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Critiques de André Chéret (70)
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L'intégrale de Rahan n°9 Le territoire des om..

En rangeant ce week-end d’anciennes bandes-dessinées et revues , j’ai eu le plaisir de retrouver cette intégrale de 1984, la 9 ainsi que la 17.. Elles étaient là parmi d’autres bandes-dessinées bien protégées du temps. Ce fut une grosse surprise car après de multiples déménagements, elles ont échappés au carnage du grand vide…

Dans cette intégrale, sous forme de fascicules on retrouve trois histoires, dont la première, capitale, l’enfance de Rahan, qui nous retrace sa découverte par Crao quand ses parents sont tués par des Goraks, puis l’éruption du Mont Bleu et la mort de son père adoptif Crao. Rahan se retrouve livré à lui même dans cette époque du Paléolithique et en plein Aurignacien… C’est ainsi qu’il découvre et fabrique de nouvelles armes comme des lances, des sagaies et bien sûr son coutelas d’ivoire.

La deuxième nous emmène sur « Les territoires des ombres » quand le culte des anciens lorsqu’il n’est pas vraiment compris peut occasionner quelques désagréments à ceux qui ne le connaissent pas.

Le troisième : « Le tueur de mammouths » nous raconte la rencontre de Rahan avec un clan qui a banni l’un des siens pour avoir tué un Deux-Dents (Mammouth) alors que l’hiver arrive et que la nourriture se fait rare. Mais voilà quand la douleur de la perte d’un être cher peut faire perdre toute raison, la vengeance est-elle l’apanage de chacun ???

Dernièrement j’avais lu Le mariage de Rahan en virtuel par ebook, cette fois ci, j’ai pris plaisir à redécouvrir sa jeunesse et sa découverte des autres tribus de « Ceux-qui-marchent-debout ».. J’ai surtout pu manipuler une ancienne bd toute en couleur, revenir sur les planches, m’y attarder, un bonheur !!!. Vive les livres papier.. ;-)))
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Ce quatrième volume de l'intégrale Rahan ne commence pas, cette fois, par quelques pages sur les auteurs et dessinateurs ou le journal Pif, mais se contente, en guise d'introduction, de lister toutes les parutions de Rahan, de façon extrêmement détaillée. Et c'est assez impressionnant, de quoi offrir encore pas mal de volumes à l'intégrale.



Puis viennent huit nouvelles aventures, dans lesquelles le coutelas d'ivoire (qui a droit à la couverture de ce tome) décide du chemin à prendre. Un chemin qui mène Rahan vers des contrées toujours exotiques, avec moult volcans (la Terre venait de se former sans doute…), mais aussi des cocotiers, des mammouths, des forêts, des fleuves, lacs, marécages… autant de décors dans lesquels André Chéret nous immerge avec ses dessins toujours aussi riches.



J'aime bien trouver dans chaque volume un fil rouge, ici je dirais qu'il s'agit des animaux, agressifs et gros si possible, que ce soit le mammouth, les requins, le poisson-serpent, la pieuvre géante, le tigre aux dents de sabre et même une horde disparate (lion, tigre, guépard, ours brun...) le pourchassant tous ensemble ! Je vous rassure, il les aura tous par la ruse ou avec son coutelas, qui sert souvent pour se défendre dans ce tome mais aussi à inventer… le pont tournant !



Vous l'aurez compris, c'est toujours un immense plaisir que de suivre Rahan dans ses aventures préhistoriques. En route vers le cinquième tome.

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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Après deux premiers tomes plutôt sur l'enfance de Rahan, dans un ordre un peu chaotique, ce troisième volume enchaîne huit aventures dans un ordre chronologique plus logique. S'il fallait lui trouver un fil rouge comme les précédents, ce serait les poisons, qui reviennent à plusieurs reprises dans les histoires de ce tome 3.



Toujours aussi amusantes et riches en action (avec des peuples presque toujours hostiles, au moins au début, et un affrontement à mains nues contre un mammouth !), ces nouvelles aventures sont très inventives (à l'image de Rahan qui invente entre autres la couture et le nœud coulant) et toujours aussi plaisantes à lire et regarder.

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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Je poursuis ma (re)lecture des aventures préhistoriques de Rahan avec ce deuxième tome de l'intégrale et ses sept nouvelles aventures. Dans le premier tome, on faisait un saut dans le temps entre son enfance et sa vie adulte, où l'on apprenait qu'il avait récupéré le coutelas d'ivoire d'une tribu de pêcheurs. Cet évènement nous est ici conté, dans "La jeunesse de Rahan".



Puis les aventures s'enchaînent, entre découvertes et rencontres souvent dangereuses. Le fil rouge semble être le coutelas, avec sa récupération donc, mais aussi plusieurs histoires où il le perd, que ce soit à cause d'hommes, d'un singe, d'un lynx ou d'une crevasse.



Le suspense est toujours bien présent, les rencontres sont variées et souvent hostiles mais Rahan (avec l'aide de Roger Lécureux au scénario) trouve à chaque fois des solutions pour se sortir des situations périlleuses et ainsi poursuivre son exploration du monde, toujours bien mis en scène par les dessins d'André Chéret. Tome 3 dans un mois…

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Rahan, Tome 11 : L'incroyable Romain la Roche

Un Rahan un peu moins intéressant que les autres. Ce 11ème tome de Rahan fils des âges farouches met en scène le coutelas d'ivoire. On y voit l'homme aux cheveux de feu aux prises avec des animaux très forts qu'il domine aisément...On rencontre même des ptérodactyles...
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Mes lectures de Rahan remontent à l’enfance, je vais donc m’abstenir de compter combien d’années cela représente. Se replonger dans les aventures du héros de Chéret et Lécureux c’est un peu une fontaine de jouvence. Il faut dire qu’il faut retrouver son âme d’enfant pour apprécier pleinement les histoires de Rahan. Les différentes histoires réunies ici reposent toutes sur le même schéma narratif, les aventures racontées se ressemblent toutes un peu. De plus, la voix off est un peu emphatique. Du coup, lire tout le volume à la suite peut se révéler lassant à moins de retrouver son regard d’enfant. La lecture devient alors très plaisante. On s’émerveille de nouveau devant le très beau dessin de Chéret et on rajeunit en suivant les dangers auquel Rahan est confronté.
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Si l'envie ne me manquait pas de relire les aventures de Rahan depuis quelque temps, la mort de son dessinateur en mars 2020 a été le déclencheur, et je pense (re)lire l'intégrale (du moins les tomes que je possède, environ les deux tiers, mais je compte bien compléter ma collection), en même temps que mes filles découvrent ces aventures, à raison d'un tome par mois.



Et voici donc le premier tome, qui rassemble sept histoires, précédées par quatre pages d'introduction sur la genèse de cette BD. La première histoire, celle de son enfance, est certainement la plus intéressante, qui raconte comment sont morts ses parents puis sa famille adoptive, faisant de lui un jeune homme toujours sur la route (enfin les sentiers) à la rencontre de ceux qui marchent debout.



Suivent d'autres aventures, toujours riches en affrontements, découvertes et rencontres, mais rarement très crédibles, tant par leurs rebondissements que par les légèretés historiques prises par les auteurs, qui mélangent les périodes de la préhistoire et les niveaux de développement, sans parler de quelques animaux disparus depuis des millions d'années.



Les dessins de Chéret sont très riches, il est aussi à l'aise pour les animaux que les humains et les décors variés et sait leur donner beaucoup de dynamisme.



Les premières aventures d'une longue et généreuse saga, vivement le mois prochain !

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Rahan - Intégrale N&B, tome 4

L’inventeur génial des âges farouches.

Le tome 4 de l’intégrale en noir & blanc du saigneur des goraks déroule sur un beau papier dans un grand format lisible 14 courts récits de 20 planches parus entre juillet 1972 et novembre 1973 dans le journal d’obédience communiste Pif gadget (1969-1993). Dans la première aventure, « Le démon des marais », Rahan aide le clan des marais à vaincre leur frayeur et leur macabre superstition en piégeant Kariak-le-Démon (diplodocus survivant de l’ère secondaire). Accessoirement, il sauve d’une mort sacrificielle la belle Onoo du clan des collines. Un rapprochement sensuel a lieu mais Rahan conserve une attitude chevaleresque, la ramenant main dans la main vers sa tribu. Ensuite, « L’île du clan perdu » voit Rahan, pris par une tempête, s’empêtrer dans les peaux tendus lui servant de voile sur son radeau. Rejeté inconscient sur le rivage d’une île, il bénéficie d’une ventilation artificielle effectuée par la jeune et séduisante Orooa. A son réveil, face à l’apparition d’un tel ange torse nu juché sur son torse, il s’exclame : « Rahan n’imaginait pas ainsi le territoire des ombres ! ». Le fils des âges farouches va devoir se concilier les bonnes grâces des deux chefs d’un clan famélique, Arturk et Traor. En imaginant un piège à poissons et à oiseaux, Rahan est enfin écouté mais l’île est néanmoins incapable de pourvoir aux besoins des hommes. Dans « Les chasseurs de foudre » Rahan assiste, médusé, à l’avancée de chasseurs, protégés par des boucliers de bois, cherchant à embraser leurs torches dans la lave incandescente. Il sauve l’un deux et le ramène vers les siens mais Trao, le chef, voit d’un mauvais œil l’arrivée de Rahan qui maîtrise le feu et remet ainsi involontairement en question l’autorité de Trao. Dans « L’herbe miracle », Rahan, à bout de force, arrive en rampant dans une oasis pour y découvrir des hommes ne maîtrisant pas les armes mais connaissant les vertus de plantes médicinales et la domestication du chameau. « Le retour des goraks » pourrait constituer un des récits phares du recueil avec l’apparition de tigres à dents de sabre colossaux contre lesquels Rahan met au point une arbalète géante pour en venir à bout. « Les hommes sans cheveu » est un récit où Rahan s’oppose au sorcier Araya qui : « préfère manger le gibier que les autres capturent ». Lonoo, fille de Granook, ancien chef aujourd’hui défunt, s’oppose à Araya mais le poussah retors dispose de Taurk, un buffle puissant et agressif et d’arènes naturelles. Rahan va s’improviser toréador et picador. « Les larmes qui volent » voient l’apparition des bulles de savon, objets insaisissables décuplant la convoitise et la frustration des chasseurs. « Les coquillages bleus » posent le principe de l’offre et de la demande, les coquillages bleus, rendus difficiles d’accès par la proximité des peaux bleues (des squales agressifs) deviennent rares, précieux, déclencheurs de vols et de meurtres. « Ceux de la terre haute » est l’occasion pour Rahan d’inventer le monte-charge (Rahan vient d’expérimenter accidentellement le phénomène du contrepoids). Dans « Celui qui avait tué le fleuve », Rahan met au point le trident, arme qui en fait un petit dieu de la pêche mais des chasseurs embusqués le voyant piquer le fleuve pour en extraire des poissons et découvrant l’eau devenir rouge sang (du fait d’un effondrement de terrain en amont suite à une éruption volcanique), ils attaquent Rahan, pensant qu’il a tué le fleuve. « L’arme à trois bras » permet à Rahan de concevoir les bolas, des armes de jet utilisés depuis la préhistoire jusqu’à nos jours par les gauchos argentins. Cheveux de feu rencontre aussi Tanaou, jeune femme aux cheveux nattés. Jeté dans un cul-de-basse-fosse, Rahan saura tirer profit de ses découvertes, l’entrelacement de lianes reliant trois masses sphériques (des crânes humains) pour s’extirper d’un piège mortel. « Le petit homme » constitue peut-être la seconde aventure majeure du recueil. Des hommes de très haute taille doivent régulièrement traverser une rivière empoisonnée et empoissonnée de piranhas pour aller chercher de l’eau potable sur l’autre rive. Avec des bambous, Rahan va concevoir un système d’irrigation pour sauver de la soif tout le clan des géants. « La mère des mères » est l’occasion pour le scénariste humaniste de dénoncer le racisme et l’esclavagisme. Rahan va concevoir le déplacement d’une masse de pierre colossale en forme de femme déifiée (une Vénus paléolithique) sur un roulement de troncs d’arbre. Il amorce le principe de la roue. A noter que le sorcier Baha, despote raciste ressemble à André Chéret lorsqu’il se caricature. Enfin « Celui qui fait des nuages » permet à Rahan de trouver une utilité aux signaux de fumée qu’il établit à partir des volutes de fumée d’un feu qu’une palme fractionne en petits nuages.

Les récits concoctés par le scénariste inspiré qu’était Roger Lécureux et par André Chéret, dessinateur magistral, peuvent se déguster à raison d’une ou deux aventures le soir, posologie idoine avant de s’endormir du sommeil du juste. Les hommes sont perfectibles et le progrès technique leur permet de s’affranchir. Rahan travaille à la circulation de l’information et des savoirs. Il est résolument moderne mais est-ce suffisant pour être heureux ? Déjà de gros malins (chefs brutaux, sorciers fielleux) essaient de faire trimer les autres à leur avantage. Le ver semble être dans le fruit comme le serpent dans l’esprit des hommes. Rahan a du pain sur la planche savonnée de l’humanité mais ses histoires défient le temps et veulent croire en un futur enchanté.
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Rahan - Intégrale N&B, tome 3

Celles-et-ceux-qui-marchent-debout.

Couvrant la livraison mensuelle voire bimensuelle au journal Pif Gadget des récits de Rahan formatés en 20 planches en noir & blanc sur la période courant de juin 1971 à mai 1972, le tome 3 de l’intégrale propose la quintessence du duo Lécureux/Chéret. Les aventures développent les thèmes récurrents de la saga préhistorique : guerres des clans, sorciers malveillants, chefs brutaux, humiliations, sauvagerie mais aussi observation, apprentissage, mémorisation, transmission des savoirs, communication, psychologie, fraternité, force, courage, remise en question… André Chéret est au sommet de son art. Son trait virtuose transmet l’élan, la vitesse quand son travail sur les détails densifie les textures et les chairs, incarnant les hommes et les bêtes. Les cadrages sont audacieux et surprenants. Le travail des ombres est époustouflant. André Chéret invente et insuffle son génie passionné dans chaque case. Il semble exulter à dessiner les animaux : karaka (stégosaure carnassier), longue-crinière (lion), wampa (ptérodactyle), deux-nez (rhinocéros), quatre-mains (gorille), deux-dents (mammouth), deux-cornes (gazelles), longue-corne (buffle), peau-de-bois (crocodile), etc. Le bestiaire est varié et criant de vitalité. Il est impossible de distinguer un des récits tant l’ensemble est d’une haute tenue narrative et visuelle. Quel enfant n’aurait pas envie de décalquer ou de reprendre à main levée le stégosaure (anachronique et dénaturé, les stégosaures étant éteints et de surcroît herbivores) quand il arrache un palmier et semble gratter le sol à la manière d’un taureau furieux au moment ou Rahan le provoque. Les ombres portées de ses plaques osseuses, les plis de sa peau, le trait finement hachuré des contours, les aplats noirs s’exténuant dans le blanc aveuglant des lumières crues dimensionnent extraordinairement le dinosaure et le gravent au burin dans la mémoire. André Chéret s’en est allé rejoindre jeudi (noir) 5 mars 2020, à l’âge de 82 ans, le « territoire des ombres » plus de vingt ans après le merveilleux scénariste de bandes dessinées pour la jeunesse, Roger Lécureux (1927-1999). Si une page est tournée et toute une époque révolue, demeurent des productions artistiques et populaires, exigeantes et accessibles, du nanan pour les générations à venir de celles-et-ceux-qui-marchent-encore-debout.
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

J’avais déjà lu 7 de ces 8 histoires dans une collection antérieure mais quelques changements de plans, le dessin un peu different m’ont fait redécouvrir ces aventures.

« La falaise du sacrifice » pourrait être un épisode qui définit complètement Rahan : chanceux, courageux, chanceux, pourchassé par de nombreux ennemis, chanceux, tenace et... chanceux car survivre à toutes ces épreuves et tout bonnement inconcevable. Mais c’est ce qui fait tout le charme de cette série.

Ensuite, Rahan va rencontrer des femmes (« la flèche blanche ») dans une histoire assez classique avec le triptyque hostilité-monstre-amitié.

Rahan va également vivre une aventure avec « le peuple des arbres » où il sauvera la vie d’un petit chimpanzé et vice-versa. Une histoire sympathique avec un peu d’humour.

« Le coutelas d’ivoire » est une histoire où on constateras que Rahan peut parfois faire preuve de stupidité mais cet homme est tellement plein de ressources (et de chance qu’il appelle lui hasard !) qu’il se sortira sans problème de tous les ennuis.

« Le territoire des ombres » est une histoire assez basique de poursuite mais tout réside dans la révélation finale assez étonnante.

« Le tueur de Mammouths » est une occasion pour Rahan de donner une leçon de morale qui me paraît pour une fois assez discutable en légitimement la vengeance.

« Le clan du Lac Maudit » , un classique de la série avec un sorcier mauvais et une invention de Rahan qui aurait pu être plus judicieuse et surtout plus simple (et pourquoi ne pas faire juste la première partie comme une sorte de pont-levis ? Non ? Trop simple ? Effectivement l’idée de Rahan est plus fun).

Et enfin « la terre qui parle », la moins réussie des histoires avec une querelle entre clan très facilement interrompue par un simple cours de natation (j’avoue avoir fait un résumé très simplifié de cette aventure qui est quand même pour ma part vite expédiée).
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Dans ces huit aventures, nous retrouvons le Rahan tueur de monstres (Mort à la Manta), découvreur au hasard du noeud coulant (le nouveau piège) et de l'aiguille et du fil à tricoter (le rivage interdit). Les sorciers seront encore nombreux à croiser sa route et à perdre leur autorité néfaste suite aux démonstrations de Rahan de leur perfidie surtout dans l'histoire de « comment aurait fait Crâo » ou du « Chef des chefs ». Les mauvais chefs auront aussi la vie rude comme dans « le collier de griffes », « l'arme qui vole » ou encore « l'arbre du démon ».

Même si le côté chanceux de Rahan est parfois irritant (après c'est pas le premier héros à faire preuve de chance exubérante !), c'est parfois la trop grande facilité de résoudre les problèmes qui est agaçant dans ces histoires, sans parler des incohérences ou du réalisme. Le format particulier (des histoires plus ou moins longue mais d'environ 20 pages) en fait une BD particulière qui ne permet pas de développer une intrigue très longue et donc les soucis de Rahan sont généralement vite expédié à coups d'inventions qui tombent à pic : il pourrait faire appel à des découvertes plus anciennes mais c'est toujours la découverte du moment qui est étrangement adaptée au soucis du moment. Les ennemis deviennent aussi rapidement des amis voire meurent ou s'exilent presque volontairement !

J'apprécie malgré tout beaucoup cette série qui développe de bonnes morales et dont le héros est très attachant, même si il mériterait des fois de vivre des histoires plus longues et peut-être plus aventureuses...
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Retour à la jeunesse de Rahan dans ce tome 2 de l’intégrale où celui-ci va obtenir son coutelas si précieux pour la suite de ses aventures.

Le côté « magique » du coutelas explique peut être la chance immense que Rahan traîne d’albums en albums.

Un tome 2 donc composée de 7 histoires plus ou moins intéressantes mais globalement passionnantes à suivre.
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Rahan, fils des âges farouches - Intégrale, tom..

Après avoir lu « Rahan nouvelle collection », je retrouve le personnage dans cet intégrale. Une nouvelle série au dessin différent et avec un Rahan qui n'est qu'au début de ses aventure et qui est donc lui aussi différent dans son assurance notamment.

Par contre, les épisodes ne se suivent toujours pas aussi logiquement. Après avoir suivi l'enfance de Rahan, un épisode extrêmement intéressant, on ne poursuit pas avec l'épisode de la récupération du coutelas alors que c'est la suite logique ! A part toujours ces incohérences de continuité de l'histoire, les aventures des Rahan sont intéressantes et ses découvertes toujours aussi nombreuses : l'hameçon, le boomerang, l'alcool et même que la Terre est ronde !!!

A noter que le texte d’introduction de l’album revient sur la genèse de la création du personnage, une partie très intéressante notamment pour les fans de Rahan.
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Homo sapiens - Intégrale, tome 1

Cette BD est adaptée d'un documentaire télévisé. Je ne suis pas fan des BD, mais en l'ouvrant, les dessins m'ont tout de suite plu. Comme nous suivons le quotidien d'homo sapiens et de Néanderthal, il n'y a pas de bulle comme dans les BD traditionnelles, mais des textes courts pour que l'on puisse suivre l'évolution des clans. Je la trouve vraiment bien faite et très jolie. A consulter!
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Revue Rahan, n°4 : Les monstres

3 histoires avec des animaux soit venus du fond des âges (en l’occurrence ceux des dinosaures) soit de l’imaginaire (des félins géants).

Des histoires qui mêlent donc le fantastique aux inventions de Rahan pour éliminer ces monstres géants.

Même si je trouve une petite incohérence, les chasseurs réussissent à tuer un dinosaure géant avec des armes conventionnelles mais pas des félins géants moins gros et au cuir moins épais (?!), les histoires sont intéressantes. Les histoires des Rahan étant assez courtes, on est parfois déçu qu’elles ne soient pas assez développer comme par exemple ce début de romance de Rahan avec une prisonnière libère où encore un peu plus de suspense dans la lutte contre ces bêtes terribles.
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Rahan - Intégrale N&B, tome 1

Les débuts d’un bon Aryen.

A peine édité, déjà indisponible, le 1er tome d’une intégrale Rahan en noir & blanc à paraître en 10 volumes aux éditions Soleil est en passe de devenir un objet de collection alors que l’esprit des créateurs de la série, Roger Lécureux et André Chéret, était à l’origine ouvert au plus grand nombre. La bande dessinée, en 1969, quand Rahan est né, était populaire et accessible. Pauvre du lumpenprolétariat, il était encore possible d’arriver à grappiller les centimes nécessaires à l’achat de Pif gadget et si ce n’était pas le cas, de troquer, d’échanger, de marchander afin de constituer des collections d’illustrés à bon marché, de Blek le Roc à Cap’tain Swing, d’Akim à Tarzan, de Mandrake à l’Ombre qui marche. Aujourd’hui, il faut débourser en conséquence pour retrouver les odeurs d’imprimerie de l’enfance et surtout les qualités d’impression incomparables d’antan sur un papier granuleux d’époque. La nostalgie se monnaye et le plaisir se frelate alors que la surenchère d’images de synthèse bien lissées bat son plein. Bien sûr, il peut être difficile d’apprécier le propos quand Rahan tue à bras raccourci les fauves et tous les animaux menaçants, crocodile, serpent, sanglier, etc. La protection de la grande faune n’était pas à l’ordre du jour et il était encore moins question de la 6e extinction animale de masse programmée. Seul le message de fraternité, de justice et de tolérance était essentiel. Le premier récit complet de 20 pages qui ouvre le recueil s’intitule « Le secret du soleil ». Rahan est en Australie avec ses kangourous et ses boomerangs. Il poursuit le soleil afin de dénicher son repaire. Heureusement, la métaphore d’une course en pirogues autour d’une île met la puce à l’oreille au fils des âges farouches. Rahan a l’intuition que les sphères gravitent dans l’espace ou du moins que la Terre est ronde. C’est osé mais ça passe. Le lecteur opine du chef à la trouvaille du scénariste. Le dessin un peu amidonné des débuts de Chéret s’assouplit rapidement au fil des épisodes. Déjà le 4e récit, « Le tombeau liquide », montre un dessinateur en phase avec son personnage et le bestiaire de la préhistoire. Rahan acquiert ses traits définitifs. Les histoires s’enchaînent et le plaisir de la redécouverte est constant. Des bonheurs graphiques, des astuces scénaristiques agrémentent sans cesse le parcours jubilatoire du lecteur conquis à vie. Certains dessins sont des merveilles. Il est difficile de mettre en avant une histoire plutôt qu’une autre. Peut-être que celle du « Petit d’homme » est la plus séduisante quand Rahan recueille un bambin fugueur à quatre pattes et fait la nounou ? Alors qu’il épargne Baghaé la panthère, en apercevant ses petits, Rahan se trouve récompensé par l’animal plus tard. Celui-ci s’étonnera : « Les bêtes seraient-elles plus loyales, plus reconnaissantes que ‘Ceux qui marchent debout’ ? » Les enfants savent souvent attendrir les cœurs solitaires des chasseurs les plus endurcis. Rahan reprendra vite ses habitudes ensuite et le coutelas d’ivoire sèmera la mort à nouveau. Dire que les auteurs ont produit 170 épisodes pour un total d’environ 3 500 planches ! Il fallait bûcher pour croûter mais le résultat est bien là. Rahan est une somme et le psychanalyste peut déjà fourbir ses armes car le personnage est un cas.
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Revue Rahan, n°3 : Les clans sauvages

Pour la première histoire, Rahan voit plusieurs épreuves lui tomber dessus et sa chance légendaire lui être d’un grand secours : une chute qui aurait dû être mortelle, un combat contre un fauve entravé des mains et des pieds et la même chose face à un saurien. Bref, la chance mais surtout une sacré force physique.

Ensuite, Rahan fuira devant d’étranges apparitions venues du territoire des ombres ... avec à la fin une conclusion amusante.

La troisième histoire le fera rencontrer un chef violent et dure.

3 histoires sympathiques qui donnent le ton des aventures de Rahan faites de rencontres terribles, étranges mais aussi heureuses.
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Revue Rahan, n°18 : L'île des morts vivants

Une histoire intrigante où Rahan va être confronté à des squelettes kidnappant les chasseurs de 2 clans sous la coupe, encore une fois, d’un sorcier fourbe et mauvais. L’histoire est assez palpitante car de nombreux éléments composent le récit : un fait surréaliste, un sorcier fourbe, un couple mixte des 2 clans qui se cachent, une grotte qui cache un secret ... malgré une histoire courte comme tous les épisodes de Rahan, c’est un récit très réussi.

La seconde histoire en pâti évidemment où on retrouve une banale guerre de territoire entre un clan trop doux et faible face à des guerriers sans pitié. Une occasion pour Rahan de sortir une morale toujours juste.
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Revue Rahan, n°16 : Au pays de l'étrange

Une première histoire peu intéressante sur un clan vénérant un crâne géant et le territoire des ombres. Une occasion pour Rahan de louer au contraire la vie.La seconde histoire n’est guère plus développée mais tourne autour de la même idée de profiter de la vie et surtout des échanges avec les autres hommes. Et enfin la troisième reprend la thématique de la vie où Rahan va subir une de ses plus terribles épreuves où il sera enfermé de longs mois dans une grotte peu lumineuse. Le manque de nourriture et de luminosité marqueront Rahan.

Et c’est en toute ironie que l’album se termine par un duel à mort avec un Rahan qui va accomplir un acte qu’il se refuse à faire habituellement.

Je trouve cet album bien construit par ces histoires qui se suivent et qui sont liées les unes aux autres par leur moralité.
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Revue Rahan, n°11 : Rahan et les petits d'h..

Dans cet album thématique sur les « petits d’hommes », Rahan fait preuve encore de courage, de force, de bonté ... et de chance il faut bien le dire (je soupçonne que Rahan et Tintin ait le même Dieu protecteur, à moins que Tintin soit la réincarnation de Tintin ... bon je m’égare...hihihi).

Toujours avec de nobles morales, les histoires sont palpitantes et intéressantes.

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