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Critiques de Andy Kubert (86)
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Marvel 1602

Une bd assez incroyable. Très belle. On suit les personnages Marvel dans un voyage dans le temps qui réserve pas mal de surprise. C'est fin, ce premier tome est le meilleur, et il vaut mieux en rester là, les suivants sont moins réussis.
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Flashpoint, tome 3

La conclusion tant attendue de la maxi-série Flashpoint qui doit "relancer" l'univers de DC Comics !



Le dernier volet de la revue éponyme conclut donc cette épopée, mais, première déception, peu de caractère épique dans cette fin d'aventure. Les raisons du changement fondamental de continuité temporelle sont explicitées, non seulement trop rapidement, mais en plus au prix d'un raisonnement d'une facilité sans nom, d'où plutôt la déception qui prédomine chez moi : sans spoiler davantage, la chute est lourde après un suspense aussi prégnant.

Le travail éditorial, quant à lui, est de moindre importance ici de la part d'Urban Comics, avec moins de notes de contexte et d'historique, mais en même temps, en ayant suivi les deux premiers numéros, cela n'était plus vraiment nécessaire, donc aucun problème de ce côté-là.

La fin de Flashpoint est également précédée, comme dans le numéro précédent, d'un "tie-in" concomitant avec la chronologie Flashpoint : ici, nous sont expliquées les origines du gringalet Kal-El qui vient d'être secouru par Flash, Cyborg et Batman. Notons alors le travail de Scott Snyder (American Vampire) au scénario et Gene Ha (Top Ten) au dessin : tout en reprenant les fondements de Superman, ils nous livrent à eux deux un conte futuriste de grande qualité sur l'attachement, le combat et les faiblesses d'un super-héros en devenir.



Un dernier numéro moins motivant que les précédents donc, mais qui est largement assez nourrissant pour venir prendre la place qui lui revient dans la bibliothèque d'un fan de comics.
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X-Men - Intégrale, tome 33 : 1993 (II)

« X-men, intégrale, 1993, tome 2 » ne ménage pas sa peine pour un résultat mitigé.



L'aventure russe autour du télépathe pathétique appelé l’Écorcheur des âmes est sombre, douloureuse, mais malheureusement un peu plombée par le style de Kubert.



On insiste lourdement sur les tourments intérieurs des personnages principaux (Cyclope et Colossus) et malgré une intention louable de mettre la séduisante Psylocke en lumière, cette histoire de double japonaise ne décolle jamais réellement.



Les mutants « chair à canon » pullulent également : Dark riders, Acolytes qui tels les Reavers sont autant de personnages jetables à la durée de vie on le devine éphémère.



Du coté plus positif on appréciera les styles graphique de Peterson et de Romita Jr qui donnent un formidable dynamisme à une action, pour une fois située en France avec des vues sommaires mais néanmoins appréciable de la cote normande et du Mont Saint-Michel !
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Wolverine les Origines

La première histoire revient sur les origines du personnage de Wolverine.

Une histoire plutôt intéressante est bien construite qui révèle pourquoi Wolverine est si dur et écoeuré de la vie.

La seconde histoire est à l'image de beaucoup de récits de comics qui, je trouve, sont toujours sorti de leur contexte (comme la série des « je suis... »).

Une histoire où Logan s'attaque au Premier ministre japonais et se bat contre le soldat de l'hiver. J'avouerai de pas avoir bien suivi ce récit qui manque pour moi d'un début et d'une fin pour comprendre et apprécié cette histoire.
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Wolverine les Origines

C'est la première fois que j'aborde la lecture d'un Wolverine, un autre super-héros parmi les plus emblématiques des X-Men. Étais-je en saturation des aventures de l'homme chauve-souris ? Non, j'ai voulu voir autre chose tout simplement. Oui, cela change de registre puisqu'il s'agit d'un homme-loup avec de terribles griffes !



J'ai naturellement commencé par les origines de Wolverine. Je me remémorais également le film qui est sorti en ce début d'année au cinéma. La personnalité de Wolverine demeure fascinante avec un scénario palpitant qui tient la route.



J'avoue avoir beaucoup aimé la première histoire qui raconte l'enfance de Logan. Il y avait des surprises car la version diffère de celle que j'avais pu voir sur écran. Le second récit est beaucoup plus quelconque. L'ensemble demeure pas mal car c'est plaisant et divertissant.
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Superman : Up In The Sky

Ce tome comprend une histoire complète et indépendante de toute autre, qui ne nécessite pas de connaissance préalable de Superman ou de l'univers partagé DC. Il comprend les 16 épisodes initialement parus en 2018/2019 dans des magazines vendus dans les magasins Walmart, puis réédités en comics 1 à 6 en 2019/2020, écrits par Tom King, dessinés par Andy Kubert, encrés par Sandra Hope, et mis en couleurs par Brad Anderson, avec des couvertures de Kubert, au nombre de 19 rassemblées en fin de tome.



À Metropolis, Superman est en train de régler son sort à un robot géant qui s'est attaqué à l'étage supérieur d'un gratte-ciel. Puis il rejoint Batman sur un autre gratte-ciel. Celui-ci lui parle de l'assassinat d'un couple, de leurs quatre enfants adoptifs, une qui est à l'hôpital et qui voudrait voir Superman pour lui parler de sa sœur qui a disparu. Superman va rendre visite à la fillette qui lui raconte à sa manière la disparition de sa sœur Alice, emmenée par quelqu'un là-haut dans le ciel. Le lendemain, Lois Lane et Clark Kent sont en réunion face à Perry White, l'éditeur en chef du Daily Planet. Kent essaye de suggérer qu'il pourrait couvrir la disparition d'Alice : il se fait rembarrer séance tenante. Plus tard il est en train de battre contre un tyrannosaure dans les rues de Metropolis, avec l'aide de Green Lantern (Hal Jordan). Il en profite pour lui demander s'il peut retrouver la trace de l'utilisation d'un rayon Zeta. Green Lantern répond que non, mais qu'il a demandé à tous les Lantern du corps d'être en alerte s'ils entendent parler de l'enlèvement d'Alice. Superman continue de se battre contre tous les criminels qui se manifestent cette semaine-là, tout en repensant à Alice, au fait qu'il était son héros préféré et qu'elle avait une figurine de lui, et qu'il ne peut pas quitter la Terre comme ça, juste pour sauver une enfant.



Finalement, Clark Kent retourne à Smallville et en parle avec son père Jonathan. Ce dernier hésite entre deux possibilités : les Green Lanterns finiront bien par la retrouver, ou la pauvre Alice attendra son sauveur en pensant à Superman. Le lendemain, Batman prévient Superman que la petite fille à l'hôpital est décédée de ses blessures. Le soir, Superman en parle à Lois Lane, alors qu'ils sont assis sur la sphère du Daily Planet, la sculpture sur le toit des bureaux. Il finit par prendre la décision de se lancer à la recherche d'Alice pour la sauver. Le lendemain matin, il se tient dans un parc de Metropolis et il s'élance d'un bond vers le ciel. Sa première étape l'amène sur la planète Rann : il vient consulter l'ingénieur expert en rayon Zeta pour retrouver la trace du kidnappeur. L'ingénieur l'informe qu'ils ont mis un Computo 3 sur le traitement des données et que l'intelligence artificielle a fini par se suicider en cours de traitement, du fait de la trop grande masse d'informations. Superman n'hésite pas très longtemps. Il demande à être branché sur la base de données : il va en faire le traitement lui-même. Quelque temps auparavant, sur Terre, Logan Kinny, un jeune garçon, a mis son teeshirt de Superman, s'est attaché une cape autour du cou et s'est élancé dans le vide depuis le toit du pavillon de ses parents. Il est mort des suites de sa chute.



Tom King a écrit la série Batman de 2016 à 2019, avec un rythme de parution bimensuel, soit 85 numéros et deux annuels. En 2018, Brian Michael Bendis commence à écrire les séries Superman et Action Comics pour l'éditeur DC Comics. En 2019, ils décident donc d'intervertir leur personnage pour chacun une histoire complète hors continuité, disponible dans les magasins Walmart. Tout comme Bendis, King en profite pour mettre en scène plusieurs éléments emblématiques du personnage dans leur récit. Au fil des chapitres, le lecteur peut apercevoir, souvent juste le temps d'une case ou d'un dessin en pleine page des personnages de la mythologie de Superman : Perry White, Atomic Skull, Metallo, Doomsday, Mongul, Toyman (Winslow Schott). S'il connaît un peu les principales histories du personnage, le lecteur relève aussi un passage à la Forteresse de Solitude, le fait qu'il bondisse par-dessus les immeubles d'un bond unique. Il sourit en voyant que le scénariste a réussi à insérer une course contre la montre, en faisant plusieurs fois le tour de la planète, pour déterminer qui est le plus rapide entre Flash et Superman. En outre, le match de boxe contre Mighto semble être comme un écho de celui de Superman contre Mohamed Ali (1942-2016) dans Superman vs. Muhammad Ali (1978) de Dennis O'Neil & Neal Adams. Au fil de ses pérégrinations, Superman croise le chemin d'autres superhéros comme Batman, Green Lantern, Flash. Le scénariste consacre un peu plus de temps à deux personnages en double L : Lois Lane, Lex Luthor. Il montre plusieurs aspects de la relation de couple entre Lois et Clark, à la fois comme un soutien et une écoute de Lois pour Clark, à la fois en tournant en dérision l'habitude de Lois de servir de demoiselle en détresse en tombant des fenêtres à des moments inopportuns, un clin d'œil au rôle dans lequel elle était cantonnée dans les années 1950. La relation avec Lex Luthor est forcément de nature antagoniste, l'existence même de Superman étant insupportable au magnat industriel. King ne renouvelle pas ces deux dynamiques, mais il sait les mettre en œuvre avec intelligence et émotion.



Dans la mesure où il s'agit d'une histoire distribuée dans des points de vente inhabituels pour attirer le chaland, le scénariste prend bien soin d'imaginer des situations spectaculaires tout du long de son récit, et l'artiste s'en donne à cœur jour pour en mettre plein les yeux. Le lecteur prend donc grand plaisir à voir Superman donner la mesure de sa puissance dans de dessins en pleine page : en train de démanteler un robot en plein ciel, en train de soutenir à bout de bras une rame entière de métro alors que l'ouvrage d'art en poutrelles métalliques s'est effondré, en train de décocher un direct du droit contre Doomsday qui trébuche sous l'impact, étendu sur le sol au cours du match de boxe, ou assis dans une salle d'attente en amphithéâtre pour pouvoir passer un appel interstellaire, etc. Kubert n'y va pas avec le dos de la cuillère, représentant un Superman musculeux avec une sacrée carrure. Il insiste également sur les expressions de visage et sur les regards. Le lecteur se souviendra longtemps de celui de Lex Luthor assis sur le banc des accusés dans une salle d'audience. L'artiste donne son interprétation de plusieurs poses iconiques, que ce soit Clark Kent ouvrant en grand sa chemise révélant le blason du S en dessous, ou Superman et Flash courant côte à côte dans une épreuve autour du monde.



Comme souvent dans les comics de superhéros, les dessins s'inscrivent dans un registre descriptif et réaliste. Le lecteur constate rapidement qu'Andy Kubert a dû disposer d'un temps raisonnable car il soigne la plupart de ses décors avec un bon niveau de détails : l'architecture des différents immeubles de Metropolis, le panneau d'affichage derrière le bureau de Perry White, la salle de rédaction du Daily Planet, les nombreuses races extraterrestres, les différents endroits de la planète par lesquels passent les deux coureurs, la salle d'audience, la flotte de robots humanoïdes. Sandra Hope effectue un travail très méticuleux, très respectueux des traits de Kubert, avec une grande précision dans le tracé. La mise en couleurs de Brad Anderson est riche et sophistiquée, sans écraser les traits de Kubert, tout en nourrissant chaque surface détourée avec des nuances rehaussant le relief, et des effets spéciaux lors de l'usage de superpouvoirs. Le lecteur se laisse donc emmener dans les aventures de Superman dans l'espace, grâce à une narration visuelle spectaculaires à souhait, bien calibrée, le dessinateur sachant très bien à quel moment il peut s'affranchir de représenter les arrière-plans. La dynamique du récit est simple : Superman quitte la Terre pour retrouver la petite Alice et la sauver.



Pourtant le récit ne s'avère pas linéaire : les séquences ne se suivent pas avec Superman enchaînant une épreuve après l'autre. Le scénariste joue avec l'écoulement du temps, ce qui incite le lecteur à rester concentré pour comprendre la logique de certains enchaînements. À la fin du premier chapitre, Superman se trouve sur la planète Rann, et à la première page du chapitre 2 il est à nouveau sur Terre, sans que King n'explique s'il y est retourné suite à la localisation d'Alice pour dire au revoir (hypothèse la plus probable) ou s'il s'agit d'un souvenir datant de quelques jours (pas impossible non plus). Le même phénomène de rupture se produit entre le chapitre 5 et le chapitre 6 : d'une page à l'autre, Superman passe d'une salle d'attente sur une planète extraterrestre à un champ de bataille de la seconde guerre mondiale, sans aucune explication. Même hiatus entre le chapitre 6 et le 7. Le lecteur en vient même à se demander s'il ne s’agit pas de bouche-trou dans l'histoire, ce qui n'a aucun sens puisqu'il s'agit du même scénariste et du même dessinateur. Il lui faut à chaque fois prendre un peu de recul pour comprendre le lien logique. D'un autre côté, Tom King ne se contente pas d'enfiler des aventures spectaculaires, il met aussi Superman dans des dilemmes cornéliens. Doit-il quitter la Terre en abandonnant ses habitants et sa femme à toutes les menaces incessantes, juste pour sauver une petite fille qui croit en lui ? Peut-il se montrer à la hauteur de l'espoir qu'Alice entretient dans le fait qu'il la sauvera ? Doit-il vraiment refuser de capituler même quand il sait qu'il n'a aucune chance, que les probabilités sont contre lui ? Au fur et à mesure que Superman est confronté à ces évidences qui sont contre lui, son caractère se dessine plus précisément, montrant ce qui fait de lui un héros.



Pour un récit servant à attirer de nouveaux lecteurs, ses caractéristiques sont un peu déconcertantes. D'un côté, Andy Kubert, Sandra Hope et Brad Anderson assurent le spectacle avec l'emphase attendue pour un récit de superhéros, avec des séquences conçues pour impressionner. De l'autre côté, Tom King fait preuve d'une ambition plus élevée en brossant le portrait psychologique d'un individu refusant de décevoir une fillette qui croit en lui, de revoir ses exigences à la baisse. Mais il a aussi choisi de privilégier les effets de surprise, aux dépends parfois de l'intelligibilité des transitions.
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Batman : Les derniers jours du chevalier noir

Yahoo un duo Kubert-Gaiman aux commandes de Batman, c'est immanquable. Un récit à la fois sobre et fouillé autour du cercueil du plus grand détective. Confessions et souvenirs ne font plus qu'un mais qu'est-il réellement arrivé à l'homme chauve-souris? La finesse de l'écriture de Neil Gaiman s'allie au magnifique dessin d'Andy Kubert.

Un récit à lire absolument! Mais qui n'aura que 3 étoiles car au lieu de faire un album à 9€, les commerciaux de Urban ont flairé le filon et publient ce récit avec les crayonnés doublant le volume et permettant une vente à 15€50...
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1602, tome 2

Suite et fin des aventures des héros Marvel dans l'Angleterre élisabéthaine.

Dans la droite ligne du premier tome, la conclusion de ce récit est tout simplement captivante et bien amenée.

Du très bon !
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Wolverine les Origines

Wolverine est un superhéros créé en 1974, qui intègre les X-Men en 1975. En 1982, il a droit à sa minisérie écrite par Chris Claremont et dessinée par Frank Miller : Wolverine by Claremont & Miller. En 1991, Weapon X révèle comment Logan a acquis l'adamantium qui renforce ses os et qui forme ses griffes. Il s'en suit plusieurs miniséries et même sa propre série mensuelle. Mais il faut attendre 2001 pour que Marvel ose publier une minisérie en 6 épisodes retraçant ses origines.



Vers la fin du dix-neuvième siècle, quelque part dans une province du Canada, se trouve le manoir de la famille Howlett. La première moitié du récit se focalise sur John Howlett Jr. (le maître de céans), son père, James (son fils), quelques domestiques, un jardinier du nom de Logan et son fils surnommé Dog, ainsi que Rose, une jeune demoiselle de compagnie rousse (comme Jean Grey, par exemple). De lourds secrets pèsent sur cette maisonnée, ainsi qu'une lutte des classes entre maître plutôt progressiste et jardinier.



Dans la deuxième moitié du récit, Rose emmène le futur Wolverine loin du manoir (après une nuit meurtrière) pour atterrir plus au nord et trouver chacun un emploi dans l'exploitation d'une carrière. Le pouvoir de guérison de Wolverine agit sur son esprit pour enfouir les souvenirs de cette nuit sanglante et même tout son passé. Malgré quelques brimades, Wolverine mène une vie paisible de travailleur manuel. Toutes les bonnes choses ont une fin et il finit par prendre conscience que l'amour qu'il porte à Rose n'est pas réciproque et un individu surgi de son passé a fini par le rattraper.



Cette édition est très complète puisqu'elle comprend l'intégralité des 6 épisodes, des textes écrits par Joe Quesada, Bill Jemas et Paul Jenkins, une explication sur les différentes étapes de la mise en couleurs et plusieurs pages de crayonnés et de conception graphique des personnages.



Et dès la lecture des textes de Quesada, Jemas et Jenkins : la lumière se fait. Bill Jemas explique qu'il a provoqué (commandé) cette histoire en la demandant à Quesada (qui venait d'être nommé éditeur en chef de Marvel) peu de temps après la sortie de Marvel de leur procédure de dépôt de bilan. Devant le manque de réponse de Quesada, il a lui-même établi un guide avec les principaux moments devant figurer dans le récit (avec l'aide de ses 2 fils). Quesada a complété ce guide pour en faire un plan détaillé (en collaboration avec Jemas) et Jenkins a été chargé de transformer ce cahier des charges en un scénario en bonne et due forme. Le résultat est une collection de moments obligés qui baignent dans des sentiments artificiels éprouvés pas des personnages sans aucune profondeur psychologique. Dès le début le pire est à craindre lorsque Jenkins s'avère totalement incapable de rendre crédibles les 3 enfants en train de jouer. Puis chaque scène se lit comme synopsis, plutôt que comme une histoire mettant en scène des individus dotés de plus qu'un seul trait de caractère.



Et ce ne sont pas les dessins d'Andy Kubert qui relèvent le niveau. Il est vrai que chaque personnage dispose d'une identité graphique bien établie. Mais passé ce point positif, les expressions faciales sont toutes exagérées et sans aucune nuance. Les décors font défaut plus souvent qu'à leur tour. Et lorsqu'ils sont présents, le lecteur le regrette presque. Par exemple, Andy Kubert représente à plusieurs reprises la cabane en rondins de bois du pionnier canadien. Pour commencer, il est incapable de rendre la texture du bois. Ensuite, l'architecture de ses maisons semble sortir tout droit d'une boîte de Playmobils et pour finir l'implantation des cabanes dans le site, ou les unes par rapport aux autres défie la logique la plus élémentaire.



Il ne reste à sauver, au final, que le travail de mise en couleur de Richar Isanove qui est assez novateur (même si on se lasse à force du choix de ces couleurs doucereuses et du rajout systématique d'une texture de papier gaufré).



Effectivement cette histoire répond à beaucoup de questions telles que : qui sont les parents de Logan ? quand est-il né ? où est-il né ? quand et comment sont apparues ses premières griffes ? que sont devenus ses parents ? comment a-t'il acquis son surnom de Wolverine ? depuis quand a-t'il des problèmes de mémoires ? Mais cette histoire constitue surtout une leçon de construction d'un pur produit marketing bâti artificiellement et totalement vain.
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Before Watchmen - Intégrale, tome 6 : Le hibou

Plus de vingt-cinq ans après la sortie du chef-d’œuvre d’Alan Moore, Dave Gibbons et John Higgins, DC Comics a lancé plusieurs mini-séries qui reviennent sur le passé des différents personnages de « Watchmen ». Ces récits regroupés sous le label « Before Watchmen » furent confiés à des auteurs de renom, tels que Joe Michael Straczynski, Darwyn Cooke, Joe et Andy Kubert, Brian Azzarello, Adam Hughes, Amanda Conner et J. G. Jones.



Après une première intégrale (Minutemen) signée Darwyn Cooke qui proposait de découvrir les premiers pas des Minutemen, un deuxième recueil (Compagnon) qui revenait sur l’histoire de trois personnages croisés dans « Watchmen » (William Benjamin Brady, alias Dollar Bill, Moloch et le corsaire Gordon McLachlan), une troisième intégrale qui s’attaquait au personnage le plus emblématique de Watchmen (Rorschach) et un quatrième tome (Spectre Soyeux) qui s’intéressait à la jeunesse de la fille de Sally Jupiter , ce sixième tome (et oui, j’ai sauté le cinquième) place le Hibou (deuxième du nom) sur le devant de la scène.



Joe Michael Straczynski revisite tout d’abord les origines du personnage en revenant sur l’enfance de Daniel Dreiberg et sur sa rencontre avec Hollis Mason, qui va faire du jeune garçon son successeur en tant qu’Hibou. Si ce passage permet de mieux comprendre le caractère réservé du personnage, ce nouvel Hibou se fait malheureusement très vite voler la vedette par Rorschach. Les deux vont en effet faire équipe, mais l’oiseau de nuit ne fait pas vraiment le poids face au personnage de Rorschach.



Mais là où cela dérape complètement, c’est lorsque l’auteur choisit de revenir sur l’idylle entre Daniel Dreiberg et la Dame du Crépuscule, personnage évoqué dans la série originelle. Cette prostituée sadomasochiste responsable d’un réseau de prostitution sert surtout à multiplier les scènes dévêtues dont l’intérêt ne vole pas toujours très haut. Sans parler d’autres personnages secondaires trop borderline qui ne servent qu’à alimenter le côté glauque du récit sans véritablement servir le fond.



Au niveau du dessin, Andy Kubert ne livre sans doute pas son meilleur travail, mais le résultat vaut néanmoins le détour, surtout que l’on a droit à la dernière prestation du grand Joe Kubert, venu encrer le dessin de son fils avant de nous quitter.
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Marvel 1602

Marvel 1602 est est une BD où les superhéros apparaissent 400 ans plus tôt. La BD contient plusieurs éléments intéressants l'inquisition menée contre les mutants ou la présence des superhéros dans un monde où il n'y a pas la technologie actuelle. Il y a aussi des point que je n'ai pas aimé comme la présence de dinosaures en Amérique. C'est très bien de voir nos héros préféré dans un contexte différent de celui auquel on est habitué. En général, l'histoire n'est pas mauvaise sans être non plus extraordinaire.
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Ultimate X-Men - Deluxe, tome 1 : L'Homme d..

Pour quelqu'un comme moi qui ne connais rien des X-men à l'exception des films, je dois dire que c'est une bonne base pour commencer car avec cette série, l'histoire est repartie à zéro. Je n'ai donc pas à me casser la tête avec des personnages que je ne connais pas et des sous-histoires qui datent de plusieurs années.



J'aime bien les dessins mais la traduction est à chier. J'ai les premiers tomes en français, que j'avais acheté il y a quelques années mais pour le reste, je continuerai en anglais.
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Marvel 1602

Les superhéros Marvel font irruption en plein milieu du XVIIe siècle ! D'emblée l'histoire a l'air un peu tirée par les cheveux, et cela se ressent parfois fort clairement. Si le personnage de Nick Fury (renégat et homme de cour dans l'âme) s'inscrit parfaitement dans l'Angleterre victorienne, que dire d'un Captain America soudainement transformé en indien ? Bref : je ne suis qu'à moitié convaincu, d'où une seule étoile ("pas mal").

Reste que ce livre est une curiosité, Neil Geiman, le célèbre auteur de fantasy, s'y attaquant au Comics. On le sent par moment à l'étroit, comme engoncé dans le carcan de cet univers héroïque, mais ailleurs la sauce prend (notamment à travers le docteur Strange dont la magie semble clairement l'inspirer).
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Batman : Qu'est-il arrivé au Chevalier noir ?

Ceci n’est pas vraiment un tome dédié au Chevalier Noir, mais plutôt un album dédié à Neil Gaiman (Sandman). Regroupant plusieurs histoires, ce recueil débute d’ailleurs par les funérailles de Batman suite aux événements de « Batman R.I.P. » et « Final Crisis ».



Cette première histoire intitulée « Qu’est-il arrivé au chevalier costumé ? » (« Whatever happened to the caped crusader » ) marque le début de la saga Batman Universe et est dédiée à la veillée funèbre du Chevalier Noir. Amis et ennemis de Batman viennent un à un lui rendre hommage et livrer quelques témoignages assez surprenants. Outre le talent indéniable d’un Neil Gaiman toujours aussi onirique, je retiendrai surtout le passage d’Alfred qui s’amuse à remettre en question toute l’histoire de Batman, ainsi que le graphisme d’Andy Kubert. Les deux auteurs de l’excellent 1602 rendent un bel hommage à la mythologie de l’homme chauve-souris en multipliant les références, ainsi qu’un hommage aux différents grands noms qui ont mis le héros en images par le passé, en évoquant leurs différents styles.



Les deux histoires suivantes, également écrites par Gaiman, sont plus anciennes et se concentrent sur des adversaires de l’homme chauve-souris. La première (« Pavane »), dessinée par Mark Buckingham, s’intéresse aux charmes de Poison Ivy, qui exerce ici ses talents sur un inspecteur de prisons. La deuxième (« Péchés originels »), dessinée par Mike Hoffman et Bernie Mireault, raconte l’histoire d’une équipe télé cherchant à interviewer les ennemis de Batman et se concentre principalement sur un monologue d’Edward Nigma, alias le Sphinx, l’Homme Mystère ou le Riddler. Malgré certaines qualités, ces deux récits dont les dessins datent des années 80, ne laisseront pas forcément un souvenir inoubliable.



Le dernier récit, totalement en noir et blanc et dessiné par Simon Bisley, est assez amusant et met en scène Batman et le Joker dans les studios de « tournage » d’une bande dessinée. Ces brefs échanges sur leurs conditions de travail sont finalement assez originaux et plutôt drôles.



Un album qui devrait ravir les fans de Neil Gaiman, mais qui ne me semble pas vraiment indispensable pour les fans de Batman, même si…
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Ultimate X-Men - Deluxe, tome 1 : L'Homme d..

Une bon moyen de se plonger dans les X-Men par un "début" qui n'en n'est pas un. Les clins d'oeil à l'époque contemporaine agrémentés d'autres touches d'humour sont plaisants. Le graphisme manque un peu de pep's à mon goût mais il déroutera certainement moins qu'un volume des 60's pour commencer. Quant à la traduction, comme déjà dit, il est fortement conseillé de se plonger dans la VO.
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1602, tome 1

Et si les super-héros Marvel avaient pris leur envol, non pas dans l'Amérique des années 60, mais dans l'Angleterre du 17ème siècle ?



La reine Elisabeth 1ere, malade et affaiblie supervise plus ou moins la conquête du Nouveau Monde.

Mais l'arrivée à la cour de Virginia Dare, premier sujet de la Couronne à naître en Amérique va bouleverser les choses, car la jeune fille serait la proie d'un bien étrange secret...



Difficile de faire des connections avec une époque historique que je connais finalement assez mal (mais suffisamment pour savoir que non, les dinosaures n'ont pas survécus en Amerique), il est plus aisé de faire des liens avec le Marvel Universe Classique et celui de 1602.

Et c'est aussi le jeu de ce genre d'uchronie/utopie, de chercher les personnages qu'on connait déjà, et de découvrir d'autres clins d'oeil.

Bon, parfois, ça loupe.

Pour ma part, j'ai cherché le lien entre Virginia Dare et un héros Marvel. Serait-ce Harfang ? Une version blanche de Tornade/Storm ?

Que nenni, que nenni, Virginia Dare est un personnage historique, et son titre de 1er sujet de la couronne à naître aux Amériques est véritable.



Il est certain que 1602 n'apporte rien à l'édifice Marvel, sinon de montrer une capacité à proposer des choses nouvelles, et de mériter le nom de "Maison des Idées", et a néanmoins le mérite de faire venir le fameux Neil Gaiman, merveilleux scénariste de la série Sandman.

Conjuguée avec les crayons d'Andy Kubert, la peinture numérique de Richard Isanove et l'absence d'encrage véritable, 1602 offre une évasion mémorable et reste une oeuvre à part.

Pas indispensable, mais très agréable.
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1602, tome 1

Ce récit de Neil Gaiman et Andy Kubert, je l'attendait avec impatience.

Imaginez les héros de l'univers Marvel : Daredevil, Nick Fury, Captain America, Dr Strange, Spiderman, Fatalis....immergés en plein XVIIème siècle élisabethain !

Le dessin appuie la richesse de ce premier tome du récit, couleurs sombres et sobres, petites cases, tout cela accentue la plongée dans le passé.

Un excellent comics à découvrir.

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Batman Saga : Hors-série N° 6

Ici, les pages de ce Batman proposent des passages oppressants, violents mais aussi emplis d'émotions avec la relation d'un fils avec son père et d'un jeune homme qui veut reprendre le flambeau tout en conservant la légende du Batman.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Batman versus Predator

Roh LA LA. Un affrontement d'anthologie. Ce crossover-là tient TOUTES ses promesses. On le voit en librairie, on devine le duel monumental qui doit avoir lieu. Et bien on devine juste!! Les capacités de chacun sont exploitées au maximum et à très bon escient, et c'est juste épique quand on est fan des deux. Les répliques enregistrées et décalées du Predator sont la cerise de ce combat entre monstres sacrés.
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Wolverine les Origines

Les origines du mutant griffu. Une énième version de ses origines devrais je dire, tant il y eu diverses pistes lancées par les scénaristes depuis sa création. Ici nous sommes au début, logan est enfant puis adolescent, avant la manifestation de ses pouvoirs, au début du siècle. De magnifiques dessins et un scénario habile. Une réussite qui donne une version crédible des débuts du plus célèbre mutant de Marvel. A recommander y compris aux (rares) personnes ne connaissant pas encore wolverine
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