Citations de Anne-Sophie Hennicker (126)
Des parents, nous n'en avons qu'une seule fois dans notre vie. Même si ce ne sont pas les meilleurs, personne ne pourra les remplacer.
— Tu sais... Si j'en avais la possibilité, j'inverserais le cours du temps.
— Pourquoi ?
— Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs...
— Pourquoi tu es comme ça avec moi ? Pourquoi tu ne me le fais pas payer en me faisant vivre un enfer ?
— À quoi ça servirait ? Répondre au mal par le mal n'a jamais servi à faire prendre conscience de certaines choses.
Jill se trouvait au pied du mur et ne savait plus quel prétexte lui fournir pour se défendre. Elle ne résistait pas au désespoir et à l’inquiétude de sa meilleure amie, elle aurait souhaité tout lui avouer, lui raconter le moindre détail de ce qui se tramait dans son quotidien, les changements qu’elle avait connus et subis, les rencontres qu’elle avait faites...
Seulement, rien ne sortit de sa bouche. Elle n’en avait pas le droit et, même si l’envie lui broyait les tripes et manquait de la faire hurler, aucune information ne devait lui échapper.
En réunissant le peu de courage qu'il lui restait, Jill se retourna et laissa échapper un cri de surprise.
L'homme au masque de loup.
Il était là, devant elle, et ne bougeait pas d'un poil, contrairement à elle qui s'était plaquée contre son mur, terrorisée par sa venue inattendue.
Chacun était responsable de ses propres faits et chaque acte commis ne devait pas rester impuni.
Je tiens à vous rappeler que la vie est précieuse et vaut la peine d'être vécue, malgré le lot d'épreuves qu'elle apporte.
Sans cesse à la recherche de nouvelles informations croustillantes, il prenait un plaisir malsain à les réutiliser pour humilier et rabaisser les étudiants qu’il n’aimait pas. Provoquer d’incroyables fous rires chez ses meilleurs amis et tous ceux qui assistaient à la scène l’encourageait grandement à continuer. Amuser la galerie en ridiculisant ses cibles était l’une de ses activités favorites.
Ce scénario durait depuis bientôt deux ans. Deux années où il lui faisait vivre un calvaire. Deux années où elle lui servait de punching-ball, lui permettant de décharger ses sautes d’humeur et toute la tension qu’il accumulait. Le rugby ne lui suffisait plus à tout extérioriser, et il avait besoin de se trouver un nouveau jouet. par manque de chance, c’était tombé sur elle. Elena était la cible parfaite, il savait qu’elle ne parlerait jamais de ce qu’il lui faisait endurer.
- Chaque réflexion et chaque acte peut avoir un impact dévastateur sur quelqu’un. La prévention, c’est bien, mais ça ne suffit malheureusement pas à stopper les persécuteurs pour de bon.
— C'est ta diète qui va être contente ! commenta Thomas.
— Un petit écart de temps en temps, ça fait pas de mal.
Thomas sentit comme un étrange sous-entendu à travers sa réponse.
Un rire nerveux lui échappa. C'en était trop pour lui.
— Mais si tu meurs demain, t'auras pas vu passer beaucoup de culs !
— Je te signale que tu sors avec Ashley depuis plus de trois ans.
— Bien vu, mais ça ne m'empêche pas de faire des écarts de temps en temps.
Thomas crut mal entendre ses derniers mots et cligna plusieurs fois des yeux.
— Attends… quoi ? demanda-t-il en plissant les yeux, comme pour se concentrer attentivement sur ce qui allait sortir de sa bouche.
— Excuse-moi... Si tu savais comme je... je m'en...
— On fait le concours de celui qui arrive à aller le plus haut ?
Elle accompagna ses mots en se donnant de l'élan.
— Quoi ? demanda-t-il, surpris.
Les dragons se murèrent dans un silence de mort. Ils le sentaient approcher, cet individu à l’aura diabolique. Celui qui le guettait, tapi dans l’ombre, se délectant de chaque seconde de la scène qui se déroulait devant ses yeux. Le jeune homme ne l’avait pas vu et, même s’il se retournait, il ne le verrait pas. Il était son ombre. Son plus grand ennemi. Depuis toujours.
Puis, tout s'éclaira dans sa tête : ils étaient enfin réunis, pour l'éternité, dans l'au-delà. Un jour ils se retrouveraient tous, comme autrefois.
J'ai appris à te connaître, toi, qui est devenu mon plus grand allié, mais aussi mon confident, mon amour, mon tout. Mes mots ne pourront jamais définir la grande place que tu occupes dans ma vie... Mais si..., nos chemins devaient se séparer un jour, tu resteras gravé au plus profond de mon coeur, et inscrit dans ma vie.
Je ne peux vivre sans toi Naomie. Un jour, si jamais nos chemins venaient à vaciller, je voudrais que tu lises cette lettre, que tu te remémores tous nos bons moments ensemble et que tu saches que mon coeur t'appartient pour l'éternité. Je veillerai sur toi, d'où je me trouverai, quoi qu'il en soit. Je ne t'oublierai jamais. Et un amour plus immense que l'infinite de l'univers ne peut se voir imposer de frontières, n'oublie jamais cette phrase.
Je t'aime Naomie, ne l'oublie jamais.
Arrête d'être aussi gentil avec moi ou... ou... je t'embrasse !
Ils s’immobilisèrent et tendirent l’oreille. Un nouveau bruit suspect fit bondir leur cœur encore plus fort.
— Tu n’avais pas dit qu’on serait seuls ? chuchota-t-il, alors que l’angoisse montait.
— Si… On doit être seuls…
Plus aucun échappatoire. Il la sentait. L'odeur de la peur. Elle l'appelait. Lui.