Oui, voici, l'hiver est passé,
la pluie a cessé, elle s'en est allée.
Les bourgeons se voient sur terre,
le temps du rossignol est arrivé,
la voix de la tourterelle s'entend sur notre terre.
Le figuier embaume ses sycones,
les vignes en pousse donnent leur parfum.
Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers-toi-même !
Ma palombe aux fentes du rocher, au secret de la marche,
fais-moi voir ta vue, fais-moi entendre ta voix !
Oui, ta voix est suave, ta vue harmonieuse.
(extrait de "Va vers toi-même", versets 11 à 14)
choisir la vie, c'est aujourd'hui opter pour l'utopie, c'est la faire pénétrer dans l'histoire et réduire jusqu'à les effacer les zones d'ombre encore soumises à l'empire de la Mort
IHVH-Adonaï Elohîms forme le glébeux Adâm, poussière de la glèbe Adama Il insuffle en ses narines haleine de vie : et c'est le glébeux, un être vivant.

As-tu vu la frontière du royaume de l'amour ?
Douleur du vouloir aux naufrages méphitiques
Algues moirées aux profondeurs marines,
Les yeux éblouis aux secrètes couleurs,
Vibrent du baiser sur le roc englouti,
Durables ferveurs des tortures extasiées.
L'âme en allée renonce aux mots prononcés
Dans l'imminente nuit du royaume d'amour.
As-tu vu la frontière du royaume de l'amour ?
De ses mains il ouvre les portes verrouillées
Des flancs interdits. Dans l'ombre de la forêt,
Il boit au creux du rocher le vin du mystère,
Il s'assouvit, affamé, du froment de chair.
Des étoiles déchirent sa nudité.
Dépouillé aux chevelures d'abîmes,
Il voit s'écrouler le mur et la digue.
Mais au lait de la vie, il chante d'allégresse
Déferlement des hauteurs refusées,
Effondrements des abîmes crées,
Il chante leur cruauté.
As-tu vu la frontière du royaume de l'amour ?
Sans regard, sans oreilles, sans voix, il frôle
Les buissons du sentier, les doigts déchirés
Un corps dépouillé flotte aux ombres de la nuit.
Un corps décharné
O, la longue douleur,
Emcrge exangue, o, la longue ténèbre,
Au sang de la nuit,
Un corps épuisé, lancé, fracassé
Aux tempêtes polaires,
Un corps déchiré aux poignards sans garde,
Aux Kriss ensanglantés des guerres intérieures,
Un corps aux oreilles mortes, aux yeux crevés,
À la langue arrachée, aux mains mutilées,
Au ventre écrasé,
Aux pieds broyés aux innocences du Solstice,
Disséqué aux scalpels du silence,
O, torture, o, police souveraine,
O mer, mer,mer sanglante au calices des rois,
Un corps torturé pour sa garde et son trésor...
As-tu vu la frontière du royaume de l'amour ?
***
Je ne suis que ce chant que tu mets en mes lèvres
Je suis à toi: à toi mes bras, à toi mes jambes,
À toi mes mains, à toi mon ventre, à toi mes reins
À toi mes seins, à toi mes dents, à toi mes lèvres,
À toi ma langue, à toi ma bouche, à toi mon chant,
À toi mes yeux et mes regards et ma parole,
À toi mon cœur et mon vouloir et mon savoir,
Tienne ma colère, ma douceur est à toi,
A toi mes élans, mes refus,
Tout est à toi, et rien en moi qui ne soit tien,
En mon ivresse j'ignore
Ce qui en moi est encore mien.
Je ne suis que la joie que tu mets en mon cœur:
Je t'ai donné mon âme, ma foi, ma parole,
Mon espoir, mon nom, ma volonté. Amour,
Ayant tout reçu de toi je t'ai tout remis,
Et suis sorti de moi
Pour me livrer en cette oblation,
Holocauste de mes puissances, don pur,
Dans le geste sans fin qui remet en tes mains
Tout pour toujours.
Dépouillé, je peux en cette remise immense,
Découvrir ton royaume,
Dont ma mort me fait roi.
Succombant à l'appel de ton verbe
Je réponds aux symphonies
D'une gloire abolie, o, ciel, o, terre,
Et je brûle en ta joie aux pelouses d'étoiles.
Je ne suis que ce chant que tu mets en mon âme.

Un regard sur la Bible: ~~ Son livre a été multiplié, donc il a produit 115 exemplaires ... l'église en a choisi quatre ... et en a jeté les autres ... l'un de ces quatre a dit son propriétaire ~~ que c'était juste des lettres qu'il envoyait à un ami ... et j'ai lu tous~~ J'ai trouvé que ces évangiles étaient de nombreuses contradictions ... et j'ai lu un véritable évangile ~~ qui est plus vrai que tous les évangiles..et c'est l'évangile de Saint " Barnabas", qui a été rejeté par l'église ... parce que ses paroles sont vraies de ce que dire le livre de l'Islam (le Saint Coran) ... Il dit: Christ, que la paix soit sur lui a dit que Muhammad viendrait après lui un messager qui sauvera l'humanité. Les participants se sont exclamés: Viens, ô Muhammad, sauve-nous ... et il ~~ regrettera son rejet ... ~~ Aussi la réunion de 325 AD est venue avec des pensées qui ont aggravé la boue. L'empereur les a rassemblés et leur a imposé de dire que Jésus est le fils de Dieu..et qu'il est un dieu. Et que lui et le Saint-Esprit et Dieu est une chose ... tant de moines ont rejeté ce dicton ... Mais qui était au service de l'empereur était d'accord ... c'est ainsi qu'il est entré dans le christianisme ~~ changer..pour ça l'Islam vein pour corige less fautes .
Siredjeddine Abdelatif
Moi, l'amaryllis du Sharôn, le lotus des vallées.
Comme un lotus parmi les vinettiers,
telle est ma compagne parmi les filles.
Comme un pommier parmi les arbres de la forêt,
tel est mon amant parmi les fils.
Je désirais son ombre, j'y habite ;
Son fruit est doux à mon palais.
Il m'a fait venir de la maison du vin.
Son étendard sur moi, c'est l'amour.
(extrait de "Lotus des vallées", versets 1 à 4)

Lève-toi : l’amante doit sortir de sa passivité, de sa langueur. Elle doit pour elle-même, en elle-même trouver l’énergie de sa résurrection, se lever de sa geôle pour elle-même. Sortir de sa geôle pour aller non pas vers un homme – non pas pour changer de maître et de geôle – mais pour se retrouver elle-même dans son éternel départ vers elle-même. Il me semble que c’est le mouvement le plus profond et le plus significatif du Cantique – sans aucun doute possible en ce qui concerne le texte : « Lekhi lakh » signifie bien « Pars vers toi-même ». C’est à un départ absolu que l’amant invite l’amante. Il veut un éveil, une résurrection et un départ qui permette à l’amante de se retrouver elle-même et de rencontrer son propre destin, son propre visage aux reflets et aux accomplissements de l’amour absolu. Elle n’aura d’autre maître et d’autre loi, en son départ prochain d’éternité que la voix de son amant – que la certitude de son amour. (Commentaire de II.10)
ENTÊTE Elohîm créait les ciels et la terre,
la terre était tohu-bohu,
une ténèbre sur les faces de l'abîme,
mais le souffle d'Elohîm planait sur les faces des eaux.
Elohîm dit : " Une lumière sera. "
Et c'est une lumière.
Elohîm voit la lumière : quel bien !
Elohîm crie à la lumière : " Jour. "
À la ténèbre il avait crié : " Nuit. "
Et c'est un soir et c'est un matin : jour un.