Citations de Angel Arekin (559)
- Dois-je continuer de vous vouvoyer ?
- Certainement pas. Nous sommes fiancés. Ma famille est fossilisée, mais pas à ce point-là.
Je ne veux pas qu'il épargne mon coeur, comme je n'épargnerai pas le sien. (...) Je veux vivre cette histoire, je veux la savourer, la découvrir, la ressentir, qu'elle soit furieuse ou douloureuse ou belle ou tragique. C'est à nous. À moi.
Comme tout le monde. Tu cours après le mal et le mal est infini, il porte plusieurs visages, alors tu te tromperas encore souvent, mais tu réussiras aussi, même si c'est peu, pour les gens que tu sauves, ce sera beaucoup. C'est le seul résultat qui devrait compter à tes yeux.
Je me sens plus fort quand tu es là, tu me ranimes, tu me secoues, tu m'énerves, tu me rends dingue. J'ai envie de te museler, puis de t'embrasser, de te crier dessus, de te faire l'amour. Tu me donnes envie de tout ça.
- Qu'est-ce que tu vois au fond de moi?
- Un homme blessé qui court après le bonheur sans savoir à quoi il ressemble.
C'est bien là le problème. J'ai envie d'elle. J'ai envie de la vie qu'elle me propose. J'ai envie de la soutenir, de ne pas devenir une pauvre merde dans ses yeux. Mais à côté de ça, j'ai envie de boire, de mettre mon cerveau sur pause, de le détruire parfois.
Je suis faite pour toi, Jude. Je suis forte, oui, sacrément balèze. Suffisamment pour tous les deux. (...)
N'essaie pas de me virer. Je reviendrai toujours. Je ne te prendrais pas en pitié ; je serai dure, je n'alimenterai pas ton trouble, je me jetterai en travers. Je ne te laisserai pas me déborder, m'avilir non plus. Je suis là pour toi autant que pour moi. Est-ce que tu comprends? Je suis là pour toi, Jude. Je veux nous faire du bien, à tous les deux.
Je veux une belle vie, Jude.
(...)
Je pense l'avoir mérité. D'avoir ce que je désire. L'homme que j'aime. Le travail que j'aime. Toi et moi, on a vécu des choses horribles; on peut largement auditionner pour obtenir un bel avenir dans le prochain film de nos vies.
L'espoir, c'est juste un élastique foireux avant de sauter dans le vide. Il va céder, et on se crashera au sol, les membres écrabouillés, la cervelle en miettes.
Je soutiens son regard, ne l'esquive pas, ne tente pas de fuir loin de sa folie ni de sa douleur. Je les prends comme le reste. Tant pis pour demain. Je ne renoncerai jamais à lui, je ne le laisserai pas se détruire, quitte à me brûler les ailes en retour. Je me fous d'exploser en plein vol, tant que c'est avec lui.
J'ai appris à m'accrocher à ce que je désirais. Tu sais pourquoi?
Parce que la vie ne te donnera rien si tu ne te remues pas pour l'obtenir. C'est une chienlit, on le sait tous les deux. Elle te vole tout ce que tu peux avoir, elle s'acharne à détruire des fragments de nous-mêmes, et je refuse de la laisser gagner.
Je m'en fous qu'il pose des barrières partout, qu'il délire, qu'il parte sur les mauvais chemins, je compte bien le suivre, le ramener, le gagner, quitte à me perdre moi-même dans sa folie
Je ne désire qu'un homme capable d'accepter que je sois un peu différente des autres, avec mes peurs des placards, mes dessins étranges, mon franc-parler et mon entêtement agaçant, et je veux surtout qu'il soit capable de m'aimer aussi fort en dehors de cette penderie. Dans la vraie vie, quels que soient les tourments qu'elle apporte.
Il ne supporte pas la concurrence. Il veut garder les pleins pouvoirs sur mon âme, il ne peut donc pas laisser quelqu'un d'autre me faire souffrir à sa place.
— La ressemblance, ce sont les blessures qui ont été inscrites malgré nous sur nos peaux, la dissemblance, c'est ce que l'on en a fait.
Un tatouage pour chaque douleur. Un tatouage pour chaque crime. Des épines, des roses qui s'ajoutent, qui pourrissent, qui tombent en lambeaux.
Chaque épine tatouée comme une fêlure. Un pétale rouge comme une caresse. Un bourgeon comme une renaissance. Et ses feuilles mortes parfois, comme un adieu.
Je désire la liberté. La férocité. La jungle. Que je puisse m'épanouir avant de disparaître. Je veux du sang. C'est la seule chose que tout le monde comprend. Si je te le vole, tu meurs. C'est simple, sans fioritures. Je veux être un animal. Me réincarner en loup, en lion, en tigre.
Je me vois comme un enfer. Une masse d'ombres et de flammes. Alors, j'aime la nuit. Ce qu'elle incarne, ce qu'elle dissimule, ce qu'elle promet.
Tu devais vivre, et tout ce que tu peux faire à présent, c'est prouver que ce cadeau que le destin t'a fait en valait la peine. Tu vis encore, alors continue de montrer au monde quelle personne magnifique tu es. Vis pour celles qui ne le peuvent plus. Vis pour toi, et un peu pour moi aussi.