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Critiques de Anne Perry (1990)
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

J'ai été déçue de ce livre. Je m'attendais à un roman policier, à une véritable enquête de Charlotte et Pitt que j'ai été déçue.

En fait, il s'agit plus d'une description de l'époque Victorienne, très bien faite, des coutumes, mœurs et tradition que d'une enquête, le meurtre est presque accessoire. Peut être est ce l'effet de la traduction mais j'ai trouvé que parfois, les personnages avaient entre eux (parents/enfants) une certaine familiarité qui, je pense, n'existait pas ou pas autant marquée à cette époque.

Malgré tout, j'ai lu le livre entièrement, juste pour savoir ce qui allait se passer entre Pitt et Charlotte et trouver le meurtrier. J'aurais bien aimé que soit expliqué le raisonnement de Pitt qui lui a permis d'élucider le crime.

J'essaierai de lire un autre livre de la série, ne serait ce que pour savoir ce que deviennent les personnages.

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Il s'agit d'une relecture de la série Charlotte et Thomas Pitt écrite par Anne Perry, donc l'effet de surprise est moindre. Néanmoins, cet ouvrage reste "un classique" de qualité dans le genre. A mon avis, il constitue l'origine de ces romans policiers historiques qui se déroulent en Angleterre au XIXème siècle. Je pense notamment à Ann Granger et son personnage Lizzie qui a quelques similitudes avec Charlotte Ellison.



Le roman s'intéresse plutôt à la vie quotidienne d'une famille aisée dont l'univers va être bouleversé par les meurtres de femmes issues de leur entourage. Un climat de suspicion se développe au sein de la bonne société car les meurtres sont commis dans un quartier tranquille et bourgeois.



Anne Perry réussit à créer une ambiance pesante. Tant que le meurtrier n'est pas trouvé, le fil d'acier qui étrangle les jeunes femmes menace chacune d'entre elles. Les hommes ne sont pas épargnés dans ce portrait du XIXème siècle : secrets, mensonges, adultère, jeux.



Charlotte est un personnage attachant. Elle évolue dans une sphère où sa franchise et son anticonformisme sont mal acceptés, surtout auprès de ses parents et de ses deux sœurs.



Lecture du deuxième tome à suivre....


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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Cette enquête policière est la toute première mettant en scène l'inspecteur Pitt et Charlotte Ellison, qui deviendra sa femme et partenaire tout au long des trente et quelques enquêtes suivantes.

L'histoire se déroule à Londres à l'époque victorienne et l'inspecteur Pitt est souvent amené à enquêter au sein de la bourgeoisie.

Ici, des femmes sont étranglées dans Cater street, une rue dans laquelle vivent des notables.



L'ambiance est particulièrement bien décrite, on ressent vraiment le froid mordant, la pluie, le soir qui tombe, les gouttes de pluie qui s'insinuent dans la nuque, on entend des bruits de pas derrière nous sans voir qui que ce soit, on n'ose sortir dès que le nuit tombe, même pour se rendre chez un voisin.

Bref, j'ai adoré cette atmosphère très british où l'on est content de rentrer se blottir dans un fauteuil devant la cheminée, tout en brodant, en lisant le journal (les hommes seulement, car cela n'est pas considéré comme une lecture digne des femmes !) et en buvant un thé bien chaud ou un verre de porto au besoin.



A cette époque, et dans les milieux aisés, les femmes n'avaient pas beaucoup de droits et elles passaient donc tout leur temps à papoter, à se rendre visite les unes aux autres, elles s'occupaient des pauvres en leur tricotant des mitaines, en leur recopiant des recettes ou en apportant du réconfort aux malades et aux démunis...bref, elles n'avaient quand même pas grand chose de constructif à faire et elles adoraient donc cancaner et répandre des rumeurs, ce qui bien souvent, servira à aider à la résolution d'affaires criminelles.

Un roman très agréable qui permet de comprendre comment l'inspecteur et son épouse se sont rencontrés et de mieux comprendre les différences de classes.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

C'est pour moi une déception.



En plus, la 4ème de couverture de mon édition est une horreur, on présente Charlotte comme une "Sherlock Holmes" en jupon… Je me demande si la personne qui a rédigé cette 4ème de couv’ a vraiment lu, l’un ou l’autre pour le coup… De même… elle "dénoue son premier crime".. ou encore "enquêtes haletantes"… Faudra me montrer où… Et Pitt "séduisant" (à sa façon aucun doute, mais ce n’est pas comme ça que l’auteure le décrit)… Juste avec ce premier, on ne peux pas dire cela. Avec la suite peut être ^^



Déjà, je l’ai trouvé plus intéressant que le premier Anne Perry que j’ai lu (un Anne Perry de Noël avec Emily, c’est là que connaitre les persos doit aider à apprécier plus). A priori, ce n’est pas vraiment les intrigues policières qui font le succès de ses livres, mais plutôt les conventions sociales, les relations sociales et l’époque narrée par l’auteure. Et cet aspect là est très très bien fait. Par contre, amateur de polar, peut être serez-vous comme moi déçue (à nouveau par la collection Grands Détectives), on ne suit pas l’enquête, on ne sait rien de ce que l’inspecteur Pitt recherche. Le lecteur reste confiné dans la maison des Ellisons (ou presque). Bref, oubliez l’intrigue policière quasi inexistante (même la fin…) et concentrons nous sur les personnages.



Charlotte est un personnage très intéressant, jolie, intelligente mais trop franche, naturelle pour cette société qui place la femme comme l’inférieur de l’homme. Elle aimerait rejeter les conventions mais est obligée de s’y plier. Emily sa jeune sœur semble plus posée. En réalité, elle est surtout très intelligente, un peu calculatrice, elle souhaite une belle condition sociale et va tout faire pour y parvenir. Elle arrive à cacher son jeu. Ce qui n’est pas le cas de Charlotte, dont le visage et les attitudes reflètent ses émotions. Elle ne peut rien cacher aux autres. Sarah quand à elle est encore différente. Très respectueuse des convenances, elle semble aspirer à venir en aide aux miséreux en aidant le pasteur et son épouse.



Pour les parents, le père surtout, tout se joue sur la respectabilité de la famille, du quartier, de la maison. Si la jeune domestique est morte c’est qu’elle avait une petite vertu. Forcément. La pire dans la famille, c’est la grand mère, insupportable garante de la bienséance. Les femmes n’ont aucun droit et c’est bien normal et surtout c’est mieux comme ça.



C’est rien de dire que l’auteure est douée puisque j’ai eu ÉNORMÉMENT de mal avec les différences sociales, ce qui est voulu je pense. C’est en gros le cœur du livre, du coup, autant dire que ce fût dur pour moi, surtout qu’on a pas d’intrigue policière pour compenser…. Anne Perry décrit parfaitement bien les différences homme/femme, bourgeois/noble, bourgeois/police. Oui parce que ceux qui cherchent à vous protéger ne sont pas vos égaux, non non, ils sont moins élevés socialement et idiots, c’est bien connu. En tout cas, même si j’ai eu beaucoup de mal, j’ai apprécié Charlotte, car elle réalise progressivement que tout ça n’est pas normal et que c’est injuste.



Dans ce premier roman, il m’a manqué quelque chose, ça reste pour moi, assez plat, il manque des phrases du narrateur pour approfondir certaines choses, notamment les sentiments des personnages. J’ai en effet, trouvé que la façon de "succomber" de Charlotte est beaucoup trop rapide, pas assez développé, pas vraiment cohérent avec le reste.



Pour ce qui est de l’intrigue, j’avais pour le coupable, quelqu’un d’autre en tête, j’ai compris qu’à l’avant dernier chapitre. Par contre de là, à dire que Charlotte et Thomas Pitt résolvent l’affaire… Non quand même, faut pas pousser. Et puis on a rien après la révélation du coupable, dommage.



Même si je suis déçue de ma lecture, je tenterai bien la suite afin de découvrir si Charlotte aide Thomas dans ses enquêtes, si elle lui ai utile et si elle devient vraiment en quelque sort une Sherlock en jupon.



Bref pour les relations sociales du 19ème, pour les relations entre sœurs et prétendants : oui. Pour l’intrigue et le côté policier : non. Du bon et du moins bons pour moi, je suis curieuse, je tenterai certainement au moins le suivant.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Au premier abord, L'étrangleur de Cater Street m'a fait penser à Orgueil et Préjugés.

Plus de 50 pages plus tard, un meurtre et l'arrivée de l'inspecteur Pitt me fait penser que les choses sérieuses vont commencer.

Finalement, après cet événement, cela m'a fait penser à Orgueil et préjugés avec des meurtres comme thème pour conversations de salon ou entre gentlemen.

Des conversations, il y en a...beaucoup, tout le temps, des petites, des moyennes, des redondantes, des superficielles mais aussi utiles pour l'enquête ou pour découvrir avec Charlotte l'envers de son décor quotidien.

Pour l'intrigue en elle-même, rien d'exceptionnel. Charlotte se pose des questions mais ne joue pas vraiment un grand rôle pour la résolution de l'enquête.

Plus surprenant, l'inspecteur Pitt non plus.

C'est bien lui qui en est en charge mais nous ne le suivons pas dans ses avancées, ses doutes.

Nous ne savons de cette enquête que ce qu'il dit à Charlotte.

Finalement, cette histoire de meurtre m'a semblée bien secondaire, sa fin prévisible et son meurtrier sans trop de surprise.



Alors, pourquoi cet élan pour continuer ma lecture jour après jour ? Pourquoi cette facilité à ouvrir ce livre et ce plaisir à le faire ?



Parce que j'aime bien cet univers bourgeois et guindé de l'Angleterre du XIXe siècle. Tellement rigide qu'il en devient ridicule et donc drôle.

Drôle pour une femme du XXIe siècle, beaucoup moins pour celles de cette époque qui ne pouvaient souhaiter qu'une chose : faire un bon mariage.

Exit les hommes d'un milieu social inférieur ou les lectures traitant de thèmes sérieux comme la géopolitique par exemple.



Autre point positif, j'ai été touchée par le personnage de Charlotte.

Jeune femme impulsive, son fort caractère est souvent abordé par sa famille comme un "sabordage" social, une inconvenance, et même une "honte".

Qu'elle puisse un jour se marier est un tracas et semble compromis car qui voudrait d'une femme qui dit ce qu'elle pense ?



Enfin, beaucoup de dialogue dans ce livre, certes mais j'apprécie cette manière de faire avancer l'histoire que je trouve plus vivante.

Un peu plus d'action aurait été néanmoins apprécié aussi.



L'étrangleur de Cater Street n'est donc pas, pour moi, uniquement un roman policier puisque l'intrigue me semble assez secondaire.

C'est plutôt un moyen pour l'auteure de nous dévoiler les carcans sociaux que portaient les femmes de "bonne famille" du XIXe siècles, les inégalités hommes/femmes et de mettre en comparaison ce monde avec son opposé : les quartiers pauvres.

Ce roman n'a donc pas complètement répondu à mon attente mais a été une découverte très intéressante et me donne envie de continuer dans la série.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Dans un quartier bourgeois du Londres de la reine Victoria, une jeune fille de bonne famille est étranglée en pleine rue et retrouvée défigurée au petit matin. C’en est déjà assez pour troubler l’ordre du petit quartier paisible. Alors quand les meurtres s’accumulent et touchent la famille Ellison, celle-ci ne voit pas d’un bon œil l’arrivée chez elle de la police et l’avancée d’une enquête qui va déterrer des secrets et voir naître suspicions et inclinations.





La construction du roman est déroutante, Charlotte est l’héroïne mais l’auteur n’adopte son point de vue que vers le milieu du livre, s’attachant avant à planter le décor avec chacun des autres personnages. Le résultat est d’un grand réalisme et permet de faire avancer l’enquête bien mieux qu’en prenant un point de vue unique.



Malgré une intrigue assez simple que j’ai percée 50 pages avant la fin – une grande première – les personnages sont attachants et les relations entre eux parfaitement vraisemblables. L’auteure met l’accent sur le respect des convenances tout en donnant avec subtilité, recul et esprit critique à ses personnages, les rendant profondément humains.



Pour ce qui est de l’aspect historique, c’est un franc succès : on s’y croirait ! L’émergence du métier d’enquêteur est particulièrement bien rendue : un métier dangereux et terre à terre, méprisé par la bonne société, hermétiquement fermée sur elle-même et qui considère que quiconque fréquente les criminels des bas-fonds a nécessairement des mœurs dissolues, c’est bien connu.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

En pleine ère victorienne, nous faisons la connaissance de la famille Ellison : Edward le père, homme d'affaires, Caroline sa femme, maîtresse de maison, Sarah une de leur fille mariée à Dominic, Emily célibataire qui cherche à tout prix à se marier et Charlotte plus intéressée par les faits divers et rebelle à souhait. Un premier meurtre par strangulation arrive dans leur quartier chic de Cater Street. Charlotte fait la connaissance de l'inspecteur Pitt, et s'intéresse à l'enquête. Les meurtres se succèdent, ce sont des jeunes filles de bonnes familles ou des bonnes. Charlotte va découvrir un monde qu'elle ne connaissait pas. L'auteur a eu l'art de ne nous faire découvrir le coupable qu'à la fin du livre, ce qui est génial, parce qu'à un moment on peut penser qu'ils sont tous coupables.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

En 1881, dans un quartier de Londres, des femmes sont successivement retrouvées étranglées et défigurées sur les pavés de Cater Street. Charlotte et ses sœurs, Sarah et Emily, mènent une existence confortable jusqu'au jour où, leur jeune bonne Lily est elle aussi victime de l'étrangleur. A partir de ce jour, l'inspecteur Pitt, pour les besoins de son enquête, leur rend visite régulièrement, ce qui n'est pas du goût du maître de maison qui semble avoir des secrets à préserver...

Une très belle découverte pour moi ! Ce roman avait tout pour me plaire puisque je suis une adepte de l'époque victorienne, que j'aime les romans policiers et qu'une histoire sentimentale pimente le tout !

Vous l'aurez compris, je lirai la suite des aventures de l'inspecteur Pitt avec beaucoup de plaisir.



CHALLENGE ABC 2014 2015
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

En premier lieu, je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié ma rencontre avec Charlotte, une fille franche, directe mais non pas hystérique ou complètement agressive comme on pouvait s’y attendre en lisant le résumé. Si elle passe pour une originale (surtout en comparaison de ses deux sœurs, très « comme il faut »), Charlotte est loin d’être une aventurière qui se prend pour le chef des troupes, non non… Parfois impertinente, elle est souvent dans le juste et met toujours le doigt où cela fait mal. Elle n’est ni vertueuse, ni malsaine. En cela, elle devient un personnage très crédible… tout comme le reste de sa famille (Edward, Caroline, Dominic… autant de personnages qu’il est très facile de se représenter).



La rencontre de Charlotte et de Thomas Pitt est un vrai bonheur. Elle donne lieu à des scènes mignonnes, tendres et pleines de maladresses, autant d’éléments qui nous font immédiatement adorer ces deux personnages (si ce n’était pas encore le cas !).
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Depuis de nombreuses années je voulais lire les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt mais je n’avais jamais sauté le pas. En me rendant au Salon du Livre de Paris, j’ai profité de la présence de l’auteur pour enfin acheter ce premier tome (et me le faire dédicacer par la même occasion !). Et je n’ai qu’un seul regret : celui de ne pas avoir commencé la série plus tôt !

Les habitants de Cater Street sont en émoi. Plusieurs jeunes femmes ont été assassinées dans la rue et personne ne sait pourquoi. Aucune des résidentes ne semble être à l’abri et la police peine à démasquer le coupable. Charlotte va, malgré elle, se trouvait mêlée à cette sombre histoire. Mais sa curiosité pour ce genre d’affaires pourrait bien la mener au devant de grands dangers. Après tout, le meurtrier est prêt à tout pour ne pas se laisser prendre, y compris à se débarrasser de toute personne susceptible de le démasquer. L’inspecteur Pitt sera-t-il en mesure d’arrêter l’assassin avant qu’il ne frappe de nouveau ?



Cette première enquête de Charlotte et Thomas Pitt nous plonge dans une Angleterre victorienne où les apparences et les faux-semblants dominent. Mais comment faire lorsqu'ils font obstacle à l'élucidation de meurtres tous plus terribles les uns que les autres ?

Anne Perry parvient avec brio à nous faire remonter le temps jusqu’en 1880 et décrit à merveille les conditions de vie de l’aristocratie de l’époque. Les apparences y sont essentielles et lorsque le cadavre d’une jeune femme de bonne famille est retrouvé dans la rue et que la police vient enquêter, celles-ci risquent de voler en éclats. Quels sombres secrets l’inspecteur Pitt va-t-il mettre à jour ? Au cours de son enquête, le policier fera de nombreuses découvertes, mettant à mal ces familles pour qui l’image compte plus que tout, y compris que la découverte du meurtrier…

Les paroles et les actes de chacun des protagonistes vont alors être décortiqués dans les moindres détails, nous livrant un tableau de ce que pouvait être la société londonienne de cette fin du XIXème siècle. En ce sens, j’ai d’ailleurs trouvé que l’auteur s’inspirait beaucoup de Jane Austen, ce qui n’était bien évidemment pas pour me déplaire !



Tous les personnages voient leur vie gouvernée par les conventions sociales et chacun ne saurait y déroger. La plupart se révèleront alors lâches, menteurs et/ou hypocrites. Pourtant, quelques-uns se démarquent du lot dont notre chère héroïne : Charlotte. Curieuse, Charlotte s’intéresse à des sujets sur lesquels une dame digne de ce nom ne devrait en aucun cas se pencher : les histoires de bataille, de meurtre ou encore de politique suffisent à faire son bonheur. Cela pourrait presque passer s’il elle n’était dotée, en plus de cela, d’un franc parler. Charlotte n’a jamais su rester à sa place et possède une fâcheuse tendance à exprimer tout haut ce qu’elle pense, au grand dam de sa mère qui désespère de la voir se marier un jour. Sa sœur Émily, qui possède elle aussi un grand esprit critique, est néanmoins plus superficielle. Désireuse de faire un (très) bon mariage, elle n’hésite pas à mettre son intelligence à profit pour parvenir à son but. Dotée d’un pragmatisme à toute épreuve, ses répliques apportent une petite touche d’humour.

Du côté des personnages masculins, j’ai bien aimé l’inspecteur Thomas Pitt même si comparé aux personnages féminins, je l’ai trouvé un peu plus fade. Toutefois, son charisme et sa détermination en font un personnage intéressant et plutôt attachant.

Anne Perry fait intervenir de nombreux personnages au cours de cette enquête et consacre ses chapitres à leurs points de vue respectifs, ce qui nous permet d’avoir une approche de leur façon de penser et de découvrir quels secrets ils tentent de cacher. L’auteur prend ainsi plaisir à brouiller les pistes de l’enquête tout au long de notre lecture. Pour autant, je n’ai pas trouvé que c’était le point fort du livre. En effet, j’ai trouvé qu’il était assez facile de deviner le coupable largement avant la fin mais c’est là tout l’intérêt de cette lecture : j’avais hâte de parvenir à la fin pour vérifier mon hypothèse !



L’autre point fort tient à son aspect sociologique. Sur fond d’enquête, c’est bien la société de l’époque qui est décrite avec le rôle que chacun doit y jouer. Si les hommes et les femmes occupent des positions bien définies en fonction de leur sexe, il faut également y ajouter leur place dans la société. L’inspecteur Pitt se voit ainsi confronter aux oppositions des gens de la classe sociale supérieure non pas parce que le meurtrier pourrait bien se trouver dans leur cercle mais bien parce que son enquête pourrait avoir des répercussions énormes sur leur image. Heureusement qu’il peut compter sur le bon sens et l’intégrité de certains.



Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette première enquête de Charlotte et Thomas Pitt. La plume d’Anne Perry est un régal et suspens et rebondissements sont présents tout au long de notre lecture. Une fois cette enquête terminée, vous n’aurez qu’une envie : découvrir la prochaine sans tarder !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Cette chère Charlotte est-elle juste impertinente au possible, ou bien une pousse de féminisme dans un jardin du patriarcat de l'ère victorienne? Encore une quatrième de couverture qui enjolive! On m'a vendu une jeune femme qui enquête aux côtés d'un policier séduisant, mais moi je n'y vois qu'une gamine qui décide d'apprendre la vie au-delà des cloisons que lui impose son cadre familial, en commençant par lire le journal. De là à dire qu'elle va enquêter, non! Elle ne sort pratiquement pas de chez elle, elle apprend à réfléchir par elle-même, là est la nuance. Bref, toute cette introspection et ce besoin de comprendre donnent à la fois un personnage attachant, mais aussi une tête à claque (forcément à notre époque toutes ses réflexions ne sont qu'évidence). Bref la fille asociale incasable se trouve quand même un gus, fastoche quoi. Bref, après une lecture ardue (genre 1984 d'Orwell), ça détend, et c'est tout ce qu'on lui demande!
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Je ne connaissais Anne Perry que de nom. Sur les conseils de ma copine Stelda (merci, merci!), j’ai décidé de lire son premier roman L’étrangleur de Cater Street.

Cela faisait un moment que je n’avais pas été aussi emballée par un roman ! J’ai adoré l’écriture qui m’a transportée dans les années 1880 à Londres, j’ai adoré Charlotte Ellison, l’héroïne du roman, qui m’a fait beaucoup pensé à Alexia Tarabotti, personnage principal de la série du Protectorat de L’ombrelle de Gail Carriger (les vampires et loups-garou en moins), j’ai adoré voir naître une idylle entre elle et l’inspecteur Pitt et reconnaître des traits de caractères des héroïnes de Jane Austen dans ce roman. Et en plus, l’intrigue est vraiment intéressante. Cerise sur le gâteau, L’étrangleur de Cater Street est le premier opus d’une série consacrée à Charlotte Ellison et l’inspecteur Pitt (une série de trente romans!). J’ai hâte d’en lire d’autres pour voir comment évolue la relation entre Charlotte et Pitt.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Voici un roman toujours dans la veine des romans policiers historiques que je lis actuellement. Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans une ambiance très victorienne avec pour cadre une famille bourgeoise londonienne, vivant vers Cater Street. La vie de la famille, et du quartier, est troublée par une succession de meurtres se déroulant dans les alentours. J'ai trouvé la mise en place de l'histoire très longue, avec beaucoup de descriptions des interactions sociales et des évènements anodins concernant chaque membre de la famille. Il n'y a pas vraiment de personnage principal puisque tour à tour chaque protagoniste prend la parole et occupe le devant de la scène : le père, M. Edward Ellison, un homme autoritaire et très paternaliste ; sa femme Caroline soumise et douce et leurs trois filles Sarah, Charlotte et Emily.

Charlotte semblait sortir un peu du lot car elle avait un caractère curieux, direct et franc, ce qui n'était pas forcément apprécié par la société à cette époque là. Mais j'étais assez déçue car elle m'a paru effacée, molle et peu présente dans la résolution de l'intrigue. Son intervention est surtout basée sur le hasard et non une réelle réflexion et recherche de sa part. Mais bon, je l'excuse car c'est la première fois qu'elle est confrontée à une situation aussi dramatique donc elle n'a pas eu le temps d'exercer ses capacités d'analyses.

D'ailleurs en parlant du crime, l'action ne démarre qu'après un long moment et il se résout très vite. Il n'y a pas beaucoup de mystère mais la lecture fut quand même plaisante. L'explication de l'acte criminel m'a paru un peu floue, bizarre et pas forcément en lien avec le contexte de l'époque.

L'auteur critique subtilement la société de l'époque : le statut inférieur des femmes par rapport aux hommes, l'attitude parfois possessive et autoritaire des hommes envers leur famille , la pauvreté qui régnait dans Londres, les gouffres qui existaient entre les différentes classes sociales, le mépris des classes bourgeoises envers ceux qu'ils considéraient comme moindre.

Le style d'écriture est simple et se lit bien. Je pense que malgré ce premier avis mitigé je continuerai à découvrir cette nouvelle série, classée dans le genre policier historique. Un livre qui reste agréable à lire pour les vacances !




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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Premier livre d'Anne Perry que lis. Au début , je voulais pas trop me lancer, les polars c'est pas vraiment mon truc. Puis j'ai vu que de nombreuses personnes qui aimaient jane austen, l'ange whitechapel,...appréciaient et donc je me dis : pourquoi pas!

J'ai bien fais, j'ai beaucoup aimé l'intrigue, après genre 20 pages je me disais : ahhhh c'est lui, facile, puis 20 pages après, non c'est sur c'est lui,...et ainsi de suite jusqu'à la fin! Un intrigue bien ficelée, des mots bien choisis, une héroïne qui m'a beaucoup fait penser à Elizabeth Bennet, une petite touche de romance, et des histoires de familles, et la recette est complète pour un bon moment de lecture. Ce n'est pas le dernier que je lis.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

L'étrangleur de Cater Street est le premier roman de la série "Charlotte et Thomas Pitt" d'Anne Perry, qui en compte aujourd'hui plus d'une vingtaine.



Cater Street est un quartier huppé de la Londres victorienne mais il se retrouve vite en émoi lorsque des jeunes filles issues de maisons respectables sont découvertes étranglées et mutilées. La famille Ellison ne tarde pas à se retrouver au coeur de cette affaire : leur bonne Lily fait partie des victimes. L'une des filles Ellison, Charlotte, par son caractère impétueux et curieux, détone au sein de la bonne société mais suscite l'intérêt de l'Inspecteur Pitt, chargé de l'enquête.



Les amateurs de polar risquent d'être déçus en lisant ce roman car l'enquête policière en elle-même est très peu prégnante sur l'intrigue. En effet, l'auteur met peu l'accent sur le déroulement des investigations. Sans les entrevues entre l'Inspecteur Pitt et Charlotte Ellison ainsi que les meurtres, on oublierait presque qu'il s'agit d'un roman policier. Néanmoins, le suspense est particulièrement bien maintenu car l'identité du coupable n'est révélé qu'aux toutes dernières pages et pour ma part, je n'avais rien soupçonné.

Enfin, j'ai beaucoup apprécié la retranscription de la société victorienne. J'ai senti que l'auteur maîtrisait son sujet et avait particulièrement bien réussi à dépeindre cette société étriquée au travers de la rigidité de ses moeurs et du carcan imposée par l'église anglicane.



En conclusion, L'étrangleur de Cater Street est une lecture agréable et divertissante mais sans se montrer inoubliable.


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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Un petit policier plus que satisfaisant.



Je ne lui ai trouvé que deux petits défauts: certains personnages s'expriment un brin trop librement par rapport à leur classe, et j'ai réussi à trouver trop facilement l'identité du meurtrier ainsi que divers petits secrets.





Mais sinon un délice.

Style fluide, dialogues savoureux, intrigue bien menée et ambiance dépaysante, tout est là.



Et bien sûr les personnages!

On tombe immédiatement sous le charme de Charlotte avec son franc-parler et sa naïveté touchante. Et son interaction avec Pitt est juste tellement... Il n'y a pas de mot pour le décrire, mais on s'amuse follement.



Sinon mention pour Emily... elle est insupportable, mais en même temps plutôt maligne. On lui en veut pour son ambition romantique naïve, mais en même temps, elle a de la volonté à revendre, et une bonne intuition féminine pour ce qui est de percer le cœur des gens.

Donc difficile de se faire une opinion nette à son sujet, mais c'est un personnage intéressant



Et enfin Pitt... il est redoutablement amusant à sa manière, coriace et opiniâtre, et on lui souhaite vraiment tout le bonheur du monde.



Les divers secrets pas toujours très nets dévoilés au fur et à mesure de l'intrigue , classique du roman policier, sont aussi bien amenés.



J'ai passé un excellent moment et j'espère retrouver la plume de l'auteur très prochainement.

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Ce livre nous emmène dans l’Angleterre victorienne du 19è siècle, à l’époque où les jeunes filles de bonnes familles n’avaient que le droit de se taire, de faire un bon mariage et de fonder une famille.



Une série de meurtres affole la famille Ellison et les voisins. L’inspecteur Thomas Pitt est chargé de mener l’enquête. Personne n’est décidé à lui faciliter la tâche, étant considéré d’un milieu social inférieur. Mais il est tenace et revient régulièrement à la charge. Surtout auprès des Ellison, qu’il semble rencontrer plus que nécessaire…



A part les meurtres, on en apprend beaucoup sur les interactions sociales, notamment les questions de mariage au sein d’une famille anglaise à l’époque victorienne.



Sarah, l’aînée est déjà mariée et la plus jeune des trois soeurs, Emily, travaille à se trouver un mari. Elle est très pragmatique et évolue en société comme un poisson dans l’eau. La dernière, Charlotte, est tout le contraire, elle refuse les règles rigides et absurdes de la bonne société victorienne, elle est trop intelligente et trop directe pour se trouver un mari.



Qui voudrait d’une femme qui dit ce qu’elle pense au lieu de dire ce que la bienséance impose ?



Dans la présentation de l’éditeur, on parle de Charlotte qui dénoue son premier meurtre, ce qui est loin de la vérité. Elle se pose pas mal de questions, elle a un esprit cartésien, tout son entourage passe par l’esprit critique de Charlotte, mais le meurtrier sera découvert grâce à l’enquête du charmant inspecteur, qui lui demande de lui dévoiler ses idées et la pousse à se poser des questions. Ce qui l’amènera peut-être à enquêter plus tard dans les prochains tomes….
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Une charmante lecture que ce premier tome des aventures de Charlotte Ellison et Thomas Pitt. Ce n'est pas un grand livre à suspense avec mille et une péripéties (on devine tout de même assez tôt qui est le coupable), mais j'ai aimé la lenteur (et je le dis comme étant une bonne chose) du texte, la découverte petit à petit d'éléments nouveaux, qui demeurent très crédibles, comparativement à d'autres thrillers trop gros pour être vrais. J'ai aimé aussi l'époque, une Angleterre sous l'ère victorienne, une Angleterre de convenances, de bienséance, de conventions, de règles et de classe sociale. C'est un beau portrait que nous offre Perry. J'ai aimé aussi comment les personnages sont présentés, bien introduits, pas trop caricaturaux. Ce sera donc une joie de les retrouver dans le prochain livre de la série. Une belle lecture, que je recommande.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

En essayant de comprendre ce qui fait le succès des romans d’Anne Perry, on se rend compte qu’ils procurent au lecteur une triple évasion, un dépaysement qui tient à la fois au genre policier, au lieu, du moins pour les lecteurs français, et à l’époque, puisqu’il se déroule en 1880, en pleine époque victorienne. Si on ajoute que la personne qui est au centre de l’enquête, même si ce n’est pas à proprement parler elle qui la mène, est une jeune fille de la bonne bourgeoisie, que l’attente d’un beau mariage confine à des travaux d’aiguille, des conversations de salon ou à l’accomplissement de bonnes œuvres, on se rend compte à quel point cet éloignement de notre univers quotidien offre une bonne dose d’évasion. Le père de Charlotte Ellison lui interdit même de lire les quotidiens, remplis à son avis d’horreurs qui risquerait d’effrayer et de corrompre la jeune fille, interdiction qu’elle s’arrange pour outrepasser, contrairement à ses deux sœurs, plus enclines à adopter les vues de leurs parents.



Lorsque plusieurs jeunes femmes sont étranglées à l’aide d’un fil de fer dans le quartier de Cater Street, tout proche du domicile de la famille Ellison, tout le monde devient tour à tour suspect, d’autant que les hommes de la famille semblent chacun avoir quelque chose à dissimuler. L’enquête est confiée à l’inspecteur Pitt, qui rend plusieurs fois visite à la famille pour poser des questions, et il amusant de le voir avec leurs yeux. Un inspecteur de police est pour eux une personne vraiment inférieure, mal habillée et manquant de bonnes manières. Quoique Charlotte finisse par le regarder d’une manière un peu différente.



Le caractère de Charlotte est intéressant à plus d’un titre. Plus frondeuse que ses sœurs, ayant du mal à ne pas dire ce qu’elle pense, elle est secrètement attirée par le mari de sa sœur aînée, Dominic. Moins futile que ses sœurs, elle ressent aussi plus fortement l’angoisse de savoir un assassin courant les rues, et elle aime à confronter ses idées à celle du (malgré tout) séduisant inspecteur Pitt.

Ce premier volume de la série est plaisant à lire, le texte est dense en dialogues qui sonnent assez justes, et de nombreuses pistes laissent jusqu’au bout l’assassin dans l’ombre. L’atmosphère de ce quartier bourgeois de Londres est bien rendue, évoquant autant le monde des employés de maison que celui des commerçants, les jeunes filles bien nées comme les personnes plus dévoyées. Je ne dis pas que je lirai toute la série, mais c’est le genre de livre à dénicher en bouquinerie pour une lecture simple et non contraignante !
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

Roman policier à l'époque Victorienne, le premier d'une longue série de trente ouvrages qui rapportent les enquêtes de l'inspecteur Pitt et de sa femme Charlotte. Le premier roman installe les personnages principaux et assoit leurs positions (caractère, classe sociale, aspirations).

L'objet de l'enquête se révèle être un meurtre par strangulation. [D'autres suivront, touchant de prêt les personnages principaux jusqu'à leur noyau familial (meurtre de la sœur, Sarah)]. L'enquête permet à l'auteur de dépeindre l'ambiance d'une époque en mettant notamment en lumière les écarts entre les classes sociales (les services de police s'avèrent très mal considérés) et surtout entre la condition de l'homme et de la femme. L'on apprend alors que la femme, si elle se devait d'être mondaine et coquette, ne devait pas être trop instruite (exemple avec Charlotte qui n'a pas le droit de lire les journaux). Son devoir réside dans la tenue de son foyer et dans la promotion de sa famille en société. Aussi doit-elle endurer, sans faire d'esclandre, les infidélités de son époux, alors qu'elle même serait bien mal avisée d'avoir un amant. La femme ne semble ainsi qu'être une marchandise dont sa famille dispose et se délègue à l'aide d'une dote pour la donner, souvent par arrangement, à un parti avantageux. Les mariages d'amour sont tout aussi rares que la simple considération.

La place de l'Eglise est également importante, d'une dimension non négligeable. Une parole moralisatrice, en grande partie tournée vers la femme, est apportée par le pasteur du quartier. Il ne semble considérer la femme que comme la seule fille d'Eve, pécheresse originelle. L'on comprend aisément que, plus que la simple peinture d'une époque, cette description de l'Eglise n'en est en fait qu'une critique.

Le déroulement de l'histoire en dévoile beaucoup sur la psychologie des personnages. Lorsque la suspicion et le danger semblent proches, la plus grande noirceur de l'âme et de l'esprit se dévoile afin de protéger son amour propre (Orgueil et préjugés, Jane Austen). La notion d'égo, de jugement et donc de faux semblants est largement abordée.



Le récit est bien mené et installe avec beaucoup de réalisme le lecteur au sein même d'une époque historique pas si lointaine. Du point de vu de l'intrigue, la culpabilité de certains personnages semblent trop évidente, ce qui nous éloigne de la vérité. [Un lecteur non averti ne devinerait cependant pas qui est le coupable, à savoir la femme du pasteur. Son mobile est d'ailleurs surprenant car il évoque un sujet encore aujourd'hui controversé, l'homosexualité. L'on pourrait également voir en la personne du pasteur un pervers narcissique qui, à force d'éprouver sa compagne par des sermons moralisateurs, l'en a poussé au péché.]
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