Citations de Anaïs Vanel (109)
Quand on débute, le surf s'apparente plus à une activité sous-marine qu'aérienne.
Ma mere me répetait souvent: " tout le monde veut t'adopter". C'est parce que je me sens chez moi là où je me sens bien.
Je sors lentement de mes rêves paradisiaques. J’entrouvre les volets. Et je m'aperçois que les rêves que je fais ne sont ni plus ni moins que ma réalité.
J'ai appris que sourire nécessite le travail de quinze muscles. Sourire à quelqu'un, ça n'est pas rien.
On nous apprend à avoir de bonnes notes, à choisir une voie, un métier. A faire des concessions. Mais jamais à choisir un endroit où on se sentirait bien. Vivre dans un endroit où on se sent vivant, c'est créer un environnement propice à faire émerger nos passions profondes. C'est choisir de s'implanter sur un terreau fertile pour y laisser pousser nos rêves.
Sous l'eau, toutes les sensations sont décuplées.
J’ai appris que sourire nécessite le travail de quinze muscles. Sourire à quelqu’un, ce n’est pas rien.
Un coucher de soleil est comme une histoire d'amour. C'est une des choses les plus banales et les plus merveilleuses qui soient.
Il y a des gens dans les yeux desquels on se voit capables de réaliser tous ses rêves.
La voiture est pour moi le juste temps du voyage. Plus que le train ou l'avion. C'est le moyen de transport qui s'accorde le plus avec le changement. À mesure que la route défile, les pensées se concentrent sur l'arrivée.
J'aime sortir de l'eau. C'est comme revenir d'un long voyage. Le temps dans l'océan n'est pas le même.
Les amours de vacances ont la chaleur de l'été. Elles en ont le goût, la légèreté. La superficialité. Elles nous paraissent sans fin, comme ces journées d'été, où l'on en vient à oublier que les saisons changent.
Au bureau, l'été, il nous arrivait de passer en boucle des enregistrements de chants de cigales. Voilà où en était ma relation au monde du dehors. Voilà pourquoi, un jour, on prend la route avec un Berlingo plein à craquer direction la nature.
Un jour, j'ai acheté un Berlingo. J'ai mis quelques cartons dans le coffre et je suis partie. J'ai pris la route comme ça. Après ma journée de boulot, comme on part en week-end. J'ai dit au revoir à tout le monde. Comme une adolescente à la fin de l'été.
Toutes les blessures nous font progresser.
La bibliothèque est petite, comme un grenier. On y vient pour chercher quelque chose. Et on se retrouve à ouvrir des dizaines de malles. On en ressort des heures plus tard. En ayant oublié ce qu’on était venu chercher. Mais émerveillé.
Aujourd'hui, je veux goûter chaque jour qui passe avec la même intensité.
Les cabanes dans les arbres sont la porte vers un monde enchanté. Les fonds de jardin sont emplis de rêves d'aventure oubliés.
Je crois qu'on ne construit rien avec l'idée des choses. Je crois qu'il faut s'autoriser la sensation des choses.
Je suis traversée par l'idée que les maisons apaisent. Que les maisons guérissent.