Citations de Ann Brashares (613)
Et pourquoi voudrais-tu te torturer ?
-Parce que je suis ici, et pas lui. Parce que j'ai survécue.
J'imagine que la mémoire est un puit profond, on ignore ce qu'il contient tant qu'on a pas remonté le seau.
Je sais que la maladie a muté à plusieurs reprises, devenant plus aggressive à chaque fois. Au début, elle était assez peu contagieuse... à la fin, elle était transmise par une simple piqûre de moustique.
Le truc c'est que personne ne se projette vraiment dans l'avenir, pas vrai ? C'est comme imaginer sa propre mort.
Le risque d'être frappé par la foudre augmente si, debout sous un arbre, le poing levé vers le ciel, vous criez : " J'emmerde l'orage ! "
Bridget commença à avoir faim avant Bailey, ce qui lui fit une fois de plus mettre en doute les conseils que lui avait donné Brian. Elle ne savait pas trop quoi préparer.
-Qu’est ce que tu voudrais manger à midi? demanda-t-elle.
Bailey la fixa d’un regard impassible.
-Tu aimes les yaourts ?
-Oui.
-Tu aimes les pommes ?
-Oui.
-Tu aimes les crackers ?
-Oui.
-Tu aimes les épinards ?
-Oui.
Tu aimes les champignons vénéneux ?
- Oui.
-Bon, d’accord laisse tomber.
Elle n’ouvrit pas l’enveloppe avant d’être à la station de bus, pour payer son ticket. Il ne lui avait pas donné les milles dollars qu’elle avait demandés. Il lui en avait donné dix-milles.
Alice aurait préféré être celle qui arrive, plutôt que celle qui attend. Elle aurait préféré être celle qui part, plutôt que celle qui reste, mais les choses se passaient jamais ainsi. Bizarrement, c'était toujours Alice qui attendait et Alice qui plongeait.
L’amitié résiste mal au temps. Ce n’est pas une révélation. Ma mère m’a dit un jour qu’une bonne famille, c’était celle qu’on quittait facilement, parce que c’est le but des enfants: partir vivre leur vie. Je me suis souvent demandé si c’était pareil pour l’amitié. Car entre nous, ce n’est pas ça du tout. Nous ne savons pas nous quitter. Et je suis encore pire que les autres. Je reste plantée là, à me cacher les yeux pour ne pas voir les autres qui s’en vont, en attendant qu’on soit de nouveau réunies.
C'était la capacité à saisir ces nuances subtiles d'émotion, ou même à sentir qu'on ne les captait pas vraiment, qui différenciait les simples copines de véritables amies, comme nous.
Ce qui s'était réellement passé était moins important que ce que nous avions ressenti.
Le bonheur, ce n'était peut-être pas une vie parfaite dans les moindres détails, amour, gloire, beauté et tout le tralala.
Ce n'était peut-être qu'une succession de petits plaisirs. Regarder l'élection de Miss Univers bien au chaud sous la couette. Manger un brownie dégoulinant de glace à la vanille. Atteindre le niveau sept de Dragon Master, en sachant qu'il en reste encore vingt à découvrir...
Le bonheur ne tenait peut-être qu'à l'équilibre des petites joies (comme arriver au passage piéton quand le bonhomme passe au vert) et des petits désagréments de la vie (comme avoir une étiquette qui gratte dans le cou).
Et si ça se trouve, chacun recevait la même dose de bonheur chaque jour. Peut être que ça ne changeait rien qu'on soit une superstar ou un pauvre ringard. Ou même qu'on ait une amie en train de mourir.
La vie continuait. Et c'était tout ce qu'on pouvait espérer.
Ses cheveux étaient tellement sales qu'ils en paraissaient propres. Ils avaient fait un tour complet dans le cycle de la crasse!
Parfois, on préfère se dire ce qu'on a besoin d'entendre.
Les filles qui ne prennent jamais de risques ont une drôle de fascination pour les filles qui osent: elles les adorent et les détestent en même temps.
Les chats adorent les gens qui leur sont allergiques.
Bridget se dit que Molly aurait fait une bonne grand-mère. Dommage qu'elle n'ait que vingt-trois ans !
Un peu de bon sens ne fait jamais de mal.
J'ai peur de ne pas avoir assez de temps, précise-t-elle. Pas assez de temps pour comprendre les gens, savoir ce qu'ils sont vraiment, et qu'ils me comprennent aussi. J'ai peur des jugements hâtifs, de ces erreurs que tout le monde commet. Il faut du temps pour les réparer.
Il n'y avait pas plus triste que le regard suppliant d'une mère dont l'enfant est malade.