Andy Kubert

EXTRAIT "Et si l'univers Marvel s'était révélé en 1602? Voici le présupposé des huit épisodes qui composent cette mini-série, rassemblée en album unique dans le cas présent. Les principaux personnages Marvel se voient donc rhabillés à la mode 17e siècle. Nous avons les Quatre Fantastiques, les X-Men, Spider-Man, Nick Fury, Hulk, le Dr Strange, Daredevil, la Veuve Noire, Thor et le Docteur Fatalis. Neil Gaiman mêle complots d'époque, et menaces cosmiques, pour un résultat tout à fait agréable à lire. Les transpositions sont toujours très justes, parfaitement adaptées. "

Les héros de Marvel m'étaient familiers surtout sous leur forme télévisuelle, dessins animés ou films. Des soupers héros dont les histoires ne me transportaient pas vraiment.

Et j'ai ouvert 1602. J'ai aimé le graphisme, l'histoire, justement ces supers héros des temps anciens, rien a voir avec ceux du 20ème siècle.

1602 m'avait conquise, les héros sont je trouve plus "finis" que ceux du 20ème siècle. Une très bonne approche de Marvel pour la novice que j'étais.

Ma première pensée fut "Mouais, des héros Marvel avant le 20ème siècle, cela va être trop bizarre".

Et puis, je me suis lancé, je n'avais plus de BD à lire, il m'en fallait, je m'achète donc MARVEL 1602.

Et là, et bien je suis heureusement surpris, et puis Neil GAIMAN nous concocte un scénario bien léché qui tient en haleine. Les dessins de Andy KUBERT sont plus que satisfaisants, cela contribue grandement à la bonne atmosphère. Bref, c'est une bonne BD, réservée aux fans de la première heure à mon sens : afin de retrouver une espèce de sentiment de découverte des identités et des pouvoirs qui pouvaient nous tenir en haleine dans les années 80.

Je valide.

Un scénario peu efficace avec des dialogues vraiment mal tournés (problème de traduction évidente) avec des dessins grossiers.

L'ensemble n'est pas assez dynamique et l'intrigue est difficile à situer dans l'univers X-Men.

Et voici déjà venu le temps du dernier numéro de la revue Flashpoint d’Urban Comics, ce qui est normal puisqu’il s’agit d’une revue dédiée à la publication d’une mini-série en 5 épisodes.

Au menu du n° 3 donc, les épisodes 4 et 5 du Flashpoint de Geoff Johns. « J’ai envie de dire » que tout fan de comics doit avoir lu l’épisode 5, puisque c’est lui qui prépare / annonce / précède / explique le relaunch DC de septembre 2011, c’est-à-dire l’événement de la décennie (ou presque) dans le monde du comics. Et tant qu’à faire, ces 2 derniers épisodes sont pour moi le couronnement d’une mini série tout à fait réussie, avec une dose d’émotion qu’on ne s’attendait pas forcément à trouver. Dans le n°4, au milieu de références à l’univers « classique » DC à foison (le pilote d’avion Hal Jordan…), Cyborg et Batman convainquent les ados qui composent Capitaine Tonnerre de les rejoindre dans leur lutte contre les Atlantes et les Amazones, et Néga-Flash, qui est bien sûr derrière tout cela, arrive comme cliffhanger à la dernière page. Dans le n°5, tout est expliqué (enfin, si l’on peut dire) : Barry Allen, Flash a voulu retourner dans le passé pour empêcher Néga Flash de tuer sa mère ; ce qu’il a fait et qui a crée une ligne temporelle différente, celle de Flashpoint. S’ensuivent de nombreux rebondissements avec Batman, Grifter et la Résistance, Superman (qui revient à point nommé), et les fameuses pages « émotions » où Barry Allen retrouve fugacement sa mère ; puis la double page « Pandora » sur les 3 lignes chronologiques dont on se demande encore ce que cela va bien pouvoir entraîner, et le retour dans l’univers « classique » (ou relaunch ?) avec encore une séquence diablement émouvante avec Batman. Au total, Geoff Johns et Andy Kubert nous livrent vraiment une très belle saga, qui tant par son importance chronologique que par sa qualité intrinsèque mérite d’être dans toute bibliothèque d’amateurs du genre. A noter aussi que les notes de contextes d’Urban sont fort utiles pour tous ceux qui ne maîtrisent pas les 70 ans de continuer de l’univers DC !

En complément, ce numéro reprend le « tie-in » Flashpoint : Projet Superman, qui explique ce qui est arrivé à Superman dans la ligne temporelle Flashpoint, et pourquoi Kal El est un homme blafard et rachitique au lieu du bon gars musclé du MidWest qu’on connaît. Scott Snyder – car c’est lui au scénario – se tire fort bien d’un exercice qui aurait pu être fort ennuyeux et l’habillage d’une réflexion intéressante sur le héros, le libre arbitre et l’attachement ; les 3 épisodes se lisent d’une traite et avec plaisir, plaisir réhaussé par le dessin de Gene Ha, dont le trait noir et parfois futuriste convient parfaitement à l’ambiance de la mini série.


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[...]Au final, on reste un peu sur sa faim. Ce double épisode ne révolutionnera nullement la série, n’introduira aucune nouveauté dans les rapports complexes qu’entretiennent les ennemis de Batman avec ce dernier, ni dans la psyché tourmentée de Bruce Wayne. Censé se situer après l’annonce, dans la continuité DC, de la fin du Batman (éliminé par Darkseid), il s’appuie sur le parallèle entre Mort et Recommencement : on y suit en effet la lutte éternelle du « plus grand détective du monde » hissée au rang de cycle mythologique ; les époques s’entremêlent, les souvenirs se fondent et les certitudes éclatent. Les lieux, les décors, les costumes sont mouvants, on passe des ruelles sordides du Gotham d’après-guerre à des intérieurs sobres et lisses. Au travers de toutes les « occurrences » du Batman à travers les décennies, on sent bien une préférence pour la période Neil Adams (cela se sent dans la manière qu’a Kubert de le représenter) malgré les nombreux clins d’œil vers la version « golden age ». [...]
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Considérée depuis sa sortie comme un classique, la série n'était plus disponible en France depuis plusieurs années: elle est donc à rattraper de toute urgence pour quiconque serait passé à côté.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..

Un récit dépaysant magnifiquement illustré par Joe Kubert dont le classicisme donne plus de force au récit à travers une approche délicieusement cinématographique.
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Au début des années 2000, Joe Quesada a confié à Paul Jenkins et Andy Kubert la difficile tâche de briser ce tabou !
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Pour ce 5ème volume en Deluxe, c'est Brian K. Vaughan qui reprend le scénario.



Mark Millar et Brian M. Bendis avaient fait du très bon travail et on peut dire que Brian K. Vaughan est à la hauteur. Le scénario est très bon et les différents dessinateurs qui l'accompagnent le sont tout autant.



Ce volume est composé de 3 arcs narratifs différents, où nous pourront retrouver de nouveaux personnages faisant leur apparition dans l'univers ultimate ou d'autres faisant un petit retour.



Ainsi, le premier arc s'arrête sur M. Sinistre et des meurtres de mutant.



Le deuxième voit revenir le cajun Gambit qui à accepter d'enlever un personnage pour une mystérieuse société boursière.



Et le troisième, voit l'arrivé de Mojo et Longshot, personnages que je n'aime pas du tout dans l'univers classique mais dont j'ai trouvé l'adaptation pour l'univers ultimate excellente.



Les 3 arcs présents sont très bons et ça a été un excellent moment de lecture pour moi.

Après le run de Mark Millar (tomes 1 à 3) et celui de Brian Michael Bendis (tome 4), cette cinquième intégrale de la collection Mavel Deluxe marque le début du run de Brian K. Vaughan ("Y : Le Dernier Homme", "Les Fugitifs"). Alors que chaque membre de l’équipe des X-Men digère encore la mort de Hank à sa manière, l’auteur propose trois récits complets reprenant les épisodes #46 à #57 de la saga.



La première histoire, intitulée «The Tempest» et dessinée par Brandon Peterson, reprend les épisodes #46 à #49. Alors que l’équipe fait le deuil de Fauve, la version Ultimate de Mr Sinistre entre dans la danse. Le développement psychologique des personnages et les dialogues sont soignés et cette enquête policière à la recherche d’un tueur de mutants est parfaitement illustré par Brandon Peterson. La fin du personnage de Mr Sinistre est peut-être un peu trop précipitée et laisse un arrière-goût de trop peu vis-à-vis d’un personnage intéressant qui méritait d’être exploité un peu plus longtemps.



Le second récit, intitulé « Cry Wolf » et marqué par le retour d’Andy Kubert au dessin, reprend les épisodes #50 à #53. Cette histoire qui mêle kidnapping et triangle amoureux est marqué par l’apparition de Gambit et des jumeaux Fenris. J’ai bien aimé le rôle de Malicia au sein de cette histoire.



Le troisième arc, intitulé « The Most Dangerous Game » et illustré par Stuart Immonen, reprend les épisodes #54 à #57. Cette histoire qui permet de retourner sur l’île de Genosha introduit les versions Ultimate de Longshot et Mojo. Le scénario est très bon et permet à l’auteur de critiquer les émissions de téléréalité. Le dessin de Stuart Immonen est également très bon, mais je trouve que son style est le moins adapté des trois à ce genre de récits.

Brian K. Vaughan livre donc trois récits assez simples, mais alternant parfaitement développement psychologique des personnages et action. Il se concentre également sur des X-Men plus jeunes, qui doivent gérer leurs problèmes relationnels et accepter leur différence, thème classique et récurrent de l’univers des X-Men. Il y a aussi plus d’humour au sein de dialogues qui sonnent également plus jeunes (la réplique « Mince. Ca doit te coûter cher en déodorant ! », m’a d’ailleurs bien fait rire).



Un très bon tome, pourvu d’histoires simples, mais efficaces !

Suite et fin de cette maxi-série de huit épisodes dans ce deuxième tome de "1602" dans la collection 100% Marvel qui regroupe les épisodes #5 à #8 de la version US parus entre février 2004 et juin 2004.



Après une mise en place efficace, transposant de manière originale et crédible les personnages de l’univers Marvel (Les X-men, les 4 fantastiques, Magneto, Prof. Xavier, Dr. Strange, Otto von Fatalis, Thor, Daredevil, Spider-Man, Nick Fury, etc.) au XVIIème siècle, Neil Gaiman ("Sandman") dévoile ici les clés de son intrigue prenante et efficace. Je trouve cependant qu’il en fait un peu trop, que les explications sont tirées par les cheveux et que cela vient freiner ce récit haletant jusque-là.



Au niveau du graphisme, par contre, le tandem composé d’Adam Kubert et du coloriste d’origine française, Richard Isanove, continue de faire mouche.



Bref, malgré une conclusion un peu lourde en explications, cette histoire en deux tomes est fortement recommandable.

Ce premier tome de "1602" regroupe les épisodes #1 à #4 de la version US parus entre octobre 2003 et janvier 2004. Une maxi-série de huit épisodes reprises en deux tomes dans la collection 100% Marvel.



L’originalité de cette série se situe dans la transposition efficace des personnages de l’univers Marvel au XVIIème siècle. Il fallait oser placer les X-men & Co. Dans ce contexte historique peu exploité en comics, mais propice à une inquisition contre le paranormal et toutes formes de mutations.



Parsemant son récit de références et clins d’œil multiples à l’univers Marvel, Neil Gaiman ("Sandman") imbrique tous les éléments de son histoire avec brio autour d’une intrigue bien construite et efficace. Il faut dire que l’environnement riche en conflits, complots et sortilèges se prête parfaitement au développement de cette intrigue prenante et riche en rebondissements.



Graphiquement, le travail du duo tandem Kubert-Isanove ("Wolverine - Les origines") est impeccable, avec un dépaysement au sein de cette époque efficace et crédible, avec une mention spéciale pour le coloriste d’origine française, Richard Isanove.

Lien : http://lesmotsdemahault.blog..

Mouais ...Si la première partie de ce recueil a unertaine autonomie, et nous fait découvrir un Wolverine très différent de celui qu'on connaît, la seconde essaye de mélanger un maximum de références au corups d'oeuvres déja existantes et est du coup incompréhensible pour le non érudit.

9782266046718"

Un album qui s’adresse donc aux grands fans de Batman, et en particulier à l’oeuvre de Frank Miller sur le personnage. C’est aussi un bon moyen de découvrir certains artistes et leurs styles, et de vieux retrouver quelques vieux briscards du monde des comics, des biographies étant présenté pour chaque dessinateur.
Lien : https://www.actuabd.com/Batm..

S’il est un tournant dans l’histoire des X-Men, c’est certainement sous l’impulsion de Chris Claremont au tournant des années 1980. Comment la série a-t-elle pu se remettre de son départ ?
Lien : https://www.avoir-alire.com/..

Suite du nouvel opus du mythique "Dark Knight" de Frank Miller, cette fois sous la houlette de Brian Azzarello, et qui peine encore à convaincre.
Lien : http://www.actuabd.com/Dark-..

Les origines de Wolverine dévoilées.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..

Ce mois nous réserve un excellent numéro, passionnant à lire et plein de promesses à venir !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..