AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anne Cathrine Bomann (91)


Nous jouions les rôles qui nous avaient été attribués : deux personnes habitant par hasard au même endroit d’une ville, au milieu de vingt mille autres qui pour la plupart étaient étrangers les uns aux autres.
Commenter  J’apprécie          00
Un moment, il était de très bonne humeur, puis triste et vide ; tout cela, m’imaginai-je, je l’entendais à la façon dont il déplaçait ses doigts sur les touches ainsi que dans les pauses entre ses signes de vie. Une fois, une fin de semaine entière s’écoula sans que j’entende un seul bruit venant de chez lui, et je me sentis devenir de plus en plus inquiet. Ce qui m’effrayait le plus était bien sûr d’être bientôt contraint d’aller frapper à sa porte, et ce fut un énorme soulagement d’entendre enfin une porte se fermer et de comprendre qu’il vivait encore.
Commenter  J’apprécie          00
La plupart de mes patients souhaitaient de l’aide pour vivre des vies heureuses, sans problèmes, mais ce n’était pas là une marchandise que j’avais en stock.
Commenter  J’apprécie          00
Les non-dits et les mensonges ne font que retarder le processus, et rien de ce dont nous parlons ici ne quittera jamais cette pièce.
Commenter  J’apprécie          00
Il n’était pas d’usage d’appeler les femmes mariées par leur prénom, mais cela ne pouvait pas faire de mal de le lui concéder.
Commenter  J’apprécie          00
Pourquoi, c’est ainsi même que cela commençait toujours, n’y avait-il personne qui vous disait ce qui arrivait au corps quand on vieillissait ? Qui vous parlait des articulations douloureuses, de la peau excédante et de l’invisibilité ? Vieillir, pensai-je, pendant que l’amertume se déversait, consistait surtout à observer comment la différence entre son moi et son corps grandissait et grandissait jusqu’à ce qu’un jour on soit complètement étranger à soi-même. Qu’y avait-il là de beau ou de naturel ?
Commenter  J’apprécie          00
De nombreuses années d’entraînement m’aidaient à grommeler aux bons endroits sans vraiment écouter et, avec un peu de chance, je n’aurais pas retenu un seul mot lorsqu’elle repartirait. Je baissai les yeux et vis que, de pure frustration, j’avais transpercé le papier de la pointe de mon crayon. À la place, je commençai une de mes caricatures d’oiseau.
Commenter  J’apprécie          00
Ses yeux bruns brillaient, comme si elle avait de la fièvre, et son regard était si intense que j’avais la sensation d’avoir été agrippé. Il était évident que cela exigerait une lutte de se débarrasser d’elle, et je n’en avais ni le temps ni les forces en ce moment.
Commenter  J’apprécie          00
Je n’avais pas parlé à un enfant depuis que j’en avais été un moi-même, ce qui ne comptait guère. Son chagrin ne serait-il pas encore plus grand si un homme inconnu surgissait soudain pour essayer de la consoler ?
Commenter  J’apprécie          00
Le fait est que j’étais là parce que je n’avais pas mieux à faire, et puis il y avait sans doute aussi quelque chose de vivifiant dans les exclamations triomphantes qui me parvenaient parfois lorsque la fillette avait réussi une figure particulièrement difficile.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n’est qu’une expérience, il n’y a pas de mauvais résultat.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne Cathrine Bomann (295)Voir plus

Quiz Voir plus

Philip Roth ou Paul Auster

La tache ?

Philip Roth
Paul Auster

10 questions
23 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}