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Citations de Angélina Delcroix (216)


- Cette affaire semble vous toucher particulièrement.
- Chaque affaire non résolue me touche. L'impunité, la tristesse des familles, leur sentiment d'impuissance face à l'horreur qu'a vécue un de leur proche, leur incapacité à faire leur deuil, leur courage à se battre, qui se retrouve piétiné parce qu'on décide de refermer le dossier. C'est tout cela qui me touche et qui me donne envie de me battre à leurs côtés.
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Les crimes, les cadavres, la cruauté, les méandres ténébreux et barbares de l'esprit humain, elle aimait ça. Elle se sentait même attirée par le tourbillon sombre qui peut emporter loin vers un monde d'abominations.
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Je sais plus quoi faire. Ni pourquoi je suis en colère. A cause d'elle ? De moi ? Elle a l'air triste de ce que je suis. C'est peut-être vraiment de ma faute alors. Je crois que c'est vrai, pourtant, quand je vois ces choses dans ma tête.
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- Je vais devoir faire un rapport, lance-t-il à Stan.
- Moi aussi, ajoute Greg. Matraquage injustifié d’un détenu, le directeur va aimer, je pense, vu les polémiques actuelles.
- Il a agressé son codétenu, se défend Buffalo Bill.
- Je dirais plutôt qu’il l’a sauvé et que tu as voulu l’en empêcher. Tout dépend de la version délivrée. On peut fournir chacun la nôtre, rappelle-moi depuis combien de temps tu es là ? Ou on peut aussi considérer cet incident comme bénin. Tu choisis quoi ?
Buffalo Bill bouscule Greg en sortant de la cellule.
- Quant à toi, crache Greg au nouveau, je te conseille vivement de fermer ta gueule. À mon avis, ce qui t’est arrivé ce matin n’est qu’un amuse-bouche. Tiens-toi à carreau si tu ne veux pas que le repas te soit servi tout de suite.
- Une menace, gardien ?
- Non, des années d’expérience.
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« Tu as le droit de te tromper, Joy, l’erreur n’est qu’un essai qui finira en réussite. Tu feras des choix qui pourront ne pas t’amener où tu le désires, mais il n’est jamais trop tard pour bifurquer. La vie est faite d’un ensemble d’embranchements. Certains te guideront sur le bon chemin, d’autres non, mais pour le savoir, il faut s’aventurer et vivre à fond chaque périple. » (le père de Joy)
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- On a tiré le gros lot avec le nouveau !
- Ah ? Qu’est-ce qu’il a ? demande Alexandra.
- Il est juste con, grogne Barrère.
Alex lève les yeux au ciel. Jugement classique de son mari quand il ne sent pas quelqu’un.
- Et à part ça ? insiste-t-elle.
- Tu veux que je lui prête d’autres qualités ? rétorque Barrère en commençant à hausser le ton. Sûr de lui, froid, trop sérieux et insensible.
Alex sourit intérieurement, car elle a l’impression que son mari vient de se décrire.
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Est-il possible de réajuster ses œillères après avoir vu le pire de l’espèce humaine ? Le « faire comme si ça n’existait pas » est juste rayé de la carte. Parfois, on voudrait que le déni s’installe pour rendre la vie plus légère. Mais l’inconscient est seul maître à bord. Lui seul décide de ce qu’il envoie aux oubliettes ou non. Et quand on devient parent alors qu’on a les pieds dans l’atrocité perpétrée par certains êtres abjects, l’instinct de protection et de survie interdit à l’oubli de s’installer.
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Je vais reprendre, pour conclure, une phrase prononcée par Hercule Poirot dans un roman d'Agatha Christie. "Les gens s'imaginent toujours que le crime est un jeu, mais c'est tout le contraire d'un jeu."
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Si j'avais su qu'elle avait alors, à ce moment-là, seulement coulé les fondations du mur qu'elle érigerait entre nous.
Elle prenait plaisir à monter chaque pierre, une par une. j'essayais de les faire tomber avant que le ciment ne prenne.
Seulement, j'avais l'impression que tu ne m'aidais pas. La rage grandissait en moi à la même vitesse que le mur.
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- T'es où ? pleura la fillette, en panique devant le corps, au visage en sang, qui venait de lui apparaître nettement.
Charlie se pencha par l'embrasure de la porte.
- Regarde-moi ma puce, ne regarde que moi et viens.
La petite fille secoua la tête.
- Non. Il va m'attraper. Aide-moi ! cria-t-elle.
- Chut....lui dit charlie en portant l'index à sa bouche.
Elle replongea en avant dans le placard en s'allongeant sur la dépouille et tendit les mains à la fillette.
- Allez, viens.
..... - Ne le regarde pas. Il ne peut plus rien te faire.
- Mais je vais lui faire mal si je marche dessus.
Charlie ressentit un pincement dans la poitrine. Elle aussi avait toujours refusé de faire du mal à ceux qui lui faisaient subir les pires atrocités. Ces ordures avaient-elles donc ce pouvoir de conditionner les enfants pour les empêcher de les trahir quoi qu'il se passe ? Etait-ce pour cette raison qu'il lui était impossible de parler de ce qu'elle avait subi sans ressentir le violent besoin de se mutiler ou cette envie irrépressible de mourir ?
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Barrère avait du mal avec l'humour d'Andrea, comme celui de beaucoup médecins légistes qu'il avait rencontrés
- Je lis en toi comme dans un livre ouvert, mon grand, et en plus tu es tout vide. Pour une fois qu'on fait le boulot à ma place, lança-t-elle en rigolant face au corps ouvert de la gorge au pubis.
Barrère se dit qu'il fallait mettre une sacrée distance avec le corps pour tourner la chose en dérision à ce point.
Puis il réalisa que c'était peut-être l'inverse finalement. Oui, c'était ça, tourner en dérision pour mettre la distance indispensable à ce boulot.
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Les larmes me piquent les yeux. J'admire cette enfant.La Fortiche m'a toujours poussée à me rebeller, comme la petite Manon est en train de faire. Je comprends aujourd'hui que c'était pour me protéger et m'éviter de me perdre. Rien ne devrait jamais nous empêcher d'être qui on est. Ni la pression, ni la honte, ni les menaces, ni même la peur de l'abandon.
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Il se leva. Toutes les douleurs étaient revenues en force. Son instinct de survie lui avait permis de les oublier le temps du combat, mais plus rien ne les atténuerait désormais. Il se traîna comme un vieillard sans canne jusqu'à la trappe.
1803, il n'aurait jamais pu oublier ce code, même sous l'emprise de la folie. Le 18 mars resterait une date marquée au fer rouge dans son esprit. Il tapa sur les touches. Un second bip indiqua que la trappe était déverrouillée. Il l'abaissa. Derrière, un robinet d'eau courante et deux verres.
Il tomba à genoux.
-Non!
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Je préfère ne pas vous dire mon prénom, il me semble que le mot "anonyme" sur votre porte me le permet. Je suis là, comme vous tous, pour un problème lié à l'alcool, mais je ne suis pas alcoolique, et je ne l'ai jamais été.
Les visages se figent sous l'effet de la surprise.
- pourtant, vous pouvez être fiers de moi puisque ça fait , aujourd'hui, exactement dix jours que je n'ai pas tué.
Les coeurs sautent des crans, et les cris fusent quand le canon de l'arme s'attarde sur chaque tête. Mouvement de panique. Réflexes de fuite. Les chaises tombent, les corps se ruent vers la sortie. Six détonations rapprochées. Tirs précis. Le silence envahit la pièce.
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Ses tympans ont fermé les volets, ses yeux ont tiré les rideaux.
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Ces gros dégueulasses, comme tu dis, sont ceux qui gèrent notre société. Derrière leurs beaux costumes, leurs sourires étoilés et leur philosophie de parade se cachent les plus belles ordures de la terre. Ils sont intouchables.
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Merde, Aline ! Reprends-toi ! Si tu n'as pas le courage de te tuer, aie au moins celui de vivre !
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Et c'est censé être un jeu ? Mais enfin quoi ! C'est du délire oui ! Jusqu'où vous êtes prêts à aller pour gagner ? Vous acceptez d'être traités comme des bêtes, d'être parqués jour et nuit, de vous laver avec l'eau du puits, de vivre au rythme du soleil, d'obéir aux volontés du maître. Et puis quoi encore ?
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Toujours faire croire à l'autre qu'il est maître de la situation et qu'il a le choix.
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Moment clé où les intuitions ne sont pas entravées, où l'autre se présente à nous comme un matériau brut que notre esprit n'a pas encore commencé à façonner à l'aide de ses filtres de perception, où l'on sait, où l'on sent si les atomes seront crochus ou non.
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