Anne-Sophie Silvestre

: L'introduction est amusante.

Notre héros à suivre, Hadrien, est un redoublant en classe de quatrième, un cancre malgré lui, pourrions-nous dire.

Choisir de le mettre à l'honneur pour mener des enquêtes change singulièrement le statut un peu suggéré et injuste de "loser".

De quelle teneur vont être ses énigmes au sein du collège-seul cadre d'investigation de notre détective en herbe-?



Notre Hadrien est une énigme presque aussi intéressante que son enquête.

Comment un môme aussi futé et studieux peut-il se montrer à la ramasse pour l'école?

Comme quoi, cela n'a rien à voir, se dit-on.

Hadrien, passionné de romans, trouvera, vous le verrez chers jeunes lecteurs, un recours à chaque problème entre les pages.

Un détail qui nous amusera.



Bienvenue au collège Albert Latruffe, surnommé " Latruffe-City".

Les redoublants vous le diraient, redoubler son année vous fait sentir à l'école comme chez vous.

Avec pareil surnom, nous nous tenons au taquet, prêt à faire preuve d'un peu de flair pour ce qui va suivre.

Anne-Sophie Silvestre adopte presque le ton du polar, entre affection et sarcasme, grattant le vernis de tous ces personnages de l'ombre, du quotidien somme toute banal.



Hadrien pense qu'il pourrait donner le coup de main suite à un nouveau délit, plus intéressant que ses devoirs, à Latruffe-City.

La bibliothèque a été entièrement saccagé.

Élèves comme professeurs semblent un peu éprouvés par l'acte de vandalisme sur le sacro-saint lieu très apprécié pour les devoirs et les conversations entre copains, ce terrain neutre du savoir.



Un livre a disparu et le directeur du collège considère suffisamment la sagacité d'Hadrien pour lui confier la mission secrète de le retrouver d'une manière informelle.

Quelle preuve d'estime et de confiance! ( pour dire vrai, Hadrien appellerait ça du chantage. Les directeurs peuvent faire ça, acculés au pied du mur. Une solution sans vague et économique)



Qu'y a t'il dans ce livre pour qu'on se l'arrache?

L'intrigue est simple, crédible.

Le contexte scolaire bien restitué vient rythmer la petite enquête de ce petit redoublant en sursis.

Nous passons d'un professeur à l'autre afin de savoir ce que peut contenir ce livre qui pousse au vandalisme.

Le directeur et d'autres ne disent pas tout et Hadrien se doute bien que si des adultes mentent à des enfants, c'est que c'est important et que le mineur devra creuser pour déterrer la pépite.



On s'attache facilement au jeune personnage qui ne manque pas d'un peu de psychologie et d'humour, qui sait y faire avec les grands pour amadouer et reccueillir des témoignages.

Nous allons découvrir tous les petits dessous du Collège Albert Latruffe.

Roman jeunesse historique qui peut donner envie d'en connaître davantage sur le personnage célèbre que deviendra Marie-Antoinette. Je ne sais pas à quel point cette oeuvre se base sur des faits réels ni à quel point c'est romancé, mais c'est intéressant.

Résumé : Philibert, fils du peintre Le Brun, suit les avancées des travaux de Versailles du haut de ses 11 ans. Et lorsque son père va présenter le bassin d’Apollon au roi Louis XIV, et que ce dernier tarde à venir, Philibert n’hésite pas à tout mettre en oeuvre pour que le roi puisse arriver en temps et en heure…



Mon avis : Ce roman nous plonge au cœur de Versailles en construction. On y croise les meilleurs artistes de l’époque : Le Brun, Le Nôtre, Tubi… et on découvre les rouages de la cour du Roi-Soleil.



Philibert est un jeune garçon de 11 ans, fils du peintre Le Brun, qui voit Versailles se construire jour après jour. Il suit les activités de son père, mais est content que celui-ci ne le fasse pas entrer trop jeune en apprentissage, car il aime encore se balader dans la nature et s’amuser. Il est très fier lorsque son père a l’idée du bassin d’Apollon, et fera tout ce qui en son pouvoir, avec l’audace de la jeunesse, pour que le roi soit présent à l’inauguration, car sinon, cela pourrait être le début de la disgrâce.



J’ai bien aimé ce roman qui nous emmène au cour de la construction de Versailles, nous permettant d’assister à l’émergence des idées des artistes et à leur réalisation. Philibert est un héros qui n’a pas froid aux yeux et plein d’ingéniosité. On passe un bon moment, entre découverte de Versailles et suspense…
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Une merveilleuse immersion à la cour de Versailles !

Comme la jeune Marie-Antoinette, on se familiarise progressivement avec les personnages de Versailles : Mesdames, les trois sœurs célibataires de Louis XV ; Mercy-Argenteau "l'espion de Marie-Thérèse" qui envoie des rapports hebdomadaires à l'impératrice afin qu'elle veille à distance sur l'éducation de sa fille ; le dauphin lui-même, adolescent taciturne chez qui Vermond s'inquiète de ne pas trouver les traits de caractère d'un futur grand roi ; son beau-frère le comte d'Artois, avec qui l'adolescente aime faire les quatre cents coups ; la dévouée Mme de Noailles qui craint sans cesse ne pas être à la hauteur de sa fonction et redoute plus que tout les médisances et autres radotages...



Et c'est bien ce qu'il y a de pire, à Versailles, pour la jeune Autrichienne : l'étiquette. Toutes ces règles de bienséance imposées (et bien souvent infondées !), cette absence continuelle d'intimité, ces regards pernicieux qui guettent la moindre défaillance... Car la dauphine n'est encore qu'une enfant qui a besoin de s'amuser ! Sa fraîcheur et sa bonne humeur constantes font d'ailleurs un bien fou à son entourage. Pique-niques, balades à dos d'âne, suivi des parties de chasse... Marie-Antoinette a le don de mobiliser autour d'elle la jeunesse dorée, tandis que dans l'ombre, ses "tuteurs" veillent à ce que son comportement sied parfaitement à leur stratégie d'intégration de la future reine de France... Tous les courtisans ne sont en effet pas prompts à accepter cette étrangère... L'alliance est fragile, et la moindre erreur peut anéantir une réputation ! D'autant plus que Marie-Antoinette, qui a aussi un fort caractère, s'affranchit de plus en plus de l'autorité pour faire ce qui lui plaît ! A suivre dans Le printemps du règne...



Un roman pour enrichir ses connaissances sans s'ennuyer une seconde !
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Georges, 15 ans, est atteint d’une grave leucémie. Il est hospitalisé à la Salpêtrière, d’où il entend les annonces d’accueil de la gare d’Austerlitz qui jouxte l’hôpital. Alors parfois, pour s’évader de son univers confiné, Georges se rend chez cette voisine. Au gré de ses escapades, il a même sympathisé avec le personnel de la gare (Jean-Charles et Bambi.) Un jour, Georges observe avec envie un groupe d’enfants qui part en vacances. Sa décision est prise aussi vite qu’elle est non préméditée : il va prendre le train et aller découvrir cette grotte aux peintures rupestres dont Jean-Charles lui a parlé et qui le fascine d’avance.

Un beau petit roman qui se lit très vite, sur le besoin de s’évader lorsque notre quotidien devient difficile à supporter. Cette subite envie de liberté n’est évidemment pas sans risque : quand on est malade et surveillé à chaque instant, ce n’est pas pour rien. Mais on comprend que cela peut devenir une nécessité quand on sent qu’on suffoque et qu’on éprouve le besoin d’oublier pendant une courte parenthèse tous ses soucis.

Toutes les nouvelles mettent en scène le cheval, puisque c'est le fil conducteur de ce recueil, mais dans des contextes totalement différents : historique, fantastique, contemporain, steampunk... Des nouvelles variées, pour notre plus grand plaisir.



On y suit, entre autres, une jeune fille qui communie avec une vieille jument, des chevaux qui aident des malades à retrouver l'espoir, une jeune chinoise qui se bat pour sa liberté, un cheval métallique, la fiancée éconduite de Louis XV et son cheval... mais pas que !



Ce recueil a été agréable à lire de par la diversité des écrits mais aussi et surtout grâce au talent de ces neufs auteurs. Si j'en connaissais certains, j'ai découvert de belles plumes dont j'ai hâte d'explorer la bibliographie.



En conclusion, un beau recueil qui m'a fait passer un agréable moment de lecture. J'ai apprécié chacune des neuf nouvelles et ne peux donc que recommander cette lecture.
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C'est l'histoire de Georges 15 ans, atteint d'une maladie très grave, et qui vie a côté de la gare d'Austerlitz. Il a envie de partir loin de cette hôpital...

J'ai bien aimer se libre car je pensais qu'il allais être plus triste que se que je pensais, je le conseil a tout le monde et a n'importe quel âge

Le royaume de Torr est en fête car c’est le premier jour de l’été. Comme le veut la tradition, le roi sort l’Antique Racine et la présente au peuple. Tout se passe bien en ce jour de liesse, mais en plein banquet voilà qu’un sorcier acariâtre et irascible fait son apparition. Il n’a pas été invité et compte bien le faire payer… en volant la Racine sacrée, garante de l’équilibre et de la stabilité du pays.



N’écoutant que son courage, l’écuyer Tom Morgan – et son maître, le chevalier Brynmor – partent à la poursuite de ce sorcier. Ils entendent bien ramener la Racine sacrée et l’harmonie au royaume de Torr. Évidemment, cela ne va pas être un périple de tout repos - les obstacles et autres embûches seront au rendez-vous - mais il permettra au jeune héros de se dévoiler et de faire ses preuves !



Encore une fois, l’auteur nous offre un récit plein d’humour et d’optimisme. De quoi initier les jeunes lecteurs à la fantasy tout en douceur. Rien de comparable avec du Robin Hobb ou du George R.R. Martin, en effet, c’est beaucoup moins compliqué et sanglant ! Il ne faut pas se voiler la face, cela reste un livre à destination des plus jeunes, mais cela ne m’a pas empêchée de prendre plaisir à cette lecture.



En conclusion, un petit roman qui se lit avec plaisir. On y rencontre des personnages comme on les aime : attachants et débrouillards. Et des personnages qui nous emmènent dans de drôles d’aventures !
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Une lecture très agréable et prenante qui nous plonge avec délice dans le quotidien de Marie-Antoinette avant Versailles. Le château de Schönbrunn où elle vit n'a rien à envier à son homologue français : jardins, orangerie et même ménagerie d'animaux exotiques font des journées de l'archiduchesse et de l'abbé Vermond des moments fort agréables ! L'abbé a en effet trouvé la parade pour dispenser son enseignement à l'adolescente : de longues balades à travers la propriété, au cours desquelles il lui enseigne le français par la conversation et l'instruit des mœurs parisiennes. Schönbrunn a cet avantage sur Versailles d'être un lieu calme et intime, uniquement réservé à Marie-Thérèse et ses enfants.



Au fil de ces promenades, Vermond (dont le lecteur adopte le point de vue) devient l'ami et le confident de l'archiduchesse. Celle-ci se révèle très attachante, toujours souriante et enthousiaste, bien que son futur mariage, arrangé dès l'enfance, l'oblige à tout quitter, famille et personnel, pour un pays inconnu. Un déracinement qu'elle accepte avec résignation car comme pour tous les Habsbourg, régner est son métier.



Pour alléger sa peine, Vermond la prépare du mieux qu'il peut, répondant aussi à ses questions concernant les nobles de Versailles : Louis XV et son fils bien sûr, mais aussi Mesdames les filles bigotes du roi, Mme du Barry sa maîtresse issue du peuple (et ancienne prostituée), ainsi que les différents savants qui gravitent autour d'eux comme Buffon le naturaliste. Vermond s'attache à la prévenir de ce qui l'attend... On savoure notamment cette réplique très juste : "Le peuple français est le plus moqueur du monde. La repartie, la raillerie sont plus qu'une habitude, c'est un mode de vie" ! Et plus loin : "En France, les gens adorent rire et se moquer. On imprime chaque jour des quantités incroyables d'impertinences. Des dessins, des chansons, des poèmes... Tout le monde raille tout le monde."



Ce premier tome se termine à l'arrivée de Marie-Antoinette en France et sa première rencontre avec le dauphin. Rendez-vous au tome 2 pour l'entrée de la future reine A la cour de Versailles !
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Ce roman est court, il ne fait « que » quelques pages, moins d'une centaine, mais qu’est-ce qu’il est puissant. La vie de Georges a beaucoup changé depuis que sa grave maladie a été diagnostiquée. Il passe désormais le plus clair de son temps à l’hôpital, à prendre de lourds traitements, à se battre pour vivre et à rêver d’évasion… Jusqu’au jour où il franchit le pas, monte dans un train et s’en va vers l’inconnu, faisant du rêve une réalité.



Le sujet qu’Anne-Sophie Silvestre n’est pas joyeux, et c’est un euphémisme, mais elle le fait avec beaucoup de délicatesse et ne tombe pas dans le pathos. Au contraire, ce roman respire l’optimisme et l’espoir. C’est un roman qui fait du bien, qui donne le sourire… Mais attention, avant cela, l’auteur – sadique comme elle est – tordra votre petit cœur de lecteur dans tous les sens, vous faisant passer par mille émotions contradictoires : joie, tristesse, espoir, peur…



Il faut dire que Georges, le personnage principal, est charmant et touchant. C’est quelqu’un de sympathique, naturel, authentique… quelqu’un qui dit les choses telles qui les pensent. Difficile dès lors de ne pas se sentir concerner par ce qui lui arrive, au point de vibrer, de souffrir, d’espérer en même temps que lui. En plus de cela, s’ajoutent des personnages secondaires forts attachants : Bobo, Elliott le Dragon…



Enfin, comment ne pas parler de la plume de l’auteur ? Les mots sont choisis avec soin, cela se voit, cela se sent. Ce qui donne une grande fluidité de lecture, en effet, les mots coulent tout seuls. Le seul problème de ce roman… c’est qu’il est trop court ou qu’il se lit trop vite. J’en veux encore !



En somme, Anne-Sophie Silvestre nous livre encore une fois une petite perle, un bijou d’humanité, un roman à ne pas rater.


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Eulalie de Potimaron est une jeune aristocrate de douze ans quand son père lui annonce qu’elle va aller vivre à Versailles où elle sera demoiselle d’honneur de Mademoiselle, la nièce du roi Louis XIV. Pour Eulalie qui a grandi librement sans étiquette ni soucis des convenance et qui affectionne particulièrement les activités réservés à ces messieurs telles que l’escrime ou l’équitation, le changement s’annonce difficile. Mais cette jeune fille est bien décidée à garder un brin d’indépendance en s’habillant en garçon et se faisant passer pour un page. C’est ainsi qu’elle devient membre d’une société secrète à la tête de laquelle se tient le Dauphin, futur Louis XV.



Entre les aventures, les jeux avec les garçons de la cour, les histoires de cœur secrètes, et un mystère auréolé de magie, Eulalie va vite se rendre compte que la vie à la cour peut s’avérer bien plus palpitante qu’elle ne l’avait imaginé.



Premier volet d’une saga comprenant actuellement cinq volumes (le sixième est en cours d’écriture), A nous deux, Versailles! est un roman d’aventures fantastiques sur fond de trame historique, qui devrait plaire à bien des fans de Versailles et d’Histoire (même si la part fictive est plus importante que l’historique), les jeunes lecteurs devraient y trouver leur bonheur. Anne-Sophie Silvestre écrit toujours avec autant de magie et d’humour, et le texte est ici joliment illustré par Amélie Dufour dont le trait est d’une simplicité élégante.
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Second volet des Folles aventures d’Eulalie de Potimaron, le Serment est la suite directe d’A nous deux Versailles !, dans lequel nous faisions connaissance avec Eulalie, une jeune fille de douze ans, issue de la petite aristocratie provinciale, qui montait à Paris pour y devenir demoiselle d’honneur de Mademoiselle, fille de Monsieur et de feue Henriette d’Angleterre.



La donzelle s’habille en garçon, manie l’épée et monte aux arbres comme un garçon. Accompagnée de son lapin Ti-Tancrède et de Gaétane de Sainte-Austreberthe avec laquelle elle partage sa chambre, elle séjourne cette fois-ci au château de Saint Cloud, demeure de Monsieur, l’occasion pour Anne-Sophie Silvestre de changer de décor et pour ses lecteurs de se familiariser avec la princesse Palatine, belle-mère de Mademoiselle, qui est restée fameuse pour la qualité de sa correspondance.



Ce lieu de villégiature proche de la nature et la cour restreinte et moins guindée de Madame, conviennent mieux à notre Eulalie qui goûte à ses premiers bains de rivière avec Gaëtane. C’est d’ailleurs au cours d’une de ses baignades qu’elle tombera sous le charme de Philippe, futur duc d’Orléans. Mais comme à Versailles, elle continue à jouer son rôle de messagère entre les deux cousins royaux, Louis le Dauphin et Marie-Louise Mademoiselle, qui ne peuvent vivre leur amour au grand jour. Un amour très chaste je vous rassure mais très touchant.



Comme dans le premier opus, j’ai apprécié l’histoire rondement menée et sans temps mort, l’écriture d’Anne Sophie Silvestre qui utilise le langage du 17è siècle de façon claire et très compréhensive et y mêle de temps à autres quelques expressions plus contemporaines, la reconstitution historique très sérieuse.



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Pas facile de trouver les mots pour écrire une critique de ce livre… mince… il m’a pourtant bien plu, j’ai même regretté qu’il soit si court mais en même temps il aurait été difficile de le faire plus long, vu la santé du héros. Bon je me lance…



Plus habituée aux romans jeunesses historiques, Anne-Sophie Silvestre livre ici un récit tout en finesse, en délicatesse sur le désir de vivre. Vivre devrait être un acte naturel pour tous; mais quand on a quinze ans et que l’on passe son temps enfermé dans un hôpital à subir des traitements et examens bien lourds, vivre peut devenir un fardeau dont l’issue la plus simple serait la mort.



La train c’est la vie, il faut savoir choisir le bon, partir à l’aventure, raccrocher les wagons, trouver la force de continuer, d’avancer, de rester tout simplement vivant!



Un récit très touchant qui surfe sur le genre initiatique façon rail-trip (pour reprendre le terme de l’auteure).
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Aujourd'hui je vais donc vous parler du tome 1 de la série du Chevalier d’Éon par Anne-Sophie Silvestre. Je ne la présente plus, je pense que vous commencez à la connaitre. Si pas, référez vous à mes chroniques précédentes.



Alors, l'histoire du chevalier d’Éon c'est quoi ?



Charles-Geneviève de son prénom (oui je sais, le pauvre...)se voit lancer dans un pari fou de se déguiser en femme pour se rendre à un bal donné à Versailles. L'effet du déguisement est tellement saisissant que même le roi Louis XV se laisse prendre et tente de charmer d'Eon.

Quand il s'aperçoit de la supercherie, plutôt que de s'en offusquer, le roi voit là une opportunité qu'il ne peut que saisir. En effet, un homme qui change d'apparence aussi facilement et se fait passer pour femme, cela lui apparait bien utile pour son Service Secret.

Et voici d'Eon contraint d'apprendre à se tenir, se vêtir et à vivre comme une femme et à partir en mission en Russie. Et le pauvre homme n'est pas au bout de ses surprises. De la coiffure à la monte en amazone, rien ne lui sera épargné !

Tout cela promet d'être follement excitant.



J'avoue que le début du livre m'a bien fait rire. Imaginer ce pauvre d’Éon déguisé en femme se faisant courtiser par le Roi de France... C'était assez risible.



J'aime beaucoup le personnage de Charles-Geneviève (je n'arriverai jamais à me faire à ce prénom par contre !) Ses remarques sont toujours pleine de justesse et d'une petite touche d'humour qui n'est pas pour me déplaire.



La jeune Amélie me plait beaucoup également. Sa façon de traiter et de taquiner d'Eon est elle aussi très drôle. Et même si elle est sa "supérieure" on sent qu'il y a une certaine tendresse qui se tisse entre eux. Mon âme romantique ne peut rester stoïque face à cela.

De plus j'espère que son personnage prendra plus d'importance dans les prochains tomes, et se verra pourquoi pas attribuer une mission (avec Charles-Geneviève peut-être ??)



Et puis il y a également l'écossais reconverti en anglais reconverti en français (j'espère que vous me suivez toujours) qui ponctue ses phrases de petits mots tels que kid ou son. Et j'aime beaucoup ce petit côté English attribué au personnage. J'espère que nous aurons l'occasion de le retrouver dans le tome suivant.



Pour ce qui est de l'écriture, je me laisse toujours autant porter par la plume d'Anne-Sophie Silvestre. Son écriture est vraiment fluide, très agréable à lire, et elle ne prend pas des tonnes de pages juste pour décrire un paysage, et ça j'adore ! Je trouve qu'il n'y a rien de plus barbant dans un livre qu'une description qui tire en longueur. Venons-en au fait je vous en supplie !



La fin du tome laisse déjà percevoir quelques péripéties que l'on pourrait trouver dans le second tome, et j'espère ne pas me tromper en disant qu'on risque de voir apparaitre un peu d'action. En effet, ce premier tome plantant le décor, j'espère que nous allons entrez pleinement dans le fond de l'intrigue.

Charles-Geneviève réussira-t-il sa mission ? A voir...
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C'est l'histoire d'une fille nommée Eulalie qui, à cause de son éducation va au château de Versailles. Et là-bas débute un mystère sur un objet. Vont-ils réussir a déchiffrer ce secret? Réponse dans ce livre.



Je n'ai pas vraiment apprécié ce roman, en effet pour moi, il manque des parties de l’histoire qui sont mal précisées. En revanche j'ai adoré le style de l'auteur malgré des mots qui datent de la Renaissance( beaucoup de langage soutenu), mais dans cette histoire on ne s'ennuie pas.Cependant il y a peu d'action ou de choses étonnantes ( à part l'objet). Dans ce roman, on s'attache à l’héroïne grâce a ses sentiments. l'idée est quand même bien choisie.



J'aime particulièrement "Le dauphin " et ses 4 amis.





En conclusion je peux dire que ce thriller peut-être lu par de jeunes lectrices, en effet ce roman est une histoire d'amour

j ai adorer ce livre car il parle de mythologie grecs , il est très interresant ,il ce lit très facilement , je le conseille a toute sorte de personnes mais quand meme plus pour les enfants et les ados passionnés de mythologie grecs

j ai aimer ce livre car il parlait de l époque de Louis XIV mais en plus c est un plaisir de le lire . Je le conseille plutot pour les fille . Il est tres facile a lire .

Dans le tome 2, nous quittions Marie-Antoinette peu après de nouvel an de 1772, après qu'elle eut adressé (contre son gré) quelques mots à la du Barry.



Dans ce tome-ci, il est surtout question de mariages. En effet, les deux frères du Dauphins, le Duc de Provence et le Duc d'Artois doivent prendre épouse. Et Marie-Antoinette voit là l'occasion de se faire des amies de son âge. Il est vrai qu'à la cour de Versailles, ils sont très peu d'adolescent.



Voici donc qu'arrive la Duchesse de Provence. Elle vient de Savoie et s'appelle Marie-Thérèse. Elle est très (très !) pieuse. Et elle non plus n'apprécie pas Madame du Barry, qui pourtant a établi sa maison (la liste des courtisans et des serviteurs qui sont à son service).



Et voilà qu'avec ces deux épouses en plus, est en quelque sorte lancée la "course à l'héritier". Car en effet, le premier des trois couples à avoir un enfant "détiendra" le futur Dauphin de France. Mais pour cela il faudrait que ces trois couples s'accouplent (ooh le mauvais jeu de mot, je m'excuse par avance ^^), ce qui n'est absolument pas le cas. Bizarrement aucun des trois petits-fils de Louis XV ne semble porté sur la chose. Ce qui est quand même assez rare. Seul Artois est quelque peu actif à ce niveau-là, mais malheureusement pas avec sa femme. Lui préfère ses maitresses de Paris.



C'est également dans ces moments-là que Marie-Antoinette commence à sortir à Paris, à l'opéra, au théâtre, et aux bals masqués. Parfois elle est accompagnée de Louis, de ses frères et belles-sœurs, et parfois non. C'est notamment à un bal masqué qu'elle rencontrera Axel de Fersen (qui malheureusement n'apparait qu'à ce moment-là dans le livre).



Bien évidemment, le livre se termine avec la mort de Louis XV et avec les quelques jours qui précèdent la montée sur le trône de Louis XVI (et non, ceci n'est pas un spoiler étant donné que TOUT LE MONDE sait que Louis XV est mort que Louis XVI lui a succédé. Ceci est juste une question d'Histoire).



J'ai tout de même beaucoup aimé ce livre, car j'aime bien avoir une autre perspective de l'Histoire, telle qu'elle est racontée à l'école ou autre. Alors bien entendu, comme pour le tome 2, ce livre s'adresse aux adolescents et à donc été romancé, mais il n'empêche que les faits demeurent exacts.



Ce livre montre que même si elle grandit, Marie-Antoinette reste une jeune fille très influençable, et on se rend compte que sans les conseils de Vermont et du Comte de Mercy, elle aurait causé quelques incidents diplomatiques (bon, elle en a commis durant le règne de son mari, mais ça c'est une autre histoire).



Un personnage que j'apprécie énormément, c'est justement l'abbé Vermont. Parmi toute cette Cour, tous ces courtisans qui essaient de se faire bien voir, d'avoir des privilèges, etc. c'est le seul qui soit réellement honnête avec Marie-Antoinette. Bon, lui aussi il lui cache certaines choses, comme le fait qu'il est en contact avec le Comte de Mercy, et donc en relation indirecte avec Marie-Thérèse d'Autriche, mais il n'empêche que c'est le seul à parler à Marie-Antoinette d'égal à égal. Il ne la traite pas comme une petite fille qui ne comprend rien à la vie à la Cour, mais il ne la traite pas non plus comme la Dauphine de France.

En fait leur relation s'apparente plus à de l'amitié, si on peut supposer qu'il peut exister une amitié entre un abbé et une Dauphine de France.



C'est un livre que je conseille aux adolescents (et même aux adultes !) qui s'intéressent à l'Histoire de France, mais qui ont assez de recul pour se rendre compte que ce livre est romancé.
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Marie-Louise d’Orléans fait route vers Madrid, là où l’attend son destin et son futur mari. Son sens du devoir a été le plus fort et l’a fait renoncer à l’amour de Louis. Eulalie, n’a pas hésité une seule seconde : elle l’accompagne, même si pour cela elle doit s’éloigner de Philippe. Autant dire que l’ambiance n’est pas des plus joyeuses…



Heureusement, la future Reine espagnole est bien accueillie par le Roi et la Cour. Eulalie, fidèle à elle-même - avec son tact habituel - se fait tout de suite des ennemis. Cela ne l’empêche pas de profiter de ce nouveau cadre. On la voit évoluer dans cet univers qui n’a rien à voir avec la cour française, et j’ai adoré lorsque la jeune fille pointe les différences entre les deux cours.



Mais une ombre plane sur la tranquillité des jeunes filles… le Vampire de Castille ! Personne ne l’a vu, mais tout le monde en parle. On en apprend très peu sur lui dans ce tome-ci. Juste assez, évidemment, pour piquer notre curiosité de lecteur. Ce cinquième volume, s’attache plutôt à planter le nouveau décor espagnol et c’est tout aussi bien. Cela permet au lecteur de prendre ses marques, de faire connaissance avec les nouveaux personnages.



J’avoue, je suis indulgente car je sais que l’on n’aura pas trop à attendre avant que la suite sorte – normalement en mai 2014. Oui, parce qu’autant être honnête : lorsque j’ai tourné la dernière page j’étais frustrée de ne pas en savoir plus sur ce mystérieux Vampire ! Mais il faut relativiser. L’auteur, par l’intermédiaire de ce roman, donne un terreau fertile pour la suite des aventures Eulaliesque !



Au final, pourquoi est-ce que je vous conseille ce cinquième tome ? Eh bien, parce que l’héroïne est toujours aussi attachante. On la suit avec plaisir et on découvre en même temps qu’elle la cour espagnole, ses us et coutumes. La plume d’Anne-Sophie Silvestre est toujours aussi plaisante à lire, tout en légèreté et fluidité. On sent le travail fourni pour faire de ce cinquième tome un vrai petit bijou. Enfin, parce que le mystère qui entoure le Vampire de Castille donne envie d’en savoir plus et promet pas mal d’actions pour la suite !
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Ce petit recueil regroupe trois contes sur le théme des sorcières, et, s’adresse plus particuliérement aux jeunes lecteurs (à partir de 7ans).



En ce qui me concerne, ma préférence se porte sur le texte intitulé La Sorciere de Venise.

En effet, l’intrigue en elle-même est drôle, cocasse, loufoque. Grâce à l’imagination d’Anne Sophie Silvestre, l’on s’apperçoit que les sorcières ne sont pas les êtres maléfiques, malfaisant que la légende veut nous faire croire, mais, qu’elles sont humaines, qu’elles sont capables de faire preuve de bonté, tout en étant intelligente, et, pleines d’humour.



A lire si l’on désire passer un bon moment, et/ou faire découvrir à de jeunes lecteurs des histores sympathique et agréable à lire.