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Critiques de Annette Muller (32)
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Ce n'est pas un récit continu, bien qu'il soit dans l'ordre chronologique, c'est un ensemble de souvenirs de l'auteure. Des brides d'histoire vues par ses yeux. Ce livre est intéressant dans le sens où c'est un témoignage de l'Histoire mais c'est un peu particulier car c'est un récit discontinu. C'est difficile de critiquer un tel livre. Ils sont importants pour marquer un moment de l'histoire d'un point de vue en particulier mais j'ai eu du mal à le trouver très intéressant...



L'écriture est fluide, facile à lire mais je trouve que certains événements sont un peu flous, on a du mal à comprendre le sens des événements. Je ne suis pas très forte en Histoire même si c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup et du coup, quelques situations m'ont paru un peu floues malgré les notes de bas de page.



Après, je pense que tout le monde devrait le lire pour en retirer un maximum de ce témoignage de la rafle du Vel d'Hiv et surtout ce qu'il est advenu après des enfants qui sont trimballés de foyer en foyer. Mais c'est un peu brouillon et part dans tous les sens.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Voici mon retour de lecture sur La petite fille du Vel'd'Hiv' d'Annette Muller.

16 juillet 1942. Annette a neuf ans. Elle est l'une des rares enfants juifs à avoir survécu après la rafle du Vel D'Hiv.

Nous suivons son parcours, de son enfance à sa rafle puis son séjour au camp de Beaune-La-Rolande.

La seconde partie nous raconte son placement dans différents orphelinats avant de retrouver son père et ses frères.

La petite fille du Vel'd'Hiv' est un témoignage très poignant. D'autant plus que l'autrice nous a narré ses souvenirs tels quels.

Elle s'est remis à sa place de petite fille comme si l'enfant en elle revivait tout, sans le recul de l'adulte qu'elle est quand elle écrit.

C'est troublant car elle a parfaitement réussit l'exercice, qui est loin d'être facile. On a vraiment l'impression que c'est une enfant qui nous narre tout ceci et ça fait souvent mal au cœur.

Je suis une grande amatrice des témoignages sur la seconde guerre mondiale. Il est important de les lire pour ne pas oublier et éviter que ça se reproduise.

L'édition que j'ai lu possède des photos, qui rendent l'ensemble encore plus poignant.

La petite fille du Vel'd'Hiv' est un ouvrage que je conseille à tous, dès 9 ans. Il est important à lire pour le devoir de mémoire et il est tout à fait accessible aux enfants.

Ma note : quatre étoiles.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

L’histoire d’une famille juive polonaise arrivée en France (1929)… ce qu’on appellerait aujourd’hui des réfugiés économiques.

La vie dans un quartier populaire de Paris … dans le XXe arrondissement.

Une vie familiale bien réglée avec ses routines … des petits moments de bonheur au milieu d’une vie de labeur acharné.

Les temps changent, tout devient compliqué en 1939.

L’histoire simple d’une gamine racontée par la femme qu’elle est devenue avec ses souvenirs, avec ce qui lui reste de ses émotions d’alors.

L’écriture est simple, elle ne cherche pas à nous apitoyer, elle raconte pas à pas son existence jusqu’à la fin de l’errance en 1947, quand elle a retrouvé ce qu’il restait de sa famille.

Une découverte pour moi, la rencontre avec les méthodes d’Anton Semionovitch Makarenko (1888-1939) pédagogue soviétique reconnu (1).

C’est un témoignage sur une des façons avec laquelle le régime de l’époque a traité ceux qui avait été nommé indésirables pendant la seconde guerre mondiale.

Un livre à lire pour ne pas oublier !



(1)

Les réalisations exceptionnelles de Makarenko dans le domaine de l'éducation et de la rééducation des jeunes (anciens enfants des rues et familles), ainsi que la préparation de leur future socialisation réussie, l'ont amené à figurer sur la liste des personnalités célèbres de la culture et de la pédagogie russes et mondiales. Selon la position de l’UNESCO, Makarenko est compté parmi les quatre pédagogues (avec Dewey, Kerschensteiner et Montessori) qui ont déterminé le mode de pensée pédagogique au XXe siècle.

Il propose alors une théorie de la création et du renforcement du collectif éducatif qui a pour fondement un profond humanisme, la philosophie des œuvres de Maxime Gorki ainsi que les traditions et des méthodes de la pédagogie nationale ce qui inclus la "cause commune" c'est-à-dire l'éducation et la formation par l'implication dans le travail volontaire pour atteindre des objectifs compréhensibles et prévisibles pour le bien commun.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

La petite fille du Vel d’Hiv/Annette Muller

Annette Muller, née en 1933 de famille juive polonaise émigrée en France en 1929, aujourd’hui âgée de 83 ans et vivant toujours à Paris s’est souvenu et dans ce petit livre de 150 pages plonge au cœur de ces jours dramatiques qui commencèrent le 16 juillet 1942.

« Soudain j'ai entendu des coups terribles contre la porte. On s'est dressées le cœur battant. Deux hommes sont entrés dans la chambre, grands, avec des imperméables beiges. « Dépêchez-vous, habillez-vous, ont-ils ordonné. On vous emmène. » Brusquement, j'ai vu ma mère se jeter à genoux, se traînant, enserrant les jambes des hommes beiges, sanglotant, suppliant : « Emmenez-moi, mais je vous en prie, ne prenez pas mes enfants. » Eux la repoussaient du pied. »

Rescapée de la rafle du Vel d’Hiv, A. Muller a attendu 1991 pour pouvoir raconter l’inracontable, l’horreur vécu par une fillette de 9 ans. Son témoignage est un des rares que l’on ait sur cet épisode, puisqu’elle est une des rares survivantes.

« 4000 enfants juifs, mes compagnons de route…du Vel d’Hiv, de Beaune, de Pithiviers, de Drancy…Partis en train pour un très long voyage. Mes amis qui, comme moi, faisaient des rêves. Ils sont tous morts, tous morts, tous morts. »

A.Muller dans ce récit à posteriori parvient bien à se remettre dans la peau d’une fillette qui se pose des questions comme : « qu’est-ce qu’être juif :

« Qu’est-ce que c’était pour nous enfants qu’être juifs ? …Nous on était des enfants juifs ! On était juifs comme on respire…Beaucoup de juifs autour de nous disparaissaient. Ils étaient là et, subitement, ils n’étaient plus là… »

Un petit livre bouleversant qui raconte d’abord l’enfance heureuse, puis la menace, puis les drames. Et les miracles qui lui ont sauvé la vie.

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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Soudain j'ai entendu des coups terribles contre la porte. On s'est dressées le cœur battant. Les coups ébranlaient la porte et résonnaient dans la maison. Ça tapait fort dans mon cœur; dans ma tête. Je tremblais de tout mon corps. Deux hommes sont entrés dans la chambre, grands, avec des imperméables beiges. “Dépêchez-vous, habillez-vous, ont-ils ordonné. On vous emmène...”

16 juillet 1942. Annette a neuf ans. Elle est l'une des rares enfants juifs à avoir survécu après la rafle du Vel D'Hiv.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Ce roman-témoignage poignant est une réédition parue à l'occasion du 70° anniversaire de la Rafle du Vél d'Hiv. Il a été envoyé gratuitement en format poche (sans photos à l'intérieur) dans les collèges de France afin de proposer aux enseignants des classes de 3°de travailler avec leurs élèves sur le récit autobiographique, tout en explorant un évènement important et marquant de notre histoire (au programme en plus).

Beaucoup d'enseignants ont été touchés par ce récit...Les adolescents le seront aussi.

L'auteur, Annette Muller, retrouve sa "peau" de petite fille de 9 ans pour nous raconter ses souvenirs : l'amour et le bonheur au sein de sa famille d'émigrés juifs polonais, l'arrivée de la guerre qu'elle ne comprend pas, les mesures de discrimination contre les juifs comme l'étoile jaune, les débuts de la persécution, le silence et la honte puis ... la rafle.

Cette nuit-là, elle est arrêtée avec sa mère et ses frères puis internée à Beaune-la-Rolande l'un des camps du Loiret. Son père a eu le temps de se cacher, croyant que les nazis ne voulaient arrêter que les hommes. Ses grands frères réussiront à s'évader dès leur arrivée au camp grâce à l'intervention silencieuse d'un policier.

C'est lors de leur séjour à Beaune-la -Rolande où ils resteront jusqu'en août, que la mère d'Annette et les autres adultes du camp sont transférés dans un autre camp, puis déportés. Les enfants restent seuls...

Puis c'est à Drancy qu'Annette et son jeune frère Michel sont emmenés.

Ils vont transiter par l'asile Lamarck puis ils seront tous deux recueillis par des religieuses. C'est lors de son séjour à l'orphelinat de Neuilly-sur-Seine où elle retrouvera ses frères ainés, qu'Annette suivra les conseils de soeur Clotilde : taire son passé et sa véritable identité pour plus de sécurité.

A la libération, elle retrouvera son père mais ne reverra jamais sa mère, morte en déportation.

La petite fille, qui avait tant peur de l'orage, aura à surmonter bien d'autres peurs encore...

La réalité est perçue par le lecteur à travers sa vision d'enfant. Elle ne juge pas mais expose des faits, des images... avec ses mots de petite fille.

Le décalage est d'autant plus poignant qu'on sait aujourd'hui que le gouvernement français a participé activement à cette rafle, que la population n'a rien dit, elle-même paralysée par les malheurs et la peur liés à la guerre.

Certains ont même dénoncé leurs voisins, voire leurs amis ou leur propre famille pour se protéger, ou bien ont attendu leur arrestation pour piller leur maison ... il ne faut pas l'oublier.

Mais, comme elle le suggère aussi, certains des policiers ont fermé les yeux sur des "évasions" comme cela a été le cas pour ses deux frères, ou pleuré sur le sort des enfants...Ils étaient pères de famille et n'avaient pas d'autres choix que d'obéir aux ordres...ce qui n'excuse rien bien sûr.

Certains juifs ont pu se cacher (comme le père d'Annette) et être sauvés.

Plus de 13 000 juifs ont été arrêtés à la demande des nazis dans la nuit du 15 au 16 juillet 1942. Parmi eux plus de 4 000 enfants juifs qui comme Annette le dit si bien..."avaient des rêves". Ils ont été internés au vélodrome d'hiver (le Vel d'Hiv) puis ont ensuite été déportés au camp d'Auschwitz et de Birkenau. Moins de 100 personnes en sont revenues...Il n'y avait aucun enfant parmi eux.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Annette Muller témoigne, dans ce court récit, de la rafle du Vel D'Hiv alors qu'elle n'avait que 9ans.



En juillet 1942, la Rafle du Vel D'Hiv à été la plus grande déportation des juifs en France.



Face à la cruauté et dans une certaine indifférence, Annette Muller nous raconte la déportation, sauvée par des religieuse, elle est l'une des rare enfant ayant survécu à la Rafle.



Un récit court, émouvant, raconte simplement à travers les yeux d'une petite fille qui a vécu l'horreur sans vraiment la comprendre.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

La biographie d'une enfant qui a survécu à la terrible rafle du vélodrome d'hiver du 16 juillet 1942.

A travers les yeux de Annette Muller (9 ans en 1942) nous vivons cet ignoble épisode de l'histoire de France pendant la seconde guerre mondiale.

N'oublions pas...
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Étant très intéressé par la période de la Seconde Guerre mondiale, je me passionne pour les témoignages de survivants des camps de la mort. Celui-ci est très bien écrits et très émouvant. J'ai aimé la manière dont c'est raconter. Merci aux témoins et survivants de faire en sorte que leur histoire ne soit jamais oublier
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Dans ce petit livre, Annette Muller se souvient de la période de son enfance qu'elle a vécue durant la seconde guerre mondiale.

En lisant ce livre, il faut se mettre dans le contexte de l'époque et garder en mémoire qu'Annette n'était qu'une enfant. Elle se souvient en tant que petite fille, elle n'a donc pas forcément conscience des évènements, des implications. Elle subit les privations, l'évènement du Vel d'Hiv, les placements dans les orphelinats, les brimades des adultes et des enfants.

L'auteur n'a pas écrit ce livre en tenant compte du recul qu'elle a du acquérir ensuite en tant qu'adulte, avec les informations qu'elle a pu obtenir par la suite, notamment au sujet de Pétain. Ce sont les souvenirs brut de décoffrage d'une petite fille, ce qui rend ce témoignage très poignant et on le lit avec un véritable sentiment d'injustice.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

« Je voulais juste qu’on parle des enfants… » Ce sont les premiers mots qui nous sont offerts lorsque l’on ouvre La petite fille du Vel d’Hiv. Cette petite fille, c’est Annette Muller, et nous sommes en 1976 lorsqu’elle décide d’écrire à son tour sur la Shoah en livrant son expérience personnelle. Elle a fait partie de ces enfants dont a tardé à parler, comme on a tardé à considérer la responsabilité du Régime de Vichy dans leur internement et leur déportation. De l’incompréhension et de la colère face à tant de destins tragiques tus, est née la volonté de prendre la plume pour raconter. Mais son manuscrit n’intéresse pas les éditeurs et il faudra attendre 1991 pour qu’enfin son texte soit publié ou plus précisément la première partie, l’intégralité ne le sera qu’en 2009. La première partie est consacrée aux souvenirs d’enfance de la narratrice, à la rafle et aux jours passés au Vel d’Hiv et au camp de Beaune-La-Rolande. La deuxième partie s’arrête sur les différents établissements dans lesquels Annette Muller s’est ensuite retrouvée – l’asile Lamarck, l’orphelinat catholique, la maison d’enfants – avant de pouvoir de nouveau vivre avec son père et ses frères. La première moitié du récit est pour moi essentielle et nécessaire, notamment pour sa description minutieuse de l’horreur vécue au Vel d’Hiv ; on a beau savoir, parce que les témoignages ne manquent pas, c’est toujours terrible d’avoir à lire la tragédie qui s’y est jouée. La suite est également très intéressante car elle permet de comprendre le parcours de la jeune fille dans sa globalité. Si l’écriture peut parfois paraître confuse, elle offre néanmoins à certains passages une intensité exceptionnelle.


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La petite fille du Vel'd'Hiv'

J'ai beaucoup aimé ma lecture. Le contenu a été très enrichissant et poignant à la fois. Ça m'a un peu rappelé Elle s'appelait Sarah je sais pas pourquoi, peut-être le fait qu'elle ait réussi à s'enfuir. Le petit point négatif je pense, c'est que j'aurais aimé en savoir plus sur les camps. C'est un passage qui n'a pas été vraiment détaillé. Dans ce livre on suit surtout l'enfance de Annette en général. Mais ce livre m'a tout de même marquée.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Ce livre est l'autobiographie de Anna Muller. Ses parents sont juifs, originaires de Pologne; ils arrivent en France en 1929. Anna a 3 frères . En 1939 , il y a la déclaration de guerre. Anna a 6ans: "On nous fit essayer des masques a gaz."

La vie devient difficile: plus de viande , peu de nourriture , bombardements avec descentes à la cave . " les étrangers, retounez dans votre pays." En juin 42, les juifs doivent porter des étoiles jaunes sur leurs vêtements. Le 16 juillet 42, Anna et sa famille sont arrêtés. On les amène au Vel d'hiv (vélodrome). Ils sont parqués dans des gradins, sans boire, ni manger, pendant des heures. Des corps morts. C'est la Rafle. On les envoie à l'internement à Beaune- La Rolande, répartis dans les barques de bois avec barbelés et gendarmes. Les femmes et enfants de plus de 12 ans sont transférés dans un autre camp. Sa mère part, elle est déportée. Anna dit "S'il te plait , maman reviens."Anna et son frères sont envoyés à Drancy .

C'est la libération. Anna rencontre le géneral De Gaulle. Ils sont placés dans une maison d'enfants de déportés juifs du Mans. Anna veut se convertir au Christianisme. Anna finit par rentrer chez son père à 15 ans. Elle vit avec ses frères et travaille à l'atelier de son père. Ils attendent le retour de sa mère. Elle n'est jamais revenue , elles est morte pendant la déportation.





J'ai trouvé ce livre intéressant car cela m'a fait découvrir la vie des Juifs pendants la seconde guerre mondiale. Cette histoire est terrible car ils sont maltraités, mal nourirs, ils perdent leurs proches et amis à cause de leur religion. Cela ne devrait pas exister !
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Annette raconte son histoire lors de sa déportation sur un camp d'enfants juifs à Paris.

elle était encore petit et fut séparé de sa mère qui mourra à Auschwitz.

elle raconte comment elle le vécu, qu'elle se retourna vers la chrétienté, car elle avait honte d'être juif.

après la guerre, elle fut placer dans différents foyers avec ses frères. Puis petit à petit, ses frères sont partis retourner travailler avec leur père.

à ses 15 ans, Annette fit la même chose.

c'est un beau texte avec le regard d'une enfants sans haine. j'ai beaucoup aimé
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

La petite fille du Vel d'Hiv : Anette Muller



Annette Muler est une personne ayant réellement existé. Elle nous fait part de sa dure enfance et celle de sa famille. Ce livre est plutôt facile à comprendre et très touchant. Il m'a fait me rendre compte de la chance que j'ai de vivre ainsi dans de si bonnes conditions de vie.



Cette femme, petite fille dans le livre, est très attachante et nous entraîne dans l'histoire. Pendant le seconde Guerre mondiale, à seulement 9 ans, elle était une des seules enfants juives accompagnée de son petit frère à avoir survécu à la raffle du Vel d'Hiv. L'inégalité et la violence des hommes m'ont attristée. Elle a fait un sacré parcours pour être transférée dans un orphelinat catholique à Drancy (France) avec son petit frère Michel à peine plus jeune qu'elle.



Ce livre est en quelque sorte une autobiographie. Toutes ces aventures et épreuves désastreuses m'ont beaucoup marquée.

Elle y perdra également sa mère, un des moments les plus tristes.

Certains passages étaient touchants et m’ont fait ressentir les mêmes émotions qu’elle.



Tenez, par exemple page 62 à 63 « Les coups ébranlaient la porte et résonnaient dans la maison. Ça tapait fort dans mon cœur, dans ma tête je tremblais de tout mon corps ».



J’ai réussi à me mettre dans la peau du personnage rapidement et j’ai pu ressentir tous ses sentiments différents à travers cette lecture.



J’ai trouvé ce livre très bon et passionnant.

E.L
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Un livre de mémoire, à la fois poignant, trop court et bizarrement trop long sur certains passages.

Annette muller est une rescapé du camp du Vel d'Hiv.

Elle s'est battu pour que les enfants qui sont passé par la et qui n'ont pas pu rentré puisse exister eux aussi.

J'aurai apprécier que le passage témoignant des conditions au sein du camp soit plus détaillé.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

Témoignage bouleversant d'une enfant qui a survécu à la rafle du Vel d'Hiv. Avec des mots simples, Annette raconte l'exil, l'incompréhension, la discrimination, la séparation, la faim, l'incertitude.
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

C’est un petit livre vraiment court puisqu’il comporte 155 pages, mais malgré sa petitesse, c’est un récit bouleversant et très complet que nous confie l’auteur Annette MULLER.



Le livre est divisé en plusieurs chapitres qui séparent les « grands événements » de son histoire (Avant la déclaration de guerre / L’arrestation / La déportation…) et c’est très important je pense de faire bien la distinction entre chaque partie car ça nous aide à refaire le déroulement dans notre mémoire (et à y ajouter tous les éléments que l’on a en notre possession si comme moi, vous avez déjà lu des livres sur cette période).



J’avais souvent lu des livres qui parlent de la déportation ou de la Seconde Guerre Mondiale du point de vue des adultes mais c’est la première fois que je lis un livre raconté par une adulte mais qui était enfant au moment des faits, puisque, rappelons-le, elle avait 9 ans le 16 juillet 1942.



Annette se souvient de tout, de ces petits détails qui font la différence dans un récit. Impossible de restait impassible en lisant ce livre qui décrit avec minuties ce qu’elle a vécu, privée de son innocence d’enfant, on lui a enlevé son enfance, la forçant à grandir trop vite, à vivre la cruauté de l’Homme comme des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes.



On pourrait croire que la mémoire d’un enfant s’efface et ne laisse la place qu’à quelques bribes mais détrompez-vous ! Annette n’a rien oublié de l’horreur, de la puanteur, de la faim, de la soif mais surtout de la terreur qui régnait depuis l’arrestation, en passant par le Vel d’Hiv puis l’arrivée au Camp d’Internement de Beaune-la-Rolande. C’est tellement dur de s’imaginer ce qu’ils ont vécu mais en même temps si difficile de se dire que l’être humain est capable d’une telle abomination !



Qu’est-ce que j’ai pu avoir la boule au ventre et la gorge serrée pendant cette lecture parce que j’étais incapable de me dire que cette auteur ne nous raconte pas UNE histoire mais bel et bien SON histoire, ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a vu. Et que c’est difficile de garder ses larmes !
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La petite fille du Vel'd'Hiv'

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La petite fille du Vel'd'Hiv'

L'auteure témoigne de la rafle du Vel' d'Hiv' lors des ses 9 ans. J'ai été très déçue par ce court récit. Le livre est découpé en 3 parties et j'ai apprécié seulement la dernière partie.



La première partie n'est qu'un enchaînement de souvenirs d'enfance avant la rafle qui n'apporte rien au témoignage historique.



Dans la deuxième partie l'auteur parle de sa vie en période de guerre et continue à enchaîner les informations. Elles sont données pêle-mêle en sautant du coq à l'âne. La lecture n'est donc pas agréable.



Dans la troisième partie elle parle de la rafle, de son vécu en tant qu'enfant. Le témoignage est poignant et s'est vraiment ça que je m'attendais à découvrir dans ce livre. S'est la partie qui aurait dû être plus mise en avant. Quel déception.



En bref heureusement que s'était un livre court sinon je n'aurais pas été jusqu'au bout alors que s'est la fin qui m'a le plus émue !

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