Lorsque l'auteur, Andy Pierce m'a de nouveau proposé de découvrir un autre de ses romans, je ne pouvais qu'accepter. Le premier lu m'avait beaucoup plu ("je serai toujours là pour toi") et par conséquent, j'étais curieuse de le voir dans un autre registre. Je le remercie de me l'avoir fait parvenir par le biais du site simplement. LA couverture reste sobre, colorée et je trouve qu'elle va bien avec le livre.
Maxime a 14 ans. Il adore le foot, a des copains, fait partie de "l'élite" dans le sens où son groupe est regardé comme étant les "meilleurs". Un soir, alors qu'il est collé pour avoir utilisé son iphone en classe et répondu à son professeur, il se retrouve le seul collé dans une classe qui joue aux échecs. Un jeu d'intellectuel, un jeu qui ne peut pas le passionné. Pourtant, lorsque son professeur lui propose une partie, sachant qui'l n'y connaît rien, il va se prendre au jeu. La passion devient de plus en plus forte. Maxime devient quelqu'un d'autre. Jusqu'où va-t-il aller pour assouvir cette passion ?
Une histoire sur la découverte d'un jeu qui est perçu comme étant pour les plus "intelligents", ceux qui n'ont pas de vie. Les enfants sont cruels entre eux et cela ne change pas quelle que soit l'époque dans laquelle ils vivent. Lorsqu'un adolescent décide de "changer de vie" en arrêtant le foot et s'impliquant énormément dans les échecs, forcément il y a des hauts et des bas. Sans compter le fait de refuser de sortir avec la fille la plus populaire du collège.
Les personnages sont très jeunes à part le professeur et les parents que nous voyons par moment. En parlant de ces derniers, ceux de Maxime ne le comprennent pas et lorsqu'ils pensent y arriver, ils ont tout faux. En même temps, je me dis que dans quelques années je vais subir le même sort, mon fils a 11 ans et il sera probablement pareil à l'âge de Maxime. Et puis il y a Olivier Rebours, le coach des échecs. Froid au premier abord, il le reste après, pas de panique. Il veut le meilleur et n'hésite pas à "humilier" ses joueurs. Pourtant il a un aspect plus doux lorsqu'on le découvre chez lui. Maxime reste un adolescent avec les problèmes classiques et ceux que lui apporte ce jeu. Ses amis ont beaucoup de mal à la comprendre et se détourne facilement de lui.
Maxime a un esprit quadrillé, mathématique à fond. Il lui suffit de fermer les yeux pour voir l'échiquier et les pièces, ainsi jouer la partie sans bouger une seule pièce. Digne d'un grand joueur. Il a un côté mature et un autre plus joueur. Je l'ai même trouvé un peu trop mur pour son âge, mais il vaut mieux qu'il soit ainsi plutôt qu'un bébé (et j'en vois assez à mon travail des ados qui se prennent pour des bébés)
Il s'agit de personnages qui peuvent exister, comme n'importe quels adolescents. Il y a pas mal de termes de ce jeu. Ayant déjà joué, j'en connaissais pas mal, mais pas tout et je dois avouer que même après avoir joué durant des années avec un de mes oncles, j'étais perdu avec les noms donnés. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et ce n'est pas leur âge qui m'a posé problème vu que je lis des jeunesse de temps en temps avec des enfants en héros. C'est juste que le livre se laisse lire, mais je n'ai pas eu l'engouement que j'ai pu avoir avec le premier livre lu de cet auteur.
En conclusion, une histoire d'ado simple, avec leurs tracas quotidiens. Je pense que ce livre s'adresse essentiellement à des ados, voire des jeunes adultes. Et il faut s'y connaître un petit peu également pour pouvoir suivre les parties d'échecs car celui qui n'a jamais vu un échiquier aurait du mal à "voir" les cases.
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