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Critiques de Anne Lanoë (42)
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Femmes artistes

Biographie de 23 femmes : peintres (Frida Kahlo, Berthe Morisot, de Lempicka, Gentileschi) écrivaines (de Beauvoir, Brontë, Toni Morrison,

Woolf, Sand) actrices (Hepburn) danseuses (Baker, Isadora Duncan) sculptrices (Camille Claudel, Saint Phalle) plasticiennes (Louise Bourgeois, Yayoi Kusama) créatrice de mode (Mary Quant) réalisatrice (Varda) chanteuses (Oum Kalthoum, Billie Holiday) photographes (Germaine Krull, Dora Maar) et Hildegarde de Bingen, née en 1098 et aux multiples talents.



Portraits un peu succincts mais bien pour présenter à la jeunesse ces femmes qui ont combattu pour se faire accepter comme artistes. Les illustrations prennent des pages entières et sont très colorées, très jolies. Pourquoi ces 23 choix ? Mystère ! J’aurais aimé un postface. C’est avec joie que je vais le faire tourner aux enfants. Merci à Masse Critique et aux éditions Fleurus qui ont accompagné cet album d’une carte et d’un mot sympa.

Bonne fête à toutes les femmes.
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Le ciel est la limite

Sam ne parle plus. Depuis dix huit mois il n'a plus prononcé un mot ni échangé autre chose qu'un regard ou un geste.



Alors, parce qu'il n'a pas fait le deuil de sa mère, et qu'il se sent responsable de sa mort, Sam est envoyé pour l'été dans les favelas de Rio pour participer à un projet éducatif. Il va trouver le soleil, la musique, l'amour et sa peine immense.



Il se retrouve, avec huit autres jeunes abîmés par la vie, à devoir penser et mettre en place un jardin pour les enfants. La belle Ceu réussit immédiatement à le séduire et leurs liens oscillent vite entre séduction et amitié.



Le livre nous offre plusieurs centres d'intérêts, il y a le choc des cultures avec des jeunes de milieux et d'horizons différents, mais il y a surtout celui de la résilience. Que faut-il pour qu'un jeune guérisse de ses blessures ?



La réponse de l'auteur est une ode à la fraternité. Pour se débarrasser de ses souffrances, rien de tel que de les confronter à celles des autres... cela permet de se sentir à la fois moins seul et de relativiser ses douleurs.



En parallèle, l'auteur tresse le va-et-vient des sentiments de Sam qui loin de lui-même n'arrive plus à habiter le temps présent. Alors, le ciel...

Et pourtant, quoi de mieux que de vivre entièrement son présent ?



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Le ciel est la limite

J'ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique Jeunesse. Je l'ai choisi car son résumé m'intriguait.



J'ai commencé ma lecture hier soir et je l'ai fini ce matin. Ce livre se lut tout seul, l'écriture très fluide et on se laisse emporter.



Ce livre m'a fait voyager à Rio, au Brésil, que je connais très peu et qui a été une totale découverte. J'ai beaucoup apprécié ce côté du livre et la plume de l'auteure qui a réussi à me faire traverser l'Atlantique.



Ce livre raconte l'histoire de Samuel, qui a décidé de ne plus parler depuis l'accident de voiture qui a tué sa mère un an auparavant. Son père l'envoie au Brésil, chez des amis, où il se retrouve avec 7 autres adolescents troublés. On suit peu à peu leur évolution et je me suis très facilement attachés à eux, particulièrement à Samuel et à Céu.



On découvre aussi le passé de la mère de Samuel. J'ai eu un peu de mal à suivre, n'ayant pas étudié cette période en cours d'histoire mais là encore j'ai découvert beaucoup de choses.



J'ai trouvé ce livre très bien écrit, on est dans la tête d'un adolescente perdu, à la limite de la dépression. En découvrant les problèmes des autres, on essaye de les comprendre et on voit les épreuves de la vie.



Ce livre m'a passionnée, je n'arrivais pas à le lacher une fois commencé. J'ai souri, j'ai ri, j'ai été triste, j'ai été surprise et j'aime bien lorsqu'un livre arrive à me faire ressentir tout cela à la fois.



En résumé, c'est une très belle lecture que vous conseille vivement, et qui restera dans ma mémoire.
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Des lendemains qui chantent

Pour faire un peu baisser ma PAL, je me suis plongée dans le roman pour ados : Des lendemains qui chantent d'Anne Lanoë.

Paris, septembre 1933, Dora Alekseivna Vassilieva, 18 ans, fille d’émigrés russes, rencontre Jean Doucet, drôle et hâbleur, alors qu’elle s’apprête à faire couper et à vendre ses cheveux chez un coiffeur perruquier de la rue saint-Honoré. Elle veut acheter un appareil photo et concrétiser son rêve : devenir photographe-reporter.

Dora, dont la famille a été en partie ruinée par la Révolution russe, est contrainte par sa mère de se marier avec un lointain cousin fortuné Dimitri Vodianov, tuberculeux. Ce dernier, qui se sait très malade et probablement condamné, lui promet qu’il ne lui imposera rien. Il partira après leur mariage dans un sanatorium en Suisse.

Le mariage est célébré en janvier 1934 et Dimitri part peu de temps après. Seule à Paris, Dora revoit Jean durant la manifestation du 6 février 1934. Ils parlent politique, photographie, journalisme et marchent toute la nuit dans Paris.

Dora a le cœur déchiré entre Dimitri et Jean. Qui choisir dans cette tourmente, quand les ligues fascistes sèment la terreur, quand l’Europe sombre dans la haine et que le front populaire promet des lendemains qui chantent ?

Des lendemains qui chantent est un joli roman de littérature jeunesse qui se déroule à une époque que je connais mal : les années 30, avec l'arrivée du Front Populaire, de ses belles promesses.

J'ai trouvé le sujet passionnant, et j'ai aimé découvrir Dora, une jeune fille d'émigrés russes. Depuis la mort de son père, sa famille est ruinée et elle va devoir faire un mariage de raison pour arriver sa maman et son frère. La voici donc prête à épouser Dimitri, alors qu'elle a eu un petit coup de cœur pour Jean, rencontré par hasard..

Dora se rêve photographe, et elle va d'ailleurs tout faire pour réaliser son rêve alors que les manifestations se multiplient à Paris. Elle parcourt les rues avec son appareil tandis que son mari se soigne dans un sanatorium en Suisse.

C'est une jeune femme en avance sur son temps, elle est attachante. Elle va laisser la raison la guider en ce qui concerne sa relation avec Dimitri, qu'elle épousera. Mais il n'y a pas que la raison dans la vie.. Cédera t'elle à son coup de cœur pour Jean ?

J'ai aimé découvrir ses hésitations, ses choix. Jai aussi apprécié que ce soit soft. Il n'y a pas de scènes de sexe. Ici, nous sommes plus sur de l'amour courtois ce qui colle bien avec le fait que ce soit un roman jeunesse pour les ados, la cible principale.

J'ai beaucoup aimé l'histoire, les personnages, l'époque.

Des lendemains qui chantent est un bon roman que je recommande et note quatre étoiles.
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Femmes scientifiques : 23 portraits qui nou..

« Femmes inspirantes » est une collection lancée par les éditions Fleurus et qui comprend déjà plusieurs ouvrages comme « Femmes militantes » ou « Femmes artistes », auxquels vient donc s’ajouter « Femmes scientifiques ». L’ouvrage propose vingt-trois portraits de femmes qui ont marqué l’histoire des sciences, et ce à toutes les époques. L’objectif du documentaire est de mettre fin à l’invisibilisation dont ces scientifiques ont été victimes, contrairement à leurs homologues masculins dont l’histoire a retenu les noms et les découvertes quand les leurs tombaient dans l’oubli. A ce titre, ces portraits permettent de mesurer les obstacles surmontées par toutes ces femmes en raison de leur genre, à commencer par une inégalité d’accès au savoir et à l’instruction. A travers ces biographies, Anne Lanoë et Alice Dussutour proposent ainsi de rendre hommage à toutes ces femmes empêchées et s’inscrivent dans une volonté visant à encourager les jeunes filles d’aujourd’hui à embrasser la filière scientifique dans laquelle on sait que trop peu d’entre elles osent encore s’aventurer.



Chaque biographie est composée d’un texte d’une ou deux pages accompagné d’une magnifique illustration. Ce texte se compose d’un bref résumé du parcours de chaque femme et de ses principaux apports à la science, ainsi qu’une petite partie romancée mettant en scène le personnage. L’ouvrage propose une grande diversité de profil et surtout de discipline puisqu’on passe de l’astronomie avec Hypathie d’Alexandrie à la gynécologie avec Trotula de Slaerne, sans oublier la zoologie (Dian Fossey), la géologie (Marie Tharp), l’informatique (Ada Lovelace), ou encore les mathématiques (Katherine Johnson) et la chirurgie (Suzanne Noël). On voit bien donc qu’au delà de Marie Curie, l’une des rares femmes scientifiques à être parvenue à s’imposer au même plan que ses collègues masculins, il existe quantité de parcours et de découvertes passionnantes qui ont été passés sous silence et dans lesquels on éprouve ici beaucoup de plaisir à se plonger.



Avec ces vingt-trois portraits, Anne Lanoë et Alice Dussutour mettent en lumière des femmes inspirantes qui, en dépit des obstacles, sont parvenues à embrasser une carrière scientifique et ont contribué à enrichir leur domaine de prédilection, qu’il s’agisse des mathématiques, de l’astronomie, de la chirurgie ou de l’informatique. Un très beau documentaire, donc, idéal pour sensibiliser des collégiens à la question de l’égalité entre les hommes et les femmes et pour encourager les jeunes filles à s’orienter davantage vers les filières scientifiques.
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Le ciel est la limite

"Allez au diable ! Je m'appelle Samuel Hall. Je vous déteste tous"

Telle est la première phrase de ce livre "Le ciel est la limite". Cette phrase est extraite d'une chanson d'Alain Bashung.

Le Samuel du livre ne s'appelle pas Hall mais Rivière, mais effectivement il déteste le monde entier ......et surtout lui même.

Il a quinze ans et il est pour le moins paumé, ce qui le rend aussi très émouvant : Sa mère est décédée il y a 18 mois. Il était présent dans la voiture qui a coûté la vie à celle-ci, il a passé un mois dans le coma.

Depuis il n'a pas ouvert la bouche.

Désespéré par son mutisme, son père et son grand-père l'envoient au Brésil chez un ami de ce dernier .

Celui-ci a eu l'idée d'organiser un séjour de 6 semaines avec un groupe de 8 jeunes francophones. Le but est de construire un jardin dans les favélas de Rio. Là, Samuel rencontre d'autres jeunes eux aussi en grandes difficultés (ces jeunes ont tous subi un deuil, un abandon ou une maladie grave). La rencontre avec ces jeunes et Samuel va être explosive.

J'ai bien aimé tous ces jeunes qui essaient de s'en sortir comme ils peuvent : si jeunes et déjà marqués par la vie.

En toile de fonds, j'ai aimé suivre le début de l'idylle entre Samuel et Céu (qui veut dire ciel en portugais). Samuel est décalé , mal dans sa peau. À vif ...parfois horripilant....

L'intrigue est bien menée , on apprend au fur et à mesure pourquoi Samuel se croit responsable de l'accident. Les chapitres alternent entre ce qui se passe à Rio et des échanges par mail entre Samuel et son frère (échanges à la fois plein d'auto dérision et de tendresse)



Un livre où on apprend que la parole libère : Samuel en apprend sur lui même mais aussi sur la personnalité de sa mère disparue, il comprendra mieux son histoire , elle est argentine et a émigré en France toute petite suite à la dictature.



Un livre intéressant sur la façon de surmonter un deuil pour les adolescents et aussi comment trouver sa place dans la société.
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Le ciel est la limite

Il s’agit d’un roman sur le deuil et la culpabilité dans lequel on suit le point de vue de Samuel, un adolescent mutique et dépressif [on a connu plus joyeux comme pitch de départ]. Se sentant responsable de la mort de sa mère, Samuel se refuse désormais le droit à une vie normale. Agressif et violent, il ne veut pas s’ouvrir aux autres et n’aspire qu’à la solitude [ça, c’est qu’il nous dit]. Bien que je comprenne son deuil, j’ai surtout trouvé que Samuel avait des réactions égoïstes de sale gamin pourri gâté. Je n’ai pas vraiment compris sa démarche de silence qui ressemble davantage à un caprice qu’autre chose. Je trouve que, de ce point de vue-là, l’autrice n’a pas vraiment réussi à faire comprendre la profondeur du mal-être de Samuel.



Cet état d’esprit colle d’autant moins avec le ton utilisé lorsque Samuel envoie des e-mails à son frère aîné : on y trouve une certaine part d’auto-dérision quant à sa situation, comme si ça l’amusait de faire tourner les autres en bourrique. Il s’adresse à lui un peu comme si de rien n’était alors que cela fait plus d’un an qu’il refuse toute forme de communication. Bref, ça manque de cohérence…



Là où je trouve également qu’Anne Lenoë n’a pas suffisamment approfondi le côté mutique de Samuel, c’est dans les nombreuses esquives face à des situations du quotidien. Un exemple : Samuel s’enfuit sans argent mais parvient à prendre un taxi et à se rendre dans un musée. C’est annoncé simplement, sans que l’on ne participe à la scène : or, j’aurais été curieuse de voir comment il s’est débrouillé pour se faire comprendre.



Etant donné qu’on suit le point de vue de Samuel et que celui-ci reste en marge du groupe, on en apprend assez peu sur les autres personnages qui l’entourent. Là encore, c’est assez dommage car il aurait été intéressant de voir ce qu’on ressent face à une personne qui refuse de parler.



Et, dernier point négatif, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de scènes attendues au niveau des différentes romances qui se créent dans le groupe. Je suis tout à fait consciente qu’il s’agit d’un roman jeunesse et qu’il est donc normal que certaines choses soient beaucoup moins subtiles que dans un roman pour adultes. Néanmoins, j’ai l’impression ici que l’autrice s’est un peu trop reposée sur cet aspect pour passer au-dessus des difficultés qu’elle s’était elle-même créées avec l’instauration d’un personnage mutique.



Par contre, le grand point positif de ce roman, ce sont les nombreuses références à des groupes musicaux que j’aime beaucoup et dont la playlist apparaît à la fin du roman [qui aurait été parfaite si elle avait mentionné les pages dans lesquelles les chansons apparaissaient… Mais soit, je chipote.]. Cela m’a fait sourire à plusieurs reprises et a fait remonter Samuel dans mon estime.



Enfin, le roman offre une jolie description de la ville de Rio et donne envie d’aller y faire un tour, chose que j’espérais en lisant ce livre.



C’est donc une lecture qui devrait donc plaire à un public adolescent [plutôt la tranche 13 – 16 ans] mais que je ne vous conseillerais pas si vous avez dépassé la vingtaine. Malgré mon âge avancé, j’ai tout de même passé un agréable moment de lecture mais je pense que ce roman sera assez vite oublié.
Lien : http://www.maghily.be/2016/0..
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La Mythologie. Histoires Extraordinaires de..

Le livre se partage en deux : des récits sur les Dieux, des récits sur les Héros, tous choisis parmi les plus connus.

Un grand album (environ 24x31cm), a la couverture épaisse et moelleuse, qui est un recueil d'histoires et non un documentaire.

Mais qui pourtant sème nombre d'informations, autant de connaissances à acquérir, tout au long de ses pages.
Lien : http://yanasaule.canalblog.c..
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Femmes militantes : 23 portraits qui nous i..

Coloré et très instructif, ce documentaire nous emmène à la rencontre de femmes inspirantes qui ont marqué l’histoire. Même si elles n’ont pas œuvré dans le même domaine, elles ont pour point commun d’être des militantes, qui n’ont eu de cesse de se battre pour des causes qui leur tenaient ou leur tiennent encore à cœur. D’Olympe de Gouges à Greta Thunberg, en passant par Rosa Parks, Simone Veil ou encore Gisèle Halimi et même Beyoncé, ce livre est une véritable mine d’informations.



Chaque portrait est constitué de trois parties : un paragraphe succinct qui présente une militante (ou un groupe de femmes engagées), puis un petit passage romancé de sa vie et enfin une conclusion révélant le rôle important qu’elle a joué dans l’avancée de la cause qu’elle défend ou a défendu.



Le tout est complété par un lexique à la fin de l’ouvrage. Celui-ci reprend des termes clés apparaissant au fil des pages et qui nécessitent des explications complémentaires.



Petit ou grand, fille ou garçon, ce livre est un très bon support à placer dans les mains du plus grand nombre. Il pourra être d’une grande aide dans la réalisation d’exposés notamment en EMC et dans le cadre d’un travail sur l’égalité homme/femme. C’est aussi un bon moyen pour développer sa culture personnelle, de s’ouvrir sur le monde et d’aborder des thématiques qui sont toujours au cœur de l’actualité (place des femmes dans la société, accès à l’éducation, défense de l’environnement, …)

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Femmes artistes

Elles sont plus nombreuses que ce que l’on croit et elles ont parfois même devancé les hommes. Ces 23 femmes ont marqué l’Histoire par leur talent artistique, que ce soit en peinture, en littérature, en sculpture ou encore en musique. Elles se sont battues pour se faire une place dans le monde de l’art alors qu’elles n’y avaient pas droit. Elles ont été discriminées, rejetées parfois même jamais reconnues de leur vivant mais cet ouvrage a décidé de leur donner leur heure de gloire après tous ces efforts. Je n’ai pu qu’être admirative devant ces 23 destins. J’ai dévoré cet album avec engouement et avec des étoiles dans les yeux. Alice Dussutour les met en valeur avec ces superbes illustrations pleines de couleurs et de vie. Anne Lanoë nous dépeint leurs vies compliquées avec une plume accessible aux lecteurs dès 8 ans. Je ne peux que vous inviter à découvrir cet ouvrage incontournable !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Le ciel est la limite

J'ai voyagé au Brésil sans bouger de chez moi grâce à ce livre !



Dans une favela de Rio six jeunes se retrouvent parachutés là pour transformer un terrain vague en vrai jardin. Chacun d'eux a des problèmes et notre héros Samuel n'est pas en reste. Mutique depuis la mort de sa mère, il a en lui tant de colère et de culpabilité qu'il ne veut plus prononcer un mot. Ces sentiments le submergent régulièrement et il va falloir à ceux qui l'entourent de la patience et une bonne dose d'humour pour arriver à le supporter.



J'ai été conquise par ce récit. Les titres de chapitres sont excellents et c'est vraiment une bonne histoire qui permet de découvrir le Brésil sous une autre facette. De plus, le personnage de Samuel, même s'il est agaçant par moment; est tellement à fleur de peau qu'on le sent tout prêt de se briser. De plus, son tempérament impulsif le fait agir sans réfléchir au risque de rompre tout lien avec les autres.

En parallèle à l'histoire l'auteur évoque la dictature militaire en argentine (1976-1983) et ses conséquences sur les exilés et leurs descendants.



C'est un très beau roman sur le deuil, la reconstruction, la tolérance, les secrets de famille, la famille... bref c'est un livre qui parle de la vie tout simplement et qui permet de voyager sans bouger de chez soi. Que demander de plus ?

J'ai voyagé au Brésil sans bouger de chez moi grâce à ce livre !



Dans une favela de Rio six jeunes se retrouvent parachutés là pour transformer un terrain vague en vrai jardin. Chacun d'eux a des problèmes et notre héros Samuel n'est pas en reste. Mutique depuis la mort de sa mère, il a en lui tant de colère et de culpabilité qu'il ne veut plus prononcer un mot. Ces sentiments le submergent régulièrement et il va falloir à ceux qui l'entourent de la patience et une bonne dose d'humour pour arriver à le supporter.



J'ai été conquise par ce récit. Les titres de chapitres sont excellents et c'est vraiment une bonne histoire qui permet de découvrir le Brésil sous une autre facette. De plus, le personnage de Samuel, même s'il est agaçant par moment; est tellement à fleur de peau qu'on le sent tout prêt de se briser. De plus, son tempérament impulsif le fait agir sans réfléchir au risque de rompre tout lien avec les autres.

En parallèle à l'histoire l'auteur évoque la dictature militaire en argentine (1976-1983) et ses conséquences sur les exilés et leurs descendants.



C'est un très beau roman sur le deuil, la reconstruction, la tolérance, les secrets de famille, la famille... bref c'est un livre qui parle de la vie tout simplement et qui permet de voyager sans bouger de chez soi. Que deJ'ai voyagé au Brésil sans bouger de chez moi grâce à ce livre !



Dans une favela de Rio six jeunes se retrouvent parachutés là pour transformer un terrain vague en vrai jardin. Chacun d'eux a des problèmes et notre héros Samuel n'est pas en reste. Mutique depuis la mort de sa mère, il a en lui tant de colère et de culpabilité qu'il ne veut plus prononcer un mot. Ces sentiments le submergent régulièrement et il va falloir à ceux qui l'entourent de la patience et une bonne dose d'humour pour arriver à le supporter.



J'ai été conquise par ce récit. Les titres de chapitres sont excellents et c'est vraiment une bonne histoire qui permet de découvrir le Brésil sous une autre facette. De plus, le personnage de Samuel, même s'il est agaçant par moment; est tellement à fleur de peau qu'on le sent tout prêt de se briser. De plus, son tempérament impulsif le fait agir sans réfléchir au risque de rompre tout lien avec les autres.

En parallèle à l'histoire l'auteur évoque la dictature militaire en argentine (1976-1983) et ses conséquences sur les exilés et leurs descendants.



C'est un très beau roman sur le deuil, la reconstruction, la tolérance, les secrets de famille, la famille... bref c'est un livre qui parle de la vie tout simplement et qui permet de voyager sans bouger de chez soi. Que demander de plus ?

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Femmes artistes

Dans « Femmes artistes – 23 portraits qui nous inspirent », Anne Lanoë et Alice Dussutour réitèrent une collaboration entamée avec l'ouvrage « Femmes libres de la mythologie – 12 portraits qui nous inspirent ».



Le résultat est un très bel album que l'on prend plaisir à parcourir grâce aux sublimes illustrations d'Alice Dussutour. Les vies de ces femmes artistes sont racontées de manière condensée, sur une ou deux pages, sur un ton adapté aux jeunes lecteur•ice•s.



Ce sont certainement les lectrices cependant qui seront le plus impactées par cette lecture qui met en scène des femmes s'illustrant dans divers domaines artistiques, de la peinture à la mode en passant par la littérature, le cinéma ou la musique. Une belle toile d'inspirations se tisse.



Pour les lecteur•ices adultes, les informations biographiques seront un peu légères, mais pour les enfants et les ados, c'est une belle initiation aux grandes figures féminines de l'art et un bel encouragement à marcher dans leur pas. Le livre se clôture d'ailleurs sur des citations marquantes de celles-ci qui nous poussent à suivre notre voie, quelle qu'elle soit.
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Femmes scientifiques : 23 portraits qui nou..

– Femmes scientifiques – 23 portraits qui nous inspirent -



- J'ai récemment eu le plaisir de découvrir le livre "Femmes scientifiques: 23 portraits qui nous inspirent" d'Anne Lanoe, magnifiquement illustré par Alice Dussutour. Je l’ai reçu dans le cadre de la masse critique Babelio. Je remercie @fleuruseditions et @babelio_ pour l’envoi de ce très bel ouvrage qui m’a permis de découvrir de Grandes Dames!🥰



- Ce livre jeunesse est un voyage à travers le temps et l'espace à la rencontre de femmes incroyables dont les noms méritent d'être connus de tous. De Marie Curie à Tu Youyou, en passant par des figures moins médiatisées comme Trotula de Salerne, ce livre couvre un large éventail de disciplines et d'époques.



- La structure du livre, découpée en portraits sensibles et profondément humains, permet non seulement de découvrir l'immense talent de ces femmes, mais également les obstacles qu'elles ont dû surmonter pour se faire une place dans des domaines dominés par les hommes.



- Chaque histoire est une source d'inspiration, révélant la persévérance, l'intelligence et la créativité nécessaires pour contribuer au progrès scientifique.



- J'ai apprécié le soin apporté à représenter la diversité des femmes en science, soulignant ainsi que l'excellence et la passion pour la découverte ne connaissent pas de frontières, ni de genres. Les illustrations d’Alice Dussutour sont magnifiques, elles apportent de la couleur rendant chaque portrait vivant et accessible aux jeunes lecteurs.



- Le lexique à la fin est une excellente idée. Il invite à la curiosité, encourageant les jeunes à explorer davantage le monde de la science, armés d'une meilleure compréhension des termes clés.



- Je vais offrir ce livre à mon petit fils (11 ans) car il me semble important que les garçons et filles puissent voir ces modèles de réussite féminine dans le domaine scientifique, pour comprendre que le talent et la capacité d'innovation ne connaissent pas de genre.



- N’hésitez pas de votre côté à l’offrir à vos enfants, petits enfants ou même à vous-même. Il est passionnant et éducatif, j’ai découvert des femmes incroyables qui ont été oubliées, ou peut-être invisibilisées.



-C’est un joli coup de cœur pour moi !❤️
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Femmes artistes

Un super bel objet livre que tout le monde devrait posséder !

On y découvre 23 portraits de femmes tellement inspirantes.

J'ai dévoré chacun des portraits et ai adoré découvrir certaines femmes et en apprendre plus sur d'autres que je connaissait déjà.

Les dessins sont tout simplement somptueux en plus de ça.
Lien : https://iletaitunefoislalect..
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Femmes artistes

tout d abord je tiens à remercier masse critique pour l envoie de ce magnifique album.

on y fait la découverte de peintres, scultrices, photographes, écrivaines, cinéastes.... des femmes inspirantes qui ont triomphé des codes et des interdits. et si on en connaît. certaines comme Simone de Beauvoir, Frida khalo,Berthe Morisot ou encore Camille Claudel d autres sont plus méconnues Mary Quant pour la mode ou Hildegarde de Bingen au moyen âge

une lecture facile grâce aux courts chapitres et que dire des merveilleux dessins ?

un livre a mettre entre toutes les mains
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Le ciel est la limite

J’attendais beaucoup de cette lecture, peut-être trop. Car la superbe couverture me donnait l’impression que nous allions rentrer dans un univers très urbain mêlant éventuellement le Street Art. Mais pas vraiment.



Même si on nous fait voyager dans Rio, cela reste assez sommaire.



Concernant l’histoire, elle n’est malheureusement pas d’une grande originalité, même si le style de l’auteur est très agréable à lire, j’ai trouvé certains personnages limite agaçant, j’ai eu du mal à le lier à eux.

Une lecture agréable mais pas assez aboutie, ou creusée à mon goût. Nous aurions pu aller plus loin dans la réflexion et la remise en question alors que nous restons dans les lamentations stéréotypées d’adolescents.



Néanmoins, j’ai particulièrement apprécié la présence de la playlist en fin de livre, il aurait été encore mieux en début avec des notes pour savoir quoi écouter et quand (mais j’en demande beaucoup) en tout cas, j’adore ce genre de rendez-vous avec l’auteur, on a une impression de rentrer dans son intimité. Surtout, quand ce sont des artistes que j’adore !! Alors ça, c’est du bonheur.



Je garde un œil sur l’auteur, on m’avait conseillé un autre roman d’elle que je vais lire pour ne pas rester sur cette petite déception.



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Des lendemains qui chantent



J’avoue qu’en commençant ce roman je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais dès les premières pages je me suis sentie « happée » dans la période de l’entre-deux-guerres accompagnée de Dora l’héroïne de ce roman.



Ce livre traite de plusieurs sujets importants pour moi : l’entre-deux-guerres, la photographie, le féminisme et l’amour.



Durant tout le roman on suit Dora une jeune femme qui aime l’indépendance à une période où les femmes n’en ont pas vraiment.

Anne Lanoë dans son livre a voulu mettre en avant une jeune fille qui se montre indépendante, qui se démarque et ne se laisse pas marcher sur les pieds. (J’A-DORE !) Dora va donc essayer de réaliser son rêve de devenir photographe, et grâce à son « aventure dans la photo » Anne Lanoë nous présente d’autres femmes qui se sont démarquées à l’époque. Des femmes dont on n’a pas assez entendu parler dans l’histoire (parce que oui ! les femmes aussi faisaient des choses bien à cette époque !)

J’ai trouvé ça très intéressant.



J’ai toujours bien aimé les histoires de « guerre », « avant-guerre », du coup l’ambiance du roman m’a vraiment plu ! Même si à certains moments c’était assez sombre, notamment lors de manifestations dans la rue etc…



L’histoire d’amour m’a beaucoup plu. ATTENTION c’est un triangle amoureux ! MAIS personnellement ça ne m’a absolument pas dérangé… d’ailleurs je l’ai même beaucoup aimé.

Les deux garçons ont tous les deux des points intéressants et Anne nous a elle-même dit qu’elle ne savait pas du tout avec qui Dora allait terminer.



Petit point sur le déjeuner Montreuil : Anne nous a expliqué qu’elle écrivait avec son cœur sans vraiment réfléchir, qu’elle ne savait pas où elle allait mais que c’était ça qu’elle aimait.

J’ai vraiment beaucoup aimé savoir ça, car c’est un peu la manière dont j’écris personnellement, que ce soit des mini-nouvelles, des textes que je garde pour moi ou même mes chroniques (ça se voit non ? ahha) enfin, voilà c’était un point que je voulais soulever.



En conclusion, si vous aimez les femmes indépendantes, la photographie, la période d’entre-deux-guerres ou encore les histoires d’amour, lisez ce livre ! Il m’a vraiment fait passer un bon moment !
Lien : https://labibliothequedele.b..
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Des lendemains qui chantent

J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous fait découvrir le Paris des années 30, avec ces bistrots à la mode à Montparnasse, les soirées dansantes (des chansons sont citées). L'auteur décrit également avec justesse (nous semble-t-il) l'ambiance qui y régnait à l'époque : les manifestations politiques ayant lieu, le combat des femmes pour avoir le droit de vote, l'obtention de la semaine de travail à quarante heures et les quinze jours de congés payés etc. "Des lendemains qui chantent" nous brosse un portrait politique très intéressant, nous y avons des échos des luttes entre différents partis, l'auteur nous cite des personnes importantes de l'époque (par exemple Jacques Doriot et Léon Blum), elle nous décrit aussi la création du front uni entre socialistes et communistes, la lutte contre les ligues et le fascisme. Nous nous laissons très vite happer par cette ambiance si bien reconstruite, nous avons réellement l'impression de suivre la belle Dora dans les rue de Paris et dans les manifestations, nous aussi munis d'un appareil photo et prêts à rendre compte de l'Histoire.



Concernant les personnages, Nous nous attachons très vite à eux. Dora, cette jeune russe arrivée en France à l'âge de deux ans, est attendrissante et pleine de fougue : elle se bat pour réaliser son rêve, devenir reporter. Nous avons de la sympathie pour Dimitri, le mari malade et fou de sa femme, mais pour Jean également, ce jeune français, lui aussi amoureux de notre héroïne, et plein d'espoir en l'avenir. Les personnages sont plein de vie, et nous avons un peu de mal, il est vrai, à les quitter en tournant la dernière page.
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Le ciel est la limite

Résumé : Samuel est dépressif et a décidé de se taire depuis l’accident qui a coûté la vie à sa mère. Aussi, face à son chagrin et à son mutisme, son père et son grand-père décident de l’envoyer à Rio, chez un vieil ami, Helio. Samuel n’a pas le choix. Il retrouve d’autres filles et garçons, qui sont aussi en détresse face aux épreuves de la vie. Arrivera-t-il à vivre en groupe durant deux mois ? Retrouvera-t-il un peu goût à la vie ?



Mon avis : Samuel est un jeune homme touchant, émouvant, mais aussi parfois agaçant. Il est écorché vif depuis la mort de sa mère, il n’arrive pas à faire son deuil, et surtout il est submergé par sa culpabilité. Aussi, pour se punir, mais aussi pour se couper du monde et des autres, il a décidé de faire silence et de ne plus parler.

La situation devenant intenable, il est envoyé à Rio chez un vieil ami de son grand-père, afin de rejoindre un groupe de jeunes que la vie n’a pas non plus épargné. Il va y rencontrer la belle Céu, qui ne lui est pas indifférente, mais son chagrin dresse souvent un rempart entre lui et les autres. Faute de mots pour extérioriser son ressenti, Samuel va souvent jouer des poings, s’enfuir, se taire, être en colère contre les autres et surtout contre lui. Son séjour est censé l’aider à se reconstruire, mais en est-il capable ? Il va devoir surtout faire face à son propre regard. Son séjour sera pour lui l’occasion de replonger dans le passé de sa mère, qui a toute sa vie gardé une mélancolie de son pays quitté sous la contrainte, de renouer progressivement avec son frère par mail. Rien n’est gagné, chaque jour sera difficile, mais Samuel va commencer à travailler sur lui-même et aller à sa propre rencontre.

Arrivera-t-il à extérioriser ce qu’il ressent, à mettre des mots sur son chagrin et sur sa culpabilité par rapport à la mort de sa mère ? Le cheminement sera long, douloureux, difficile, mais le parcours est le plus important.



Un roman fort, qui nous plonge au cœur du mal-être profond d’un adolescent qui s’inflige le silence et la souffrance, sur fond de réflexion sur l’exil, sur l’accueil des autres. Samuel va vivre des moments forts et douloureux qui vont l’obliger à se regarder en face pour tenter de se reconstruire, et surtout se pardonner au lieu de se détruire.


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Le ciel est la limite

Samuel et sa mère ont eu un grave accident de voiture. Sa mère est morte dans l'accident et Samuel n'a repris connaissance qu'un mois plus tard. Il est persuadé d'être à l'origine de l'accident et a décidé de ne plus parler et il garde le silence depuis 18 mois. Sa famille ne sait plus quoi faire et son père et son grand-père décide de l'envoyer au Brésil ou un vieil ami de la famille monte un projet qui vise à installer un jardin dans un favela avec des jeunes qui ont tous vécu des moments difficile. Samuel s'y rend contre son gré, bien décidé à ne pas parler...



Le roman mêle le quotidien de Samuel au Brésil : sa découverte du pays, des autres jeunes... et son souvenir de l'accident que l'on découvre progressivement. Samuel ne parle pas parce qu'il l'a décidé pour se punir de la mort de sa mère dont il s'estime responsable. Son refus de reprendre une vie normale, son besoin de comprendre qui était sa mère... tout cela est très bien vu. J'ai été intéressée par le fait que Samuel ne refuse pas de communiquer : il se fait comprendre par des mimiques ou des gestes, il accepte parfois d'écrire. Il réfléchit sur ce refus de parler et sa position change tout au long du roman.

Samuel et son frère communiquent par mail et les quelques mails échangés font beaucoup progresser Samuel. Je m'étonne tout de même que certaines choses n'aient pas été dites à Samuel pendant les 18 mois où il a refusé de parler. C'est un peu étonnant que son frère attende autant pour lui demandé ce qu'il s'est passé avant l'accident.

La rencontre avec les autres adolescents est elle aussi bien décrite. Céu la seule brésilienne est attachante avec sa bonne humeur qu'elle conserve contre vents et marée.

J'ai deux petites critiques. Tout d'abord, j'ai découvert que le Brésil est peuplé de gens qui parlent couramment français et qu'on vit plutôt bien dans les favelas. Mais surtout, je trouve que les référence de Samuel ne sont pas celle d'un adolescents d'aujourd'hui : Baudelaire, Sartre, Bashung, noir désir... et les échanges avec son frère sont vraiment écris dans un langage très soutenu. Il me semble qu'il y a là, un décalage. Malgré tout avec sa violence, sa mauvaise foie dont il a confiance et ses contradictions, Samuel est un personnage plutôt crédible.

Le roman est touchant et finit sur une jolie touche, pleine d'espoir.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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