée. Aussi meurtrier que le poison qu’il distille, insuffle dans mes veines pour me mettre à sa merci, me soumettre à sa volonté. Aussi tentant et attirant que Lucifer.
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Chapitre 6

Jodie

«…Attention danger ! ne cesse de crier ma conscience. — Si tu me disais plutôt ce que tu es venu faire dans ma boutique ?
Il s’appuie contre le dossier de son fauteuil.
— Je peux te parler franchement ?
— C’est même souhaitable. N’oublie pas que je suis fille de flic. Je sais lorsque les gens mentent et j’ai appris à tirer. D’ailleurs, je vise très bien et je loupe rarement ma cible.
— OK ! J’ai compris le message, dit-il, visiblement amusé par ma tirade. Mon meilleur ami, Will, vient de m’annoncer qu’il va épouser Jordane. C’est un type fabuleux, que je refuse de voir souffrir. Je vais donc tout faire pour empêcher ce mariage et je voudrais que tu m’aides.
Je reste bouche bée. Je n’ose comprendre.
— À l’empêcher ?
— Oui ! Moi vivant, ce mariage n’aura pas lieu.
— Alors je vais devoir te tuer, parce que j’en ai besoin pour survivre.
Nous nous observons en silence, aussi farouchement déterminés l’un que l’autre. À l’expression d’Harry, à ses yeux froids, je comprends que la bataille sera rude.
Le silence s’éternise ...»
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Chapitre 2 :

Jodie

«… Ce que je suis loin d’être, même si je n’ai jamais pris mon pied en faisant l’amour.
— Je serai doux, je vous le promets. Le plus doux des amants, vous pouvez me faire confiance.
— Il est hors de question que je couche avec vous ! m’écrié-je, ulcérée.
Alors que j’en ai envie ! Bien sûr que j’ai envie de lui. Très envie même ! Je ne pense qu’à ça depuis que nos chemins se sont croisés, et je m’en veux d’avoir de telles pulsions, cela ne me ressemble pas.
— Pourquoi ? s’étonne-t-il, d’un air innocent.
Oh, bon Dieu… il me rend folle !

— Mais… mais parce que… je ne couche pas avec n’importe qui ! Encore moins avec un type que j’ai surpris en train d’en baiser une autre ! Donc, merci, mais je ne suis absolument pas intéressée.
— Par moi, ou par la baise en général ? Combien avez-vous eu d’amants ? enchaîne-t-il, profitant de mon air interloqué.
— Je ne crois pas que cela vous regarde !
Je le toise, mais au lieu de paraître gêné, ce petit con me sourit encore, l’œil espiègle.
— C’est parce que vous n’êtes tombée que sur des brutes, des bourrins sans expérience qui ne vous ont pas fait l’amour comme vous le méritez. Qui n’ont pas pris le temps de vous amener au plaisir comme je le ferais si vous m’en donniez la possibilité. Qu’avez-vous aimé ? Détesté ?
J’hallucine !
Nous sommes là, face à face, à discuter de ma sexualité. Je n’aurais jamais pensé avoir un jour ce genre de conversation avec un inconnu rencontré lors d’un mariage !
— À vrai dire, je n’ai pas apprécié grand-chose, avoué-je, pensant lui en boucher un coin.
Il me scrute attentivement, et son œil pétillant me déstabilise.
J’ai le sentiment qu’il me voit comme un nouveau défi à relever ! ...»
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Chapitre 4 :
Sophia

«…– J’obtiens toujours ce que je désire, je vous l’ai dit, assène-t-il.
– Je vous ai répondu, je crois. Je ne suis pas une chose, et certainement pas le genre de femme que l’on obtient en claquant des doigts. Parlez-moi plutôt de vous, dis-je pour changer de sujet.
Parce que le terrain est glissant, qu’il m’a déjà séduite, attirée, subjuguée même, quoi que j’en dise et quelle que soit l’énergie que je mets à l’ignorer. Parce que nous ne sommes pas encore arrivés à destination, que nous allons devoir rester assis là, l’un à côté de l’autre, encore de très longues minutes. Et que sa présence me déstabilise.
– J’aime aussi que l’on me résiste, rétorque-t-il, ignorant ma requête. Vous êtes une femme comme j’en ai peu connu, Sophia. Vous faire céder sera désormais ma priorité.
Pardon ?
– Alors armez-vous de courage, parce que ce n’est pas près d’arriver.
Un sourire s’épanouit sur son visage, ses prunelles pétillent. Il a visiblement trouvé un nouveau challenge. Je ne m’y trompe pas, je suis le nouveau défi à relever, la nouvelle proie de ce prédateur. Je peux suivre, sans crainte de me tromper, le cheminement de ses réflexions.
– Je relève le défi, mademoiselle Rinaldi. Avec délectation.
Qu’est-ce que je disais…
– Je n’en suis pas surprise, monsieur Monteiro, mais j’ai la tête dure.. ...»
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Chapitre 4 :
Sophia
«…Sa main, à mi-chemin entre ma hanche et mon ventre, son souffle chaud sur ma nuque me transportent. J’attends qu’il pose ses lèvres sur ma peau, mais il n’en fait rien, il se contente de me humer.
Ce type sait tenter une femme, l’amener à la reddition, c’est le moins que je puisse dire. Quand enfin il pose ses lèvres au creux de mon cou, je suis obligée de me tenir à ses hanches pour ne pas tomber.
Un soupir lui échappe, alors que je me fais violence pour ne pas gémir.
– Bordel, Sophia, vous êtes délicieuse. J’ai envie de vous goûter, encore et encore. Partout.
J’aimerais hurler « oui, ne t’arrête pas, j’en veux encore ! », mais, en entendant sa voix, ses mots susurrés, j’entrouvre les paupières, complètement perdue.
Je reprends pied avec la réalité, me raidis, le moment de félicité passé.
– Certainement pas ! dis-je sèchement après avoir échappé à ses bras et m’être retournée.
– Je sais être persuasif.
– Et moi affreusement têtue. Vous n’aurez pas le dernier mot, je peux vous l’assurer.
– On parie ?
– Les relations humaines ne sont pas un jeu, monsieur Monteiro.
Il caresse mon bras nu du bout des doigts. Des milliards de petits frissons naissent sous ma peau, mes muscles intimes se contractent.
– Pour ma part, je pense que si, et je m’amuse beaucoup, en assumant un passé que je ne peux changer. Vous devriez en faire de même. ...»
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— J’ai peur, Charlie… viens…
Putain, je vais gerber…
— Où es-tu ?
J’entends Charlie se déplacer, certainement rassurer June.
— Chez moi, réponds-je, la voix hachée par les sanglots.
— J’arrive.
— Reste avec moi. Ne me laisse pas. J’ai peur qu’il défonce la porte de la salle de bains, qu’il cherche encore à abuser de moi…
J’entends un « putain ! », puis des pas de course.
— Qui, Kate ?
Je pleure de plus belle, au bord de la crise de nerfs, crie :
— J’en sais rien, je ne sais même pas comment il s’appelle !
Il jure de nouveau entre ses dents, et je crois entendre des « putain, c’est pas vrai… »
— Je vais devoir te laisser. Je prends Kurt au passage et j’arrive. Reste où tu es, je fais au plus vite.
— Non, pas…
Il a raccroché.
Pas Kurt putain… n’importe qui, mais pas lui…
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…Pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes ?
Elle tourne les talons, et s’éloigne, non sans m’avoir adressé un regard chargé de haine.
— Toujours aussi connard avec les filles à ce que je vois. La vie ne t’a donc rien appris !
Il ne répond toujours rien.
— Qu’est-ce que tu attends ? Va la rejoindre ! Va t’amuser avec ta brebis qui, visiblement, ne demande que ça ! C’est ce que tu fais de mieux, non, Charlie ? T’amuser avec les femmes ?
Il me regarde si intensément que j’ai l’impression de chuter dans le vide, comme il y a dix ans, lorsqu’il avait envie de moi.
— La vie m’a beaucoup appris, au contraire, dit-il, la voix rauque. Avec toi, je n’ai jamais joué, June. Toi, je ne t’ai pas baisée, mais je suppose que tu t’en fous. Comme à l’époque.
Quoi ? Mais non ! Ça ne s’est pas du tout passé comme ça ! Il est en train d’inverser les rôles !
— Comment ça ? Je…
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Qu’est-ce que la vie, sinon une succession de merdes qu’il nous faut assumer ?
Car renoncer et baisser les bras, c’est mourir à petit feu.
Je ne suis pas né dans la bonne famille, je n’ai pas eu les bons parents. Alors un jour, j’ai tout plaqué et je me suis barré. J’avais 16 ans.
J’étais un gamin turbulent, puis un ado révolté, je le reconnais, limite ingérable. Un inadapté, comme disaient mes profs de l’époque. J’étais juste un peu trop… sensible, intelligent, curieux de tout. Violent.
Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Laisser mon père me détruire et me frapper, sans rien dire, jusqu’à en perdre la raison ? Comme si je n’étais qu’un putain de punching-ball ?
Certainement pas.
J’ai pris mon destin en main, et un matin, je suis parti pour l’école, pour ne plus jamais revenir.
Je suis devenu Elliott Smith.
Un mec banal, avec un nom banal.
Je dormais la journée et je marchais la nuit, j’ai volé de quoi me nourrir dans des jardins du bord de la route. J’étais seul, livré à moi-même, mais incroyablement heureux, car j’étais enfin libre : de rire, de penser, de vivre tout simplement, sans que l’on me reproche sans cesse le simple fait d’exister.
J’ai marché, et marché encore. J’ai marché pendant des jours.
Je voulais voir la mer.
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Son sourire, magnifique, est gravé dans ma mémoire depuis ce jour.
J’avais trouvé une nouvelle famille, un but, une vocation.
Je suis devenu biker. Un putain de biker, un vrai de vrai. Tout ce qu’il y a de plus vrai.
Sans la cicatrice, Dieu merci.
Et aujourd’hui, les hommes se pissent dessus en voyant OutlawRiders inscrit sur mon blouson, et les femmes se liquéfient face à ma gueule de bad boy, et rien qu’à l’idée de m’avoir entre leurs cuisses.
Oui, aujourd’hui, ma vie est en tout point parfaite, et je n’en voudrais pas d’autre. Le destin a mis sur ma route deux personnes extraordinaires : June et son père Ben. Puis d’autres : Jack – l’ancien prés’, le père de Trav –, Samuel, Trav lui-même, Stan, Bill, Lohann, ainsi que les autres frères. Ils m’ont accueilli comme s’ils m’avaient toujours connu, comme l’un des leurs, et je leur en serai éternellement reconnaissant, car ils m’ont sauvé la vie en m’évitant de finir délinquant, avec du plomb dans la tête.
Ils sont devenus ma famille.
La seule.
La seule que j’aime aujourd’hui.
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Je m’empare de ses lèvres, repousse Julia contre le mur pour peser de tout mon poids sur elle. Je la veux. Mon corps appelle le sien, je ne peux plus rien contrôler, et cette fois-ci, elle ne me fuit pas. Au contraire, elle répond à mes baisers et s’enflamme, après avoir lâché sa canette de bière. Elle enroule ses bras autour de mon cou, se presse contre moi, et je crois toucher le ciel. Sa langue touche la mienne, timidement, puis plus ardemment, foutant le feu à ma bite.
Oui, je la veux. Bordel ! Je la veux chez moi, où il n’y aura que nous, où nous serons seuls au monde, pour lui prouver que je ne veux qu’elle et que je saurai la rendre heureuse.
Nous et le ciel bleu.
Nous et le silence.
Nos âmes à vif.
Je veux qu’elle soit à moi et rien qu’à moi, maintenant, tout de suite, j’ai trop attendu. J’ai failli la perdre. Je n’ai fait qu’entrevoir l’abîme qui s’ouvrait sous mes pieds, et j’en ai été anéanti. Il m’a fallu du temps pour le comprendre et l’admettre, pour accepter ses réactions. Maintenant, je sais. Je sais que je serai patient, il le faut. J’ai compris aussi qu’elle ne me repousse pas, moi, mais son passé qui la hante encore.
Je me frotte contre elle, j’appuie mon bassin contre le sien, mais elle finit par me repousser doucement en mettant ses mains sur ma poitrine. Mes espoirs s’effondrent.
Je me disais bien aussi, c’était trop beau pour durer…
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Punaise, il va me tuer…
– Et je jure de te chérir, de t’honorer et…
– De te monter aussi souvent que ma Harley, termine l’un de ses frères.
– Mais vos gueules, bordel, laissez-le finir ! crie une voix féminine.
Les rires fusent de plus belle.
– Cassie, veux-tu m’épouser ?
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