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Citations de Anne Brecart (23)


Dans ce village trempé de pluie et d'ennui, ils sont, au mieux, tolérés mais certainement pas bienvenus. (p.158)
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Une mémoire qui doit ressembler à un vaste musée où seraient gardés et choyés des souvenirs qui ont un air de ressemblance : celui qu'ont tous les objets ayant appartenu une fois à la vie et qui sont sortis de leur utilité pour n'être plus que des traces. (p.178)
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L’eau du désir me lave des scories, me rend la vue et l’ouïe, me rend lucide aussi bien sur ce qui m’entoure que sur les choses imaginées et je me dis qu’au début, au tout début, devait être la forêt, et son silence bruissant.
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Ils ne pleurent pas d'avoir été laissés seuls mais se figent dans l'indifférence. Pour se donner l'illusion que ce ne sont pas eux qui ont été abandonnés, ils se coupent volontairement du monde et se réchauffent au soleil noir de l'indépendance.
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Il y a comme deux villages, celui qu'elle voit, qu'elle traverse, et un autre lieu immatériel qui est le village fait de mots et d'histoires, de mémoire, un village qu'elle ne connaît pas et dont elle est exclue. (p.128)
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Leur vie commune n'avait laissé aucune trace dans son esprit. Il était devenu un fantôme sans passé. (p.84)
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Il a l’habitude de faire du feu, le fait repartir sans difficulté, ce dont il doit être secrètement fier. Ces gestes, il les a appris enfant, il aurait pu les oublier avec le temps, mais, au contraire, on dirait qu’il les a cultivés. Peut-être pour effacer la rupture d’avec le monde d’où il vient : pour se faire pardonner d’avoir quitté la ferme. Pense-t-il encore parfois aux odeurs, aux bruits, à la chaleur des corps des bêtes qui tiraient doucement sur leur licol ? Il se souvient sûrement de l’heure de la traite, de l’entrechoquement des boilles dans la lumière crue et froide des néons, de l’haleine des vaches et de leur chaleur. On n’oublie pas leur langue râpeuse et l’odeur sucrée de l’herbe coupée. Ni le trot saccadé des veaux accourant pour nous voir.
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Nous avons perdu l’amour, comme ça, comme d’autres perdent un gant ou des clés, par mégarde. Il nous est arrivé un accident, une rupture. Autant, jeunes, nous étions intarissables sur notre vie sentimentale, autant aujourd’hui notre bavardage tait scrupuleusement ce qui nous est arrivé d’intime.
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« Il n’est pas nécessaire de tout posséder, de se raccrocher aux objets ou aux gens. Il y a un temps où il suffit d’avoir eu un amour, une famille ; quand tu les as perdus, tu peux te contenter d’y repenser. »
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Ils ont décidé un jour, une nuit, dans le secret de leur coeur, qu'ils ne voulaient pas continuer à vivre une existence qui leur paraissait dénuée de sens. Et ils sont partis sans autre projet que de changer de vie. (p.110)
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Ana Maria rit et affirma qu'elle ne croyait pas à l'amour, l'amour c’était des histoires que l'on se racontait pour se rendre intéressant ou pour se donner du courage. (p.83)
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Pour lui le surf n'est pas seulement un sport, c'est aussi une manière de voir l'existence qu'il faut effleurer comme il le fait avec les vagues. Se laisser porter par la vie comme si elle était un océan insondable. (p.67)
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Ils viennent pour repartir, ces nouveaux nomades qui ont fait de la vie errante une philosophie, un combat, une révolution intime. (p.21)
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« Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver. »
Marcel Proust.
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J’imaginais l’Amour avec un grand « A » comme quelque chose que l’on mettait en conserve pour qu’il soit disponible à chaque instant, été comme hiver, jour et nuit. Tout ce que Louise faisait et fait encore, elle l’entreprenait au nom du grand Amour, qui avait la propriété étonnante de donner la même couleur et la même odeur à tout. Grâce à l’Amour avec un grand « A », il n’était pas plus pénible de travailler que de vivre une vie douce et pleine d’agrément, semblait sous-entendre Louise. Grâce à l’Amour, devoir et plaisir se confondaient.
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Cet amour-là précisément, cette flamme, intense et dansante. Qu’il meurt tout autant d’être vécu que de ne pas l’être. Il est toujours imaginaire, voire illusoire. Il n’existe pas. Il n’a jamais existé, sauf dans les mots.
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Il faut parfois savoir renoncer, la vie c’est comme ça, il faut savoir se défaire, s’alléger, simplifier, simplifier…
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Ecrire une histoire, un roman sur lui, c’est prendre le risque que je raconte notre histoire. Et, par la force des choses, puisque c’est moi qui écris, que je la raconte à ma manière. J’allume mon ordinateur. C’est l’occasion de prendre de la distance, le voir de l’extérieur, comme un sujet à analyser, comme un personnage de roman.
Écrire que, dans le village d’autrefois, Jacob avait une place particulière ; les femmes aimaient se confier à lui ; elles aimaient sa bouche amère, son regard auquel elles s’accrochaient comme à une main tendue, elles aimaient la manière tranquille qu’il avait de s’installer dans son fauteuil face à la fenêtre du petit appartement au dernier étage de l’école.
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J’aimerais savoir s’il m’aime encore, si, comme moi, les sentiments d’autrefois se sont réveillés en lui. Et lui, aimerait-il savoir ce que je ressens pour lui ? En tout cas je n’ai pas envie de me dévoiler, de lui parler de Xavier, de notre séparation ; je ne sais pas ce qui m’arrête. La honte ou simplement le soulagement de pouvoir être Hanna comme avant ? avant ces années qui ne pèsent rien entre nous.
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Longtemps je me suis dit qu’un jour je cesserais de rougir pour un oui ou pour un non. Je me rends à l’évidence qu’il n’y a pas d’âge pour ça, comme il n’y a pas d’âge pour être émue par le regard d’un homme.
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