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Citations de Anne-James Chaton (19)


Elle saisit l’âme. Elle a un don prodigieux. Elle a un talent énergique. Elle est l’une des artistes les plus originales de l’école française. Elle a montré une Valse nerveusement entraînante. Elle a réalisé une admirable composition de trois petites femmes. Elle a modelé un buste vigoureux. Elle comprend le sens silencieux de la matière. Elle y fouille avec violence. Elle y trouve d’éblouissantes figures. Elles sont tourmentées. Elles sont rugueuses. Elles sont crispées. Elles sont crispantes. Elles sont fiévreuses. Elles sont frémissantes. Elles sont vivantes. Elles ne ressemblent à rien d’autre. Elle porte en elle ses créatures passionnées.
P14

( à propos de Camille Claudel…)
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Elle a de longs cheveux noirs. Elle est vêtue d'une robe de Tehuana rouge. Elle tient Diego dans ses bras. Elle protège sa nudité. Elle est enlacée par la déesse Terre. Elle est verte. Elle est marron. Elle est la jungle. Elle est le désert. Elle est humide. Elle est sèche. Elle est la lune. Elle est le soleil. Elle est noire. Elle est blanche. Elle est une montagne. Elle porte une longue chevelure. Elle est formée de cactus. Elle est ceinte de racines végétales. Elle montre sa poitrine. Elle est fendue par un ruisseau. Elle perle d'une goutte de lait. Elle tient l'univers dans ses bras. Elle soutient Xólotl blotti sur son poignet. Elle flotte dans les airs. Elle achève la peinture. Elle l'intitule L'Etreinte amoureuse.
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J'ai entendu le premier coup de feu. J'ai vu le Président se pencher sur le côté, vers elle, et se tenir la poitrine. Pendant un instant, je n'ai pas réalisé, j'ai pensé qu'il faisait une blague, vous savez, quand vous entendez un bruit et que vous faites : « Ah, tu m'as eu ! ».
Avant que je reprenne mes esprits, j'ai entendu le second coup de feu et j'ai vu sa tête exploser et le sang jaillir, et j'ai... J'étais bouleversé.
J'ai commencé à crier : «  Ils l'ont tué, ils l'ont tué. »
J'ai continué à filmer, je ne sais même pas comment j'ai fait.
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Compte tenu du fait qu’à ce jour personne n’a pu fournir la preuve irréfutable que le serpent de mer n’existait pas, il est donc prouvé que ledit monstre peut exister et qu’il aurait pu assaillir les bâtiments de l’expédition.
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Elle se méfie des sociaux-démocrates. Elle ne leur fait pas confiance. Elle dîne. Elle se couche. Elle lit. Elle s’endort. Elle se réveille. Elle est le 8 novembre 1918. Elle est libérée. Elle est à Breslau. Elle est avec ses amis. Elle marche dans la rue. Elle est parmi la foule. Elle est enthousiaste. Elle est dans un nouveau pays. Elle est dans une nouvelle Allemagne. Elle n’a plus d’empereur. Elle est dans une république. Elle est dirigée par un socialiste. Elle est en paix.
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Il se passionne aussi pour l’histoire et dévore des livres souvent trop sérieux pour son âge. À neuf ans, alors qu’il est en cours, Lee prétexte une urgence pour appeler sa mère au travail et lui apprendre, avant tout le monde, la naissance du bébé de la reine Elizabeth II, futur roi d’Angleterre.
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Elle a placé Robert et John Edward dans une école catholique située dans la banlieue de la ville, ils ne rentrent à la maison que pour le week-end. v
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Lee raconte à Marina sa passion pour ce pays, le premier État socialiste. Il avait tout lu sur la question. Il avait voulu le voir de ses propres yeux, vivre au rythme de la évolution russe, parmi les masses, avec ses bons et ses mauvais côtés. Et maintenant qu'il est à Minsk, dans une usine, il se rend compte de la difficulté du quotidien et de l'écart entre la vie de la population et celle des dirigeants. Il ne croit plus dans ce système soviétique où les gens adhèrent au Parti communiste non par conviction mais afin d'en tirer profit.
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Dans une lettre datée du 8 novembre 1959, il lui avoue qu'il songeait à partir depuis un an déjà, qu'il a étudié le russe dans cette intention et qu'il est venu en URSS par conviction et non pour de quelconques avantages matériels. Suit une longue diatribe contre le mode de vie américain, l'égoïsme d'une société intéressée par le seul petit bonheur de chacun, bonheur se réduisant à la possession d'une voiture, d'une maison. Lee dit détester les États-Unis, et n'avoir qu'un seul but désormais : obtenir la nationalité soviétique.
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Les matelots auront pu contracter le scorbut…


Extrait 3

sous formes d'électuaires et de confections,
d'opiats et d'extraits,
de poudres et de pilules,
de trochisques et de pierres,
de sels,
de miels et de sirops,
d'eaux simples et composées,
de teintures et d'esprits,
d'huiles,
de baumes et d'onguents,
d'emplâtres,
de préparations diverses,
rien n'y aura fait,
et les hommes seront morts dans d'atroces
douleurs.
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Les matelots auront pu contracter le scorbut…


Extrait 2

Et malgré tous les efforts d'un médecin du bord
ayant inoculé coup sur coup aux malades
de la rhubarbe, des graines de lin, de moutarde et
de genièvre, de l'alun de roche, de l'ipecacuanha,
du vif-argent, du alap en rouelles, des fleurs
de pavot rouges, des aristoloches longues et
rondes, du gingembre, du safran oriental,
du réglisse en bâtons, de l'ellébore blanc,
du benjoin, de la salsepareille, du senné du Levant,
du tamarin, de l'ioès, de la racine de guimauve,
de l'écorce de quinquina et de gayac,
du semen-contra, de l'agaric, de la camomille,
des mouches cantharides, des plantes aromatiques,
du mélilot, de l’encens fin, des amandes douces,
des roses rouges, du camphre raffiné, de l’anis vert,
de l’antimoine cru, de la coriandre,
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Les matelots auront pu contracter le scorbut…


Extrait 1

Les matelots auront pu contracter le scorbut,
une fièvre pestilente ou maligne, sans doute un
 paludisme pernicieux,
ou alors,
une fièvre continue, pourprée et pestilente,
ou alors,
une fièvre simple ou intermittente, la malaria,
due aux moustiques dans l'eau croupissante
du fond de cale,
ou alors,
une fièvre putride, telle la typhoïde ou plus souvent
le typhus, en raison des nombreux poux du corps
vivant de la malpropreté des hommes,
ou alors,
une fièvre éruptive, telle que la rougeole,
ou alors,
la variole,
ou alors,
la scarlatine,
ou alors,
une simple diarrhée,
ou alors,
une dysenterie alimentaire,
ou alors,
un « flux de sang », avec selles fréquentes,
glaireuses, sanguinolentes, accompagnées d'une
odeur insoutenable,
ou alors,
des maladies vénériennes, une gonococcie,
avec lésions ophtalmiques et rhumatologiques,
ou alors,
la syphilis.
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Elle se méfie du cinématographe. Elle y voit une invention malsaine. Elle est futile. Elle détourne les spectateurs de la scène. Elle représente un concurrent déloyal. Elle est en novembre 1915. Elle est avec son amant. Elle est avec le baron van der Capellen. Elle lui annonce son départ. Elle est décidée à quitter la Hollande. Elle ne comprend pas ses concitoyens. Elle pense à Paris. Elle ne pourra pas traverser la Belgique. Elle est occupée par l’Allemagne. Elle devra faire le grand tour. Elle s’embarque pour l’Angleterre. Elle fait une halte à Folkestone. Elle est arrêtée par des agents de Scotland Yard. Elle subit un interrogatoire. Elle ne comprend pas ce qu’on lui reproche. Elle est libérée. Elle est le 3 décembre. Elle embarque à bord du paquebot Arundel. Elle débarque en Espagne.
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Elle est splendide. Elle est émouvante. Elle est remarquée. Elle a réduit l’homme au désir. Elle l’a mis à genoux. Elle a magnifié la femme. Elle est merveilleuse. Elle est charnelle. Elle est sacrée. Elle est aveugle. Elle est muette. Elle est lourde. Elle cède au poids de l’amour. Elle laisse pendre un bras. Elle dissimule la poitrine. Elle protège le cœur. Elle cache l’asile de la virginité. Elle provoque les frissons les plus secrets de l’âme. Elle est d’un parfait équilibre plastique. Elle est d’une infinie souplesse. Elle frémit d’une vie indicible. Elle dénote un sens aigu de la composition. Elle dose à la perfection le physique et le sensible.
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Elle ne supporte plus les barbus. Elle ne croise que de vilaines poires. Elle vend si peu. Elle vit aux crochets de sa famille. Elle paie son loyer. Elle paie ses contributions. Elle paie ses factures de boucher. Elle lui envoie sans cesse de l’argent. Elle en manque toujours. Elle reçoit une proposition de la ville de Puget-Théniers. Elle devrait réaliser un monument à la gloire de Louis-Auguste Blanqui. Elle a lu les écrits du révolutionnaire. Elle se sent proche de lui. Elle imagine une statue en pierre. Elle serait adossée à quelque chose. Elle sculptera la lutte continuelle. Elle incarnera la révolte.
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Le scénario est dès lors limpide. La Boussole vogue dans le Pacifique Sud. La vigie aperçoit une embarcation perdue en mer. Le capitaine donne l’ordre de porter secours au malheureux, comme l’exige le code maritime. Le marin secouru monte à bord et se présente sous le nom de Thomas Chrétien, fusilier. La Pérouse l’incorpore aux hommes de garde du navire. Christian alias Chrétien, fort de son expérience sur la Bounty, fomente une mutinerie. Les équipages s’entretuent. Les navires s’échouent.
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C’est une hypothèse plausible.
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Elle ment ! Elle sert les intérêts allemands ! Elle est donc bien une traîtresse ! Elle aime les officiers. Elle les a toujours aimés. Elle les préfère de loin aux banquiers. Elle cherchait seulement à coucher avec eux. Elle ne pensait pas à l’argent. Elle n’avait aucune autre intention. Elle n’a jamais abordé avec eux la situation militaire. Elle ne parlait pas de la guerre. Elle parlait d’amour. Elle a conservé des relations avec le seul Massloff. Elle l’adorait.
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Elle regarde passer les gens. Elle est assise sur un banc. Elle lit le journal. Elle lit L’Aurore. Elle découvre la lettre d’Émile Zola. Elle n’est pas d’accord. Elle est convaincue de la culpabilité de Dreyfus. Elle ne changera pas d’opinion. Elle retourne à son atelier. Elle travaille à un plâtre. Elle a achevé le modelage de l’argile. Elle a laissé sécher la terre. Elle prépare le moule. Elle attend la visite de l’inspecteur du ministère. Elle lui présente sa composition. Elle souhaite réaliser la pièce en bronze. Elle est à court d’argent. Elle sollicite une aide de l’État. Elle l’obtient. Elle ne la recevra pas. Elle ne peut plus avancer. Elle n’y tient plus. Elle écrit au ministère. Elle s’adresse directement à Henry Roujon. Elle le rappelle à ses engagements. Elle a répondu à une commande publique. Elle a presque achevé l’œuvre. Elle a déjà dépensé 2 000 francs. Elle demande le solde. Elle mentionne le nom d’Auguste Rodin. Elle s’adressera à lui en cas de refus. Elle reçoit une réponse positive. Elle sera payée. Elle participe à un salon. Elle expose trois sculptures.
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