Citations de Anna Jansson (186)
Il faut s’entraider entre voisins.
On a qu’une seule vie et tellement de choix possibles. Comment sait-on que l’on fait le bon choix quand on en fait un ? Pour ne pas avoir de regrets après, quand il est trop tard, je veux dire.
Krister avait refermé la porte à la volée et avait roulé sa mère dans le tapis du séjour
Dans un accès de rage, l'agent de police Wern balança dehors le sapin désodorisant que l'inspecteur Hartman avait suspendu à l'allume-cigare.
Les mots créent de la distance et de l'exclusion, ils posent des limites et détournent l'attention des sentiments. C'est uniquement dans l'absence de mots et la chaleur d'un autre corps que l'on trouve un apaisement.
Ce n’est pas parce qu’on a été malade qu’on doit être traité comme un gosse. Qu’est-ce qui donne aux gens le droit de se mêler de votre vie et de vous dire comment la mener au simple prétexte qu’on a été souffrant ?
Tout le monde a peur de lui. Ce cinglé est capable de n’importe quoi ; il n’a aucune limite. Il n’agit pas sous le coup de la colère, mais parce qu’il trouve du plaisir à torturer les autres. C’est une machine. Une vraie machine, bordel.
Le plus gros avantage est sans doute qu’on a un revenu, le gîte et le couvert. C’est une grande première pour moi. Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas de souci à me faire. On fait ce qu’on a à faire et tout va bien. On n’a pas à s’inquiéter. Si un camé fait une overdose, ce n’est pas mon problème, c’est celui des matons.
Il était impossible de ne pas être attiré par cette femme. Joakim s’était vraiment mis en colère lorsqu’il avait lu dans le journal qu’elle avait été agressée avec une seringue ensanglantée. Il s’agissait d’exploiter cette colère.
C’était tellement facile d’ouvrir la porte à son imagination. Quand un crime était commis, on voyait le mal à tous les coins de rue.
Le rituel accompagnant le meurtre était l’un des plus étranges qu’elle ait vus. Un meurtrier qui n’était pas pressé. Une personne qui voulait mettre en scène le corps d’une manière presque artistique. Crime de haine ou d’amour ?
Tout le monde ne dort pas la nuit. Les gens vont aux toilettes et jettent un coup d’œil par la fenêtre. D’autres personnes ont dû le voir.
Beaucoup de raisons peuvent expliquer un refus de parler, poursuivit Maria sur un ton calme. Quelqu’un peut vous avoir demandé de vous taire. Quelqu’un qui a menacé de vous faire du mal ou une connaissance que vous voulez protéger.
Ce qui est difficile, c’est de savoir ce qui est important. De ce fait, tout ce que vous pouvez nous dire est de la plus haute importance.
Vous savez, quand on fait trop bien son travail, d’autres se sentent inférieurs ou paresseux. Dans un lieu de travail dominé par les femmes, tout le monde doit avoir la même attitude. Personne ne doit se démarquer.
Elle était sans doute anxieuse et sous pression. Mais c’est elle qui avait pris la décision. Je ne sais toujours pas comment elle comptait s’y prendre… Si elle aurait bel et bien osé affronter Claes.
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Les rôles de médecin et de patient sont inversés. Avant, les praticiens exerçaient une forme d’autorité tandis que les patients en position d’infériorité étaient reconnaissants. Désormais, nous sommes relégués au statut de consultants et de domestiques. Il m’a même recommandé un médicament contre mon tabagisme. Et j’ai mordu à l’hameçon.
Les femmes qui évoluent dans le milieu médical sont souvent sujettes aux problèmes d’insomnie. Le stress, l’organisation en postes, beaucoup de café et des heures de repas irrégulières. Mais elle m’a répondu qu’elle aimait son travail, qu’il faisait sens pour elle.
Pour le moment, elle était malheureuse, mais c’était le prix de la passion. La vie est courte. Que ne sacrifierait-on pas pour ces instants de bonheur absolu où on se sent aimé sans limite et pour tout ce qu’on est ? Et moi ? s’interrogea-t-elle. Il y avait des éléments de son passé qu’elle n’osait pas lui raconter. Des sujets qu’il devenait de plus en plus difficile d’évoquer à mesure qu’elle s’attachait à lui. La laisserait-il tomber s’il savait ?
Il importe de faire preuve de patience et de minutie, et d’encore plus de patience pour découvrir des preuves et faire condamner le coupable. Le placard à balais était l’étape suivante. Elle s’écarta un peu pour y laisser entrer la lumière.