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Citations de Anne Fulda (62)


Je pense que dans la vie, il faut se tenir. Préserver une part de mystère. (p. 188)
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Page 130 : Quand le narcissisme est l'essentiel et non un effet secondaire, quand il y a la photo de Paris Match et pas le projet, en revanche cela devient un problème, essentiel. Moi j'attends le projet. Je lui a dit à plusieurs reprises. (Propos de Jacques Attali).
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Ce nom, En Marche!, continue Korsia, n'est pas anodin [...] C'est aussi une référence à la sculture de Giacometti "L'homme qui marche", ou Dieu qui dit à Abraham : "Quitte tes certitudes, mets-toi en marche."
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Page 113 : Emmanuel a toujours eu des fidélités successives, ou plutôt des infidélités successives, analyse l'un de ses collègues de l'ENA, qui précise qu'il ne renvoie pas l'ascenseur. Il se sert des gens. Mais ce qui est exceptionnel, c'est que les gens, souvent intelligents, le savent mais se sont quant même avoir !
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Ce nom, En Marche!, continue Korsia, n'est pas anodin. C'est une allusion à une phrase de Saint-Exupéry dans Vol de nuit : "Dans la vie il n'y a pas de solution. Il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent."
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Le regard des autres, celui des représentants du « vieux monde », de la caste, du système politique–dont il tient soigneusement à se différencier–, a évolué bien sûr. D'abord intrigué, puis moqueur, il est devenu vaguement inquiet et incrédule. Serait-il possible qu'Emmanuel Macron, cet ovni politique, encore parfaitement inconnu il y a quatre ans, puisse gagner, à la barbe des plus anciens, faisant fi des règles non on écrites de la politique, la campagne présidentielle de 2017 ?
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Un regard qu'au fil des ans l'étudiant retrouvera chez des personnes souvent plus âgées que lui. Des aînés, des « sachants», des puissants. Les seuls qu'il reconnaît. Les seuls qui le reconnaissent aussi, apprécient sa culture, son intelligence, son esprit de synthèse, sa maturité…sans tomber dans le rapport inévitable de compétition, de rivalité, qui peut exister chez ses contemporains, ceux de son âge qui, au fond, ne l'intéressent pas vraiment, car pas de la même planète.
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Bardot est une espèce de fauve au naturel désarmant, « aussi bien dans la générosité que dans l’égoïsme, la férocité que l’affection, l’exigence que la tendresse » (L’Express et Flammarion, 1975). Et une « anar » qui a connu tous les présidents de la République. Comme actrice, mais aussi, depuis qu’elle a arrêté le cinéma en 1979, comme défenseuse de la cause animale.
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Ce jour-là, après le déjeuner, le Guépard me fit visiter ses bureaux, boulevard Haussmann. Une sorte de musée Delon. Avec ses icônes, ses références. Toutes du passé. Beaucoup de photos de femmes. Dalida, Bardot, Mireille Darc, Edwige Feuillère, sa fille Anouchka. Des photos de Gabin, aussi. Beaucoup de photos liées à ces années d’or qu’il ne cesse de regretter. Car c’est ainsi depuis longtemps : Delon vit dans le souvenir, la nostalgie de cette époque qui n’est plus et qu’il regrette tellement. Il n’en finit pas, lors de ses rares interviews, de traîner son blues.
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Il a observé beaucoup. S'est rendu indispensable. Incollable. Il a intégré le système dont il est un précipité parfait. Pour mieux s'en détacher. Et se présenter, un comble, en candidat antisystème.
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"Il faut que tu m’aides à le calmer, tu sais ce n’est pas facile de vivre avec Jeanne d’Arc ! […] il se prend pour Jésus ! "

Brigitte.
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C'est aussi de se voir condamné à être un spectateur impuissant de ce pouvoir « qui, comme tous les pouvoirs, coupe de la réalité, qui devient uniquement perçue à travers des filtres déformants ». Il est, lui aussi, une victime collatérale de l'ascension fulgurante de « Manu ». La politique lui a volé son fils. A créé un Alien, un personnage fictif. Qui s'emballe sur scène lors de grands-messes que lui n'apprécie guère (« cela devient un peu excessif »).
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Que les choses soient claires. Pour moi, jusqu'à la fin de mes jours, tant que j'aurai un souffle, vous et ceux de votre espèce ne serez jamais que des faussaires de l'histoire la plus tragique.
Robert Badinter
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L’ambition, la force de travail, les muscles, les bagues en argent à têtes de mort qu’il porte à chaque main, son énorme montre, les pieds chaussés de santiags en alligator marron – elles aussi ornées de têtes de mort bleues – jusqu’à sa bouche qui enfourne un gigantesque club-sandwich.
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Des acteurs-inspirateurs, des metteurs en scène avec qui elle aimerait tourner ? Non, Huppert n’a pas de modèle. Ou ne cite que des noms de personnalités disparues : Renoir, Kubrick, Bergman. Il faut dire qu’elle a déjà tourné avec les plus grands. Rien ne semble plus l’effrayer. Certainement pas sa quête permanente d’actrice : explorer les zones d’ombre dans chacun de ses rôles.
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Sur scène, comme à l’écran, Huppert ne surjoue pas. Et théorise sur ce jeu qui repose sur l’abstraction et la soustraction pour faire apparaître un personnage. Elle le sait : elle n’a pas vraiment d’égale aujourd’hui. Son talent est reconnu par tous. Les superlatifs et les critiques extatiques sont son lot commun. Cela n’a pas l’air de lui déplaire.
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Quand on l’interroge, Isabelle Huppert fouille dans les recoins de son lexique personnel pour trouver les mots justes. Les bons mots pour le dire. Chez elle, les mots ne sont pas vains ou feints. Elle les aime, les triture, les pèse et les soupèse, armée d’un trébuchet invisible. Elle prend son temps. Traque l’imprécision. Calibre chaque expression afin de transcrire au mieux, au plus serré, sa pensée. Il est des mots, à la pelle, qu’elle chérit. D’autres qu’elle honnit, étrange galerie d’horreurs lexicales où voisinent « valable », « se ressourcer », « la tendresse », « la pudeur », ou encore « glamour »… Intello, la Huppert ? Elle assure lire moins qu’on ne le pense mais plus qu’elle le prétend. Isabelle Huppert prend les mots au sérieux, mais sait aussi les tenir à distance.
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On imagine sa lassitude à l’idée de répéter encore, toujours, les mêmes choses pour répondre aux mêmes questions de journalistes en panne d’imagination. Elle n’en a cure, au fond. Car pour elle, la question est « un prétexte, pas une fin en soi ». Un moyen comme un autre de diffuser une image. D’imposer une apparence aussi. Calme. Réfléchie. On se dit qu’elle doit aimer ça, cette exposition sous contrôle. Cette émulation, cette concentration autour d’elle.
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Isabelle Huppert tourne. À la fois docile et inflexible. Proche et lointaine. Présente et évanescente. Elle tient à distance ses interlocuteurs avec un pâle sourire. Est embêtée de devoir se faire attendre, « mais on a pris du retard ». Elle est fatiguée. La future présidente du jury du Festival de Cannes n’a pas beaucoup dormi. Elle a demandé à changer de chambre en arrivant la veille, à Lille, où elle est en tournage. Caprice de star ? Le mot ne lui convient pas. Plutôt de femme qui n’a pas l’habitude qu’on lui résiste. Et qui déteste l’inaction.
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D’une certaine façon, mes lectures étaient intéressées. Elles le sont restées. Je demandais aux livres : comment fait-on pour vivre, pour aimer, pour être heureux ? » Comment aussi, à travers eux, comprendre les vivants et ceux qui sont partis, semble lui répondre Charlotte Rampling.
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