Citations de Anaïs Vanel (109)
Tout se soucie de nous. C’est ce que nous croyons. Que les autres, la nature et même les dieux que nous prions se préoccupent de notre sort. J’ai lu dans une revue scientifique que les végétaux représenteraient quatre-vingt-deux pour-cent de la biomasse totale. Ils seraient suivis des bactéries, puis des champignons. Viendraient ensuite les micro-organismes, les animaux, et, enfin, les humains. Notre espèce, largement minoritaire, a donc développé cet incroyable égocentrisme et cette capacité à n’avoir aucune conscience de ce qui l’entoure, tout en vivant à ses dépens. Nous sommes des parasites.
Ici je n'ai pas de télévision. Ni Internet. Mais j'ai 106 kilomètres de côte sableuse. Bordée de dunes. J'ai un million d'hectares de forêt. Des pins maritimes. Des chênes blancs, verts, noirs. Des chênes-lièges. Des bouleaux, des saules, du houx. J'ai des grands lacs et des étangs. Des brochets, des perches, des carpes. Des hérons, des alouettes. Des fougères, des roseaux. J'ai une piste cyclable de 1 200 kilomètres. Des champs de blé. De maïs. Des hortensias. J'ai mille et une teintes de bleu. De feu. J'ai des couchers de soleil sur l'océan. Des méduses. Des vives. Des poulpes. J'ai du temps. J'ai de longs après-midi d'exploration. De longues matinées d'introspection.
Je ne sais plus quelles parts de moi m'appartiennent vraiment. Et quelles sont celles que j'ai vraiment épousées, quelles qu'en soit les raisons.
Un jour, il faut partir et tout déconstruire. Vivre de peu et se débarrasser du regard de ceux qui croient nous connaitre trop bien. De leurs attentes et de leurs projections. Voici comment j'envisage mes prochaines années : continuer à me déprogrammer. Et rédiger ensuite ma propre déclaration de variables.
Mes parents ont vendu la maison après que nous sommes partis faire nos études. Je n'ai pas tout de suite pris la mesure du drame. Je n'avais pas encore compris la force des maisons, la liberté qu'elles nous offrent de pouvoir retrouver nos années d'enfance.
J'ai déjà observé des surfeurs avec des écouteurs. J'aime la musique. Mais quand je suis à l'eau, il n'y en a aucune autre que j'ai envie d'écouter.
On passe dans la vie des autres et eux dans la nôtre en les bénissant pour le souvenir qu’ils sont en train de nous laisser. Pour la petite partie d’eux qui vient s’accrocher à nous, discrètement. Je ne sais toujours pas si on peut capturer les souvenirs dans un objet. Mais je sais que parfois ils sont le chemin qui nous ramène à eux.
Il y a des gens dans les yeux desquels on se voit capables de réaliser tous ses rêves.
Toutes les blessures nous font progresser.
Je me suis dit que les gens étaient comme moi, et que, finalement, la peur de l’inconnu prend ses racines que dans un milieu confiné.
On nous apprend à avoir de bonnes notes, à choisir une voie, un métier. A faire des concessions. Mais jamais à choisir un endroit où on se sent vivant, c’est créer un environnement propice à faire émerger nos passions profondes. C’est choisir de s’implanter sur un terreau fertile pour y laisser pousser nos rêves.
Aujourd'hui encore, je ne sais pas si j'ai été cet enfant solitaire et réservée ou cette petite fille sociable et exubérante. On serait tentés de penser : Pourquoi pas les deux ? Mais ça ne semblerait pas tout à fait juste. Je ne sais plus quelles parts de moi m'appartiennent vraiment. Et quelles sont celles que j'ai épousées, quelles qu'en soient les raisons. Un jour, il faut partir et tout déconstruire. Vivre de peu et se débarrasser du regard de ceux qui croient nous connaitre trop bien. De leurs attentes et de leurs projections. Voici comment j'envisage mes prochaines années. Continuer à me déprogrammer. Et rédiger ensuite ma propre déclaration de variables.
On nous apprend à avoir de bonnes notes, à choisir une voie, un métier. A faire des concessions. Mais jamais à choisir un endroit où on se sentirait bien. Vivre dans un endroit où on se sent vivant, c'est créer un environnement propice à faire émerger nos passions profondes. C'est choisir de s'implanter sur un terreau fertile pour y laisser pousser nos rêves.
Je crois qu'on ne construit rien avec l'idée des choses. Je crois qu'il faut s'autoriser la sensation des choses.
Je veux construire des souvenirs qui n'en sont pas encore.
Il y a peu de liens qui survivent aux changements. Qui résistent à la distance et au temps.
Un jour, il faut partir et tout déconstruire. Vivre de peu et se débarrasser du regard de ceux qui croient nous connaître trop bien. de leurs attentes et de leurs projections. Voici comment j'envisage mes prochaines années. continuer à me déprogrammer. Et rédiger ensuite ma propre déclaration de variables
Apprendre. Découvrir S'émerveiller. Expérimenter. Se relier à la nature; vibrer. Lâcher prise. Se connecter aux autres. partager. oser ne rien faire. Contempler. Improviser. Semer. Récolter. Donner. Rêver. Créer. Simplifier. Commencer. Imaginer. Se lancer. Exister. respirer. Ressentir. Ecouter. Clarifier. Essayer. Apprécier. Grandir. Exploser. Rire.Sourire. Guérir. Aimer. Chanter. S'élever. Se libérer. Vivre
Hiver.
On nous apprend à avoir de bonnes notes, à choisir une voie, un métier. A faire des concessions. Mais jamais à choisir un endroit où on se sentirait bien. Vivre dans un endroit où on se sent vivant, c'est créer un environnement propice à faire émerger nos passions profondes. C'est choisir de s'implanter sur un terreau fertile pour y laisser pousser nos rêves.
J’ai appris que sourire nécessite le travail de quinze muscles. Sourire à quelqu’un, ce n’est pas rien.
Le fait de savoir que tout évolue m’apaise.