Citations de Angel Arekin (558)
Je ne t'aime pas. Je ne t'aimerai jamais. Pourtant mon obsession de toi est aussi épaisse et puissante que ton amour pour moi. C'est la seule chose que je suis capable de t'offrir.
Tu es enfermée ici, mais je le suis avec toi. Toujours. Ne l'oublie pas.
Ca fait trois heures que je suis avec elle, mais il ne m'a fallu que quelques minutes pour l'aimer.
Je veux être celle qui l'accompagne, celle qui voit au-delà de ce que les autres perçoivent. Je veux être celle qui le comprend et le soutient. Et surtout, je veux être celle qu'il aime.
-Maja-
C'est une chasse aux sorcières. Ils ont un suspect et il le tordent dans tous les sens pour qu'il rentre dans les pièces du puzzle.
-Maja-
Il prend ma bouche avec acharnement, comme s'il craignait que je le repousse, comme s'il voulait se tatouer sur mon âme.
(...)
Il se perd contre mes lèvres, avale mon souffle, et je sombre en lui.
-Maja-
- Je suis tombé amoureux de toi, espèce d'idiote agaçante, me lance t'il d'une voix courant des menaces et pleine de rage. Tu ne comprends pas ça ? Je suis mort de trouille, parce que je ne maîtrise pas cet état de fait, que tu m'énerves les trois quarts du temps et que tu pètes un fusible plus vite que moi. Tu n'a pas ton pareil pour m'affronter et me faire perdre la tête. Je deviens fou quand tu es près de moi.
Ash murmure-t-il de sa voix rauque, je n'ai pas l'habitude qu'on se refuse à moi. Je n'ai pas l'habitude que l'on me tienne tête comme tu le fais sans arrêt. Je n'ai pas l'habitude de désirer quelqu'un comme je te désire toi. Je ne te laisserai pas t'échapper...
En vérité je n’étais pas prêt. Ça me paraît tellement énorme, pas seulement parce qu’on venait de faire l’amour ou parce que j’étais encore en elle, encore un peu dur. Mais parce que c’était nous. Enfin, nous. Ensemble. Parce que tout ce dont j’avais besoin, Delilah venait de me l’offrir. Pendant une longue minute, les coups d’avant, les silences qui blessent, les regards qui trompent, le temps qui avait filé trop vite, tout ça n’avait plus d’importance. Il n’y avait qu’elle. Qu’elle et moi…
Si on ne se blesse pas, si on ne se frappe pas à l’intérieur, si on ne se griffe pas, il manque l’essentiel. Dans une histoire comme la nôtre, il ne peut y avoir de demi-mesure. C’est tout donner ou se tirer. Rien entre les deux. Les nuances n’existent pas avec Luka, c’est « fonce dans le tas et assume ».
Je n’étais pas un prince charmant. Elle n’était pas une princesse. Nous étions seulement deux survivants, qui avaient les crocs, qui voulaient s’en sortir, quoi qu’il leur en coûte. Des bouts d’âme, des bouts de cœur, des bouts de corps. On n’en avait rien à foutre tant qu’on pouvait quitter cet endroit. J’avais beau le savoir. Ce n’est pas pour autant que j’avais envie de l’accepter.
J'ai l'impression de mourir un peu sous son regard aimant. De perdre un bout de moi-même pour gagner un bout de lui.
Elle me sourit. De ses sourires si pleins de vie, de lumière. Elle chasse d'un coup toutes les ombres qui m'entourent. Je me dilue dans ses yeux enchanteurs, qui tissent tant de beauté dans mon âme abîmée.
Ce n'est pas ce qui fait souffrir qui compte. C'est la façon dont tu l'encaisses ou non.
Si elle s’éloigne de mon champ de vision, je manque d’air, et il ne s’agit pas d’une sensation illusoire et éphémère. Elle est bien là. Ancrée en moi.
J’ai l’impression de marcher sur une corde raide, le vide en-dessous qui semble vaciller sous mes pieds, à chacun de mes pas.
J'ai peur de ce qui est pourri au fond de mon cœur.
Je trouve que les imperfections d’un être sont plus intéressantes que ses perfections. Quand c’est trop lisse, ça m’effraie, je cherche systématiquement la faille. Personne n’est si beau. Au moins, une créature imparfaite est plus passionnante à interpréter. Elle peut intéresser une vie entière, alors qu’un être parfait, on finit par s’en lasser, non ?
Ouais, certains souvenirs peuvent anéantir. Ils s’insinuent comme un cancrelat, sous la surface de la peau, rampent dans le crâne jusqu’à dégommer les neurones. Les remords commencent alors leur lent travail de sape, les questions arrivent, avec les reproches et l’amertume. Les souvenirs peuvent changer un être en ce qu’il n’aurait jamais dû devenir.
Personne n’est jamais ce qu’il paraît. Les cases sont un mythe pratique pour se rassurer. Les monstres, eux, n’entrent dans aucune, ils s’épanouissent dans toutes. Ils savent mentir.